Plaisir de Plume - Christian Fedak - E-Book

Plaisir de Plume E-Book

Christian Fedak

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Beschreibung

Ma plume continue à penser de rimes en strophes, telle une habitude, alors je la laisse guider mes doigts.

Das E-Book Plaisir de Plume wird angeboten von Books on Demand und wurde mit folgenden Begriffen kategorisiert:
Plaisir, plume, poésie, Christian, fedak

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EPUB
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Seitenzahl: 75

Veröffentlichungsjahr: 2022

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DU MÊME AUTEUR

Éditeur Bod Books on Demand

Passages poétiques

Le ballon sur le toit

Les chemins d’en haut

C’est un instant, un morceau de ciel, une cour d’école,

Une attente, une séparation, un souvenir, une sensation,...

Et si on pouvait y trouver un peu de soi ?

C’est le sens de l’écriture, le pouvoir de se reconnaître.

Sommaire

PLAISIR DE PLUME

UN POSSIBLE SAVOIR

LUEURS FUGACES

AU GRENIER

BEL ENFANT

PLUIE D’OCTOBRE

LES DEUX MONDES

LE CHEMIN DES FLAQUES

SOUVENIRS

MEA CULPA

MIMA

ÉVANESCENCE

LA VOLONTÉ DE L’HERBE

UN DIMANCHE

MA FOLIE

VENT D’AUTOMNE

MA DÉLIVRANCE

LA VIEILLE DAME

SOUS LA BRUINE

ADMIRATION

MAL-ÊTRE

REGRETS

RÊVE ET RÉALITÉ

PRISONNIER

SIMPLEMENT

SEULS

SUR MA JOUE

LES BOURDONS

BROUILLARD

NAGUÈRE

D’AUTRES RICHESSES

DE RETOUR

NOS IDÉAUX

MON ÉCOLE

UN SOIR D’ÉTÉ

L’ONDÉE

ELFES

L’ÉTÉ D’HIER

DEMAIN PEUT-ÊTRE

DES COQUILLAGES

DE MON INNOCENCE

LA COUR AUX MARRONNIERS

UN JOUR DE FÊTE

À L’OCÉAN

LA MORT DE L’OISEAU

LA MISÉRABLE

JE EST UN AUTRE

UN MORCEAU DE LUNE

DÉCADENCE

EN FORÊT

À LA MARAUDE

LASSITUDE

PETITE FEUILLE

RÊVE DE PAPILLON

LE LENT TRÉPAS

C’EST MON ÂME

DANS LE LOINTAIN

UNE TERRE QUELQUE PART

UN JEU DANS LA COUR

DANS L’INSENSÉ

SI BEAU, SI BEAU

UNE ÉTRANGE FORCE

PLUS RIEN

ENFIN!

MONSIEUR MAHLER

DANSONS NOËL!

DERNIÈRE RENCONTRE

C’EST AINSI

LE DERNIER JOUR

UN ENFANT ÉTRANGE

À TES CÔTÉS

ANNIVERSAIRE

CHEZ NOUS

UNE ÉTOILE

SANS L’OUTIL

UNE COUVERTURE

MON ÉTENDARD

UN POSSIBLE SAVOIR

PROMESSE

N’AIE CRAINTE MON ENFANT !

D’UN CONFINEMENT

LE DERNIER LIVRE

LE PETIT PRINCE

PEUT-ÊTRE

L’AUBÉPINE

DEHORS

SI MON SILENCE S’ENNUIE

LA LUMIÈRE D’UNE FLEUR

BEL ENDROIT

DANS LA CUISINE

TOUS LES CHEMINS

MON PROFESSEUR

QUEL TALENT?

DRÔLE D’HISTOIRE

À L’OMBRE

PETITES BÊTES

UN REBELLE SILENCIEUX

FUNAMBULES

DÉSESPÉRANCE

OÙ SERAI-JE?

MON PÈRE, MON MAQUISARD

MON LOINTAIN

VIVRE DÉSORMAIS

MON ARBRE

MON PREMIER BERCEAU

ABANDONNÉ

UN SILENCE PASSE

CE QUI M’IMPORTAIT,

LES OIES CENDRÉES

LA VOIX DE LA MER

DANS MES DOIGTS

DANS MON ABRI

D’UN PARCOURS COMMUN

JUSTE UNE ÂME

DE BELLE-ILE

LA CHENILLE

ÊTRE MÈRE

LE JOUG ET LE JEU

MA POÉSIE!

DÉBUT NOVEMBRE

LA TEMPÊTE

L’ART! MAIS

LE CIEL S’ENLISE

J’AI TOUT CHEZ MOI

TEMPS D’ AUTOMNE

DES LARMES

C’EST MA MÉLANCOLIE

ÊTRE UNE BIBLIOTHÈQUE

FLOCON

TON ALTITUDE

DÉSESPÉRÉ

JE T’ATTENDRAI

DANS MON ADOLESCENCE

VAINES PRIÈRES

POUSSIÈRE D’EAU

TELLEMENT INTIME

MEIKO

JOLIE FLEUR

À SA FILLE

ARRIVE L’HIVER

MA MERVEILLEUSE ABSENCE

ALORS ON RESTE

QUE FAIRE?

QU’IMPORTE LA PLUIE !

LE FARDEAU DE L’ ABSENCE

RÊVERIES

RETROUVAILLES

NONNA

DANS L’ÉGLISE

MADAME GENEVIÈVE

D’INVISIBLES LARMES

L’ÉCLAIRCIE

LES AMANTS

UN LIVRE

UNE LUMIÈRE

SI LES OISEAUX

À COEUR FENDRE

CHEZ MOI

SANS RÉPONSES

CONFIDENCES

UNE AQUARELLE

TU ES PARTI

J’ÉCRIS

AUX AURORES

PARMI LES OISEAUX

UN MARQUE-PAGE

SEUL DANS MON ÉCOLE

L’INÉVITABLE

SI JE T’EMMENAIS!

LES FOURMIS

SUR LES MURS DE PIERRES

CE MANQUE

LE PRÉSENT

J’AI PEUR

LE BANC PRÈS DU SAULE !

PRÉDATEURS

TOUS DE CONCERT

LE NONNO

NOTRE ESCAPADE

SUR TON EFFIGIE

TOUT EST DÉJÀ DIT

PLAISIR DE PLUME

Je cueille ce qui vient,

Je croque dans sa chair,

Et même si elle est amère

J’en fais mon festin.

Je prends le vent qui passe,

J’attrape le temps qui vole,

J’en fais des paroles

Avec des mots qui s’enlacent.

UN POSSIBLE SAVOIR

Je me souviens de la porte entre-ouverte

De sa chambre d'étudiant;

C'était une merveilleuse découverte,

Et je n'étais qu'un enfant.

Ma curiosité fut mon sésame:

Une entrée dans un capharnaüm

Où s'empilaient des idylles et des drames,

Dans des revues, des livres, des albums.

Et c'était là, comme par hasard,

Parmi la littérature et l'histoire,

Que je posais mon premier regard

Sur les pages d'un possible savoir.

LUEURS FUGACES

Et si je restais là dans L'aube de la nuit,

Sans m'inquiéter d'aucune menace,

Ni du noir ni d'aucun bruir,

Ni de ces petites lueurs fugaces

Qui lentement vont et viennent

En parade désordonnée,

Comme lors des danses indiennes

Āutour du feu sacré !

Et si je restais là à observer,

Āvant que sa lumière ne s'étiole

Dans L'berbe de L'été,

Le défilé des lucioles !

AU GRENIER

Te souviens–tu de ce coffre écarlate

Qui avait sa place dans le grenier,

Contre le conduit de cheminée,

Avec tous ses objets disparates?

Il n’avait rien à envier

À celui des anciens pirates

Qui allaient sur leur frégate

En chasseurs aventuriers.

Nous devions baisser la tête,

Ne pas rester debout,

Et vite nous mettre à genoux

Entre les poutres et les guètes.

Il était notre meuble à histoires,

À boucanier, à tête de mort,

Dont le plus beau des trésors

Enrichit toujours ma mémoire.

BEL ENFANT

Visage innocent,

Sourires espiègles, rires soudains,

Galbe pur et cheveux châtains,

Tu es mon bel enfant.

Paroles fécondes

Sur tes lèvres roses

Qui rarement se reposent

Sous tes pommettes rondes.

Tu es de rêve et de jeu,

Tu inventes et copies,

Partout tu mets la vie

Où se posent tes yeux.

PLUIE D'OCTOBRE

Je m'en suis allé écouter la pluie

D'octobre sans voir personne,

Je m'en suis allé sans faire de bruit

Dans les couleurs d'automne.

Régulière, monotone et drue

Sur les feuilles mortes,

Elle faisait des flaques et des rus

Sur les chemins. Qu'importe !

Je la laissais sur mon visage

Couler des chatouillis,

Et mouiller aux étroits passages

L'étoffe de mes habits.

Qu'importe ! Je m'en suis allé

Sur les sentes boueuses,

Les pieds alourdis, rêver

D'autres saisons heureuses.

LES DEUX MONDES

Que de siècles passés

Depuis l'histoire du feu sacré !

Que de pensées, d'expériences

Pour que le monde avance !

Mais sans égalité bien sûr.

Car pour les uns c'est la démesure,

Pour les autres la disette

Et des lendemains de quête.

Les uns feront festin,

Les autres auront faim,

Et sans que rien ne dérange

Ni les présidents ni les anges.

Que de siècles passés

Entre gaspillage et pauvreté,

Richesse et infortune,

Depuis notre histoire commune !

LE CHEMIN DES FLAQUES

Tu te souviens des ondes sur l'eau

Que faisait la course du vent,

Et des cailloux jetés qui aussitôt

Formaient des ronds dedans ?

De la fourmilière, tu t'en souviens ?

Cette grosse motte arrachée à la terre

Avec ses racines et ses souterrains,

Qui te rendait tellement fier.

De cette soupe au chocolat ?

Je crois que tu t'en souviens.

Celle que tu faisais de tes pas

Dans les flaques mine de rien.

Tu te souviens de ce seau de plage

Que tu lançais dans le ciel,

Qui éclairait ton visage

Comme des rayons de soleil ?

SOUVENIRS

Je me rappelle dans mes souvenirs un peu flous,

Une maison pas très droite sous un toit précaire,

Une masure qui avait pris le courroux

Du temps, de la pauvreté, de la vie austère.

Ses fenêtres laissaient passer les courants d’air,

Ses portes avaient la couleur des arbres morts,

Mais elle était toute en chaleur et en lumière

Avec son âtre quand il faisait froid dehors.

Je revois ces soirées à la table en chêne,

Entourée de chaises tressées de paille usée,

Des livres empilés et des pages pleines

De je ne sais plus quelles histoires inventées.

Je me rappelle dans mes souvenirs un peu flous,

Un vieil homme et sa plume sergent major,

Qui écrivait avec moi sur ses genoux,

Enveloppé d’un bras, serré comme un trésor.

MEA CULPA

Septembre refait sa lumière,

Les volets s’ouvriront plus tard,

Et déjà sur les murs blafards

Court la sombre tégénaire.

C’est l’araignée du début d’automne

Qui cherche le gîte et le couvert,

Fuyant sur l’herbe et les pierres

La fraîche rosée qui bourgeonne.

Elle s’est arrêtée sous la lampe,

Aveuglée d’un coup d’interrupteur,

Puis s’avance avec lenteur

Vers un liseré d’estampes.

Elle ne ressent pas l’ombre de la main

Figée par son désir hostile,

Ni même le dernier péril

Menaçant sa triste fin.

MIMA

Tu sais Mima,

Je ne vois plus très bien pourquoi

Je t'ai appelée comme ça,

Même si parfois

Je voulais t'appeler autrement,

Ou nonna, ou mémé, ou mamie,

Comme tous les enfants

Au début de leur vie.