Liberté, Autodiscipline, Intégration - Marc-Jean Huillet - E-Book

Liberté, Autodiscipline, Intégration E-Book

Marc-Jean Huillet

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Beschreibung

Existe-t-il un moyen de rendre à l’homme un peu de sa sa véritable humanité ?

Oui, avec la prise de conscience avec fierté, d’une nouvelle capacité en de fortes valeurs individuelles et collectives, d’une force de vérité.
Sommes-nous devenus des moutons que l’on assemble trépignant en masse pour fêter des dieux qui n’en sont pas dans des discothèques et des stades, comme il en était à l’époque du panem et circences ?
Besoin d’un changement d’attitudes et de comportement peut-être à l’extinction de notre civilisation, comme il en a été d’autres.
Sommes-nous à l’aube de la fin de notre civilisation ?
Vivre plus longtemps soit... mais dans quelles conditions ?

Un essai qui revisite le pacte de notre société civile.

EXTRAIT

La France affiche une belle devise... Mais qu’en est-il des réalités.
Liberté
Certains prennent leur liberté en accaparant celle des autres, avec une passivité grandissante de « ces autres ». On laisse faire, on laisse prendre à certains des aises, des habitudes qui finissent par devenir des règles non écrites et qui tombent dans le domaine des habitudes, donc des us et coutumes.
Pourquoi n’entend on nous plus dire « Je revendique ma liberté », cette liberté dont on nous prive de plus en plus en raison de notre incapacité à réaliser et à réagir.
Il est grand temps d’y mettre fin si l’on veut vivre normalement, sainement, chacun retrouvant la liberté de ses choix, de rechercher ce qu’il aime et de bannir ce qui ne lui convient pas, d’appliquer enfin cet adage que :
« La liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres. »

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Marc Jean Huillet

LIBERTÉAUTODISCIPLINEINTÉGRATION

Liberté, Égalité, Fraternité

La France affiche une belle devise… Mais qu’en est-il des réalités.

Liberté

Certains prennent leur liberté en accaparant celle des autres, avec une passivité grandissante de « ces autres ». On laisse faire, on laisse prendre à certains des aises, des habitudes qui finissent par devenir des règles non écrites et qui tombent dans le domaine des habitudes, donc des us et coutumes.

Pourquoi n’entend on nous plus dire « Je revendique ma liberté », cette liberté dont on nous prive de plus en plus en raison de notre incapacité à réaliser et à réagir.

Il est grand temps d’y mettre fin si l’on veut vivre normalement, sainement, chacun retrouvant la liberté de ses choix, de rechercher ce qu’il aime et de bannir ce qui ne lui convient pas, d’appliquer enfin cet adage que :

« La liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres. »

Or par laxisme et veulerie les hommes suivent de plus en plus comme des moutons des guides autoproclamés trop souvent creux comme des bidons. « Les Français sont des veaux » avait remarqué de Gaulle, mais on n’a pas voulu tenir compte de cette réflexion et depuis le phénomène s’est aggravé.

Veulerie : caractère d’une personne qui manque d’énergie, de courage, n’aime ou n’ose pas prendre de responsabilité.

Nous vivons une époque où l’on ne sait plus appeler chat un chat, et au nom d’un prétendu principe humanitaire nous ne sommes plus capables, ni même aptes à observer avec discernement et comprendre l’évolution des choses et des événements en les subissant passivement.

Veulerie : caractère d’une personne qui manque d’énergie, de courage… ou, qui n’aime ou n’ose pas prendre de responsabilité.

Nous assistons inconscients et désintéressés à une dégénérescence de la pensée due à un laxisme du comportement, autant dans la vie publique que dans l’intimité de l’esprit. En Corse on appelle cela le lascia corre, ce qui veut dire laisse courir, laisse tomber, ou encore laisse aller.

Signe de dérèglement de l’esprit, on a peur à présent de voir les choses telles qu’elles sont. L’on veut à tout prix atténuer le sens normal des mots dans un souci de valoriser ceux qui subissent un handicap physique comme s’il s’agissait d’une tare, et comme si utiliser la dénomination du dictionnaire était un vilain mot. Ainsi un sourd est devenu malentendant et un aveugle un non voyant, ou malvoyant. Si je perdais demain la vue, je ne serai pourtant rien d’autre qu’un aveugle et j’en revendiquerai la dénomination.

Le terme de professeur des écoles anoblit-il l’instituteur, valorise-t-il l’enseignant, surtout pour les enfants ? Questionnez-les, vous serez surpris de comprendre que non, et qu’il en perd même un certain prestige.

Alors, à quand pour les nigauds, ou encore autres handicapés, la désignation de « mal comprenants » ?

Brassens l’avait chanté : Quand on est c.., on est…

De même, quand on est sourd, on est sourd… etc.

Les politiciens craignent de s’exprimer clairement de crainte qu’un seul de leurs mots sorti de son contexte ne soit exploité pour l’attaquer. Ainsi sommes-nous parvenus à ce qu’on appelle la « langue de bois ». Drôle de progrès.

Dans les administrations, de manière à se donner de l’importance on modifie l’ancienne désignation d’une profession ou d’une fonction. Par exemple dans les préfectures les divers services étaient répartis en cinq ou six Divisions : État civil, Administration, Police… etc. elles-mêmes scindées en trois ou quatre Bureaux. Elles étaient dirigées par des chefs de Division, et des Chefs de bureau. Tout était clair et sans équivoque aussi bien pour les fonctionnaires que pour le public. Toute personne ayant besoin d’un document ou d’un renseignement s’y retrouvait facilement. À présent ces termes ont été remplacés par des dénominations plus ou moins ronflantes tenant pour certaines jusqu’à une ou deux lignes, et dont les activités se chevauchent parfois plus ou moins, au point que le visiteur a du mal à s’y retrouver, et qu’on a dû installer dans la salle d’entrée un kiosque avec guichets dans lequel des employés sont là pour vous renseigner et vous aiguiller sur le service à consulter ou à atteindre, avec bien sûr devant et souvent une longue file d’attente…

Le bon sens a pratiquement disparu, se délite de plus en plus, notre intelligence prétendant penser mieux que la réalité des faits, veut les interpréter et en décider uniquement dans un sens qui satisfasse son égo. Cela sans réelle prospective sur l’avenir, sans prévoir à temps et correctement les choses pourtant prévisibles. En participant à cette situation, chacun devient ainsi, à son niveau, le premier responsable.

À l’inverse de beaux parleurs s’auto déclarent supérieurement compétents ou génies, ce que les gens acceptent facilement comme vrai, et suivent comme des moutons les affirmations de ces « penseurs » sans se poser de question. Puisqu’ils ont dit que…

Quelqu’un a fort bien exprimé cette particularité par cette phrase, à méditer :

« Certains attrapent une opinion comme on attrape la rougeole, par contagion. »

On finit par épouser une idée par absence d’envie, on refuse de se compliquer la vie, d’être capable de discuter voire de critiquer une idée sur laquelle on n’est pas en accord, cela au profit de ceux qui occupent l’espace médiatique. Vous vous trouvez dans une réunion informelle où l’on en vient à parler d’un sujet de société, et l’un des participants beau parleur et très volubile va émettre une déclaration jetée comme un axiome, qu’aucun autre ne pourra réfuter car dès qu’il voudra s’exprimer on lui coupera aussitôt la parole avec autorité comme s’il s’apprêtait à dire une insanité. Aidé en cela le plus souvent par une ou plusieurs autres personnes qui ont déjà pris fait et cause pour le premier, ou la plupart du temps un complice, les autres refusant de s’en mêler par laxisme, ou par dépit et lassitude après avoir tenté en vain de parler à plusieurs reprises…

Méthode mise en évidence dans certains « débats » politiques à la télévision, honteusement truqués car n’y sont conviés qu’un invité contre plusieurs opposants, dans le but évident de décrédibiliser le premier, prouver aux téléspectateurs qu’il a tort ou que son opinion est nocive. Ce participant minoritaire réussira-t-il à s’exprimer vraiment ? Impossible ! Avec un bel ensemble programmé les acolytes l’interrompront aussitôt, parlant en même temps et plus fort que de lui de manière à rendre inaudible sa réponse à la question, qu’on vient pourtant de lui poser. Des présentateurs vedettes ont été capables d’organiser ce type de traquenard, et sans que ce mode d’action honteux ne trouve à redire, ni bien sûr susciter la moindre critique dans la maison, peut-être parce que l’on est d’accord avec le procédé, ou que l’on ne crache pas dans la soupe… surtout quand existe la crainte de s’en faire éjecter. Et une telle opération de truquage d’opinion est réalisée, notons le bien, aux frais des contribuables, dont fait partie celui qui en est victime… Quid de la loi et de la justice ?

Vous n’avez pas remarqué ! ?… La prochaine fois ouvrez les yeux et les oreilles, et surtout votre propre esprit critique, même si vous êtes pleinement d’accord avec l’opinion dominante. Heureusement ce type de comportement semble depuis peu de temps se faire plus rare, mais rassurez-vous il n’a pas disparu.

Ainsi réussit-on à imposer une idée par une sorte de diktat même si elle va à l’encontre des faits et des évidences, et finalement nombre de personnes sans opinion propre finissent par être persuadées de la valeur de l’idée, et d’aucuns vont même se mettre ensuite à la défendre avec force. Mais ont-elles fait un cheminement de réflexion personnelle disons d’introspection pour en arriver à cette conclusion ? Non, et portant elles le croient…

Allons réveillons-nous.

Égalité

Sincèrement, vous y croyez ? Ne parlons pas du fossé qui sépare les nantis des pauvres et des sans abri, ce dont tout le monde (en principe) a finalement pris conscience.