Le b.a-ba de la diététique pour les hémorroïdes - Cédric Menard - E-Book

Le b.a-ba de la diététique pour les hémorroïdes E-Book

Cedric Menard

0,0

Beschreibung

Cet ouvrage regroupe l'essentiel diététique et nutritionnel que tous les patients qui souffrent des hémorroïdes, doivent absolument savoir. Chaque famille alimentaire y est représentée, de très nombreux conseils diététiques et quelques astuces culinaires fondamentales également. En bref, le B.a.-ba de la diététique que vous devez absolument avoir en votre possession !

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 72

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Bonjour et merci infiniment de votre confiance.

Vous avez acheté cet ouvrage afin de vous accompagner sur un plan diététique face à votre pathologie hémorroïdaire, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des conseils diététiques de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.

Mon site Internet : www.cedricmenardnutritionniste.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.

Sommaire

Les hémorroïdes

Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Quelques recettes de vinaigrettes

Conseils culinaires indispensables

Les viandes, poissons, œufs

Quelques idées de recettes

Les féculents

Conseils culinaires indispensables

Les légumes verts

Conseils culinaires indispensables

Les produits laitiers

Conseils culinaires indispensables

Les fruits

Conseils culinaires indispensables

Les sucres rapides

Points divers et variés

Récapitulons !

Les hémorroïdes

La pathologie hémorroïdaire ou les hémorroïdes dans le langage courant, désigne la pathologie du canal anal en rapport avec les plexus rectaux (ou hémorroïdaires). Ces plexus veineux sont des anastomoses entre les veines rectales situées dans la paroi du canal anal. Ce type de pathologie est en rapport avec des anomalies mécaniques et vasculaires. Elles peuvent s'exprimer par une douleur, un saignement ou une gêne locale. Plusieurs traitements sont disponibles, et la nutrition y a un rôle à jouer.

Les mesures nutritionnelles doivent permettre d’accélérer le transit intestinal en augmentant le volume des selles, et ceci en apportant des éléments riches en fibres alimentaires, en hydratant les selles, et en stimulant le transit intestinal grâce à l’activité physique qui doit être régulière et non stressante, et cela afin de limiter les efforts à la poussée lors de la défécation. Les mesures nutritionnelles visent également à limiter, ou à prévenir une anémie ferriprive, ou carence en fer.

Parfois, et cela est plus rare, les crises hémorroïdaires sont accompagnées d’épisodes de diarrhée, dans ce cas, il sera important de ne pas surcharger votre alimentation en fibres. Cet ouvrage ne vous sera donc pas, dans ce cas précis, entièrement adapté.

Diététique et transit optimal

La diététique joue un rôle de première importance dans l’optimisation du transit intestinal.

Les règles hygiéno-diététiques de base sont les suivantes :

- Augmentation du volume des selles en consommant suffisamment de fibres (céréales complètes, légumes verts et fruits).

- Hydratation des selles en consommant beaucoup d’eau.

- Activité physique suffisante : marche à pied, sport de loisir...

- Mode de vie sans stress (si possible), durée de sommeil suffisant, repas consommés dans le calme, sans stress.

- Ne jamais réprimer le besoin d’aller déféquer dès que le besoin se fait sentir.

- Evitez au maximum la prise de laxatif sous la forme de médicament, même ceux dits de naturel (à base de coco, de rhubarbe...) Ne les utiliser qu’en dernier recours.

A savoir : une psychothérapie peut vous être très bénéfique. La sophrologie peut également vous aider à évacuer vos tensions, favorisant alors en aval votre transit intestinal.

Les fibres alimentaires végétales

La plupart des fibres alimentaires végétales ne sont pas digérées par notre métabolisme, elles restent alors dans l'intestin où elles contrôlent la digestion des autres aliments, et interviennent dans la consistance des selles qu’elles rendent plus molles, et surtout plus consistantes.

La quantité recommandée en fibres alimentaires végétale, pour avoir un bon transit intestinal, est de trente à quarante grammes par jour environ.

Dans l’ensemble, les aliments qui contiennent une bonne teneur en fibres sont les fruits, les légumes verts, les légumes secs et les produits céréaliers à base de céréales complètes.

Il existe deux types de fibres : les fibres solubles et les fibres insolubles.

En règle générale, les fibres solubles sont rapidement fermentées par les bactéries du côlon et ne favorisent pas l'élimination fécale, et donc n’encouragent pas vraiment le transit intestinal (sauf quelques très rares exceptions).

Par contre, les fibres insolubles sont totalement différentes des fibres solubles, car ce sont elles qui favorisent le transit intestinal.

La plupart des aliments d'origine végétale contiennent les deux types de fibres.

Que les fibres soient consommées crues ou cuites, leurs effets sur le transit intestinal restent identiques (sauf pour la pomme et la carotte). Cependant consommer trop de fibres crues peut irriter le côlon, ce qui n’est pas conseillé du tout.

Pour certain(e)s d’entre vous, l’augmentation trop brutale de la consommation de fibres alimentaires végétales peut causer des ballonnements, et éventuellement des douleurs abdominales, ainsi que des flatulences. C’est la raison pour laquelle je vous conseille de débuter votre réalimentation par de petites quantités (au sein des fruits et des légumes verts notamment), et d’augmenter ensuite progressivement leur consommation en fonction de vos propres tolérances personnelles, mais également en fonction des améliorations obtenues au sein de votre transit intestinal.

Enfin, si les mesures diététiques sont (trop) longues à porter leurs fruits, vous pouvez les accompagner de médicaments phytothérapeutiques très riches en fibres insolubles tels : Citrucel, Benefibre ou Metamucil en respectant les doses recommandées. Cependant, il est également important de noter que certains patients ne tolèrent pas ces médicaments.

Attention, certains laxatifs sont très irritants pour la muqueuse colique, et sont responsables de la maladie des laxatifs. Il est impératif de ne pas les consommer. Il s’agit de spécialités ou de compléments alimentaires à base des plantes suivantes : BOLDO, BOURDAINE, CASCARA, SENE, RHUBARBE. (Cependant, une compote de rhubarbe d’environ 150g par jour ne posera pas de problème).

Concernant les risques d’anémies

Il faut distinguer l’anémie ferriprive (ou anémie martiale) qui est due à une carence en fer, de l’anémie mégaloblastique qui est due à une carence en vitamine B12 et/ou en vitamine B9. Les conséquences métaboliques et physiologiques, sont différentes en fonction de l’anémie concernée.

Les patients atteints d’hémorroïdes sont concernés par l’anémie ferriprive.

Toutes les anémies occasionnent des fatigues importantes notamment à l’effort musculaire, une pâleur, des essoufflements, des troubles cardiaques possibles, des ongles cassants, des maux de tête, de l’irritabilité...

Le fer est un constituant indispensable des globules rouges. Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte aux poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.

Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. En période de grossesse, ils sont majorés à 28mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour. Cela explique que les risques d’anémie ferriprive (carence en fer), sont beaucoup plus élevés chez les femmes que chez les hommes. De plus, plus les règles d’une femme sont abondantes, et plus ses besoins en fer sont majorés.

Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans nos aliments de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :

- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale, est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.

- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.

Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin, les plus intéressants apports alimentaires en fer