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La Vie : Que des fleurs et des épines! Amour, amitié, joie, confiance, gentillesse... Haine, peur, folie, crainte, trahison, tristesse... Je dis que la Vie est une Grande Émotion Qui les englobe toutes, belles comme laides Chacun, de son vivant, y puise sa ration La Vie survit, intacte, quand chacun décède La Vie? Toujours la même Grande Émotion! Octobre 2016
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Seitenzahl: 62
Veröffentlichungsjahr: 2016
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Merci à ma conjointe Monique, ma muse pour les chants et les poèmes d’amour : «C’est à toi que je pensais quand je les écrivais!»
Une pensée émue pour les membres de ma famille, vivants ou décédés, qui m’ont inspiré le chapitre «Famille» du présent recueil.
Merci au reste du monde pour m’avoir inspiré les autres chants et poèmes et, aussi, pour les efforts que ce même monde fera, espérons-le, pour s’améliorer un tant soit peu!
Merci Jean Pierre pour ton aide.
POÉSIE
Ô poésie!
Le poète a des vers
À quoi ça rime!
Alexandrin
Je parle une langue belle
L’AMOUR
Je t’aimais déjà!
Belle-de-jour, Belle-de-nuit
Cette chanson d’amour
Imagine un instant
Je rêve aux étoiles
Des ailes pour elle
Notre roman d’amour
La plus belle est celle qu’on aime
Papillon
Creo que la quiero
Amour tropical
L’étoile bleue
VIVRE-SOUFF/RIRE-MOURIR
Vivre!
Je te tendrai les bras
Tes yeux
Je meurs ma vie
Sur mon bateau
Moi, je te croyais!
Mirage
Je te tiens la main
MOI
Je me sentais si seul
Pas d’excuses!
Dans ma vie…
Une montagne sur mon chemin
Qu’as-tu fait de ta vie?
Let it Be
atles!
FAMILLE
L’ancêtre acadien
Ma chanson est une émotion
Je me souviendrai de toi… Maman!
Le blues du ch’min Hemming
Ô musique!
Mes trois perles
Je t’ai perdu mon frère
Gabrielle
Tu es si petite Lilia
Petit Samy (Puis il y a toi…)
Petit Jackson
LE MONDE : (UN) PEU D’ESPOIR?
Ça, je le sais!
L’enfant qui dort sur la plage
Des riches et des pauvres
Ne m’oublie jamais!
À qui la faute?
Le temps qu’il fait sur Terre
Intersidéré!
Ma vie en Syrim
Si la nuit de Noël
L’intelligence
Le bonheur
I am dreaming
Everlasting nights in white satin
C’est ça la vie!
DES FLEURS ET DES ÉPINES – FINALE
Hallelujah!
Où est l’amour?
Ce recueil ? Quelque soixante chants et poèmes;
Mon souhait ? Qu’il s’en trouve au moins un que tu aimes!»
Luc A. Granger
Ô Poésie! Ta rime effarouche
Ton abord est exigeant, tu fais peur
Tu ressembles au chêne dont la souche
Au fil des ans, prit une telle ampleur
Que nul ne put plus, pleinement, l’enlacer
Jeune pousse emplie d’élans mystiques
Tu glorifias le Roi, ses faits d’armes
Et son Dieu, dont les bienfaits magiques
Ont rallié maint barbare à Ses charmes
Par la Force et l’Amour, vaincu, lassé
Jeune arbrisseau, tu fus courtisane
Chantas l’Amour, la Vertu aux Nations
Des troubadours, te fis une canne
Tu devins éveilleuse de passions
Nectar des fols amants, entrelacés
Arbre mûr, tes doux fruits furent cueillis
Ère faste que celle-là : l’Élysée
De ta gloire, émerveillé, t’accueillit
Œuvres immenses t’ont immortalisée
Tu as rassasié les hommes, délassés
Chêne vieillissant, souviens-toi encor
De ces temps où tu menais la ronde
Où est la sève dont vivait ton corps?
Ô Poésie! Quittes-tu ce monde
Rongée par tes propres vers, déclassée?
Le poète a des vers plein la tête :
Vers gras, vers ronds, vers rubanés
Ils se bousculent et font la fête
Attendant de se pavaner
Dans une strophe ou une rime
Peu leur importe ce qu’elle est :
Pauvre, riche, plate ou sublime
En autant qu’un poème naît!
Oui, les vers honnissent la prose
Qui sent et goûte l’hérésie
Pour eux, la question est fin-close :
Rien n’est mieux que la poésie!
Les vers vivent dans son cerveau
Formant lacis de lacets flasques
Le poète sait comme il faut
Fouiller ce fouillis sous son casque
L’aède futé, pour son ode
N’a qu’à plonger la main, choisir :
Ici, il prend un vers apode
Qui remplit son rôle à loisir
Là, saisit un vers solitaire
Qui dépeint tristesse et émoi
Vers célestes, ou vers de terre
Un poète a ses vers à soi!
(SUITE…)
Oui, pour toutes couleurs et formes
Pour toutes images, desseins
Les vers sont là, enfouis, informes
Luisants, grouillant comme un essaim
Larve, sangsue, tænia, lombric
Le bon vers fait la bonne phrase
Choisir celui qui tombe à pic
Met son poète en grand-extase
Je le dis, mieux je le répète :
Pour le rimeur, rien n’est inné
Mais il suffit au grand poète
De se tirer les vers du nez!
Festival international de poésie de Trois-Rivières : plaidoyer pour un concours de poésie
offrant des bourses égales aux aînés comme aux aînées.
Deux jurys, à l’aveugle, se sont prononcés
En deux mille quatorze et en deux mille treize1 :
Victoire de vingt femmes, ils ont annoncée
Yeux scellés, d’aucun homme, ils n’ont vu la fraise!
Leur radar n’en a sauvé qu’un, un «oublié»
Un cas spécial, un spécimen, toute une affaire!
Sur les listes des lauréats publiées
Il ressort tout comme un sacre que l’on profère!
C’est, à n’en pas douter, le seul fait du hasard
Qui dicte cette fâcheuse quasi-absence
Dans les deux listes, et qui m’a rendu hagard
Et dubitatif du concours dans son essence
(SUITE…)
Quand un seul gagnant sur vingt est poète-gars
Ne peut-on douter de la muse masculine?
Laisserez-vous se perpétuer un tel dégât
Le frisottis devenir vague, puis maline?
Ces dégâts, ce sont dommages collatéraux
Causés par multiples raisons, bonnes et mauvaises
L’aède mâle, n’y voyant point de héros
Se dit : «À quoi ça rime?» et change de chaise!
Au tennis, pour justifier bourses inégales
On a dit femmes moins fortes, moins endurantes
Dans la fable, on les eut dites plus cigales
Que fourmis : moins payées, car beaucoup moins payantes!
Devrions-nous, comme les femmes au tennis
Revendiquer fort notre juste part des bourses
Pour qu’un poème qui montre un bout de pénis
Aie quelque chance dans chacune de ces courses?
Allons-nous, poètes-hommes, renier phallus?
Ou user du subterfuge d’ex-écrivaines :
Sous un pseudonyme, publier notre opus
Et ainsi, tenter de contrer notre déveine?
Ce n’était pas bon pour les femmes, autrefois
Elles ressentaient là comme une hérésie
À notre tour, aînés-poètes, cette fois :
Clamons l’équité en matière de poésie!
12015 et 2016 n’ont pas été meilleures pour les aînés de sexe masculin
Est-ce vraiment pur hasard si le mot poème
Est plénitude avec ces simples mots : je t’aime?
Je parle langue de France soufflée par vents
Vers le Nouveau-Monde, ses côtes et ses bancs
Avec parlures nouvelles, autres accents
Avec mots inventés pour dire nouveau temps
Je parle une langue belle comme le pays
Une langue de terres, d’eaux et de forêts
C’est le parler maternel, legs tout fait exprès
Pour fortifier mon cœur, assurer ma survie
Pour chanter mes amours, mon labeur et ma vie!
Oui, je parle langue forgée par vents changeants
Douce comme brise, forte comme ouragan
Vents légers, caressants, dociles et servants
Puis vents à marées, durs, traîtres et arrogants
Ici, moulant grain du meunier, séchant blés d’or
Gonflant la voile, poussant la nef à bon port
Là, brisant, néantisant tout sur leur passage