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Si le paradis Ressemble à cela, Je veux bien rester ici, Personne ne me contredira Je pense, Même s'il y a d'autres endroits Aux jardins immenses, Ou d'autres plus étroits. Oui, je veux bien rester, Même si vous ne me voyez pas, Pour planter, tailler, accommoder, Entre la lavande et le lilas.
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Seitenzahl: 62
Veröffentlichungsjahr: 2024
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DU MÊME AUTEUR
Éditeur Bod Books on DEMAND
Passages poétiques
Le ballon sur le toit
Les chemins d’en haut
Plaisir de plume
L’écriture est une incarnation imparfaite de nous-mêmes, comme le disait Victor Hugo : « Les mots manquent aux émotions ».
LE LANGAGE IMPARFAIT
AU-DELÀ DU FOULARD
AMOUR ÉPERDU
À MON PÈRE
DANS LE FEU
J’AI RETROUVÉ
KELLY
L’IMPOSSIBLE MOI
LE POTALA
LA DERNIÈRE FOIS
MAMAN
MON SILENCE
PETITE GOUTTE
SOUS L’OMBRAGE DES HÊTRES
LA BRUME PLEUT
UNE ROSE
POUSSIÈRES DE CENDRES
AVEC LE VENT
L’ORAGE
LES CONGÈRES
À CACHE-CACHE
AU-DESSUS DE TOUT
DEVANT MA PORTE
LA GOMME
LE COQUELICOT
TONPARFUM
TON MONDE
À LA PREMIÈRE HEURE
PRÈS DE L’EAU
INVISIBLE
QUEL AFFRONT !
À SA MORT
L’INSTANT QUI FUIT
JUSQU’À L’AURORE
TE RETROUVER
ÊTRE
DE L’INNOCENCE
AVANT ? APRÈS ?
AVEC LA MER
COMME UNE PRÉSENCE
LE DERNIER JOUR
TRANSCENDANCE
LE LANCE-PIERRES
UNE OASIS
MA DÉRÉLICTION
DOUCEUR
C’EST LA NUIT
EN BORD DE MER
AMIS
FENÊTRE DE PAIX
LA FLEUR ET LE PAPILLON
INEXORABLEMENT
D’UN CHEMIN OBSCUR
MONDE INDIGNE
SI PRÉCAIRE
FORCÉMENT
D’UNE AMITIÉ
POUR LA TÉGÉNAIRE
L’ESCARGOT
APRÈS LA PLUIE
AU DIAPASON
ET TOUT S’ÉVEILLE
MÉMOIRE
SUR LE COUSSIN
EN BAS D’UNE PAGE
PERDUE
DU DESTIN DE L’ÂME
JE LIS ET LUI
LE RIDEAU BIGARRÉ
LA BISE
LE PAPILLON PRÉCOCE
COUPABLE
VOILÀ
MA DERNIÈRE FLEUR
LOIN DU RÉEL
NOËL D’ANTAN
SOUVENIRS DE NOËL
LA LUNE ET LE HIBOU
J’AIMERAIS
DU DÉCONCERTANT
INFINIMENT SEUL
LES ARBRES
LA CHENILLE
NOTRE ESCAPADE
LE BANC
UNE LETTRE
TU PLEURES
HABIT DE PASSAGE
LES VENTS
LA VOIX DES ANGES
DE MON IDENTITÉ
FIN DÉCEMBRE
LA PIE
VERS L’AMÉRIQUE
LÉGÈRETÉ
L’AVENIR
QU’ATTENDRAI-JE ENCORE ?
CRUELS DESTINS
NUIT DE MAI
D’UN INSTANT
L’AUBE
MEURTRE D’ARBRE
DIFFÉRENT
INSTANTS D’ÉVASION
LES PÂQUERETTES
RUE TERRE ROUGE !
NUAGES
SI CLOS
MON ESSENTIEL
DISPARAÎTRE
HUMBLEMENT
LA MORT DE L’AMI
POUSSIÈRE
LA MOLÉCULE DIVINE
EN COLÈRE
POUR SAINT-EXUPÉRY
LE MERLE
LÀ OÙ J’IRAI
AU RÉFECTOIRE
RENCONTRE FORTUITE
AU TEMPS DE MON PÈRE
JE SUIS MON POÈTE
DE TOI
SI J’AVAIS
D’UN HAUTBOIS
EN MON JARDIN
MES SOLITUDES
ELLE AIME
DES MOTS SILENCIEUX
PAUVRE PAPILLON
DORÉNAVANT
N’OUBLIE RIEN !
TU TE SOUVIENS
LA DETTE
ALORS,
TROP COURTS
SANS LUMIÈRE
LA NAISSANCE DU MONDE
PLUS PERSONNE
DES LIVRES
MA BUISSONNIÈRE
DEVANT VOTRE EFFIGIE
MON PETIT
DANS L’ABANDON
À LA FERME
JUSQU’AU DERNIER MOMENT
AGATHE
DANS UNE FORTERESSE
TON PRÉNOM
HABILLÉ D’OR
RÊVEUR
MES FRAGILITÉS INTIMES
Pauvres mots. Il y a des émotions, des pensées qui ne peuvent suffisamment se dire ni s’écrire.
Comment dire cette paix ?
Comment dire ce silence
Quand en fin de journée
Les choses perdent apparence ?
Quels mots, quelles phrases,
Pour dire comment la bise
Se couche sur l’herbe rase
Quand la lumière se brise ?
Avec ce langage imparfait
Qui s’est fixé dans ma tête,
Comment être satisfait
Pour dire les beautés secrètes ?
Pour une femme d’Iran qui a voulu braver les tyrans.
Ce n’était qu’un frison,
Une mèche rebelle,
Un petit rien sur son front
Qui la rendait belle.
Pour des cheveux au cou
Elle a provoqué le courroux
De quelques fous
Aux aguets des tabous.
Ce n’était qu’un frison,
Une boucle au vent
Qui l’emmena en prison
Comme on le fait d’un brigand.
Ce n’était qu’un frison,
La raison d’un pouvoir
Jouant du bâton
Pour des desseins illusoires.
Il est dans les bibliothèques, il est au cinéma.
Il est dans l’art.
Il est celui dans lequel on pourrait se perdre.
Tu es dans la seconde qui vient
Dès mon réveil au petit matin,
Et dans toutes les autres aussi
Qui vont faire mon aujourd’hui.
Et dans le silence qui passe,
Dans le charivari des rues,
Tu es dans la moindre impasse,
Tu es mon regard dans les nues.
Tu vas là où je vais, où je suis,
Où que soit l’ombre tu luis.
Entre les gens je te rêve
Jusqu’à ce que le jour s’achève.
Tu es ma respiration, mon essor,
L’infime particule de mes envies,
Et qu’importent les affres de la mort,
Tu es dans mon âme à l’infini.
C’était un jour comme un autre, où je marchais dans les allées bordées de marbre.
Il est venu se reposer
Du poids des vicissitudes,
Du temps accumulé
Et aussi des servitudes.
C’est une étrange solitude,
Entourée comme jamais,
De silence, de quiétude,
Dans les passages accoutumés.
Il est venu déposer son histoire,
Comme un livre fermé,
Derrière l’effigie d’ivoire
Au cadre doré.
Mon regard dans l’âtre me fait penser aux instants ultimes.
Tu passes dans le feu,
Sans mal, sans brûlures,
Et c’est ton dernier lieu
Avant le chemin vers l’azur.
Aussi léger que le vide,
Plus clair que la lumière,
Avec l’espace comme guide
Tu quittes la matière.
Plus de bornes ni de mesures,
Tu vas à travers les flammes
Là où il n’y a plus de futur,
Où tu ne seras plus qu’une âme.
Voilà l’automne qui refait le trublion.
J’ai retrouvé mes pleurs,
L’automne refait ses dégâts.
Il a remis dans mon coeur
Le retour des sentiments délicats.
Pourtant il fait le beau
Dans sa panoplie de couleurs,
Mais je hais le départ des oiseaux
Comme l’agonie des fleurs.
Pour ma chatte, partie un soir de décembre.
Dorénavant tu reposeras derrière chez moi,
Sous du lierre, des herbes de toutes sortes,
Sous des pierres, de la terre comme toit,
Et un tapis en lambeaux de feuilles mortes.
Je t’apporterai des fleurs, souvent,
Pour te remercier du temps
Quand tu courrais vers moi, ravie,
Comme peut le faire une vieille amie.
Est-il possible d’être vraiment soi-même, sans rien prendre des autres ?
Oui, ils étaient mes modèles,
Ceux des premiers mots, des premiers gestes,
Même parfois les plus modestes.
Oui, les premiers à qui j’étais fidèle.
Je les copiais, un tantinet, lentement,
Sans être vraiment moi au fil du temps,
Comme un calque que l’on déplie.
Sans le savoir j’étais un peu elle, un peu lui.
Alors qui serais-je sans m’être identifié ?
Qui serais-je sans le mot et le geste répétés ?
Quelqu’un avec un autre avenir ?
Et sûrement moins pareil à vrai dire !
Lieu de résidence du Dalaï Lama à Lhassa, capitale duTibet. Un endroit rêvé tant de fois.
Je garde ce rêve profondément
Depuis que j’étais adolescent
Quand je partais à l’aventure
Au fil de mes lectures,
Là-bas sur le toit du monde.
Au temps d’une sensibilité féconde,
Je me voyais dans le dédale
Des couloirs, à chercher l’être idéal
Nimbé de paix et de lumière,
Parmi les sombres sanctuaires.
C’était un ultime moment entre amis.