Les huit marches de la libération E-Book

Olivier Jaboin

• Herausgeber: Books on Demand
• Kategorie: Religion und Spiritualität
• Sprache: Französisch

Seitenzahl: 411

Veröffentlichungsjahr: 2022

Beschreibung

"Les huit marches de la libération" offrent une nouvelle compréhension des étapes énergétiques et spirituelles que nous vivons au cours de l'évolution de notre âme. Grâce aux dernières découvertes expliquées simplement, "Les huit marches de la libération" nous éclairent sur le sens de notre vécu. Destinées à tous, "Les huit marches de la libération" abordent chaque stade de notre parcours d'âme rapprochant science et énergétique. Basées à la fois sur des cas concrets et les dernières recherches, "Les huit marches de la libération" expliquent notre chemin énergétique en s'appuyant sur différentes disciplines comme les neurosciences, l'épigénétique ou encore la physique quantique. Un texte facile d'accès, une synthèse par chapitre et de nombreuses illustrations les rendent accessibles à tous. "Les huit marches de la libération" sont destinées à toute personne désirant enrichir le sens de son existence. Elles offrent un nouvel outil de compréhension du rôle de l'énergie dans les différentes étapes de notre vie. Proposant une vision globale, "Les huit marches de la libération" touchent toute personne intéressée par l'énergie, quelque soit sa pratique.

Leseprobe

REMERCIEMENTS

Les " Huit marches de la libération " n'auraient jamais vu le jour sans... Mellie Guerraz, mon amour, sans qui rien de ce qui existe aujourd'hui dans ma vie ne serait possible. Milo, dont le sourire fait rayonner mon cœur chaque matin. Florence Dartois, mon amie de toujours, qui m'a ouvert la voie, les yeux et le cœur. Marie Christine Bloch, toujours d'une bienveillance sans fin, qui a su jouer le rôle de correctrice intraitable. Céline Roy, dont le talent a pu transformer avec fidélité mes dessins de débutant en de magnifiques illustrations. Mes enseignants, qui ont su être patients et m'ouvrir à tant de connaissances. Mes guides, qui m'honorent par la confiance qu'ils me portent. Tous les êtres qui, chaque jour, enrichissent mon âme.

Table des matières

Introduction

I. Première marche : Le Corps Physique

A. Comprendre le Corps Physique

B. Dialoguer avec le Corps Physique

C. Prendre soin du Corps Physique

II. Deuxième marche : L’Énergie Universelle

A. Comprendre l'énergie

B. Comprendre le Corps Énergétique

C. Dialoguer avec le Corps Énergétique

D. Prendre soin du Corps Énergétique

III. Troisième Marche : L’harmonisation énergétique

A. Comprendre l'harmonisation énergétique

B. Organes et harmonisation énergétique

C. Vivre l'harmonisation énergétique

IV. Quatrième Marche : La Libération Énergétique

A. Comprendre la Libération Énergétique

B. Vivre la Libération Énergétique

V. Cinquième Marche : La Transformation

A. Comprendre la Transformation

A.1. Transformer notre Corps Physique

A.2. Transformer nos idées

A.3. Transformer nos émotions

A.4. Transformer nos réactions

A.5. Transformer nos croyances

B. Action Énergétique et Transformation de l'environnement

B.1. Comprendre l'Action Énergétique

B.2. La formule magique de la Transformation

C. Vivre la Transformation

VI. Sixième marche : La prise de conscience Akashique

A. Prendre conscience de notre place dans l'univers

B. Prendre conscience des Synchronicités

C. Prendre conscience des lois cosmiques

C.1. De la Physique Quantique

C.2. Application des principes Quantiques qui changent notre vision du monde

D. Prendre Conscience des Champs Akashiques

VII. Septième marche : La libération

A. Comprendre la Libération

B. De quoi se libérer ?

B.1. Souffrance physique, mentale et émotionnelle

B.2. Peurs et traumatismes

B.3. Un environnement toxique

B.4. Un ou plusieurs liens toxiques

B.5. De l'ego

B.6. Des Mémoires

C. Vivre la libération

C.1. Libre en pensées

C.2. Libre en actions

C.3. Libre en conscience

C.4. Libre de la mort, libre de la peur

C.5. La liberté d’Âme

C.6. La réalité de notre libération

VIII. Huitième marche : Le Cycle

A. Expérimenter

B. Des cycles

B.1. Du nombre de cycles dans une vie

B.2. Des cycles courts ou " pièges énergétiques "

B.3. Du retour à la Première Marche

C. Les Huit Marches, outil universel

D. De l’Âme

E. Le sens de l'existence

Références

INTRODUCTION

" Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l'abîme et un souffle de Dieu agitait la surface des eaux. Dieu dit : "Que la lumière soit" et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. " La Bible - La Genèse (1).

" Conquerrait-il mille fois mille hommes sur le champ de bataille, vraiment, le plus noble vainqueur est celui qui se conquiert lui-même " Bouddha (24)

J'ai rencontré Fanny au Salon Zen à Paris où je donnais des soins énergétiques aux bols tibétains pendant les 5 jours de l'événement. Pour elle c'était une totale découverte, elle n'avait jamais vécu ce type d'expérience auparavant, ni Magnétisme, Reiki ou encore de Chamanisme. Et pourtant elle était totalement fascinée et après un soin de juste 20 minutes elle décida de réserver une séance en cabinet et de s'inscrire à un atelier.

Fanny était gardienne d'immeuble avec son mari. Et pourtant, son rêve était de devenir décoratrice de plateau de cinéma, comme sa formation artistique de départ la destinait. Les aléas de la vie la poussèrent à subir une vie qu'elle ne désirait pas. Son métier ne l'avait jamais vraiment intéressée et elle n'aimait plus l'homme avec qui elle vivait, elle se sentait oppressée avec lui, plus libre de son destin. Il aura suffi de quatre séances énergétiques de Sonothérapie et de Lithothérapie pour lui apporter les prises de conscience et la confiance en elle nécessaires pour changer sa vie. Déjà, au début de sa troisième séance, elle me dit " Mais c'est fou comment j'ai regagné confiance en moi ! ". Je me revois émerveillé en regardant ses photos de treks sur les montagnes du Pérou, devant les citées antiques Incas, libre dans sa nouvelle vie et à nouveau maître de son destin.

Que s'est-il passé ? Comment les sons de bols tibétains ou quelques minéraux peuvent-ils apporter de la confiance en soi voire changer l'état d'une personne. Comment une pratique non psychologique (psychothérapie, psychanalyse...) peut apporter un changement psychologique total ? Mieux, comment une pratique dite " énergétique ", invisible comme le magnétisme par exemple, peut répondre à un besoin précis, une intention particulière posée en début de séance. Car l'intention de Fanny était bien de retrouver confiance en elle pour se prendre en main et retrouver son libre arbitre. Avec juste quelques techniques énergétiques, on voit une personne révolutionner sa vie comme elle le désirait, alors qu'avant elle en était juste incapable quelques mois plus tôt.

Quel a été son chemin ? Qu'est-ce qui a pu changer en elle ? Avons-nous appuyé sur des boutons déclencheurs de nouveaux mécanismes ? A-t-on créé de nouvelles capacités ou juste réactivé des capacités endormies ? Les Corps Physique, mental et émotionnel sont-ils suffisants pour expliquer ces changements radicaux ? Où intervient l'énergétique et comment ? Quels sont les clés de ce changement ? Quel est le chemin, le processus même, pour atteindre ce que nous désirons le plus, notre bonheur, notre libération ?

Ce livre a pour but d'apporter des clés de compréhension sur le parcours énergétique de notre corps subtil. Déjà en utilisant les termes "énergétique" et "corps subtil", nous savons qu'il est nécessaire d'en expliquer le sens et leur réalité. Car ici, nous touchons un monde invisible aux yeux de certains, alors qu'il est excessivement réel pour beaucoup. C'est d'ailleurs la première motivation qui m'a poussé à écrire ce livre. Il est en effet courant, voire systématique, que l'on me pose des questions sur le sens des ressentis que nous pouvons avoir durant et après un soin énergétique, parfois même avant le soin alors qu'il n'a pas encore eu lieu. Que ce soit en séance, en atelier ou en formation, le besoin de compréhension de notre évolution énergétique va croissant.

Mon parcours personnel associé à l'expérience des séances individuelles et de groupes que j'encadre, m'ont permis de développer une théorie qui explique l'évolution énergétique d'un être incarné. A ce titre j'utilise les dernières recherches des penseurs et scientifiques (dont un prix Nobel !) souvent mis au ban de leur communauté pour leurs courageuses démarches. Il est important de constater que leurs dernières découvertes corroborent cette théorie.

C'est une conceptualisation nouvelle, qui a l'avantage de présenter globalement l'ensemble des étapes qui amènent à une libération et au développement de l'âme. Même si elle ne contredit pas les enseignements que j'ai reçus, elle me semble assez inédite car elle donne une vision globale de notre évolution. J'en applique les principes tous les jours, que ce soit professionnellement ou personnellement. Ces étapes sont le résultat d'une théorisation basée sur l’expérimentation. Dans la pratique elles se chevauchent souvent. Mais leur classement permet d’en avoir une meilleure vision.

Dans ce livre, je ne me limite pas à telle ou telle pratique car le modèle proposé convient à toute discipline énergétique : Magnétisme, Chamanisme, Reiki, Sonothérapie, Lithothérapie, Acces Consciousness, Radiesthésie, Shiatsu, Ayurveda... toutes font passer les êtres incarnés par les mêmes phases. En fait, la pratique n'est qu'un prétexte à l'action énergétique. Elle est l'outil qui correspond le mieux au praticien du fait de son parcours, ce qui lui permet de le maîtriser. Néanmoins il pourrait utiliser n'importe quelle autre discipline s'il y était formé, les résultats seraient similaires. C'est bien pour cela que des débats sur l'importance d'une pratique plutôt qu'une autre s’avèrent totalement stériles.

Dans les différentes professions que j'ai pu exercer jusqu'à devenir énergéticien, j'ai toujours eu un rôle de vulgarisateur, de passeur d'information rendue lisible pour tous, comme si j'avais été préparé à écrire ce traité. Aujourd'hui je n'ai pas peur de dire que j'ai été guidé pour le produire. Ce livre n'est donc pas réservé aux professionnels de l'énergétique, il est destiné à être lu par toutes et tous. Car dans notre évolution d'âme nous vivons tous les mêmes étapes, gravissons tous les mêmes marches. Si certaines pages vous parlent moins que d'autres, passez aux suivantes ; elles vous apporteront peut-être une information pertinente plus tard, à un autre moment de votre parcours.

Cher lecteur, praticien, thérapeute ou tout simplement animé de curiosité, je souhaite que vous trouviez dans cette nouvelle lecture de notre réalité, l'outil qui vous permet d'élargir votre compréhension de l'énergétique et de son fonctionnement. Pour voir, il suffit d'ouvrir les yeux et son cœur. Alors ouvrons les grand, observons, apprenons et avançons ensemble.

PREMIERE MARCHE

LE CORPS PHYSIQUE

La première étape que nous vivons tous dans un processus de libération est celle de notre corps biologique.

Pourquoi sommes-nous incarnés ? Ce n'est pas une question que l'on pose couramment. Le fait de se véhiculer dans un Corps Physique semble naturel. Bien sûr tout le monde ne se pose pas des questions métaphysiques, mais pour celles et ceux qui veulent avoir un minimum de recul sur le sens de leur existence, c'est une question excessivement riche d'enseignement. Car philosopher sur le sens de la vie, le pourquoi de notre présence sur cette terre et dans notre cosmos, ainsi que la raison même de ce dernier peut se faire de multiples manières.

A. Comprendre le Corps Physique

Du savoir

Par exemple, en étudiant les étoiles on réalise que nos connaissances des lois cosmiques évoluent au fur et à mesure de notre propre évolution et des outils que nous créons. Ce qui était vrai hier, est modifié par de nouvelles découvertes et souvent remplacé par une vérité nouvelle, qui elle-même sera remise en cause demain. Le développement de nouveaux outils lié à notre évolution technologique amène à modifier nos connaissances et parfois changer nos paradigmes. C'est pourquoi il est nécessaire de se méfier des annonces scientifiques plus ou moins définitives. Ainsi, combien de fois entend-t-on : " une nouvelle découverte montre ceci, alors que pendant longtemps on croyait cela ". " grâce à telle découverte, maintenant nous savons que... ". A mon sens, il serait préférable de le formuler ainsi : " En l'état de nos connaissances, nous tendons à penser que... ". Sachons rester modestes face à notre "savoir".

" Ce que je sais, c'est que je ne sais rien... ou pas grand chose. ", comme le présente en substance le professeur Didier Raoult (38). Pour lui, un chercheur doit renoncer à trois illusions :

Que les choses sont simples : " Nous sommes nous-mêmes des chimères "

Que les choses sont stables :" La création est permanente "

Que les choses sont accessibles par la connaissance : " Plus nous apprenons, plus nous mesurons l'étendue de ce qui nous reste à apprendre "

Le professeur Raoult parle ici des recherches sur les mystères du vivant, mais je pense que cela s'applique pour tout type de recherche, tout type de " savoir ". Comme il est souvent dit dans la pensée asiatique, gardons " l'esprit du débutant ".

::: RESTONS HUMBLES FACE A NOTRE SAVOIR :::

Bien sûr la terre n'est pas plate, même si certains l'affirment encore aujourd'hui, et qu'il faut avancer avec une certaine validation de certaines connaissances. Néanmoins restons humbles sur nos avancées car, même si la terre est " ronde ", en fait elle ne l'est pas vraiment, et certaines mesures qui semblaient définitives changent avec le temps, comme le positionnement de ses pôles magnétiques, par exemple. Ce qui nous permet de valider une certaine rondeur de la terre c'est le fait d'avoir suffisamment évolué pour pouvoir l'observer de loin. Pour comprendre un sujet quel qu'il soit, objet, événement , étude, il est nécessaire à la fois d'y être au cœur et de pouvoir prendre une distance suffisante à son analyse globale. Ce va et vient entre le plus grand et le plus petit permet une véritable compréhension de l'ensemble du sujet. Être uniquement dans l'étude du plus petit, la " micro-étude ", nous enferme dans les détails, être uniquement dans le plus grand, la " macro-étude ", nous perd dans le global.

Le domaine de notre savoir et de ses limites est aussi lié à nos choix de recherches qui sont dominés par de multiples déterminismes. Comme le souligne Dawson Church (40) : " La science n'est pas, dans les faits, la mesure objective de la matière. C'est un ballet entre la conscience intérieure - ou esprit - du scientifique et le monde matériel de la matière. Changez l'esprit, et la réalité matérielle change aussi. ". Ainsi il est fort probable que la science façonne la réalité matérielle qu'elle cherche à découvrir. Au final, on ne trouve pour ainsi dire que ce qu'on cherche. Ne nous berçons donc pas trop d'illusion sur des résultats " inattendus " de nos recherches car même quand on croit découvrir par accident, " par hasard ", un résultat surprenant, celui-ci se situe toujours dans un champ de recherche prédéfini par nos propres limites de pensée. Il est donc très important d'en prendre conscience afin de révolutionner ces limites, et ce dans un état d'humilité. Nous en parlerons en détails plus loin au sujet du pouvoir de l'intention.

De la connaissance du Corps Physique

Or où en sommes-nous de l'étude du Corps Physique ? Nous avons formidablement évolué sur sa compréhension organique avec des dizaines d'années de " micro-étude ". Depuis le début de la médecine dite " occidentale ", nous avons segmenté, disséqué, localisé, " microscopé " jusqu'à la plus simple cellule afin de comprendre le fonctionnement de nos organes, de nos systèmes sanguin, nerveux et immunitaire. La médecine allopathique a fait d’extraordinaires avancées. Des millions de vies ont été et sont sauvées grâce à cette médecine. Et, soyons honnêtes, lorsque nous sommes atteints par une maladie grave nous ne daignions pas y faire appel.

Une des avancées qui me passionnent le plus est celle de l'étude du cerveau. C'est un organe absolument extraordinaire qui, à lui seul, démontre à quel point nous avançons à grand pas dans sa compréhension, et qu'en même temps on ne sait rien. Cette matière organique qui consomme le plus d'énergie dans notre corps, est composée essentiellement d'un réseau de neurones et de synapses qui fonctionne grâce à des courants électriques transmettant l'information, comme un orage perpétuel dans notre crâne. L'autre organe absolument passionnant est le Cœur. D'une puissance électromagnétique fabuleuse, en plus de distribuer le sang dans notre corps, il nous adapte à notre environnement et permet de modifier ce même environnement. J'y reviendrai plus tard.

Je tiens juste à souligner que cette connaissance n'est pas réservée au monde occidental. Lors d'un voyage au Sri Lanka, j'ai appris qu'on avait découvert un hôpital tenu par des moines bouddhistes, il y a plusieurs milliers d'années, qui possédait les mêmes types d'instruments d'opération chirurgicale que ceux utilisés par nos médecins contemporains. Encore une fois, restons humbles face à nos pratiques dites " modernes ".

De la modernité de la médecine

Avec toutes ces avancées, nous avons mis de côté les sciences millénaires considérant qu'elles étaient désuètes, obsolètes diraient certains, face aux nouvelles découvertes des quelques dernières dizaines d'années. Or, plus nous avançons dans ces nouvelles découvertes et que la modernité scientifique " progresse ", plus un phénomène étrange se produit. Les " patients " de la médecine " moderne " se tournent de plus en plus vers les médecines " alternatives ". Encore plus étrange, les médecins et les structures médicales se dirigent vers des techniques complémentaires considérées longtemps comme fantasques par les mêmes institutions. Ainsi voit-on se développer la Sophrologie, la Musicothérapie ou l'Hypnothérapie dans les programmes d'accompagnement médicaux. Une anecdote étonnante, une collaboratrice magnétiseuse fut extrêmement surprise lorsqu'elle apprit qu'un ORL constatant l'efficacité d'une première séance énergétique, conseillait à sa patiente de faire d'autres séances de magnétisme pour diminuer la taille de son tympan abîmé dans un premier temps, avant de revenir le voir pour pouvoir mieux la traiter.

Il est clair que les personnes cherchent aujourd'hui quelque chose qu'elles ne trouvent pas (ou plus) dans leur parcours médical moderne. D'une vision allopathique de leur état de santé, elles ont aussi besoin de passer à une vision holistique. Le besoin de prendre en compte le plus petit, mais aussi le plus grand. Une compréhension globale de l'être et de ce qui l'harmonise leur est nécessaire. Or les médecines traditionnelles font justement cela : donner une vision globale de la circulation énergétique. D'où le retour en force des médecines traditionnelles indienne et chinoise.

Comparer ces médecines asiatiques est risqué, car elles se basent sur des systèmes à la fois proches l'un de l'autre tout en gardant des particularités spécifiques à chacune. Néanmoins elles ont une similarité importante : elles passent toutes par l'action du corps. Du coté occidental, on va traiter la maladie au moyen de molécules et de chirurgie. Du côté asiatique on va prévenir la maladie en travaillant sur l'équilibre du corps et au moyen d'actions sur lui et par lui. Par exemple, le Yoga du côté indien et le QiGong du côté chinois vont ressembler à une gymnastique, mais sont des techniques de mouvement corporels qui ont pour but de réguler le Corps Physique pour aboutir à une harmonisation à la fois organique et énergétique. Les arts martiaux ont également un rôle d'harmonisation du corps et de l'esprit allant bien plus loin que des systèmes de défense dans un combat souvent fort théorique. Il est intéressant de voir que du côté occidental on commence à prendre en compte cet aspect. Très récemment les médecins généralistes peuvent prescrire des séances de " sport santé " à leur patients, remboursés par la sécurité sociale. Quelque chose est en train de changer avec notre vision du rôle de la façon dont on utilise notre corps dans notre santé. L'attention de plus en plus portée sur la qualité de l'alimentation en fait aussi partie.

De l'incarnation

Posons alors une simple question : pourquoi sommes-nous incarnés ? Cela semble d'une évidence dictée par la nature des choses que de se véhiculer avec un Corps Physique. Mais si nous regardons encore une fois avec un peu de distance l'univers dont nous faisons partie, tout a un rôle bien spécifique. Les nuages sont là pour transporter l'eau nécessaire à la vie, la terre pour nourrir les plantes, un électron pour participer à la construction d'un atome, le soleil pour irradier et éventuellement donner la vie, les atomes pour composer les molécules, la culture dans la société pour faire évoluer notre esprit, nos rêves pour revivre notre réalité dans de multiples dimensions, le sens du goût pour reconnaître un aliment empoisonné et aussi nous donner du plaisir, la fréquence thêta de notre cerveau pour nous permettre d'entrer en méditation et de nous connecter à quelque chose de plus grand, et cetera, et cetera, la liste du rôle de chaque chose existante est infinie.

L'existence de notre corps doit donc tout naturellement avoir une signification en soi. Pourquoi donc s'incarner alors que pour évoluer, le corps éthérique pourrait tout à fait suffire. Une âme est suffisamment constituée pour vivre ses expériences dans le monde de l'au-delà. Or nous décidons à un moment donné de nous incarner.

C'est le bon moment pour faire un petit aparté : dans ce livre je prends pour acquise la connaissance de l'existence de l'âme et de son évolution. Cela nous évite de longues pages de démonstrations qui me semblent inutiles ici, et qui pourraient d’ailleurs être le sujet d'un autre ouvrage. Aussi j'imagine que si vous lisez ces pages, vous avez conscience et même déjà expérimenté cette réalité cosmique. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à suivre ma démonstration tout en gardant votre esprit critique, car tout est enseignement dans cette vie, même les lectures les plus originales.

Revenons à notre sujet. Que permet le corps ? De se mouvoir pour se déplacer, d'agir pour pouvoir être en relation avec son environnement pour éventuellement le modifier, d'utiliser ses sens pour par exemple être averti d'un danger ou au contraire d'un objet désiré, de vivre des états émotionnels comme la colère ou l'amour, des états mentaux telle que l'étude, la réflexion ou le rêve. Tout ceci est lié à ses fonctions et capacités. Mais cela n'explique pas encore à quoi il nous sert, rester sur son utilité pour vivre notre vie d'humain ne suffit pas. Il faut aller plus loin, car le sens de l'existence de notre corps de peut se limiter à juste " vivre sa vie ".

Au moyen de toutes ces fonctions, que faisons-nous en réalité ? Nous expérimentons ! L’expérience est constituée de réussites et d'échecs. D'y arriver ou pas. De vivre telle ou telle émotion et d'en tirer des enseignements. Par exemple, dans le parcours social, c'est en tâtonnant sur notre manière d'agir avec les autres et nos réactions face à leurs agissements que nous nous construisons une expérience sur les meilleures attitudes sociales que nous devons adopter selon les circonstances. Ainsi nous devenons normalement de plus en plus sociables et à l'aise selon les différents milieux. L’expérimentation nous permet de nous améliorer, d'avancer sur notre chemin.

::: VIVRE C'EST EXPERIMENTER :::

Ainsi le Corps Physique nous permet d'expérimenter, d'apprendre et de progresser. Mais cela à une condition excessivement importante : être à l'écoute de ce que le Corps Physique a à nous dire. Le corps dialogue avec nous et c'est de notre intérêt d'y prêter la plus grande attention.

Une collaboratrice avait une personne en séance qui disait " ne plus rien sentir ", physiquement s'entend. Elle lui proposa de vivre l’expérience suivante : se mettre dans un bol tibétain géant et de lui faire raisonner. C'est un bol très particulier ou l'on reçoit les vibrations de l'intérieur en s'y tenant debout. Certains bols géants sont d'une telle taille qu'ils permettent à un adulte de s'y asseoir, pouvant parfois accueillir plusieurs personnes. Elle s'exécuta, rentra dans le bol en y posant ses pieds. La thérapeute le fit résonner et la personne se rendit compte à quel point elle ressentait toutes les vibrations dans son corps.

De mon côté, j’eus un monsieur qui par grande curiosité voulait essayer une séance de Bols Tibétains. Il était très pris par l'analyse et le mental, ne prenait pas grand soin de son organisme en fumant beaucoup et faisant peu d'exercice. A la fin de la séance il me dit qu'il avait eu l'impression que des flèches lui traversaient le corps et, plus tard, qu'il avait senti ses orteils vibrer encore le soir au coucher. Il avait repris conscience du périmètre de son corps et avait, pour un temps, repris l'écoute de ce dialogue indispensable à son harmonie.

Ce ne sont que deux exemples, mais nombres de personnes réalisent après une première séance énergétique qu'ils ont un Corps Physique qu'ils ont délaissé. Pour être plus précis, elles ne prêtaient plus attention aux messages que lui envoyait leur corps, elle ne les entendait plus. Pourtant ce " dialogue " ne s'arrête jamais, c'est juste la personne qui ne l'écoute plus. Or c'est le rôle du Corps Physique de nous transmettre des informations, sur son état bien sûr mais pas seulement.

B. Dialoguer avec le Corps Physique

Du dialogue avec le Corps Physique

Un Corps Physique mal entretenu, maltraité voire mal aimé bloquera toute possibilité d'évolution énergétique. Tous les excès freinent le développement de l'être, le pire étant les addictions. Un Corps Physique malade doit être soigné en priorité. Rares sont les praticiens qui sont alcooliques ou drogués. D'ailleurs, on constate que plus la pratique énergétique est présente au quotidien, plus l'attention est portée à une vie saine. Évidemment les praticiens ne sont pas des ascètes et sont des humains avant tout. Néanmoins, généralement, ils tendent à faire attention à leur alimentation, leur environnement, leur sommeil ou encore à avoir une activité physique. Parfois ils n'ont tout simplement pas le choix, car à force de pratiques énergétiques le corps s'épure de lui-même : moins d'alcool, la cigarette devient désagréable, moins de viande, besoin de nature et d'air pur etc... D'autre part un corps malade, c'est aussi notre " âme " qui nous parle. Nous en parlons en détail avec la Deuxième Marche.

Pour une personne n'ayant pas de pratique énergétique, un chatouillis entre les sourcils, un pincement au cœur, une boule à l'estomac ou encore une cheville douloureuse, ne représentent que des gênes physiques passagères. Pour un énergéticien expérimenté, tous ces signes sont une source d'informations fondamentales. C'est par l'analyse de ces ressentis physiques qu'il va être informé de telle ou telle réalité énergétique. Nous verrons plus en détail l’importance des ressentis physique d'un point de vue énergétique un peu plus loin.

Autre illustration de l'importance du corps. Lors d'une séance j'avais une personne qui n'attendait plus grand chose des thérapies puisqu'elle en avait essayé plusieurs sans résultats satisfaisants. Ses migraines à répétition la fatiguaient énormément. Elle avait vu un acupuncteur réputé qui au bout de la dixième séance lui a dit désœuvré : " j'abandonne ". Nous n'avions donc pas grand-chose à perdre à faire une séance. Je lui proposais un peu de relaxation sonore et du magnétisme. Sa tête chauffait comme une bouillotte à l'approche de mes mains. Je sentais un fort nettoyage de tout son corps au fur et à mesure de la séance. Pendant toute sa durée, le ventre de la personne gargouillait tellement qu'on aurait dit un opéra de Wagner. Au temps d'échange de fin de séance je lui demandais ses ressentis. " Je n'ai rien senti, ha si un peu la tête qui chauffait quand vous avez mis vos mains au-dessus, mais c'est tout ". Aucune remarque sur les autres points du corps qui réagissaient, et tout particulièrement ce ventre qui tournait sur lui-même comme une machine à laver. J'avais l'impression que cette dame avec une coupure entre sa tête et son corps, comme Descartes aurait aimé le décrire j'imagine. Comment alors être surpris que quelqu'un soit assailli de migraines en étant constamment dans le mental et ne sachant pas être à l'écoute de son Corps Physique. Or un peu plus tard dans la semaine qui suivi la séance, elle réalisa qu'elle n'était pas encore prête pour cette séance. A la réflexion elle était prête à vivre une séance qui l'informait qu'elle n'était pas prête à la vivre. Plus clairement : le fait de se rendre compte qu'elle n'était pas prête lui a apporté une information importante sur ses blocages et, donc, l'a déjà fait avancer sur son chemin. Ce type de prise de conscience est fondamental, nous verrons pourquoi plus bas.

Inversement, certaines personnes sont surprenantes de sensibilités face à leur corps, y compris en première séance. Cela dépend souvent du système nerveux, de la sensibilité de ses capteurs et aussi du parcours de chacun. L'éducation joue beaucoup sur la reconnaissance ou non des signaux corporels. Selon les cultures familiales, s'écouter peut apparaître comme une faiblesse. " Tu t'écoutes trop " sera alors la phrase clé qui exprime un système de valeur qui met avant tout la force à son sommet. L'idée d'un être fort (" T'es pas en sucre "), voire physiquement indestructible, pour affronter la vie est alors au centre de l'éducation. Toute une culture enfantine y contribue : films, livres, bds exposent la puissance du héros en particulier. Et il ne faut pas croire que cela est réservé aux petits garçons, les fillettes sont également appelées à être fortes pour combattre et survivre. Ainsi va-t-on valoriser l'oubli de l'écoute du corps qui est supposé se réparer très bien tout seul. Cette culture qui laisse de côté le dialogue avec le corps met à risque les personnes qui en sont imprégnées. Au fur et à mesure des années, des décennies, le Corps Physique multiplie les appels au secours sans se faire entendre. Jusqu'au jour où il fera le nécessaire pour se faire écouter : accidents, maladies, burn-out etc...

Heureusement rien n'est gravé dans le marbre. C'est parfois lorsque le corps dit " stop " que la prise de conscience se fait naturellement : " il faut maintenant que j'écoute ce que me dit mon corps ". Alors commence le travail sur soi, l'écoute, l'analyse, puis le changement de comportement. Une fois qu'on a les bons conseils et les bons outils, il suffit de s'exercer et d'améliorer cette capacité d'écoute.

De la capacité innée d'écouter son corps

Ici, je me permets de développer une hypothèse. Les enfants ont le plus souvent une capacité innée à écouter leurs ressentis physiques. Paradoxalement, il est toujours plus simple de travailler énergétiquement sur un enfant que sur un adulte. Il semblerait qu'il soit plus aisé pour lui d'abaisser ses filtres. On pourrait croire que cela viendrait de son aptitude à se connecter à son imaginaire, mais ici on parle de ressentis très concrets comme le passage d'une énergie dans une partie du corps ou un point sur le front ou encore des chatouillis dans les pieds ou les mains.

Un jour où j'étais en salon, je faisais découvrir l'énergie des Bols Tibétains sur le stand à une jeune fille d'à peine dix ans accompagnée de sa maman. Lors d'une mini séance, cette petite était d'une ouverture incroyable, ses ressentis justes et on pouvait sentir ses capacités énergétiques déjà développées. Ainsi, me dit-elle " je sens comme des fourmis dans mes mains ", je lui montrais comment se décharger, comme on dit en magnétisme, et ayant de multiples ressentis, elle fut ravie de cette technique. Une autre fois, alors que je testais un gros bol tibétain 1er chakra chez un fournisseur, un garçon qui avait onze ans était là à m'observer. Je lui proposais de le ressentir de plus près, ce qu'il accepta de suite, avec le regard étoilé de curiosité. Une fois que je fis résonner le bol, l’enfant ouvrit les yeux et me dit qu'il l'avait vraiment bien ressenti. Je lui demandais où exactement il avait ressenti les vibrations dans son corps. Cherchant ses mots comme un enfant peut le faire, il me dit par là en montrant avec ses mains la partie des membres inférieurs de son corps. Il avait précisément localisé son premier Chakra !

Cette capacité d'écoute énergétique existerait en nous dès la naissance. Il semble qu'il n'y ait pas de filtres chez les bébés, ou plutôt pas encore de filtres chez les bébés. L'énergie semble y circuler en toute liberté. Ce qui fait qu'une demie heure de pratique suffit amplement par rapport à un adulte où une heure est souvent le minimum nécessaire à un travail d'harmonisation.

Et qu'en est-il des animaux ? Ici, cela devient encore plus surprenant. Une amie avait sa chienne qui boitait lourdement de sa patte arrière gauche, le bassin semblant totalement désorganisé. Ici on parle d'un Mastiff, c'est à dire un très gros chien de plus de 60 kilos ! J'avais déjà fait un peu de magnétisme sur quelques chats et chiens d'amis avec de très bons résultats. Mais je n'avais jamais fait de véritable séance. Nous avons travaillé sur Tiya, c'est son nom, avec ma collaboratrice. Alors qu'elle ne se laissait plus toucher par sa maîtresse du fait de la douleur, petit à petit elle se laissa faire et reçut sa séance composée d’apposition des mains et de magnétisme à distance. Elle apprécia tellement qu'elle en redemandait. Le plus incroyable fut qu'elle eut la même réaction qu'un humain : alors qu'elle était totalement fébrile avant le début de la séance, une fois celle-ci finie elle alla se coucher au soleil comme si elle se sentait vidée, à l'image de ce qu'on ressent après une bonne séance énergétique. Lorsque j'ai posé mes mains sur elle pour un rééquilibrage énergétique, j'ai senti une incroyable réceptivité et une absence totale de filtres. Comme si on était dans une connexion totalement quantique (Cf La Cinquième Marche), sans aucune notion ni de temps, ni d'espace. Les pratiques énergétiques avec les animaux ont toujours existé et sont de plus en plus reconnues, et pour cause, cela marche beaucoup plus facilement qu'avec les humains adultes !!!

Du chemin de chacun

Mais alors, une fois adultes, pourquoi devons-nous faire tout un travail pour retrouver cette capacité d'écoute avec notre corps physique ? Que s'est-il passé entre notre enfance et notre vie d'adulte pour avoir l'impression qu'on ne sait plus se connecter à nous même ? Permettez-moi de proposer plusieurs hypothèses. La relation avec notre Corps Physique pourtant innée est submergée par les conventions culturelles de notre environnement. L'éducation, les règles sociales, la manière dont les médias présentent le Corps Physique et son usage nous poussent à entrer dans le moule. En plus du " tu t'écoutes trop ", il semblerait que c'est avec la transformation du Corps Physique lors de l'adolescence que nous commençons à oublier qu'il nous parle. Le mental prend une telle place dans notre équilibre, que le Corps Physique est de plus en plus laissé de côté. La période des études et des premiers petits boulots nous oblige à nous préoccuper beaucoup plus du monde extérieur que de notre monde intérieur. Cette conquête du monde est naturellement nécessaire : se former, travailler, être indépendant de ses parents, trouver l'amour, trouver la sécurité financière, fonder une famille, s'affirmer... à partir de l'adolescence nous partons à la conquête du monde tout en nous éloignant de notre monde intérieur. Ainsi, selon la route que nous prenons, nous revenons à notre monde intérieur après avoir réalisé toutes ces missions (indépendance, travail, créer sa famille...), et souvent nous nous remettons en question lors de la fameuse crise de la quarantaine. Car une fois ces missions réalisées, que faire ? En tout cas, ce type de parcours s'avère vrai pour beaucoup d'entre nous, mais pas tous. Car ce serait caricatural de dire que nous suivons tous ce chemin.

Thibaut en est l'illustration. J'ai rarement rencontré un être aussi avancé énergétiquement et tout simplement humainement. C'est en formation énergétique que j'ai eu la chance de le rencontrer. Alors qu'il était de cette jeune génération férue de digital, il travaillait à un poste très intéressant pour une célèbre plate-forme de covoiturage. Mais sa passion, ou plutôt sa véritable pratique, était le yoga. Lors de cette formation, nous dormions dans une salle de pratique transformée en dortoir. Malgré des journées bien denses, il se réveillait tous les jours à cinq heures du matin pour commencer sa pratique qui durait jusqu'à huit heures. Au fur et à mesure des deux années où je l'ai côtoyé, je l'ai vu de plus en plus vivre en état méditatif, y compris la journée, s’alimentant de moins en moins comme s'il était entré dans un état de plus en plus éthérique. Certains disent qu'on peut se nourrir de Prana (énergie en indien), et cela semblait être le cas pour lui. Car toujours enjoué et détaché des soucis, il semblait être rempli continuellement d'une énergie à la fois douce et riche. Il avait déjà fait plusieurs séjours en ashram, et voilà qu'il décida de quitter son travail en France pourtant sécurisé et d'aller se former pour de bon en Inde afin de devenir professeur de yoga. On ne pouvait pas définir son attitude et sa présence énergétique autrement que par celles d'un Yogi déjà accompli. Or Thibaut avait 22 ans ! S'il avait connu une découverte d'un monde, cela aura d'abord été celui de son monde intérieur.

Il ne s'agit pas ici d'envier qui que ce soit pour le chemin qu'il parcourt, car nous avons chacun le nôtre et un sens à son existence. Je désire juste démontrer qu'il n'y a pas de fatalité, que même si nous passons toutes et tous les mêmes étapes, nous ne les franchissons pas au même moment ni exactement de la même manière.

Lorsque le corps dit " Stop ! "

Mais pour beaucoup d'entre nous, l'enfance et encore plus l'adolescence nous poussent à oublier le lien qui existe entre notre bien-être et notre Corps Physique. Trop longtemps sourds à ses avertissements, nous tombons dans la maladie d'une manière plus ou moins grave. Dominés par le monde extérieur, nous en oublions notre monde intérieur. C'est comme si une plante ne réagissait qu'à la pluie, au soleil ainsi qu'aux autres plantes, en oubliant ses racines, son mécanisme de photosynthèse et la sève qui la nourrit. C'est comme si nous mettions de côté ce qui nous constitue pour répondre aux exigences de notre environnement. Alors tout devient plus important que nous même. D'abord les études, puis la réussite professionnelle. D'abord un salaire, puis l'indépendance financière. D'abord quitter les parents, louer un logement puis acheter. D'abord un scooter puis le permis, puis une voiture. D'abord trouver le partenaire idéal puis la pérennité du couple. D'abord faire des enfants, puis assurer leur sécurité et leur confort. D'abord, d'abord, d'abord...

A force d'années de " d'abord " et d'efforts, à prendre sur soi sans se donner des temps de ressourcement, la machine, toute neuve au début de notre parcours, s'use au fur et à mesure. Le corps lance des signaux, qui deviennent des alertes, jusqu'à décider d’arrêter cette marche insensée. Pourtant, ces priorités que nous nous donnons comme trouver l'amour de sa vie, un travail qui nous émancipe, construire une famille, être indépendant financièrement, sont tous des objectifs légitimes et louables. Seulement nous sommes poussés à réaliser ces objectifs dans des cadres prédéfinis et de la manière la plus efficace possible. L'erreur est très peu permise. Car si nous sortons de la route nous sommes vite étiquetés : chômeur, divorcé, célibataire, sdf, hippie, original... Alors que nous pourrions faire le même chemin en continuant le dialogue avec le Corps Physique, la pression sociale nous pousse à nous oublier pour répondre à ses exigences. Et nous oublions de nous écouter. Encore une fois, ne diton pas à quelqu'un qui se plaint qu'il s'écoute trop ? Comment peut-on trop s'écouter, alors que c'est la première condition nécessaire à la survie ?!

Alors vient un temps où nous nous rendons compte que quelque chose ne va pas. Le corps n'avance plus. On pourrait même dire qu'il refuse de continuer à avancer. Les nuits ne reposent plus. Les douleurs augmentent en nombre et en intensité : articulations, tendinites, crampes, acidités de l'estomac, problèmes de ventre, calculs rénaux, maux de dos, torticolis, maux de tête, infertilité, impuissance... quand cela ne devient pas plus grave avec des maladies encore plus lourdes : zona, hépatite, fibromyalgie, sclérose en plaques, déficiences immunitaires, déficiences musculo-squelettiques ou encore cancers. On peut ajouter à cette liste noire les accidents qui nous stoppent d'un coup dans notre marche folle, comme si quelque chose nous disait STOP ! Nombre sont ceux qui racontent comment un accident leur a permis de remettre en cause leur chemin et de changer de vie par la suite, comme s'ils avaient reçu un enseignement. D'abord, d'abord, d'abord... mais non ! le corps dit maintenant : " D'abord toi, d'abord ta santé, d'abord tes ressentis, d'abord ton monde intérieur ".

A cet égard, l'histoire du Docteur Joe Dispanza est assez remarquable (4). Vivant en Californie, alors jeune chiropracteur de 23 ans, c'est en 1986 qu'il eut un très grave accident de vélo lors d'une course de triathlon. Une voiture vint le percuter violemment, lui brisant six vertèbres touchant la partie thoracique et lombaire, se trouvant écrasées les unes avec les autres. Son corps ne pouvant plus tenir debout et victime de multiples traumatismes profonds, Joe Dispenza se retrouva allongé sur le ventre à regarder le sol à travers le trou de son lit créé pour poser sa tête, et ce pour une durée indéfinie. Alors que les médecins le poussaient à subir une opération chirurgicale très lourde de la dernière chance pour tenter d'éviter la paralysie totale, il choisit une autre voie. Il décida d'appliquer ses propres croyances : chaque jour il s'exercerait avec son esprit en comptant sur les extraordinaires capacités naturelles d’autoguérison du corps.

Durant deux heures, deux fois par jour, il créa une projection mentale de son état de guérison libérant tout le potentiel de son esprit. Alors qu'il était prisonnier de son lit, il visualisa quotidiennement sa satisfaction à vivre des choses qui peuvent paraître anodines pour une personne bien portante et libre d'actions : admirer des levers de soleil, profiter d'un agréable déjeuner avec des amis, ressentir le plaisir de prendre une douche, flâner lors d'une marche sur une plage, apprécier la sensation du vent sur le visage ou, tout simplement, aller aux toilettes par soi-même. Ne pouvant les vivre physiquement, il visualisa et ressentit totalement ces actions avec son esprit. Durant cette période, il se rendit compte que ce qu'il réalisait à travers son esprit donnait des résultats concrets sur son Corps Physique. Alors que sa reconstruction organique s’accélérait de jour en jour, son moral allait lui aussi de mieux en mieux. Il décida également qu'une fois guéri, il changerait de régime alimentaire, irait voir des praticiens énergéticiens et mettrait en place des programmes et des stages d'autoguérison par l'esprit. Seulement neuf semaines et demi après son accident, Joe Dispenza se leva de son lit, pu se remettre debout et remarcher ! Dans les jours qui ont suivi il reprit rapidement son activité de chiropracteur et dans les deux semaines suivantes son entraînement sportif. Il est depuis devenu un spécialiste des neurosciences et des capacités infinies de notre esprit. Entre études en laboratoires, publications de livres, stages intensifs ou encore conférences internationales, il fait le tour du monde remplissant les salles de conférences et autres expériences de groupe. Depuis sa rémission, il n'a plus eu de problème de dos.

Mais tout le monde n'a pas, encore, l’entraînement et la force de caractère du Dr Joe Dispenza. Heureusement la médecine occidentale est là aussi pour faire son merveilleux travail de réparation. Combien ont été sauvés grâce à elle et à ses progrès, on peut dire des centaines de millions je pense. C'est pourquoi dans une démarche thérapeutique il faut toujours insister sur le besoin de suivre les avis et prescriptions du corps médical. Et c'est le rôle des thérapeutes holistiques d'apporter des outils supplémentaires au bien-être des personnes qui sont soit en traitement, soit en sont sorties et se reconstruisent.

Pour les personnes qui insistent, qui forcent, appliquant la politique du " ça passe ou ça casse ", qui ne veulent pas voir ce que leur expose leur corps, le parcours médical se prolonge, parfois interminablement, voire jusqu'à une fin tragique. Il ne s'agit pas ici de culpabiliser qui que ce soit. Je me permets juste de souligner que lorsqu'on se refuse à écouter les signaux d'alerte de son corps, cela peut, au bout de la route, devenir fatal. Il est évident que la maladie ne doit pas être vue comme la responsabilité de quiconque, nous en subissons tous les effets, ses origines étant souvent bien plus complexes que juste telle ou telle cause. Pour mieux les appréhender, voire les comprendre, il est nécessaire de réactiver cette capacité d'écoute, de dialogue avec le Corps Physique.

Lorsque vous prenez l'avion, parmi les consignes qui sont données avant le décollage, en cas de danger il est recommandé aux personnes avec des bébés de mettre en priorité leur masque à oxygène avant de mettre celui du bébé. Alors que cela pourrait paraître égoïste, c'est en se donnant la capacité de survivre que le parent a les moyens d'actions pour sauver son enfant. C'est paradoxalement en pensant d'abord à soi qu'on peut sauver l'autre. Alors que l’égoïsme ne consiste qu'à penser à soi, la bienveillance consiste d'abord à travailler son propre bien-être pour pouvoir ensuite le transmettre à autrui.

C. Prendre soin du Corps Physique

De l'impact du stress sur notre santé

De multiples recherches effectuées depuis déjà des décennies montrent les effets nocifs du stress sur notre santé. Il impacte directement le bon équilibre de notre organisme. Si le stress se révèle chronique voire permanent, il peut impliquer des tensions cardiaques et artérielles, sur l'activité cérébrale ou encore sur les fonctions immunitaires (cf La Cinquième Marche). A l'image d'une pile qui se décharge constamment, le corps s'use plus vite qu'il ne le devrait. Comme nous le verrons plus tard, le stress est avant tout un mécanisme de survie qui a une place légitime dans notre existence. Le problème c'est qu'il est conçu pour être activé sur une durée très courte, le temps de répondre au danger. S'il est chronique ou constant, il déstabilise notre être et nous fragilise, à tel point qu'on en tombe malade.

Prenez l'exemple de quelqu'un qui prend le métro régulièrement, et ce depuis plusieurs dizaines d'années. Le stress de la cohue, les retards pour arriver à son travail, la claustrophobie dans les wagons, le manque d'air dans les couloirs et les tunnels, la sensation d'oppression d'être sous la terre... tous ces stresses deviennent au fil des années de plus en plus lourds à gérer pour, au final, user totalement la personne. Je me suis d'ailleurs toujours demandé pourquoi on n'incluait pas le trajet dans les transports en commun comme faisant partie de l'évaluation de la pénibilité au travail. Tel un filet d'eau qui ronge la roche sur des dizaines d'années, le stress fait son travail d'usure sur notre santé.

Attention, le stress n'est pas réservé aux citadins. Les sources de stress peuvent se trouver aussi bien en ville qu'en dehors, que ce soit en banlieue ou à la campagne. Ceci selon son environnement familial, social et professionnel. Paradoxalement, une personne en vacances sur une île paradisiaque peut tout à fait vivre un stress important. Naturellement c'est la somme et/ou l'importance des causes de stress qui vont déboucher sur un trouble anxiogène plus ou moins important.

Lors de ces dernières décennies, de grands progrès ont été faits dans la reconnaissance du rôle néfaste du stress sur nos vies, étant pris de plus en plus sérieusement comme cause de troubles physiques, émotionnels et psychiques débouchant sur d'éventuelles maladies.

En revanche soyons claires, toutes les pathologies n'ont pas le stress comme origine. Ainsi, d'après le professeur Didier Raoult (38), les cancers seraient avant tout causés par des virus et des bactéries. Encore une fois, à chacun son rôle : la médecine allopathique, d'une part, et les thérapies holistiques, d'autres part, chacune étant complémentaire l'une de l'autre. Dans une pratique énergétique et holistique, nous parlons d'un terrain rendu favorable à l'installation et le développement de la maladie due à un stress quotidien, comme un environnement toxique fragilisant la personne physiquement, émotionnellement, psychiquement spirituellement et énergétiquement.

C'est de mon point de vue la lecture qu'il faut avoir lorsque le Dr Deepak Chopra (39) dit " Une maladie ne peut s'installer sans que son hôte l'accepte ". Au premier abord on pourrait y voir une culpabilisation d'une personne sur la maladie qu'il aurait plus ou moins acceptée voire désirée. Or ce qui est important de comprendre c'est que si les systèmes de défenses physique, immunitaire ou énergétique (cf Cinquième Marche) sont fragilisés, tout est facilité pour que la maladie s'installe chez cette personne. Ainsi est-il nécessaire de créer un terrain favorable au bien-être, renforçant ainsi les capacités de défense face aux agressions extérieures, mais aussi augmentant des énergies bénéfiques à elle-même et son entourage.

De la réponse de Relaxation

Face au stress, savoir relâcher son corps est la meilleure réponse qu'on peut apporter. Un des avantages est que les effets secondaires de cette " réponse de Relaxation " ne peuvent être que bénéfiques. Nous sommes ici dans la recherche d'un changement : passer d'un état de stress à un état de relaxation. A partir du moment où on commence ce travail, les premiers bienfaits sont quasi immédiats. Car c'est un véritable travail qui nous attend à ce stade, le début du long chemin du travail sur soi. De multiples outils existent que vous connaissez déjà certainement : yoga, méditation, QiGong, massages, sophrologie, cohérence cardiaque etc... Des personnes en état de stress sont souvent étonnées du bienfait de quelques minutes de relaxation quotidienne : régulation du rythme cardiaque, détente musculaire, sérénité de la respiration, amélioration de la tension artérielle, calme mental, apaisement émotionnel...

Nous verrons à quel point ce travail est fondamental au passage à un nouveau stade de notre évolution d'âme. Car il est d'abord nécessaire de se calmer en relâchant nos Corps Physique, mental et émotionnel pour ensuite travailler sur l’harmonisation de notre Corps Énergétique. Nous en parlerons amplement dans les chapitres suivants.

D'ailleurs, certaines personnes travaillent tellement bien leur bien-être qu’elles sont parfois surprenantes de sensibilités face à leur corps, y compris en première séance. Il leur suffit parfois d'une seule séance, voire de quelques minutes de soins, pour réveiller les capacités de leur organisme pourtant fatigué. Parfois les résultats peuvent même paraître miraculeux.