Le cœur à fleur de plume E-Book

Marc-Jean Huillet

• Herausgeber: Publishroom
• Kategorie: Poesie und Drama
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 27

Veröffentlichungsjahr: 2018

Beschreibung

Un recueil de poèmes sur l'amour, l'amitié et bien d'autres sujets forts.

Si tu m’aimais comme je t’aime
Comme je t’aimerais !

Il est des silences si denses
qu’ils parlent mieux qu’un beau langage
Les mots... n’arrivent pas jusqu’où va la pensée.

L'auteur se confie avec délicatesse sur les sujets à la fois grave et légers du quotidien.

EXTRAIT

Attente

Je reviens enfin cher, m’avez-vous dit
Dans une semaine, et six jours peut-être
Une onde de joie envahit mon être
Et je vous attends pour ce samedi
Mais en attendant que je vous revoie
Avec fleurs et gui que j’ai pu cueillir
Recueillis partout pour vous accueillir,
Dans les sous-bois
Puisse le baiser que je vous envoie
Évoquant en vous tendresse, merveilles
Vous parler longtemps, longtemps à l’oreille
Avec ma voix
Claire et Denise

Leseprobe

Marc Jean Huillet

Le cœur à fleur de plume

Pensées et Poésie

Poésie quand tu nous tiens…

À tous ceux qui aiment la poésie

l’amour… la vie

Le poids de la mélancolie

L’envie de vivre

Anniversaire

Pour tes trois ans après quarante

Je t’ai tressé ces quelques vers

Je voudrais te faire une rente

De baisers et d’arbrisseaux verts

J’aimerais qu’aujourd’hui ta vie

Bascule à jamais dans mes bras

Que ce bonheur chacun m’envie

Et qu’il vienne de ton aura

Je voudrais qu’en ce jour de fête

Le monde entier soit à tes pieds

Qu’il te protège chère tête

Comme le siège où tu t’assieds

Pour tes trois ans après quarante

J’ai troussé ce bouquet de fleurs

Qu’il te fixe ô toi mon errante

En enracinant nos deux cœurs

Attente

Je reviens enfin cher, m’avez-vous dit

Dans une semaine, et six jours peut-être

Une onde de joie envahit mon être

Et je vous attends pour ce samedi

Mais en attendant que je vous revoie

Avec fleurs et gui que j’ai pu cueillir

Recueillis partout pour vous accueillir,

Dans les sous-bois

Puisse le baiser que je vous envoie

Évoquant en vous tendresse, merveilles

Vous parler longtemps, longtemps à l’oreille

Avec ma voix

Claire et Denise

Didon voulut plaire à Claire

Bel et fier sur ses arçons

Mais ne sut que lui déplaire

En reçut belle leçon

Se retourna vers Denise

Belle aux cheveux flamboyants

Lui promit monts et Venise

Ne s’en tira qu’en fuyant

Tant et si bien que Denise

Avec son port de marquise

S’éprit d’un brave garçon

Qu’il en fut ainsi pour Claire

Ce qui montre que pour plaire

Mieux vaut un cœur sans façon

En cela Claire ou Denise

Comme l’aurait dit Caron

Préférera sans surprise

À causeur joyeux luron

Réveil

Dans les bois la rosée scintille

Sous les doigts de petites fées

En attendant que soleil brille

Sous la ramée

L’astre enfin sort de sa coquille

Charmé par le doux chant d’Orphée

Fait rosir les jeunes jonquilles

Couleur camée

Un vent léger vient indiscret

Soulever un îlot de feuilles

Qui dormaient là en grand secret

Avant de s’éloigner il cueille

Un brin de muguet qu’il enrôle

Un beau papillon désolé

Emportant au loin comme Éole

Les bruits charmants qu’il a volés

Et allant plus vite il enfourne

Dans sa toile d’autres objets

Autour des arbres qu’il contourne

Pour mieux reprendre son trajet

Puis prenant vitesse il décolle

Fait tourner en un festival

Brindilles et feuilles qui s’envolent

Au rythme d’un grand bal

Le lapin

Pourquoi riez-vous donc perfide créature

Quand surgissant d’un coup du sein de la nature

Vous imitez si bien le guide que je crains

Avec son grand fusil, ses bottes et son chien

Moi je ne suis pourtant qu’un tout jeune lapin

Qui vous aime et vous suit partout sur le chemin

Je ne suis vous voyez pas plus grand que cinq pouces

Ne me raillez donc plus de votre voix si douce

Prenez-moi je vous prie dans le creux de vos seins

J’aime tant la chaleur tendre de ce coussin

Où je sens respirer votre voix qui m’inonde

Et m’emportez chez vous loin des bruits de ce monde

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Les petits chiens s’en vont dans les rues qui les happent

Sous l’œil narquois des chats, ennuyés et distants

Très prudemment perchés, l’air absent mais guettant