Des fleurs et des épines - Luc A. Granger - E-Book

Des fleurs et des épines E-Book

Luc A. Granger

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Beschreibung

La Vie : Que des fleurs et des épines! Amour, amitié, joie, confiance, gentillesse... Haine, peur, folie, crainte, trahison, tristesse... Je dis que la Vie est une Grande Émotion Qui les englobe toutes, belles comme laides Chacun, de son vivant, y puise sa ration La Vie survit, intacte, quand chacun décède La Vie? Toujours la même Grande Émotion! Octobre 2016

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Seitenzahl: 62

Veröffentlichungsjahr: 2016

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Merci à ma conjointe Monique, ma muse pour les chants et les poèmes d’amour : «C’est à toi que je pensais quand je les écrivais!»

Une pensée émue pour les membres de ma famille, vivants ou décédés, qui m’ont inspiré le chapitre «Famille» du présent recueil.

Merci au reste du monde pour m’avoir inspiré les autres chants et poèmes et, aussi, pour les efforts que ce même monde fera, espérons-le, pour s’améliorer un tant soit peu!

Merci Jean Pierre pour ton aide.

TABLE DES MATIÈRES

POÉSIE

Ô poésie!

Le poète a des vers

À quoi ça rime!

Alexandrin

Je parle une langue belle

L’AMOUR

Je t’aimais déjà!

Belle-de-jour, Belle-de-nuit

Cette chanson d’amour

Imagine un instant

Je rêve aux étoiles

Des ailes pour elle

Notre roman d’amour

La plus belle est celle qu’on aime

Papillon

Creo que la quiero

Amour tropical

L’étoile bleue

VIVRE-SOUFF/RIRE-MOURIR

Vivre!

Je te tendrai les bras

Tes yeux

Je meurs ma vie

Sur mon bateau

Moi, je te croyais!

Mirage

Je te tiens la main

MOI

Je me sentais si seul

Pas d’excuses!

Dans ma vie…

Une montagne sur mon chemin

Qu’as-tu fait de ta vie?

Let it Be

atles!

FAMILLE

L’ancêtre acadien

Ma chanson est une émotion

Je me souviendrai de toi… Maman!

Le blues du ch’min Hemming

Ô musique!

Mes trois perles

Je t’ai perdu mon frère

Gabrielle

Tu es si petite Lilia

Petit Samy (Puis il y a toi…)

Petit Jackson

LE MONDE : (UN) PEU D’ESPOIR?

Ça, je le sais!

L’enfant qui dort sur la plage

Des riches et des pauvres

Ne m’oublie jamais!

À qui la faute?

Le temps qu’il fait sur Terre

Intersidéré!

Ma vie en Syrim

Si la nuit de Noël

L’intelligence

Le bonheur

I am dreaming

Everlasting nights in white satin

C’est ça la vie!

DES FLEURS ET DES ÉPINES – FINALE

Hallelujah!

Où est l’amour?

Ce recueil ? Quelque soixante chants et poèmes;

Mon souhait ? Qu’il s’en trouve au moins un que tu aimes!»

Luc A. Granger

POÉSIE

Ô Poésie! (Février 2011)

Ô Poésie! Ta rime effarouche

Ton abord est exigeant, tu fais peur

Tu ressembles au chêne dont la souche

Au fil des ans, prit une telle ampleur

Que nul ne put plus, pleinement, l’enlacer

Jeune pousse emplie d’élans mystiques

Tu glorifias le Roi, ses faits d’armes

Et son Dieu, dont les bienfaits magiques

Ont rallié maint barbare à Ses charmes

Par la Force et l’Amour, vaincu, lassé

Jeune arbrisseau, tu fus courtisane

Chantas l’Amour, la Vertu aux Nations

Des troubadours, te fis une canne

Tu devins éveilleuse de passions

Nectar des fols amants, entrelacés

Arbre mûr, tes doux fruits furent cueillis

Ère faste que celle-là : l’Élysée

De ta gloire, émerveillé, t’accueillit

Œuvres immenses t’ont immortalisée

Tu as rassasié les hommes, délassés

Chêne vieillissant, souviens-toi encor

De ces temps où tu menais la ronde

Où est la sève dont vivait ton corps?

Ô Poésie! Quittes-tu ce monde

Rongée par tes propres vers, déclassée?

Le poète a des vers (Janvier 2016)

Le poète a des vers plein la tête :

Vers gras, vers ronds, vers rubanés

Ils se bousculent et font la fête

Attendant de se pavaner

Dans une strophe ou une rime

Peu leur importe ce qu’elle est :

Pauvre, riche, plate ou sublime

En autant qu’un poème naît!

Oui, les vers honnissent la prose

Qui sent et goûte l’hérésie

Pour eux, la question est fin-close :

Rien n’est mieux que la poésie!

Les vers vivent dans son cerveau

Formant lacis de lacets flasques

Le poète sait comme il faut

Fouiller ce fouillis sous son casque

L’aède futé, pour son ode

N’a qu’à plonger la main, choisir :

Ici, il prend un vers apode

Qui remplit son rôle à loisir

Là, saisit un vers solitaire

Qui dépeint tristesse et émoi

Vers célestes, ou vers de terre

Un poète a ses vers à soi!

(SUITE…)

Oui, pour toutes couleurs et formes

Pour toutes images, desseins

Les vers sont là, enfouis, informes

Luisants, grouillant comme un essaim

Larve, sangsue, tænia, lombric

Le bon vers fait la bonne phrase

Choisir celui qui tombe à pic

Met son poète en grand-extase

Je le dis, mieux je le répète :

Pour le rimeur, rien n’est inné

Mais il suffit au grand poète

De se tirer les vers du nez!

À quoi ça rime! (Mai 2015)

Festival international de poésie de Trois-Rivières : plaidoyer pour un concours de poésie

offrant des bourses égales aux aînés comme aux aînées.

Deux jurys, à l’aveugle, se sont prononcés

En deux mille quatorze et en deux mille treize1 :

Victoire de vingt femmes, ils ont annoncée

Yeux scellés, d’aucun homme, ils n’ont vu la fraise!

Leur radar n’en a sauvé qu’un, un «oublié»

Un cas spécial, un spécimen, toute une affaire!

Sur les listes des lauréats publiées

Il ressort tout comme un sacre que l’on profère!

C’est, à n’en pas douter, le seul fait du hasard

Qui dicte cette fâcheuse quasi-absence

Dans les deux listes, et qui m’a rendu hagard

Et dubitatif du concours dans son essence

(SUITE…)

Quand un seul gagnant sur vingt est poète-gars

Ne peut-on douter de la muse masculine?

Laisserez-vous se perpétuer un tel dégât

Le frisottis devenir vague, puis maline?

Ces dégâts, ce sont dommages collatéraux

Causés par multiples raisons, bonnes et mauvaises

L’aède mâle, n’y voyant point de héros

Se dit : «À quoi ça rime?» et change de chaise!

Au tennis, pour justifier bourses inégales

On a dit femmes moins fortes, moins endurantes

Dans la fable, on les eut dites plus cigales

Que fourmis : moins payées, car beaucoup moins payantes!

Devrions-nous, comme les femmes au tennis

Revendiquer fort notre juste part des bourses

Pour qu’un poème qui montre un bout de pénis

Aie quelque chance dans chacune de ces courses?

Allons-nous, poètes-hommes, renier phallus?

Ou user du subterfuge d’ex-écrivaines :

Sous un pseudonyme, publier notre opus

Et ainsi, tenter de contrer notre déveine?

Ce n’était pas bon pour les femmes, autrefois

Elles ressentaient là comme une hérésie

À notre tour, aînés-poètes, cette fois :

Clamons l’équité en matière de poésie!

12015 et 2016 n’ont pas été meilleures pour les aînés de sexe masculin

Alexandrin (Septembre 2016)

Est-ce vraiment pur hasard si le mot poème

Est plénitude avec ces simples mots : je t’aime?

Je parle une langue belle (Septembre 2016)

Je parle langue de France soufflée par vents

Vers le Nouveau-Monde, ses côtes et ses bancs

Avec parlures nouvelles, autres accents

Avec mots inventés pour dire nouveau temps

Je parle une langue belle comme le pays

Une langue de terres, d’eaux et de forêts

C’est le parler maternel, legs tout fait exprès

Pour fortifier mon cœur, assurer ma survie

Pour chanter mes amours, mon labeur et ma vie!

Oui, je parle langue forgée par vents changeants

Douce comme brise, forte comme ouragan

Vents légers, caressants, dociles et servants

Puis vents à marées, durs, traîtres et arrogants

Ici, moulant grain du meunier, séchant blés d’or

Gonflant la voile, poussant la nef à bon port

Là, brisant, néantisant tout sur leur passage