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Cet ouvrage regroupe l'essentiel diététique et nutritionnel que tous les patients souffrant de goutte, doivent absolument savoir. Chaque famille alimentaire y est représentée, de très nombreux conseils diététiques et quelques astuces culinaires fondamentales également. En bref, le B.a.-ba de la diététique que vous devez absolument avoir en votre possession !
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Seitenzahl: 57
Veröffentlichungsjahr: 2020
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Vous avez acheté cet ouvrage afin de vous accompagner sur un plan diététique face à votre goutte, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des conseils diététiques de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.
Mes autres ouvrages traitants de la diététique fondamentale à mettre en pratique avec des diverticules coliques :
« Quelle alimentation pour la goutte ? » « Recettes et menus pour la goutte» « Dictionnaire alimentaire de la goutte» « Menus de printemps pour la goutte » « Menus d’été pour la goutte » « Menus d’automne pour la goutte » « Menus d’hiver pour la goutte »
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com
Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
La goutte
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Quelques vinaigrettes allégées
Les viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Les féculents
Conseils culinaires indispensables
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Les sucres rapides
Les boissons, condiments, épices
Récapitulons !
La goutte correspond à des épisodes d’accès inflammatoires articulaires récidivants, entraînant des déformations des articulations atteintes, due à une hyperuricémie (excès d’acide urique dans le sang). Les crises de goutte sont extrêmement douloureuses, et apparaissent après des années d’hyperuricémie asymptomatique. La goutte est fortement favorisée par l’obésité, le sexe (les hommes sont plus touchés que les femmes), l’âge (l’uricémie s’élève de plus en plus en vieillissant). En effet, la goutte intervient après 40 ans en général, et la première crise fait son apparition après un gros repas, souvent bien arrosé. Une prédisposition familiale est également constatée.
La diététique intervient également dans des choix alimentaires judicieux : il faut éviter absolument de consommer les aliments riches en acide urique, ainsi que ceux qui stimulent la production de l’acide urique par l’organisme.
Votre traitement médicamenteux pour votre goutte (allopurinol, bénémide...) doit être impérativement maintenu en plus des conseils diététiques proposés dans cet ouvrage.
Les aliments purinophores sont riches en acide urique. Vous l’avez compris, votre sang étant surchargé en acide urique, il est évident que ces aliments seront à supprimer complètement de votre alimentation.
Voici les principaux aliments purinophores :
- Tous les abats (ris de veau, cœur, foie, rognon, langue, cervelle, boudins (hors boudin blanc), tête de veau, pied de porc...)
- Toutes les charcuteries sauf le jambon blanc sans la couenne.
- Tous les gibiers (c’est encore pire s’ils sont faisandés).
- Tous les extraits de viandes, les gelées de viandes, les bouillons de viandes, ainsi que les cubes de bouillon de viandes (genre KUB), les sauces déshydratées à base de viandes et les viandes séchées.
- Toutes les viandes jeunes (veau, agneau, coquelet, dindonneau, porcelet) seront consommées avec grande modération.
- Certains poissons et notamment le hareng, la sardine, les anchois et le maquereau. Les fumets de poissons et le nuoc-mam (jus de poissons putréfiés vietnamien).
- Tous les crustacés et tous les coquillages (crevette, huître, moule, crabe, coque, bigorneau...)
- Les fromages affinés trop fermentés.
Les aliments (dont une action) purinogènes, favorisent la production d’acide urique par notre organisme. Ils seront donc, eux également, à éviter autant que possible dans votre alimentation.
Voici les principaux aliments purinogènes :
- Toutes les viandes et tous les poissons. Il n’est cependant absolument pas souhaitable de ne pas consommer de viande ni de poisson (notamment si vous désirez perdre du poids). On se limitera simplement à la consommation journalière maximale de deux parts d’environ 100 à 120g (en ne consommant pas ceux qui sont en plus purinophores : voir la page précédente).
- Tous les extraits de viandes, les gelées de viandes, les bouillons de viandes, ainsi que les cubes de bouillon de viandes, les sauces déshydratées à base de viandes et les viandes séchées.
- Tous les abats (ris de veau, cœur, foie, rognon, langue, cervelle, boudins (hors boudin blanc), tête de veau, pied de porc...)
- Les fromages affinés trop fermentés.
- Le fructose (consommé surtout comme édulcorant).
- Le jeûne qui est une action purinogène. En effet, jeûner aggrave fortement l’hyperuricémie par libération massive dans le sang d’acide urique, ce qui favorise alors très fortement l’apparition des crises de goutte.
Ne pas consommer :
- Les boissons alcoolisées sont, dans le meilleur des cas, à bannir de votre alimentation, surtout la bière et le vin blanc. Non seulement certains alcools sont purinogènes (la bière par exemple), mais l’alcool interfère également au niveau de l’élimination rénale de l’acide urique. (On pourra cependant se limiter à un verre de vin rouge par déjeuner au maximum). Cependant cuisiner avec de l’alcool ne posera aucun problème si ébullition à découvert pendant au moins 10 minutes.
- La bière sans alcool ne sera pas consommée non plus.
- Ne pas consommer plus d’une fois par semaine de la viande rouge.
- On limitera au maximum toutes les matières grasses.
- Attention à tous les sodas sucrés et autres produits alimentaires sucrés.
A consommer absolument :
- Des eaux riches en hydrogénocarbonates telles : Vichy, Pougues, Vals st Jean, st Yorre, Badoit, au moins 2,5 litres par jour (cure de diurèse). En effet, la consommation de ces eaux alcalines favorise l’élimination rénale de l’acide urique.
- Les aliments les plus riches en vitamine C (agrumes, chou, cassis...) En effet, la vitamine C favorise l’élimination rénale de l’acide urique.
A savoir : la rhubarbe, l’oseille, le cacao, les céleris (rave, branche), l’asperge, l’épinard, le thé, le café lyophilisé et le persil, furent pendant longtemps bannis de l’alimentation des malades souffrant de la goutte, mais ce fut à tort. En effet, contrairement aux anciennes croyances, leur consommation modérée n’augmente pas le risque de goutte.
Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale