Les aventures co(s)miques d'Annie Lumière et de Saturnin Laneau - Luc A. Granger - E-Book

Les aventures co(s)miques d'Annie Lumière et de Saturnin Laneau E-Book

Luc A. Granger

0,0

Beschreibung

Annie Lumière et Saturnin Laneau sont deux jeunes Québécois, nouveaux héros d'aventures spatiales-spéciales dont la trame se situe dans la deuxième moitié du 21e siècle. L'auteur que je suis s'est lancé le double défi d'intégrer ses deux héros à des histoires bâties à partir de titres folichons : Cure en mer de Mercure, Sa turne sur Saturne, Météorites, mes théories te tuent, etc. ; puis d'insérer ces titres quelque part dans le dialogue de ses personnages. Dans un monde nouveau où c'est l'OBUS qui prône la bienveillance, l'auteur en appelle, très humblement, à la vôtre.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 333

Veröffentlichungsjahr: 2024

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Photo de la page couverture : montage artistique de l’auteur réalisé à partir d’images et de photos libres de droits empruntées de la bibliothèque : « images clipart »(Montage photographié par : Monique Roy)

DÉDICACE

Je dédie ce recueil à tous ceux et à toutes celles qui rêvent d’un avenir riant pour les générations Z et Alpha, et pour toutes les générations qui suivront…

L. A. G.

CONTENU

Les aventures co(s)miques d’Annie Lumière et de Saturnin Laneau

La pré« face visible » de l’auteur

Épisode no 1. Cure en mer de Mercure

Épisode no 2. Du thé « infusé » dans la fusée

Épisode no 3. Le « plat Net » sur la planète

Épisode no 4. Dans la lune sur la Lune

Épisode no 5. L’Univers vert uni

Épisode no 6. Sa « turne » sur Saturne

Épisode no 7. C’pas si haut, note le spationaute

Épisode no 8. Météorites : mes théories te tuent !

Épisode no 9. Extraterrestre : « Oui, ils sont extra tes restes ! »

Comment expliquer le goût des humains pour la violence au cinéma, dans les livres et les jeux vidéo

?

La bienveillance

L’Inde, la bienveillante

La post « face visible » de l’auteur

Du même auteur, aux éditions BoD

LA PRÉ « FACE VISIBLE » DE L’AUTEUR

C’était une de mes grandes ambitions d’écrivain que d’écrire un roman de science-fiction, ou d’anticipation. Voilà, c’est fait !

Je n’ai pas la prétention d’égaler mon auteur favori, Isaac Asimov qui, le tout premier, m’a séduit et captivé avec ses aventures de robots qui obéissent aux humains en fonction de trois lois, inventées par lui-même, puis d’une quatrième, plus tard. Je trouvais, et je trouve encore, qu’Azimov faisait de l’anticipation intelligente. L’humain étant ce qu’il est, c’est à dire un « visage à deux faces », toute découverte positive pour le progrès humain, est aussi évaluée comme arme destructrice ou létale : il en fut ainsi, et il en est encore ainsi de nos jours, du feu, des couteaux, des fusils, des bombes et de l’atome… Il en est ainsi aussi de l’ordinateur et des réseaux sociaux… Alors, j’aimais – et j’aime encore – croire à l’impossibilité, théorique du moins, de faire du mal imprimée profondément dans le cerveau positronique des robots.

Avant Isaac Azimov, dans ma vie, il y eut Jules Verne (1828-1905). Jules Verne, cet auteur français qui m’a fait rêver d’aventures extraordinaires et ce, avec sa soixantaine d’aventures… extraordinaires justement : Le tour du monde en 80 jours, Voyage au centre de la Terre, Les enfants du capitaine Grant, Un capitaine de 15 ans, Le testament d’un excentrique, mais surtout, surtout, L’île mystérieuse, le roman qui restera pour moi à tout jamais, l’œuvre marquante de ce romancier. Verne, féru des nouvelles connaissances scientifiques, a fait aussi quelques incursions dans le domaine de la science-fiction, de la « futurologie ». De la Terre à la Lune, Autour de la Lune, 20 000 lieues sous les mers, Robur le conquérant, sont des romans « futuristes » inspirés par les découvertes scientifiques et techniques qui commençaient à poindre et à se multiplier dans la deuxième moitié du XIXe siècle. D’une certaine manière, on pourrait affirmer que j’ai un peu copié Jules Verne en tentant de « scientifiser » mes histoires. Mais restons-en là pour la comparaison…

Bon… D’autre part, j’aime bien l’humour… Star Trek, la série télévisée de science-fiction bien connue diffusée dans les années 1960, n’en était pas dépourvue ; à chaque fin d’épisode on ne manquait pas de railler un membre de l’équipage : le Vulcain Spock, le docteur Mc Coy, Sulu, Chekov, Scott, Uhura… même le capitaine Kirk n’y échappait pas. Bref, la plupart des épisodes se terminaient par une boutade « bon enfant » ou une taquinerie adressée à l’un des membres d’équipage… Ou, tout au contraire, par une réflexion plus profonde inspirée par le sujet de l’épisode en question… Des épisodes entiers de Star Trek se déroulaient parfois sur un mode fantaisiste : par exemples, celui de l’invasion du vaisseau par des petits « oursons de mer » en peluche appelés Tribbles (ou Tribules), et d’autres dans lesquels apparaît le tout-puissant et désagréable personnage « Q », qui se complaisait à asticoter le capitaine Picard et à le faire tourner en bourrique, ont apporté leur lot de situations cocasses allégeant la trame dramatique.

Mais, y a-t-il plus cocasse, et surtout plus improbable, que la réussite de l’envoi vers la Lune d’une fusée conduite par un équipage composé de l’éthylique capitaine Haddock, du lunatique et sourdingue professeur Tournesol, des deux curieux et maladroits policiers Dupond et Dupont ? Ajoutez à ce groupe de « zozos » un filou clandestin dont le seul désir est de faire échouer cette mission… Heureusement, Tintin et son fidèle chien Milou étaient là pour remettre la fusée dans le droit chemin, la poser sur la Lune et pour la ramener sur Terre ! Merci Hergé pour ces deux magnifiques albums Objectif : Lune (1953) et On a marché sur la Lune (1954).

Je vous conte tout ça, car vous découvrirez assez tôt, en me lisant, que c’est un peu beaucoup l’option que j’ai choisie en écrivant les aventures d’Annie Lumière et de Saturnin Laneau. De la science-fiction, de la science, et de l’humour, pas toujours profond, de l’humour de surface qui ne vole pas haut ni loin, j’en conviens. Mais peu importe, de temps en temps, il faut savoir rire, simplement, même des choses sérieuses car, sinon, que serait la vie ? Qu’une interminable tragédie shakespearienne ? Et qui veut vraiment ça ? Pas moi en tout cas… Vous ?

Oui, j’ai trouvé intéressant d’ajouter, à la fin de chaque nouvelle, des informations sur la science qui supporte mes élucubrations du mieux qu’elle peut. Mais la science ne peut pas tout faire toute seule, ça lui prend quelquefois un petit coup de pouce de la part de l’imagination et de la fantaisie de l’auteur... C’est donc ce que j’ai tenté de faire : faire un peu d’esprit et l’injecter dans mes nouvelles.

J’ai déjà fait part, dans mes autres opus, publiés chez BoD aussi, de mes craintes à l’égard du futur, plus qu’incertain et sombre quant à moi, dans lequel mes enfants et mes petits-enfants devront évoluer. Un futur éventuellement grisouillet que j’ai décidé de modeler à ma guise : l’ONU inefficace, je l’ai remplacée par une OBUS – Organisation pour la Bienveillance Universelle Systématique – plus bienveillante envers les gens ordinaires, mais plus ferme et plus interventionniste à l’endroit des dirigeants voyous ; c’est elle qui a fait mettre à la casse toutes les armes de destruction massive, les budgets leur étant auparavant consacrés devant être affectés désormais à des postes budgétaires « bienveillants ». Dans mon imaginaire anticipateur, une bonne partie des sommes ainsi libérées, mises en commun, servent désormais à faire avancer, plus rapidement, maints projets de toutes sortes, quelquesuns déjà dans les cartons d’agences autant publiques que privées, projets socio-humanitaires sur Terre, projets d’exploration et d’exploitation, effectués en partenariats, à réaliser autant sur Terre, qu’ailleurs dans l’espace. N’est-ce pas mieux comme ça ?

D’autre part, je ne vous cacherez pas qu’un de mes plaisirs de lecteur, c’était sans conteste les romans policiers : comme j’ai aimé lire – et relire – les aventures d’Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur de Maurice Leblanc, les enquêtes des détectives Sherlock Holmes, de Sir Conan Doyle, et celles d’Hercule Poirot, d’Agatha Christie ! Et je n’ai pas moins aimé les enquêtes de l’avocat – de la défense, toujours – Perry Mason, d’Erle Stanley Gardner, aidé dans ses démarches pour sauver ses clients, de sa secrétaire Della Street, et du détective privé et grand ami, Paul Drake. Je crois bien avoir mis un peu de ça aussi, de ci de là, dans mes histoires. Là, vous savez maintenant qui sont les vrais « coupables » de mon imaginaire.

Je termine en vous disant la joie jubilatoire qui fut la mienne quand, après avoir écrit une coquille vide de titre folichon en majuscules et en gras au haut de ma feuille, une piste prometteuse s’est offerte à moi, puis des événements logiques, ou presque, se sont transformés en scénario plausible, ou presque, et, sans que je m’en rende tout à fait compte, tout à coup, l’histoire, dont je ne savais rien au départ, était écrite... Il y a là un mystère…

Ce bouquin vous en offre neuf de ces histoires improvisées venues je ne sais d’où, et qui ont réussi à décoller puis, tant bien que mal, à voler quelques instants, puis à atterrir… quelque part... sans trop de dommages... Du moins, je le pense. Mais, je ne le répéterai jamais assez, je ne sais vraiment pas trop comment tout cela a pu arriver ! Parole d’auteur auto-éberlué !

C’est pour ces raisons que je n’hésite pas à crier sur tous les toits, tout comme le font, mais plus discrètement, mes personnages Saturnin Laneau et Annie Lumière dans leurs aventures, tout autant comiques que cosmiques – d’où le mot-valise « co(s)miques » inventé par moi ». Oui, c’est pour toutes les raisons précitées que je crie, haut, fort et allègrement que… : « Je me ris du futur ! »

Amis lecteurs, amies lectrices, je vous invite à en faire autant !

Bonne lecture !

Luc A. Granger

2 - DU THÉ « INFUSÉ »* DANS LA FUSÉE

Une aventure co(s)mique

d’Annie Lumière et de Saturnin Laneau

Deux amis qui, comme l’auteur, se rient du futur

(Note : Les astérisques, les chiffres et les lettres en exposants

renvoient le lecteur à des explications présentées à la fin)

Où l’on retrouve nos deux amis, quelques jours après être devenus des héros aux yeux d’un Mercurien technicien en projections sur geysers, bien installés sur les sièges qui leur furent attribués à bord de la fusée-bus de retour vers la Terre.

– Toute bonne chose a une fin, philosopha Saturnin Laneau.

Cette conclusion positive de leur aventure sur Mercure pigmentée d’un peu de nostalgie, s’adressait bien entendu à son amie de toujours, Annie Lumière. Il savait qu’Annie abonderait dans le même sens a que lui. Qu’elle aussi était contente de son séjour sur la planète la plus rapprochée du Soleil. Mais, connaissant son caractère pragmatique, il savait aussi que sa copine, bien ancrée dans le présent, voulait déjà passer à autre chose. Quoi au juste ? Elle ne le savait sans doute pas encore, et même si elle savait, elle en référerait d’abord à Saturnin, par respect pour l’entente jurée depuis belle lurette b: « On fait tout ensemble tout ce que l’on a décidé ensemble. ». Voilà le pacte sacré. Jamais Saturnin, ni Annie, n’avaient failli à leur serment… Et ils comptaient bien s’y tenir ad vitam aeternam.

– Nous vivrons dans le passé dans le futur lointain où nous serons vieux, pas avant, déclara sentencieusement 3 Annie, du haut de ses 20 années terrestres. Ou, plus exactement, quand nous serons devenus incapables de mener à bien les plans que nos aurons élaborés. D’ici là, cherchons les occasions pratiques de parfaire nos connaissances encore trop théoriques à mon goût. Notre séjour sur Mercure nous a appris que nous sommes capables de faire du bien où nous allons. Continuons sur cette lancée si nous le pouvons... Et autant que nous le pouvons !