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- Herausgeber: Alfredbooks
- Kategorie: Abenteuer, Thriller, Horror
- Sprache: Französisch
Fusillade au port de Marseille. Huit morts, dont trois policiers. Et un conteneur rempli d'armes, ce qui ne peut signifier qu'une chose : un attentat terroriste est imminent. Le commissaire Pierre Marquanteur de l'association FoPoCri reprend l'enquête et découvre un projet qui le glace d'effroi. Des terroristes islamistes projettent de faire sauter la cathédrale de la Major pendant l'office du dimanche. Des centaines de personnes périraient. Une course contre la montre s'engage. Marquanteur et son partenaire François Leroc doivent non seulement traquer les assassins, mais aussi démasquer celui qui tire les ficelles en secret : un prédicateur mystérieux qui recrute des jeunes gens pour les envoyer à la mort depuis des années. Mais plus Marquanteur s'enfonce dans l'abîme de la terreur, plus la frontière entre le bien et le mal s'estompe. Qu'est-ce qui pousse un homme à devenir un meurtrier ? Et jusqu'où est-il prêt à aller pour protéger la ville qu'il aime ? « Un thriller haletant qui vous prend aux tripes. Marquanteur est un enquêteur que vous n'êtes pas près d'oublier. »
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Seitenzahl: 130
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Ähnliche
Le commissaire Marquanteur et l'ombre du croissant de lune : France polar
Inhaltsverzeichnis
Le commissaire Marquanteur et l'ombre du croissant de lune : France polar
Droits d'auteur
glossaire
personnes
Police et enquêteurs
intelligence
Informateurs et civils
D'autres personnes
lieux
Marseille – quartiers et arrondissements
Bâtiments et lieux importants
Aux abords de Marseille
Abréviations et autorités
Armes et équipements
termes
Police et justice
Terrorisme et extrémisme
Conditions générales
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Orientierungspunkte
Titelseite
Cover
Inhaltsverzeichnis
Buchanfang
Le commissaire Marquanteur et l'ombre du croissant de lune : France polar
par ALFRED BEKKER
Fusillade au port de Marseille. Huit morts, dont trois policiers. Et un conteneur rempli d'armes, ce qui ne peut signifier qu'une chose : un attentat terroriste est imminent.
Le commissaire Pierre Marquanteur de l'association FoPoCri reprend l'enquête et découvre un projet qui le glace d'effroi. Des terroristes islamistes projettent de faire sauter la cathédrale de la Major pendant l'office du dimanche. Des centaines de personnes périraient.
Une course contre la montre s'engage. Marquanteur et son partenaire François Leroc doivent non seulement traquer les assassins, mais aussi démasquer celui qui tire les ficelles en secret : un prédicateur mystérieux qui recrute des jeunes gens pour les envoyer à la mort depuis des années.
Mais plus Marquanteur s'enfonce dans l'abîme de la terreur, plus la frontière entre le bien et le mal s'estompe. Qu'est-ce qui pousse un homme à devenir un meurtrier ? Et jusqu'où est-il prêt à aller pour protéger la ville qu'il aime ?
« Un thriller haletant qui vous prend aux tripes. Marquanteur est un enquêteur que vous n'êtes pas près d'oublier. »
Commissaire Pierre MarquanteurIl enquête sur l'affaire la plus dangereuse qu'il ait jamais eue. Un thriller haletant sur le terrorisme, la vengeance et ce qui transforme un être humain en monstre – par l'auteur des best-sellers de la série Marseille.
Droits d'auteur
Un livre de CassiopeiaPress : CASSIOPEIAPRESS, UKSAK E-Books, Alfred Bekker, Alfred Bekker présente, Cassiopeia-XXX-press, Alfredbooks, Bathranor Books, Uksak Special Edition, Cassiopeiapress Extra Edition, Cassiopeiapress/AlfredBooks et BEKKERpublishing sont des marques de
Alfred Bekker
© Roman par l'auteur
© cette édition 2025 par AlfredBekker/CassiopeiaPress, Lengerich/Westphalie
Les personnages fictifs n'ont aucun lien avec des personnes réelles. Toute ressemblance avec des noms est purement fortuite et involontaire.
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glossaire
Commissaire Marquanteur et l'ombre du croissant
personnes
Police et enquêteurs
Pierre MarquanteurCommissaire auprès de l'association FoPoCri à Marseille. Enquêtrice expérimentée, dotée d'un sens aigu de la justice et capable de garder son sang-froid même dans les situations les plus extrêmes.
François Leroc– Partenaire de longue date et ami proche de Marquanteur. Fiable, loyal et un soutien précieux lors d'enquêtes difficiles.
Jean-Claude Marteau– Chef du département des enquêtes criminelles de Marseille. Policier expérimenté, il a perdu sa famille dans un crime, raison pour laquelle il a consacré sa vie à la lutte contre la criminalité.
Stéphane Caron– Adjointe au chef de bureau du FoPoCri à Marseille. Blonde platine et compétente.
Boubou Ndonga– Commissaire auprès de l’association FoPoCri Marseille. Membre de l’équipe d’enquête.
Joséphine Kronbourg– Ancien policier, aujourd'hui commissaire au sein de la FoPoCri. Connu pour préférer son revolver Magnum 4,57 à l'arme standard moderne.
Léo Morell– Commissaire auprès de l’association FoPoCri Marseille. Collabore fréquemment avec Joséphine Kronbourg.
Maxime Valois– Membre du personnel administratif du service des enquêtes. Responsable de la recherche et du rapprochement des données.
Petit– Spécialiste en informatique chez FoPoCri. Expert en criminalistique numérique et en décryptage.
Pascal Montpierre– Agent d'identification du FoPoCri. Responsable de la sécurisation des preuves sur les lieux du crime.
Jean-Luc Dupree– Agent d'identification, travaille avec Pascal Montpierre.
David Hollande– Responsable balistique en chef du FoPoCri. Expert en armes et munitions.
Dr Bernard Neuville– Un médecin légiste qui collabore régulièrement avec le FoPoCri.
intelligence
Commandant Thierry Roussel– Représentant du service de renseignement intérieur DGSI. Coopère avec le FoPoCri dans les enquêtes antiterroristes.
Capitaine Amélie Fontaine – DGSI-Agentin. Kollegin von Roussel.
Informateurs et civils
Karim Benasser– Un marchand de fruits et légumes du quartier des Noailles. Un informateur de longue date de Marquanteur, ayant de nombreux contacts au sein de la communauté nord-africaine de Marseille.
Leila Hamadi– Jeune femme de Marseille. Sœur de Youssef et Karim Hamadi.
D'autres personnes
Ralph Dornier– Commissaire et chef de la brigade criminelle de Marseille. Roux et un peu en surpoids.
Inspecteur Jean-Marc Grassner– Officier de la police de Marseille.
Farid Mansour– Homme d'affaires à Marseille. Officiellement actif dans le secteur de l'import-export.
lieux
Marseille – quartiers et arrondissements
Noailles– Quartier animé du centre de Marseille, connu pour son caractère multiculturel et son grand marché de la rue Longue des Capucins.
Belle de Mai– Un quartier populaire du nord de Marseille. Un des quartiers les plus pauvres de la ville, avec un fort pourcentage d'immigrés.
La Cayolle– Un quartier du sud de Marseille, connu pour ses grands ensembles d'immeubles.
La Joliette– La zone portuaire de Marseille, qui comprend également le quartier d’affaires moderne Euroméditerranée.
Pointe-Rouge– Un quartier au sud de Marseille, sur la côte.
Vieux-Port– Le vieux port de Marseille. Centre historique et monument emblématique de la ville.
Euroméditerranée– Quartier d'affaires moderne avec des tours de bureaux et une architecture contemporaine.
Bâtiments et lieux importants
Cathédrale du Grand– La plus grande église de Marseille. Un édifice néo-byzantin du XIXe siècle qui attire chaque année des centaines de milliers de touristes.
Bassin de la Grande Joliette– Bassin portuaire du port industriel de Marseille avec terminal à conteneurs.
Stade Vélodrome– Le stade de football de l'Olympique de Marseille. L'un des plus grands stades de France.
Les Terrasses du Port– Grand centre commercial du port de Marseille.
Cours Julien– Place animée au centre de Marseille, connue pour ses cafés, ses restaurants et son art de rue.
Quartier général de la police de Marseille– Le poste de police, situé sur la rue La Canebière.
Aux abords de Marseille
Vauvenargues– Commune située au nord de Marseille, au pied de la Montagne Sainte-Victoire.
Montagne Sainte-Victoire– Une montagne importante à l'est d'Aix-en-Provence, célèbre pour les peintures de Paul Cézanne.
Aubagne– Ville à l'est de Marseille.
Les Baumettes– Grande prison à Marseille, où sont hébergés les détenus en attente de jugement.
Lannemezan– Ville des Pyrénées, connue pour sa prison de haute sécurité, où sont incarcérés des criminels particulièrement dangereux.
Abréviations et autorités
Fausses nouvellesForce de Police Criminelle. Nom fictif du service d'enquêtes criminelles où travaille Marquanteur. Chargée des crimes graves et du crime organisé.
DGSI– Direction Générale de la Sécurité Intérieure. Le service de renseignement intérieur français, chargé de la lutte contre le terrorisme, du contre-espionnage et de la protection de la sécurité intérieure.
SEK– Commandement des opérations spéciales. Unité spéciale de police chargée des opérations particulièrement dangereuses telles que les prises d'otages, la lutte contre le terrorisme et les raids contre les auteurs d'infractions armées.
SIX– Système d'information Schengen. Un réseau de données paneuropéen des autorités policières permettant d'accéder aux données, empreintes digitales et autres informations concernant les personnes recherchées.
AFFICHE– Système automatique d'identification par empreintes digitales. Base de données pour le stockage et la comparaison des empreintes digitales.
EST– État islamique. Également connu sous les noms d'ISIS, d'ISIL ou de Daech. Organisation terroriste ayant contrôlé par moments de vastes territoires en Syrie et en Irak.
Armes et équipements
P 226 / SIG Sauer P 226– Pistolet semi-automatique, arme standard de nombreuses unités de police, y compris la FoPoCri.
AK-47– Fusil d'assaut de conception soviétique. L'une des armes les plus répandues au monde.
Utiliser– Pistolet mitrailleur israélien compact, connu pour sa petite taille.
MP 7– Pistolet mitrailleur Heckler & Koch. Arme automatique compacte pour le combat rapproché.
TATP– Triacétone triperoxyde. Substance hautement explosive, fabriquée à partir de produits chimiques courants et fréquemment utilisée lors d'attentats terroristes.
Kevlar-Ouest– Gilet de protection en fibres d'aramide protégeant contre les balles et les armes blanches.
termes
Police et justice
Commissaire– Grade de la police française, comparable à celui d'inspecteur principal ou de commissaire divisionnaire.
Commissaire général de police– Grade de police supérieur, comparable à celui de directeur de police.
Inspecteur– Grade de police inférieur à celui de Commissaire.
service d'identification– Service de police criminelle chargé de la collecte et de l'évaluation des preuves sur les lieux du crime.
Collecte de preuves– Recherche et documentation systématiques des preuves sur les lieux d'un crime.
Observation– Surveillance secrète de personnes ou de lieux par la police.
cellule de garde à vue– Cellule dans un commissariat de police pour l'hébergement temporaire des détenus.
Détention provisoire– Détention d'un suspect avant son procès afin de prévenir toute fuite ou obstruction à la justice.
Terrorisme et extrémisme
Jihad– Un terme arabe qui signifie littéralement « effort » ou « lutte ». Il est interprété par les extrémistes islamistes comme une « guerre sainte » contre les non-musulmans.
djihadiste– Personne qui soutient ou participe au djihad armé.
Radicalisation– Un processus par lequel une personne adopte progressivement des opinions extrémistes et devient disposée à utiliser la violence pour imposer ces opinions.
cellule– Un petit groupe, souvent indépendant, au sein d'une organisation terroriste.
cellule dormante– Une cellule terroriste qui reste inactive pendant une période prolongée, en attente d'activation.
kamikaze– Une personne prête à sacrifier sa propre vie lors d'une attaque.
Califat– Un territoire islamique gouverné par un calife. L’EI a proclamé un tel califat dans certaines parties de la Syrie et de l’Irak en 2014.
Raqqa– Une ville de Syrie qui fut un temps considérée comme la « capitale » du califat de l’EI.
Conditions générales
Prépayé-Handy– Un téléphone portable avec une carte de crédit prépayée qui peut être utilisée sans abonnement et qui est plus difficile à tracer.
Télégramme– Service de messagerie avec fonctions de chiffrement, souvent utilisé pour les communications confidentielles.
Balistique– La science du mouvement des projectiles. En criminologie, l'étude des armes à feu et des munitions.
Dommages collatéraux– Terme militaire désignant les dommages involontaires causés à des civils ou à des infrastructures civiles lors d'opérations de combat.
Imam– Un religieux musulman et imam dans une mosquée.
mosquée– Lieu de culte islamique.
Chapitre 1
Un épais brouillard recouvrait le Vieux-Port lorsque je me suis garé sur le quai de la Fraternité. Il était un peu plus de six heures du matin et les premiers pêcheurs ramenaient déjà leurs prises. L'odeur du sel et du diesel se mêlait à la brume humide qui soufflait de la mer.
Je m’appelle Pierre Marquanteur, commissaire au FoPoCri de Marseille. Et ce matin devait marquer le début d’une affaire qui allait me pousser aux limites de ce que j’avais connu durant mes années de service dans la police.
Mon téléphone a vibré dans la poche intérieure de ma veste. C'était François Leroc, mon compagnon et ami de longue date.
«Pierre, où es-tu ?»
« Au port. Qu'y a-t-il ? »
« Opération majeure au Bassin de la Grande Joliette. Fusillade. Au moins huit morts, dont trois de nos hommes de la police portuaire. »
J'avais froid. Trois collègues. Ce n'était pas un incident ordinaire.
« J'arrive dans dix minutes », ai-je dit avant de raccrocher.
La voiture de sport a rugi lorsque j'ai enfoncé l'accélérateur. Les routes étaient encore relativement désertes à cette heure-ci, et je suis arrivé sur les lieux en moins de huit minutes. Ce que j'y ai découvert dépassait mes pires craintes.
Toute la zone autour du terminal à conteneurs était bouclée. Des gyrophares bleus clignotaient dans la brume matinale, tels des stroboscopes. Des dizaines de véhicules de secours étaient éparpillés sur le site. Les ambulanciers s'affairaient entre les véhicules, et j'apercevais déjà au moins quatre sacs mortuaires alignés en bordure de la zone.
François m'attendait à la barrière. Son visage était pâle et il y avait dans ses yeux une expression que je lui avais rarement vue. De l'horreur.
« C’est pire que ce que j’ai dit au téléphone », commença-t-il, alors que nous approchions du centre du chaos. « Bien pire. »
«Racontez-moi ce qui s'est passé.»
François prit une profonde inspiration. « Vers 5 h 30, lors d'un contrôle de routine, la police portuaire a examiné un conteneur suspect. Apparemment, ils avaient découvert une cargaison d'armes. Des fusils d'assaut, des explosifs, des munitions. De quoi équiper une petite armée. »
"Et puis?"
« Alors, ce fut l’enfer. Au moins six hommes armés ont ouvert le feu. Les policiers du port n’avaient aucune chance. C’était un véritable massacre. »
Nous sommes arrivés au conteneur, autour duquel l'équipe médico-légale était déjà rassemblée. Pascal Montpierre, l'un de nos meilleurs experts, s'est approché de moi. Lui aussi semblait bouleversé.
« Pierre, il faut que tu voies ça », dit-il, et il me fit entrer dans le conteneur ouvert.
Ce que j'ai vu là-bas m'a glacé le sang.
Le conteneur était à moitié rempli de caisses d'armes : fusils d'assaut AK-47, grenades à main et paquets d'explosifs. Mais le pire restait à venir. À l'arrière du conteneur était accrochée une grande banderole noire ornée d'inscriptions arabes blanches.
« L’État islamique », ai-je murmuré.
« Oui », confirma Pascal. « Et voici ce que nous avons trouvé sur l'un des assaillants abattus. »
Il m'a tendu un sachet transparent contenant des preuves. À l'intérieur se trouvaient un smartphone et un morceau de papier plié. J'ai pris le sachet et examiné le papier à travers le plastique. C'était un plan d'étage. Un bâtiment avec un plan en forme de croix.
« C’est la cathédrale de la Major », ai-je immédiatement reconnu. La plus grande église de Marseille, un chef-d’œuvre néo-byzantin du XIXe siècle qui attire chaque année des centaines de milliers de touristes.
« Il y a des marquages », dit Pascal. « Vous voyez les croix rouges ? Ce sont des positions. Et les numéros à côté… »
« Des références temporelles », ai-je complété sa phrase. « Ils prévoient une attaque contre la cathédrale. »
François s'était approché de moi et fixait l'emploi du temps. « Quand ? »
« La date n'est pas précisée. Mais s'ils étaient prêts à tuer pour ces armes… »
«…alors l’attaque est imminente», conclut François.
Je me suis retourné et j'ai laissé mon regard errer sur le chaos. Huit morts. Trois d'entre eux, des policiers qui ne faisaient que leur travail. Et quelque part là-bas, des terroristes préparaient à emmener beaucoup d'autres personnes à la mort.
« Nous devons en informer Monsieur Marteau », dis-je. « Immédiatement. »
Une heure plus tard, j'étais assis dans la salle de réunion de notre chef. Jean-Claude Marteau, le chef du département des enquêtes criminelles de Marseille, avait les mains jointes sur la table et écoutait mon rapport d'un air impassible. Mais je le connaissais assez bien pour remarquer la tension dans ses épaules, le léger tressaillement d'un muscle sous son œil gauche.
Outre François et moi-même, Stéphane Caron, notre adjoint, ainsi que Boubou Ndonga et Joséphine Kronbourg étaient présents. L'atmosphère dans la pièce était pesante.
« Les experts médico-légaux ont identifié les corps des assaillants », ai-je rapporté. « Cinq des six sont des citoyens français d'origine nord-africaine. Le sixième est un Lyonnais converti. Tous étaient connus des services de renseignement intérieur comme des islamistes radicalisés. »
« Connu, mais non surveillé ? » demanda Monsieur Marteau d’un ton qui trahissait sa frustration.
« Apparemment, ce n'est pas suffisant », ai-je admis. « Nos collègues des services de renseignement intérieur ont déjà été informés et sont en route. »
« Que savons-nous de l'attaque planifiée contre la cathédrale ? »
« Pas encore suffisant », ai-je admis. « Le plan indique la présence d'au moins huit personnes. Cela signifie qu'il y a d'autres membres de la cellule dont nous ignorons l'existence. Nos techniciens analysent actuellement le smartphone, mais il est crypté. Cela pourrait prendre un certain temps. »
Monsieur Marteau se leva et alla à la fenêtre. La pluie avait commencé entre-temps et tambourinait contre les vitres.
« Pierre, je n’ai pas besoin de vous dire à quel point la situation est grave », commença-t-il sans se retourner. « Un attentat terroriste contre la cathédrale de la Major serait une catastrophe. Non seulement en raison du nombre potentiel de victimes, mais aussi en raison de sa valeur symbolique. Cette église est un emblème de Marseille, un symbole de notre ville. »
»Ich verstehe, Monsieur Marteau.«
