Toutes mes fleurs et mes épines - Luc A. Granger - E-Book

Toutes mes fleurs et mes épines E-Book

Luc A. Granger

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Beschreibung

Tout le monde aime les fleurs, tout le monde hait les épines. Cela dit, toute vie est faite des unes et des autres, pas moyen d'y échapper. Le recueil que vous avez en main est une compilation corrigée, bonifiée, complète et définitive de toutes les fleurs et de toutes les épines que l'auteur a publiées dans ses trois opuscules précédents. Venez vous promener dans ce jardin de fleurs, venez humer les multiples fragrances qui y émanent et cueillir celles qui vous plaisent. Mais attention à ne pas vous piquer les doigts, certaines fleurs, même parmi les plus belles et les plus odorantes, sont gardées par mille épines! La rose est une vie...

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Veröffentlichungsjahr: 2018

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Ce livre reprend la totalité des textes publiés en 2016 et 2017 chez l’éditeur BoD dans trois recueils :

Des fleurs et des épines

Encore des fleurs et des épines

Encore plus de fleurs et d’épines

Dans la présente édition de ce livre, près d’une trentaine de textes sont inédits.

Je dédie ce livre à tous ceux et à toutes celles

Qui aiment les fleurs de la Vie

Et que ses épines ne rebutent pas...

Sommaire

Recueil no 1 : Des fleurs et des épines

POÉSIE

Ô poésie!

Le poète a des vers

À quoi ça rime!

Alexandrin

Je parle une langue belle

L’AMOUR

Je t’aimais déjà!

Belle-de-jour, Belle-de-nuit

Cette chanson d’amour

Imagine un instant

Je rêve aux étoiles

Des ailes pour elle

Notre roman d’amour

La plus belle est celle qu’on aime

Papillon

Creo que la quiero

Amour tropical

L’étoile bleue

VIVRE – SOUFF RIRE – MOURIR

Vivre!

Je te tendrai les bras

Relève-toi!Dormez-vous?

Ma dernière chanson

Tes yeux

Je meurs ma vie

Sur mon bateau

Moi, je te croyais!

Mirage

Je te tiens la main

MOI

Je me sentais si seul

Pas d’excuses!

Dans ma vie…

Bizarroïde

Une montagne sur mon chemin

Qu’as-tu fait de ta vie?

Let it Beatles!

MA FAMILLE

L’ancêtre acadien

Ma chanson est une émotion

Je me souviendrai de toi… Maman!

Le blues du ch’min Hemming

Ô musique!

Mes trois perles

Je t’ai perdu mon frère

Gabrielle

Ode pour le 80e anniversaire... ...d’Hélène Granger

Tu es si petite Lilia

Petit Samy (Puis il y a toi…)

Petit Jackson

LE MONDE : (UN) PEU D’ESPOIR?

Ça, je le sais!

L’enfant qui dort sur la plage

Des riches et des pauvres

Ne m’oublie jamais!

À qui la faute?

Le temps qu’il fait sur Terre

Intersidéré!

Tout peut (-il encore) changer (?)

Ma vie en Syrim

Si la nuit de Noël

L’intelligence

Le bonheur

Ne me dis surtout pas

Jean-Pierre Ferland

Cruelle Énéra (NRA)

La mère de toutes les bombes?

Pouvoirs

I am dreaming

Everlasting nights in white satin

C’est ça la vie!

DES FLEURS ET DES ÉPINES – FINALE

Hallelujah!

Où est l’amour?

BONUS - Poèmes des 3 couvertures de dos

Un autre printemps!Une chanson triste

Recueil no 2 : Encore des fleurs et des épines!

VIVRE – SOUFF RIRE – MOURIR

Et si la Terre se mourait?

Anticosti en danger de mort

Vis ta vie merde!

Je t’aime à mort! Je te hais à vie!

Des enfants jouets

Une vie de rêve

Oui, la mort est garantie

Vie de fourmi

L’homme, plus fort que Nature

Le prix d’une vie

Vie de fleur, vie d’abeille

La cour des anges

Il faut aimer toutes les fleurs

Le Bien vs le Mal

L’enfance heureuse

Dérapage

Vent d’espoir

Juste un peu de nous

Cette fille a changé ma vie

La liberté est morte

À vos armes, il faut tuer la guerre

La mort d’un poète

L’Inspiration

Mon voisin gonflable

Il était une foi…

LA VIE DES CHANTS

La star de ma vie

Je n’ai fait que chanter

Je chanterai pour lui

Une tonne d’amour

L’amour brut

LA VIE DES MIENS

La vie de Joseph

Tout en pensant à Lorraine

En bas de chez nous

Chantal libérée

Thérèse et Maurice

Pierrette et Lucien

Agathe? Une perle!

UNE VIE DE... STARR

Préambule – La guerre de Sécession

Le tonnerre des canons

Maybelle

Mon premier amour : Jim Reed

Me voilà Starr avec Sam

Un vol de bétail - Un procès - En prison

L’Amazone de l’Ouest

Que sont mes enfants devenus?

La mort de Sam dans un «gunfight»

Toujours Starr avec Jim July Starr

Une balle dans le dos

Épitaphe

Déclaration de Belle Starr

L’AVENIR, MAIS QUEL AVENIR?

Mes vœux pour un an prochain

DES FLEURS ET DES ÉPINES – DERNIÈRE

Le monde est merveilleux

Ode à la dernière baleine

Sparkles in your eyes

Entropie ou néguentropie?

Certitude/incertitude

Recueil no 3 : Encore plus de fleurs et d’épines!

VIVRE – SOUFF RIRE – MOURIR

Vivre, souffrir et mourir

Laissez venir à moi…

Plus un extrait de : Si Dieu existe (Claude Dubois)

J’ai créé un ange!

L’homme vs la Nature : le combat!

Pôl Uwé, le petit brocanteur

LA VIE DE MON PAYS

«Fatras» de Prévert

Incluant 3 extraits de chansons de nos plus grands : L’alouette en colère (Félix Leclerc)

Les gens de mon pays (Gilles Vigneault

Quand les hommes vivront d’amour (Raymond Lévesque)

Les sept péchés du capital

Qui sont nos modèles?

Québec

L’accident de Québec

Mes beaux-frères

Le respect de l’habit

Patiner en Absurdistan

VIVRE EN AMOUR

Une autre histoire d’amour... mais à quels titres? page

LA VIE DES MIENS

L’odyssée de l’ancêtre Laurent Granger

Hommage de Luc à son père

Ô Mères!

Discours à l’occasion d’un 10e anniversaire

45 e anniversaire de mariage d’Yvonne et d’Ernest

Plus un extrait de :Quand on n’aque l’amour (Jacques Brel)

50 e anniversaire de mariaged’Yvonne et d’Ernest

Plus un extrait de : On va s’aimer encore (Vincent Vallières)

Pour les 80 ans d’Ernest Poisson

J’ai oublié

Le marché Verlaine

Les retrouvailles des amis de la Côte

LE FRANÇAIS À LA LIVRE

Lettre d’un séminariste à son père

«Sexagération» en sextine

Gros bouquin, grosse déception

L’histoire d’A

L’Arche de Zoé

Petite leçon de français no 1

Petite leçon de français no 2

C’est beau l’Italie...hein?

La volière en folie

L’aquarium en folie

Le jardin botanique en folie

Le zoo en folie

Chapeau!

Chez les Grecs

Chez les Grecs

Historia ex-tréma

Plus un extrait de : La langue de chez nous (Yves Duteil)

Lectures indigestes : Où est le hic?

Une arnaque démoniaque

Le troc du froc

Plus un extrait de : Moi, j’mange (Angèle Arseneau)

Déçu de ça?

Plus un extrait de : Encore des mots (Plume Latraverse)

Les potes Ti-Pat et Ti-Pit

Poémath

En tous K

Une armée de «lettrés» «sans-papier»

Jouer en français

Jouer en français – Solutions et explications

DES FLEURS ET DES ÉPINES

Le début de la fin

Comme «maman» fait-elle?

Un enfant joue...

Cycles

Les sphères

Tourner en rond... Pi?

Apocalypse

Regrets tardifs

Florilège de pensées

«Dernière» finale?

C’est «leurre»

Si tu vois Dieu...

Recueil no 1

Des fleurs et des épines

Un recueil de chants et de poésie

Textes inédits

Relève-toi!

Dormez-vous?

Ma dernière chanson

Bizarroïde

Ode pour le 80e anniversaire... ...d’Hélène Granger

Tout peut (-il encore) changer (?)

Ne me dis surtout pas

Jean-Pierre Ferland

Cruelle Énéra (NRA)

La mère de toutes les bombes?

Pouvoirs

Un autre printemps!

Une chanson triste

© 2016 Luc A. Granger (Éditions du Ch’min Hemming)

Edition : BoD - Books on Demand

12/14 rond-point des Champs Elysées

75008 Paris

Imprimé par BoD – Books on Demand, Norderstedt

ISBN : 978-2-3221-1497-9

Dépôt légal : Novembre 2016 (Pour la première édition)

Merci à ma conjointe Monique, ma muse pour les chants et les poèmes d’amour : «C’est à toi que je pensais quand je les écrivais!»

Une pensée émue pour les membres de ma famille, vivants ou décédés, qui m’ont inspiré le chapitre «Famille» du présent recueil.

Merci au reste du monde pour m’avoir inspiré les autres chants et poèmes et, aussi, pour les efforts que ce même monde fera, espérons-le, pour s’améliorer un tant soit peu!

Merci Jean Pierre Desgagné, mon ami, pour ton aide précieuse qui m’a permis de me tracer un sentier à travers la brousse dense et épineuse du monde de l’autoédition.

TABLE DES MATIÈRES

POÉSIE

Ô poésie!

Le poète a des vers

À quoi ça rime!

Alexandrin

Je parle une langue belle

L’AMOUR

Je t’aimais déjà!

Belle-de-jour, Belle-de-nuit

Cette chanson d’amour

Imagine un instant

Je rêve aux étoiles

Des ailes pour elle

Notre roman d’amour

La plus belle est celle qu’on aime

Papillon

Creo que la quiero

Amour tropical

L’étoile bleue

VIVRE – SOUFF RIRE – MOURIR

Vivre!

Je te tendrai les bras

Tes yeux

Je meurs ma vie

Sur mon bateau

Moi, je te croyais!

Mirage

Je te tiens la main

MOI

Je me sentais si seul

Pas d’excuses!

Dans ma vie…

Une montagne sur mon chemin

Qu’as-tu fait de ta vie?

Let it Beatles!

MA FAMILLE

L’ancêtre acadien

Ma chanson est une émotion

Je me souviendrai de toi… Maman!

Le blues du ch’min Hemming

Ô musique!

Mes trois perles

Je t’ai perdu mon frère

Gabrielle

Tu es si petite Lilia

Petit Samy (Puis il y a toi…)

Petit Jackson

LE MONDE : (UN) PEU D’ESPOIR?

Ça, je le sais!

L’enfant qui dort sur la plage

Des riches et des pauvres

Ne m’oublie jamais!

À qui la faute?

Le temps qu’il fait sur Terre

Intersidéré!

Ma vie en Syrim

Si la nuit de Noël

L’intelligence

Le bonheur

I am dreaming

Everlasting nights in white satin

C’est ça la vie!

DES FLEURS ET DES ÉPINES – FINALE

Hallelujah!

Où est l’amour?

BONUS - Poèmes des 3 couvertures de dos

Ce recueil? Quelque septante chants et poèmes

Mon souhait? Qu’il s’en trouve au moins un que tu aimes!»

Luc A. Granger

POÉSIE

Ô Poésie! (Février 2011)

Ô Poésie! Ta rime effarouche

Ton abord est exigeant, tu fais peur

Tu ressembles au chêne dont la souche

Au fil des ans, prit une telle ampleur

Que nul ne put plus, pleinement, l’enlacer

Jeune pousse emplie d’élans mystiques

Tu glorifias le Roi, ses faits d’armes

Et son Dieu, dont les bienfaits magiques

Ont rallié maint barbare à Ses charmes

Par la Force et l’Amour, vaincu, lassé

Jeune arbrisseau, tu fus courtisane

Chantas l’Amour, la Vertu aux Nations

Des troubadours, te fis une canne

Tu devins éveilleuse de passions

Nectar des fols amants, entrelacés

Arbre mûr, tes doux fruits furent cueillis

Ère faste que celle-là : l’Élysée

De ta gloire, émerveillé, t’accueillit

Œuvres immenses t’ont immortalisée

Tu as rassasié les hommes, délassés

Chêne vieillissant, souviens-toi encor

De ces temps où tu menais la ronde

Où est la sève dont vivait ton corps?

Ô Poésie! Quittes-tu ce monde

Rongée par tes propres vers, déclassée?

Le poète a des vers (Janvier 2016)

Le poète a des vers plein la tête :

Vers gras, vers ronds, vers rubanés

Ils se bousculent et font la fête

Attendant de se pavaner

Dans une strophe ou une rime

Peu leur importe ce qu’elle est :

Pauvre, riche, plate ou sublime

En autant qu’un poème naît!

Oui, les vers honnissent la prose

Qui sent et goûte l’hérésie

Pour eux, la question est fin-close :

Rien n’est mieux que la poésie!

Les vers vivent dans son cerveau

Formant lacis de lacets flasques

Le poète sait comme il faut

Fouiller ce fouillis sous son casque

L’aède futé, pour son ode

N’a qu’à plonger la main, choisir :

Ici, il prend un vers apode

Qui remplit son rôle à loisir

Là, saisit un vers solitaire

Qui dépeint tristesse et émoi

Vers célestes, ou vers de terre

Un poète a ses vers à soi!

(SUITE…)

Oui, pour toutes couleurs et formes

Pour toutes images, desseins

Les vers sont là, enfouis, informes

Luisants, grouillant comme un essaim :

Larve, sangsue, tænia, lombric

Le bon vers fait la bonne phrase

Choisir celui qui tombe à pic

Met son poète en grand-extase

Je le dis, mieux, je le répète :

Pour le rimeur, rien n’est inné

Lors qu’il suffit, au grand poète

De se tirer les vers du nez!

À quoi ça rime! (Mai 2015)

Festival international de poésie de Trois-Rivières : plaidoyer pour un

concours de poésie offrant des bourses égales aux aînés comme aux aînées.

Deux jurys, à l’aveugle, se sont prononcés

En deux mille quatorze et en deux mille treize* :

Victoires de vingt femmes, ils ont annoncée

Yeux scellés, d’aucun homme, ils n’ont vu la fraise!

Faux! Leurs votes en ont sauvé un, un «oublié»

Un cas spécial, un spécimen, toute une affaire!

Sur les listes des lauréats publiées

Il ressort tout comme un sacre que l’on profère!

C’est, à n’en pas douter, le seul fait du hasard

Qui dicte cette fâcheuse quasi-absence

Dans les deux listes, et qui m’a rendu hagard

Et dubitatif du concours dans son essence

(SUITE…)

Quand un seul gagnant sur vingt est poète-gars

Ne peut-on douter de la muse masculine?

Laisserez-vous se perpétuer un tel dégât

Le frisottis devenir vague, puis maline?

Ces dégâts, ce sont dommages collatéraux

Causés par multiples raisons, bonnes et mauvaises

L’aède mâle, n’y voyant point de héros

Se dit : «À quoi ça rime?» et change de chaise!

Au tennis, pour justifier bourses inégales

On a dit femmes moins fortes, moins endurantes

Dans la fable, on les eut dites plus cigales

Que fourmis : moins payées, car beaucoup moins payantes!

Devrions-nous, comme les femmes au tennis

Revendiquer fort notre juste part des bourses

Pour qu’un poème qui montre un bout de pénis

Aie quelque chance dans chacune de ces courses?

Allons-nous, poètes-hommes, renier phallus?

Ou user du subterfuge d’ex-écrivaines :

Sous un pseudonyme, publier notre opus

Et ainsi, tenter de contrer notre déveine?

Ce n’était pas bon pour les femmes, autrefois

Elles ressentaient là comme une hérésie

À notre tour, aînés-poètes, cette fois :

Clamons l’équité en matière de poésie!

*2015, 2016 et 2017 n’ont pas été meilleures pour les poètes-aînés de sexe masculin

Alexandrin (Septembre 2016)

Est-ce vraiment pur hasard si le mot poème

Est plénitude avec ces simples mots : je t’aime?

Je parle une Langue belle (Septembre 2016)

Je parle Langue de France soufflée par vents

Vers le Nouveau-Monde, ses côtes et ses bancs

Avec parlures nouvelles, autres accents

Avec mots inventés pour dire nouveau temps

Je parle une Langue belle comme le pays

Une Langue de terres, d’eaux et de forêts

C’est le parler maternel, legs tout fait exprès

Pour fortifier mon cœur,. assurer ma survie

Pour chanter mes amours, mon labeur et ma vie!

Oui, je parle Langue forgée par vents changeants

Douce comme brise, forte comme ouragan

Vents légers, caressants, dociles et servants

Puis vents à marées, durs, traîtres et arrogants

Ici, moulant grain du meunier, séchant blés d’or

Gonflant la voile, poussant la nef à bon port

Là, brisant, néantisant tout sur leur passage

Que cent prières peinent à calmer la rage

Ah! Qu’on ne s’avise pas de La mettre en cage!

Je parle Langue ballotée par basses vagues

Secouée, trahie, condamnée, mais toujours vivante!

Transmise comme l’est la plus précieuse bague

De la première génération aux suivantes

Je parle Langue belle comme son drapeau

Croix blanche sur fond bleu-roi et ses fleurs-de-lyse

Ondulant hardiment sur terres et sur eaux

Flottant, libre, sur siennes landes indivises

Clamant haut et fort : Je me souviens! Sa devise!

l’amour

Je t’aimais déjà! (Avril 2013)

Ma toute première chanson d’amour! Pour Monique!

C’est toi que je voulais

C’est toi que je désirais

Et te voilà devant moi

Au café Caloca

Je t’aimais déjà!

Tous les soirs, on se voyait

Tous les soirs, on écoutait

À la radio, les troubadours

Qui chantaient nos amours

Je t’aimais déjà!

Trop vite, je te bousculais

Et toi… tu hésitais

Chacun rentra chez soi

Est-ce qu’on se reverra

Qui vivra verra…

Un instant, j’ai cru te perdre

Le temps s’est arrêté

Caloca, cinéma

Métaxa, aréna…

Qu’est-ce qui ne va pas?

J’ai passé une nuit blanche

À tenter de trouver

Les mots que tu voulais entendre

«Fais-moi confiance!»

Reviens-moi!

C’est toi que je voulais

C’est toi que je désirais (SUITE…)

Te revoilà devant moi

Au restaurant La Casa

Je t’aimais déjà!

Te revoilà dans mes bras

Je te le redis chaque fois

Je t’aimais déjà...

Je t’aime!

Belle-de-jour, Belle-de-nuit (Avril 2013)

J’ai deux fleurs dans mon jardin

C’est moi l’heureux jardinier

Fleur du soir, Fleur du matin

Les deux sont ma préférée

Car ces fleurs ne sont qu’une

Fleur de soleil et Fleur de lune

Ces deux fleurs… c’est toi!

Quand le soleil dit bonjour

Qu’il nous fait ses mamours

Comme tu sens bon l’amour

Tu es ma Belle-de-jour

Quand la journée s’enfuit

Que la lune entreluit

Un autre arôme te suit

Tu es ma Belle-de-nuit

Tu fleuris au soleil, tu fleuris à la lune

Tu es belle au réveil, tu es belle à la brune

Radieuse le jour et passionnée la nuit

Belle-de-jour, Belle-de-nuit

Mes deux fleurs, mon amour

Je t’aimerai toujours!

Cette chanson d’amour (Juin 2014)

J’ai fait cette chanson d’amour

Pour qu’on se rappelle de nous

Elle vaut bien un long discours

Ou une prière à genoux

Ma chanson tient à quelques mots

Semés le long de notre vie

Ils en ont apaisé les maux

Qui ont surgi sans préavis

Ma chanson dit de simples choses

Des mots, des gestes au quotidien

Blessures d’épines de roses

À leur parfum, guérissent bien

Et ces mots jamais démodés

Que se confient les amoureux

Ne se sont jamais érodés

Malgré nos temps gris et pluvieux

Les voici donc ces mots si doux

Que je t’ai chantés si souvent

«Je t’aime, te quiero, I love you!»

Inconditionnellement!

Que ceux qui n’ont jamais aimé

Puissent y trouver l’inspiration

Et le fol espoir d’enflammer

L’inimaginable passion

Que ceux qui n’y croient plus du tout

En fredonnent au moins le refrain

Peut-être reprendront-ils le goût

De vivre jusqu’au lendemain…

Imagine un instant (Novembre 2013)

Imagine un instant un ruisseau

Qui se croit Saint-Laurent

Imagine un instant une goutte d’eau

Qui se croit l’océan

Imagine un instant un bout de bois

Soulevant un gratte-ciel

Imagine un instant un ver à soie

Tissant un arc-en-ciel

Imagine un instant un petit oiseau

Se voit paon le plus beau

Imagine un instant un sentier

Autoroute en chantier

Imagine un instant un grain de sable

Gros comme une planète

Imagine un instant un brin de câble

Guidant une comète

Imagine un instant l’amour que j’ai pour toi

Il veut être le plus beau, le plus grand, le plus fort

Quand il se trouve seul, il pleure sur son sort

Mais quand il te voit, mais quand il te voit

Si petit qu’il soit… Il rêve de toi

Imagine un instant une fenêtre

Ouvrant sur l’univers

Imagine un instant un tout petit être

Qui n’a pas de frontière

(SUITE…)

Imagine un instant un printemps

Que des fleurs dans les champs!

Imagine un instant un bel été

Rêvant d’éternité…

Un roseau peut se croire un chêne

Une cloche, un carillon

La nymphe libre de ses chaînes

Devient, elle, un papillon

Si la fourmi lève une tonne

Et rapporte tout à sa reine

Cet air que je te chantonne

Comme il en aura valu la peine!

Imagine un instant l’amour que j’ai pour toi

Il veut être le plus beau, le plus grand, le plus fort

Quand il se trouve seul, il pleure sur son sort

Mais quand il te voit, mais quand il te voit

Si petit qu’il soit … Il rêve de toi…

Je rêve de toi!

Je rêve aux étoiles (Septembre 2016)

Cette nuit, je rêve aux étoiles

Scrutant l’espace qui se voile

Dans mon vaisseau battant de l’aile

Mon cœur ardent bat pour ma belle

À plus de dix années-lumière

Où cent mille étoiles constellent

Malgré les tempêtes stellaires

Je me sens un peu plus près d’elle!

(SUITE…)

Poussières dansent nébuleuses

Valsent Pollux et Bételgeuse

Comment, au travers de ce voile

Te reconnaître, mon étoile?

À genoux, j’implore les dieux :

«Chassez les larmes de mes yeux!»

Que je retrouve le chemin

Ah! Sentir le doux de ta main!

L’espace-temps où tu te caches

Est fait de rocs qui se détachent

Formant cheveux d’une comète

Que j’aperçois de ma navette

Tes yeux sont comme des trous noirs

Où j’imploserais tous les soirs

Je veux être ton satellite

Ta fidèle météorite

Cette nuit, je rêve aux étoiles

Scrutant l’espace qui se voile

Dans mon vaisseau battant de l’aile

J’ai le cœur qui bat pour ma belle

Sur mon radar qui me les montre

Toi seule vins à ma rencontre

J’ai vaincu l’espace et le temps

Pour toi, étoile que j’aime tant!

Des ailes pour elle (Avril 2013)

Tout en haut, la vue est superbe

Cet endroit, c’est le paradis

Je l’attends, là, couché sur l’herbe

Et chaque jour, je le redis :

Quand je grimpe, il me pousse des ailes

Si je peux monter si haut, c’est pour elle!

Notre roman d’amour (Avril 2013)

Lui

Quand tu me vois chanter

Ce beau refrain d’amour

Je peux regarder autour

Tu sais qu’il t’est destiné

Quand je chante à une femme

Ces mots si doux «je t’aime»

Tu le sais en toi-même

Tu es ma seule flamme

Elle

Quand tu me vois chanter

Ce beau refrain d’amour

Je peux regarder autour

Tu sais qu’il t’est destiné

Quand je chante à un homme

Ces mots si doux «je t’aime»

Tu sais que dans mon poème

C’est toi que je nomme

Elle et lui

Nos deux voix font l’amour sur la scène

Nos yeux se regardent à l’unisson

Amour et passion sont roi et reine

Dans notre vie, dans notre chanson

Nous avons la chance d’être ensemble

Hier, aujourd’hui, et pour toujours

Les yeux dans les yeux, comme il nous semble

Que la vie est un roman d’amour

Notre vie est un roman d’amour!

La plus belle est celle qu’on aime (Avril 2015)

Nos yeux ne voient que belles choses

Car on ne sent plus les épines

Elle les a enlevées des roses

En les touchant de sa main fine

Oreilles n’ouissent que musique

De sa bouche troubadour

On croirait un vent de tropiques

Quand il en sort des mots d’amour

Ses yeux sont comme braises chaudes

Son regard transperce le cœur

Et quand sa main sur lui maraude

Le chat ronronne de bonheur

Elle a cheveux comme des vagues

Dans lesquelles on plonge la main

Cachant dans l’autre une bague

Qu’on lui offrira dès demain

Elle a joues couleur de pétales

Elle rougit en ce moment

Belle à en perdre les pédales

On croirait presque au firmament

Comme elle a belle silhouette

Elle se meut comme déesse

Donne tout ce que l’on souhaite :

Vivre l’éternelle jeunesse

La plus belle est celle qu’on aime

Oui, la plus belle est celle qu’on aime

Plus que le plus beau diadème

Plus que le plus joli poème

On se ment un peu à soi-même

Quand on vit un amour suprême

Mais on n’en démord pas quand même

La plus belle est celle qu’on aime

On se ment un peu à soi-même

Quand on vit un amour suprême

Moi, je n’en démords pas quand même

La plus belle est celle que j’aime!

Papillon (Avril 2016)

On dit du papillon qu’il est volage

Parce qu’il butine de fleur en fleur

Incapable de se fixer vraiment

Moi, je suis d’une variété plus sage :

Depuis que j’ai trouvé mon âme sœur

Je suis collé à son cœur tout le temps!

Creo que la quiero (Abril 2013)

Una canción de amor para mi amor

Creo que la quiero, que la quiero

Creo que ella quiere me también

Creo ¡oh sí! creo que la quiero

Cuando la veo me siento tan bien

Ella es como la más bella flor

Soy hechizando por su olor

Mis ojos llenos de su color

No la ven que como mi amor

Una estrella del cielo nocturno

Una guía a lo largo de mi camino

De todos los soles el más brilloso

De que cada rayo es un brazo

Creo que la quiero, que la quiero

Creo que ella quiere me también

Creo ¡oh sí! creo que la quiero

No creo – ¡estoy seguro más bien!

Amour tropical (Septembre 2014)

Ah! Je me sentais si bien dans tes bras

Que je m’imaginais dans de beaux draps

Notre lit serait la plus longue plage

Notre vie, le plus fascinant voyage

Oui, je rêvais d’un amour tropical

Entremêlant rythmique et musical

Et je me faisais tout un scénario :

Toi et moi, sur les chaudes plages de Rio

Je voyais bien nos deux corps enlacés

Et nos lignes de vies toute tracées

Elles nous mèneraient droit vers le Sud

Très, très loin de ces hivers trop rudes

Toi, ma Juliette et moi, ton Roméo

Nous serions maîtres de la météo

Où nous irions, il ferait chaud soleil

Que ce soit Cancun, Madrid ou Marseille

Oui, notre vie serait douce croisière

Comme imaginée par une romancière

Et si notre vie faisait des jaloux

Eh bien! Qu’ils fassent comme nous!

L’oreille collée sur un coquillage

Ramassé dans le sable de la plage

Nous ressentirions comme un grand frisson

Étonnés d’entendre notre chanson

(SUITE…)

Nous n’aurions pas besoin de mojito

Pour vivre heureux sur notre grand bateau

Ivres d’amour, on nous croirait fadas

Sans rhum blanc et sans piña colada

Et même si nous devions revenir

Rien ne pourrait rayer nos souvenirs

La neige se muerait en sable blanc

Et le vent, en chaud sirocco troublant

Notre voyage à deux – Veux-tu l’essayer?

Une vie d’amoureux – À l’ombre des palmiers

Que des jours heureux – Bercés par la mer

Notre voyage à deux - Rêve ou chimère?

Notre voyage à deux – Moi, j’y crois!

Vivre sous un ciel bleu – Pourquoi pas?

Chauffés par un soleil de feu – Toi et moi

Unis pour toujours

Dans ce long voyage d’amour…

L’étoile bleue (Novembre 2015)

Ô! Belle étoile bleue

Nous voilà et t’enfuis

À bord, rien que nous deux

Sous les doux ciels de nuit

Sur notre étoile bleue

Où se fait notre nid

Naissent le merveilleux

Et la beauté infinie

Blottis sur cette étoile

Bien sûr la plus jolie

L’amour nous y dévoile

Tout un monde qui luit

Sous le ciel constellé

Recouvrant notre amour

Jurons-nous aux levers

Un bonheur, chaque jour