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Tout le monde aime les fleurs, tout le monde hait les épines. Cela dit, toute vie est faite des unes et des autres, pas moyen d'y échapper. Le recueil que vous avez en main est une compilation corrigée, bonifiée, complète et définitive de toutes les fleurs et de toutes les épines que l'auteur a publiées dans ses trois opuscules précédents. Venez vous promener dans ce jardin de fleurs, venez humer les multiples fragrances qui y émanent et cueillir celles qui vous plaisent. Mais attention à ne pas vous piquer les doigts, certaines fleurs, même parmi les plus belles et les plus odorantes, sont gardées par mille épines! La rose est une vie...
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Veröffentlichungsjahr: 2018
Ce livre reprend la totalité des textes publiés en 2016 et 2017 chez l’éditeur BoD dans trois recueils :
Des fleurs et des épines
Encore des fleurs et des épines
Encore plus de fleurs et d’épines
Dans la présente édition de ce livre, près d’une trentaine de textes sont inédits.
Je dédie ce livre à tous ceux et à toutes celles
Qui aiment les fleurs de la Vie
Et que ses épines ne rebutent pas...
Recueil no 1 : Des fleurs et des épines
POÉSIE
Ô poésie!
Le poète a des vers
À quoi ça rime!
Alexandrin
Je parle une langue belle
L’AMOUR
Je t’aimais déjà!
Belle-de-jour, Belle-de-nuit
Cette chanson d’amour
Imagine un instant
Je rêve aux étoiles
Des ailes pour elle
Notre roman d’amour
La plus belle est celle qu’on aime
Papillon
Creo que la quiero
Amour tropical
L’étoile bleue
VIVRE – SOUFF RIRE – MOURIR
Vivre!
Je te tendrai les bras
Relève-toi!Dormez-vous?
Ma dernière chanson
Tes yeux
Je meurs ma vie
Sur mon bateau
Moi, je te croyais!
Mirage
Je te tiens la main
MOI
Je me sentais si seul
Pas d’excuses!
Dans ma vie…
Bizarroïde
Une montagne sur mon chemin
Qu’as-tu fait de ta vie?
Let it Beatles!
MA FAMILLE
L’ancêtre acadien
Ma chanson est une émotion
Je me souviendrai de toi… Maman!
Le blues du ch’min Hemming
Ô musique!
Mes trois perles
Je t’ai perdu mon frère
Gabrielle
Ode pour le 80e anniversaire... ...d’Hélène Granger
Tu es si petite Lilia
Petit Samy (Puis il y a toi…)
Petit Jackson
LE MONDE : (UN) PEU D’ESPOIR?
Ça, je le sais!
L’enfant qui dort sur la plage
Des riches et des pauvres
Ne m’oublie jamais!
À qui la faute?
Le temps qu’il fait sur Terre
Intersidéré!
Tout peut (-il encore) changer (?)
Ma vie en Syrim
Si la nuit de Noël
L’intelligence
Le bonheur
Ne me dis surtout pas
Jean-Pierre Ferland
Cruelle Énéra (NRA)
La mère de toutes les bombes?
Pouvoirs
I am dreaming
Everlasting nights in white satin
C’est ça la vie!
DES FLEURS ET DES ÉPINES – FINALE
Hallelujah!
Où est l’amour?
BONUS - Poèmes des 3 couvertures de dos
Un autre printemps!Une chanson triste
Recueil no 2 : Encore des fleurs et des épines!
VIVRE – SOUFF RIRE – MOURIR
Et si la Terre se mourait?
Anticosti en danger de mort
Vis ta vie merde!
Je t’aime à mort! Je te hais à vie!
Des enfants jouets
Une vie de rêve
Oui, la mort est garantie
Vie de fourmi
L’homme, plus fort que Nature
Le prix d’une vie
Vie de fleur, vie d’abeille
La cour des anges
Il faut aimer toutes les fleurs
Le Bien vs le Mal
L’enfance heureuse
Dérapage
Vent d’espoir
Juste un peu de nous
Cette fille a changé ma vie
La liberté est morte
À vos armes, il faut tuer la guerre
La mort d’un poète
L’Inspiration
Mon voisin gonflable
Il était une foi…
LA VIE DES CHANTS
La star de ma vie
Je n’ai fait que chanter
Je chanterai pour lui
Une tonne d’amour
L’amour brut
LA VIE DES MIENS
La vie de Joseph
Tout en pensant à Lorraine
En bas de chez nous
Chantal libérée
Thérèse et Maurice
Pierrette et Lucien
Agathe? Une perle!
UNE VIE DE... STARR
Préambule – La guerre de Sécession
Le tonnerre des canons
Maybelle
Mon premier amour : Jim Reed
Me voilà Starr avec Sam
Un vol de bétail - Un procès - En prison
L’Amazone de l’Ouest
Que sont mes enfants devenus?
La mort de Sam dans un «gunfight»
Toujours Starr avec Jim July Starr
Une balle dans le dos
Épitaphe
Déclaration de Belle Starr
L’AVENIR, MAIS QUEL AVENIR?
Mes vœux pour un an prochain
DES FLEURS ET DES ÉPINES – DERNIÈRE
Le monde est merveilleux
Ode à la dernière baleine
Sparkles in your eyes
Entropie ou néguentropie?
Certitude/incertitude
Recueil no 3 : Encore plus de fleurs et d’épines!
VIVRE – SOUFF RIRE – MOURIR
Vivre, souffrir et mourir
Laissez venir à moi…
Plus un extrait de : Si Dieu existe (Claude Dubois)
J’ai créé un ange!
L’homme vs la Nature : le combat!
Pôl Uwé, le petit brocanteur
LA VIE DE MON PAYS
«Fatras» de Prévert
Incluant 3 extraits de chansons de nos plus grands : L’alouette en colère (Félix Leclerc)
Les gens de mon pays (Gilles Vigneault
Quand les hommes vivront d’amour (Raymond Lévesque)
Les sept péchés du capital
Qui sont nos modèles?
Québec
L’accident de Québec
Mes beaux-frères
Le respect de l’habit
Patiner en Absurdistan
VIVRE EN AMOUR
Une autre histoire d’amour... mais à quels titres? page
LA VIE DES MIENS
L’odyssée de l’ancêtre Laurent Granger
Hommage de Luc à son père
Ô Mères!
Discours à l’occasion d’un 10e anniversaire
45 e anniversaire de mariage d’Yvonne et d’Ernest
Plus un extrait de :Quand on n’aque l’amour (Jacques Brel)
50 e anniversaire de mariaged’Yvonne et d’Ernest
Plus un extrait de : On va s’aimer encore (Vincent Vallières)
Pour les 80 ans d’Ernest Poisson
J’ai oublié
Le marché Verlaine
Les retrouvailles des amis de la Côte
LE FRANÇAIS À LA LIVRE
Lettre d’un séminariste à son père
«Sexagération» en sextine
Gros bouquin, grosse déception
L’histoire d’A
L’Arche de Zoé
Petite leçon de français no 1
Petite leçon de français no 2
C’est beau l’Italie...hein?
La volière en folie
L’aquarium en folie
Le jardin botanique en folie
Le zoo en folie
Chapeau!
Chez les Grecs
Chez les Grecs
Historia ex-tréma
Plus un extrait de : La langue de chez nous (Yves Duteil)
Lectures indigestes : Où est le hic?
Une arnaque démoniaque
Le troc du froc
Plus un extrait de : Moi, j’mange (Angèle Arseneau)
Déçu de ça?
Plus un extrait de : Encore des mots (Plume Latraverse)
Les potes Ti-Pat et Ti-Pit
Poémath
En tous K
Une armée de «lettrés» «sans-papier»
Jouer en français
Jouer en français – Solutions et explications
DES FLEURS ET DES ÉPINES
Le début de la fin
Comme «maman» fait-elle?
Un enfant joue...
Cycles
Les sphères
Tourner en rond... Pi?
Apocalypse
Regrets tardifs
Florilège de pensées
«Dernière» finale?
C’est «leurre»
Si tu vois Dieu...
Un recueil de chants et de poésie
Textes inédits
Relève-toi!
Dormez-vous?
Ma dernière chanson
Bizarroïde
Ode pour le 80e anniversaire... ...d’Hélène Granger
Tout peut (-il encore) changer (?)
Ne me dis surtout pas
Jean-Pierre Ferland
Cruelle Énéra (NRA)
La mère de toutes les bombes?
Pouvoirs
Un autre printemps!
Une chanson triste
© 2016 Luc A. Granger (Éditions du Ch’min Hemming)
Edition : BoD - Books on Demand
12/14 rond-point des Champs Elysées
75008 Paris
Imprimé par BoD – Books on Demand, Norderstedt
ISBN : 978-2-3221-1497-9
Dépôt légal : Novembre 2016 (Pour la première édition)
Merci à ma conjointe Monique, ma muse pour les chants et les poèmes d’amour : «C’est à toi que je pensais quand je les écrivais!»
Une pensée émue pour les membres de ma famille, vivants ou décédés, qui m’ont inspiré le chapitre «Famille» du présent recueil.
Merci au reste du monde pour m’avoir inspiré les autres chants et poèmes et, aussi, pour les efforts que ce même monde fera, espérons-le, pour s’améliorer un tant soit peu!
Merci Jean Pierre Desgagné, mon ami, pour ton aide précieuse qui m’a permis de me tracer un sentier à travers la brousse dense et épineuse du monde de l’autoédition.
TABLE DES MATIÈRES
POÉSIE
Ô poésie!
Le poète a des vers
À quoi ça rime!
Alexandrin
Je parle une langue belle
L’AMOUR
Je t’aimais déjà!
Belle-de-jour, Belle-de-nuit
Cette chanson d’amour
Imagine un instant
Je rêve aux étoiles
Des ailes pour elle
Notre roman d’amour
La plus belle est celle qu’on aime
Papillon
Creo que la quiero
Amour tropical
L’étoile bleue
VIVRE – SOUFF RIRE – MOURIR
Vivre!
Je te tendrai les bras
Tes yeux
Je meurs ma vie
Sur mon bateau
Moi, je te croyais!
Mirage
Je te tiens la main
MOI
Je me sentais si seul
Pas d’excuses!
Dans ma vie…
Une montagne sur mon chemin
Qu’as-tu fait de ta vie?
Let it Beatles!
MA FAMILLE
L’ancêtre acadien
Ma chanson est une émotion
Je me souviendrai de toi… Maman!
Le blues du ch’min Hemming
Ô musique!
Mes trois perles
Je t’ai perdu mon frère
Gabrielle
Tu es si petite Lilia
Petit Samy (Puis il y a toi…)
Petit Jackson
LE MONDE : (UN) PEU D’ESPOIR?
Ça, je le sais!
L’enfant qui dort sur la plage
Des riches et des pauvres
Ne m’oublie jamais!
À qui la faute?
Le temps qu’il fait sur Terre
Intersidéré!
Ma vie en Syrim
Si la nuit de Noël
L’intelligence
Le bonheur
I am dreaming
Everlasting nights in white satin
C’est ça la vie!
DES FLEURS ET DES ÉPINES – FINALE
Hallelujah!
Où est l’amour?
BONUS - Poèmes des 3 couvertures de dos
Ce recueil? Quelque septante chants et poèmes
Mon souhait? Qu’il s’en trouve au moins un que tu aimes!»
Luc A. Granger
Ô Poésie! Ta rime effarouche
Ton abord est exigeant, tu fais peur
Tu ressembles au chêne dont la souche
Au fil des ans, prit une telle ampleur
Que nul ne put plus, pleinement, l’enlacer
Jeune pousse emplie d’élans mystiques
Tu glorifias le Roi, ses faits d’armes
Et son Dieu, dont les bienfaits magiques
Ont rallié maint barbare à Ses charmes
Par la Force et l’Amour, vaincu, lassé
Jeune arbrisseau, tu fus courtisane
Chantas l’Amour, la Vertu aux Nations
Des troubadours, te fis une canne
Tu devins éveilleuse de passions
Nectar des fols amants, entrelacés
Arbre mûr, tes doux fruits furent cueillis
Ère faste que celle-là : l’Élysée
De ta gloire, émerveillé, t’accueillit
Œuvres immenses t’ont immortalisée
Tu as rassasié les hommes, délassés
Chêne vieillissant, souviens-toi encor
De ces temps où tu menais la ronde
Où est la sève dont vivait ton corps?
Ô Poésie! Quittes-tu ce monde
Rongée par tes propres vers, déclassée?
Le poète a des vers plein la tête :
Vers gras, vers ronds, vers rubanés
Ils se bousculent et font la fête
Attendant de se pavaner
Dans une strophe ou une rime
Peu leur importe ce qu’elle est :
Pauvre, riche, plate ou sublime
En autant qu’un poème naît!
Oui, les vers honnissent la prose
Qui sent et goûte l’hérésie
Pour eux, la question est fin-close :
Rien n’est mieux que la poésie!
Les vers vivent dans son cerveau
Formant lacis de lacets flasques
Le poète sait comme il faut
Fouiller ce fouillis sous son casque
L’aède futé, pour son ode
N’a qu’à plonger la main, choisir :
Ici, il prend un vers apode
Qui remplit son rôle à loisir
Là, saisit un vers solitaire
Qui dépeint tristesse et émoi
Vers célestes, ou vers de terre
Un poète a ses vers à soi!
(SUITE…)
Oui, pour toutes couleurs et formes
Pour toutes images, desseins
Les vers sont là, enfouis, informes
Luisants, grouillant comme un essaim :
Larve, sangsue, tænia, lombric
Le bon vers fait la bonne phrase
Choisir celui qui tombe à pic
Met son poète en grand-extase
Je le dis, mieux, je le répète :
Pour le rimeur, rien n’est inné
Lors qu’il suffit, au grand poète
De se tirer les vers du nez!
Festival international de poésie de Trois-Rivières : plaidoyer pour un
concours de poésie offrant des bourses égales aux aînés comme aux aînées.
Deux jurys, à l’aveugle, se sont prononcés
En deux mille quatorze et en deux mille treize* :
Victoires de vingt femmes, ils ont annoncée
Yeux scellés, d’aucun homme, ils n’ont vu la fraise!
Faux! Leurs votes en ont sauvé un, un «oublié»
Un cas spécial, un spécimen, toute une affaire!
Sur les listes des lauréats publiées
Il ressort tout comme un sacre que l’on profère!
C’est, à n’en pas douter, le seul fait du hasard
Qui dicte cette fâcheuse quasi-absence
Dans les deux listes, et qui m’a rendu hagard
Et dubitatif du concours dans son essence
(SUITE…)
Quand un seul gagnant sur vingt est poète-gars
Ne peut-on douter de la muse masculine?
Laisserez-vous se perpétuer un tel dégât
Le frisottis devenir vague, puis maline?
Ces dégâts, ce sont dommages collatéraux
Causés par multiples raisons, bonnes et mauvaises
L’aède mâle, n’y voyant point de héros
Se dit : «À quoi ça rime?» et change de chaise!
Au tennis, pour justifier bourses inégales
On a dit femmes moins fortes, moins endurantes
Dans la fable, on les eut dites plus cigales
Que fourmis : moins payées, car beaucoup moins payantes!
Devrions-nous, comme les femmes au tennis
Revendiquer fort notre juste part des bourses
Pour qu’un poème qui montre un bout de pénis
Aie quelque chance dans chacune de ces courses?
Allons-nous, poètes-hommes, renier phallus?
Ou user du subterfuge d’ex-écrivaines :
Sous un pseudonyme, publier notre opus
Et ainsi, tenter de contrer notre déveine?
Ce n’était pas bon pour les femmes, autrefois
Elles ressentaient là comme une hérésie
À notre tour, aînés-poètes, cette fois :
Clamons l’équité en matière de poésie!
*2015, 2016 et 2017 n’ont pas été meilleures pour les poètes-aînés de sexe masculin
Est-ce vraiment pur hasard si le mot poème
Est plénitude avec ces simples mots : je t’aime?
Je parle Langue de France soufflée par vents
Vers le Nouveau-Monde, ses côtes et ses bancs
Avec parlures nouvelles, autres accents
Avec mots inventés pour dire nouveau temps
Je parle une Langue belle comme le pays
Une Langue de terres, d’eaux et de forêts
C’est le parler maternel, legs tout fait exprès
Pour fortifier mon cœur,. assurer ma survie
Pour chanter mes amours, mon labeur et ma vie!
Oui, je parle Langue forgée par vents changeants
Douce comme brise, forte comme ouragan
Vents légers, caressants, dociles et servants
Puis vents à marées, durs, traîtres et arrogants
Ici, moulant grain du meunier, séchant blés d’or
Gonflant la voile, poussant la nef à bon port
Là, brisant, néantisant tout sur leur passage
Que cent prières peinent à calmer la rage
Ah! Qu’on ne s’avise pas de La mettre en cage!
Je parle Langue ballotée par basses vagues
Secouée, trahie, condamnée, mais toujours vivante!
Transmise comme l’est la plus précieuse bague
De la première génération aux suivantes
Je parle Langue belle comme son drapeau
Croix blanche sur fond bleu-roi et ses fleurs-de-lyse
Ondulant hardiment sur terres et sur eaux
Flottant, libre, sur siennes landes indivises
Clamant haut et fort : Je me souviens! Sa devise!
Ma toute première chanson d’amour! Pour Monique!
C’est toi que je voulais
C’est toi que je désirais
Et te voilà devant moi
Au café Caloca
Je t’aimais déjà!
Tous les soirs, on se voyait
Tous les soirs, on écoutait
À la radio, les troubadours
Qui chantaient nos amours
Je t’aimais déjà!
Trop vite, je te bousculais
Et toi… tu hésitais
Chacun rentra chez soi
Est-ce qu’on se reverra
Qui vivra verra…
Un instant, j’ai cru te perdre
Le temps s’est arrêté
Caloca, cinéma
Métaxa, aréna…
Qu’est-ce qui ne va pas?
J’ai passé une nuit blanche
À tenter de trouver
Les mots que tu voulais entendre
«Fais-moi confiance!»
Reviens-moi!
C’est toi que je voulais
C’est toi que je désirais (SUITE…)
Te revoilà devant moi
Au restaurant La Casa
Je t’aimais déjà!
Te revoilà dans mes bras
Je te le redis chaque fois
Je t’aimais déjà...
Je t’aime!
J’ai deux fleurs dans mon jardin
C’est moi l’heureux jardinier
Fleur du soir, Fleur du matin
Les deux sont ma préférée
Car ces fleurs ne sont qu’une
Fleur de soleil et Fleur de lune
Ces deux fleurs… c’est toi!
Quand le soleil dit bonjour
Qu’il nous fait ses mamours
Comme tu sens bon l’amour
Tu es ma Belle-de-jour
Quand la journée s’enfuit
Que la lune entreluit
Un autre arôme te suit
Tu es ma Belle-de-nuit
Tu fleuris au soleil, tu fleuris à la lune
Tu es belle au réveil, tu es belle à la brune
Radieuse le jour et passionnée la nuit
Belle-de-jour, Belle-de-nuit
Mes deux fleurs, mon amour
Je t’aimerai toujours!
J’ai fait cette chanson d’amour
Pour qu’on se rappelle de nous
Elle vaut bien un long discours
Ou une prière à genoux
Ma chanson tient à quelques mots
Semés le long de notre vie
Ils en ont apaisé les maux
Qui ont surgi sans préavis
Ma chanson dit de simples choses
Des mots, des gestes au quotidien
Blessures d’épines de roses
À leur parfum, guérissent bien
Et ces mots jamais démodés
Que se confient les amoureux
Ne se sont jamais érodés
Malgré nos temps gris et pluvieux
Les voici donc ces mots si doux
Que je t’ai chantés si souvent
«Je t’aime, te quiero, I love you!»
Inconditionnellement!
Que ceux qui n’ont jamais aimé
Puissent y trouver l’inspiration
Et le fol espoir d’enflammer
L’inimaginable passion
Que ceux qui n’y croient plus du tout
En fredonnent au moins le refrain
Peut-être reprendront-ils le goût
De vivre jusqu’au lendemain…
Imagine un instant un ruisseau
Qui se croit Saint-Laurent
Imagine un instant une goutte d’eau
Qui se croit l’océan
Imagine un instant un bout de bois
Soulevant un gratte-ciel
Imagine un instant un ver à soie
Tissant un arc-en-ciel
Imagine un instant un petit oiseau
Se voit paon le plus beau
Imagine un instant un sentier
Autoroute en chantier
Imagine un instant un grain de sable
Gros comme une planète
Imagine un instant un brin de câble
Guidant une comète
Imagine un instant l’amour que j’ai pour toi
Il veut être le plus beau, le plus grand, le plus fort
Quand il se trouve seul, il pleure sur son sort
Mais quand il te voit, mais quand il te voit
Si petit qu’il soit… Il rêve de toi
Imagine un instant une fenêtre
Ouvrant sur l’univers
Imagine un instant un tout petit être
Qui n’a pas de frontière
(SUITE…)
Imagine un instant un printemps
Que des fleurs dans les champs!
Imagine un instant un bel été
Rêvant d’éternité…
Un roseau peut se croire un chêne
Une cloche, un carillon
La nymphe libre de ses chaînes
Devient, elle, un papillon
Si la fourmi lève une tonne
Et rapporte tout à sa reine
Cet air que je te chantonne
Comme il en aura valu la peine!
Imagine un instant l’amour que j’ai pour toi
Il veut être le plus beau, le plus grand, le plus fort
Quand il se trouve seul, il pleure sur son sort
Mais quand il te voit, mais quand il te voit
Si petit qu’il soit … Il rêve de toi…
Je rêve de toi!
Cette nuit, je rêve aux étoiles
Scrutant l’espace qui se voile
Dans mon vaisseau battant de l’aile
Mon cœur ardent bat pour ma belle
À plus de dix années-lumière
Où cent mille étoiles constellent
Malgré les tempêtes stellaires
Je me sens un peu plus près d’elle!
(SUITE…)
Poussières dansent nébuleuses
Valsent Pollux et Bételgeuse
Comment, au travers de ce voile
Te reconnaître, mon étoile?
À genoux, j’implore les dieux :
«Chassez les larmes de mes yeux!»
Que je retrouve le chemin
Ah! Sentir le doux de ta main!
L’espace-temps où tu te caches
Est fait de rocs qui se détachent
Formant cheveux d’une comète
Que j’aperçois de ma navette
Tes yeux sont comme des trous noirs
Où j’imploserais tous les soirs
Je veux être ton satellite
Ta fidèle météorite
Cette nuit, je rêve aux étoiles
Scrutant l’espace qui se voile
Dans mon vaisseau battant de l’aile
J’ai le cœur qui bat pour ma belle
Sur mon radar qui me les montre
Toi seule vins à ma rencontre
J’ai vaincu l’espace et le temps
Pour toi, étoile que j’aime tant!
Tout en haut, la vue est superbe
Cet endroit, c’est le paradis
Je l’attends, là, couché sur l’herbe
Et chaque jour, je le redis :
Quand je grimpe, il me pousse des ailes
Si je peux monter si haut, c’est pour elle!
Lui
Quand tu me vois chanter
Ce beau refrain d’amour
Je peux regarder autour
Tu sais qu’il t’est destiné
Quand je chante à une femme
Ces mots si doux «je t’aime»
Tu le sais en toi-même
Tu es ma seule flamme
Elle
Quand tu me vois chanter
Ce beau refrain d’amour
Je peux regarder autour
Tu sais qu’il t’est destiné
Quand je chante à un homme
Ces mots si doux «je t’aime»
Tu sais que dans mon poème
C’est toi que je nomme
Elle et lui
Nos deux voix font l’amour sur la scène
Nos yeux se regardent à l’unisson
Amour et passion sont roi et reine
Dans notre vie, dans notre chanson
Nous avons la chance d’être ensemble
Hier, aujourd’hui, et pour toujours
Les yeux dans les yeux, comme il nous semble
Que la vie est un roman d’amour
Notre vie est un roman d’amour!
Nos yeux ne voient que belles choses
Car on ne sent plus les épines
Elle les a enlevées des roses
En les touchant de sa main fine
Oreilles n’ouissent que musique
De sa bouche troubadour
On croirait un vent de tropiques
Quand il en sort des mots d’amour
Ses yeux sont comme braises chaudes
Son regard transperce le cœur
Et quand sa main sur lui maraude
Le chat ronronne de bonheur
Elle a cheveux comme des vagues
Dans lesquelles on plonge la main
Cachant dans l’autre une bague
Qu’on lui offrira dès demain
Elle a joues couleur de pétales
Elle rougit en ce moment
Belle à en perdre les pédales
On croirait presque au firmament
Comme elle a belle silhouette
Elle se meut comme déesse
Donne tout ce que l’on souhaite :
Vivre l’éternelle jeunesse
La plus belle est celle qu’on aime
Oui, la plus belle est celle qu’on aime
Plus que le plus beau diadème
Plus que le plus joli poème
On se ment un peu à soi-même
Quand on vit un amour suprême
Mais on n’en démord pas quand même
La plus belle est celle qu’on aime
On se ment un peu à soi-même
Quand on vit un amour suprême
Moi, je n’en démords pas quand même
La plus belle est celle que j’aime!
On dit du papillon qu’il est volage
Parce qu’il butine de fleur en fleur
Incapable de se fixer vraiment
Moi, je suis d’une variété plus sage :
Depuis que j’ai trouvé mon âme sœur
Je suis collé à son cœur tout le temps!
Una canción de amor para mi amor
Creo que la quiero, que la quiero
Creo que ella quiere me también
Creo ¡oh sí! creo que la quiero
Cuando la veo me siento tan bien
Ella es como la más bella flor
Soy hechizando por su olor
Mis ojos llenos de su color
No la ven que como mi amor
Una estrella del cielo nocturno
Una guía a lo largo de mi camino
De todos los soles el más brilloso
De que cada rayo es un brazo
Creo que la quiero, que la quiero
Creo que ella quiere me también
Creo ¡oh sí! creo que la quiero
No creo – ¡estoy seguro más bien!
Ah! Je me sentais si bien dans tes bras
Que je m’imaginais dans de beaux draps
Notre lit serait la plus longue plage
Notre vie, le plus fascinant voyage
Oui, je rêvais d’un amour tropical
Entremêlant rythmique et musical
Et je me faisais tout un scénario :
Toi et moi, sur les chaudes plages de Rio
Je voyais bien nos deux corps enlacés
Et nos lignes de vies toute tracées
Elles nous mèneraient droit vers le Sud
Très, très loin de ces hivers trop rudes
Toi, ma Juliette et moi, ton Roméo
Nous serions maîtres de la météo
Où nous irions, il ferait chaud soleil
Que ce soit Cancun, Madrid ou Marseille
Oui, notre vie serait douce croisière
Comme imaginée par une romancière
Et si notre vie faisait des jaloux
Eh bien! Qu’ils fassent comme nous!
L’oreille collée sur un coquillage
Ramassé dans le sable de la plage
Nous ressentirions comme un grand frisson
Étonnés d’entendre notre chanson
(SUITE…)
Nous n’aurions pas besoin de mojito
Pour vivre heureux sur notre grand bateau
Ivres d’amour, on nous croirait fadas
Sans rhum blanc et sans piña colada
Et même si nous devions revenir
Rien ne pourrait rayer nos souvenirs
La neige se muerait en sable blanc
Et le vent, en chaud sirocco troublant
Notre voyage à deux – Veux-tu l’essayer?
Une vie d’amoureux – À l’ombre des palmiers
Que des jours heureux – Bercés par la mer
Notre voyage à deux - Rêve ou chimère?
Notre voyage à deux – Moi, j’y crois!
Vivre sous un ciel bleu – Pourquoi pas?
Chauffés par un soleil de feu – Toi et moi
Unis pour toujours
Dans ce long voyage d’amour…
Ô! Belle étoile bleue
Nous voilà et t’enfuis
À bord, rien que nous deux
Sous les doux ciels de nuit
Sur notre étoile bleue
Où se fait notre nid
Naissent le merveilleux
Et la beauté infinie
Blottis sur cette étoile
Bien sûr la plus jolie
L’amour nous y dévoile
Tout un monde qui luit
Sous le ciel constellé
Recouvrant notre amour
Jurons-nous aux levers
Un bonheur, chaque jour