Les secrets de la Kabbale - Eva Levit - E-Book

Les secrets de la Kabbale E-Book

Eva Levit

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Beschreibung

De tout temps les êtres humains se sont posés des questions d'ordre existentiel. En regardant vers les cieux, nos ancêtres cherchaient à se représenter comment toutes sortes de qualités morales leurs étaient transmises depuis les lointains azurs, sans pouvoir être entachées par le commun des mortels. Quel est donc le chemin suivi par les dons du Créateur pour parvenir à ses créatures ? Arrivent-t'ils avec la pluie ? Au bout d'un arc en ciel ? Descendent-t'ils sur des rails ou des cordes magiques ? Les Mystiques kabbalistes nous offrent leur interpétation: ce sont dix canaux d'influence que Dieu utilise pour prodiguer tous les aspects de sa bonté sur le monde.Ils ont appelé ces canaux les sephiroth (la séphira au singulier) un mot qui vient de la même famille que saphir (une pierre précieuse aux éclats céléstes), "sifra" (un chiffre en hébreu) et "sipour" (le récit). Ces canaux d'énergie divine sont sublimes et méritent amplement que des livres entiers soient consacrés à leurs essences magnifiques. L'une de ces oeuvres, le modeste, fruit de mon labeur, se trouve maintenant devant le lecteur. C'est ma façon d'expliquer les connaissances anciennes dans un language accessible à tous, pour une utilisation pratique par chacun.

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Seitenzahl: 83

Veröffentlichungsjahr: 2020

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Les secrets de la Kabbale

Les secrets de la KabbalePremière partieDeuxième PartieTroisième partieCours authentiques audiovisuels d'Eva LevitPage de copyright

Les Secrets de la Kabbale

LES SEPHIROTH

EVA LEVIT

Volume 1

Partie 1,2,3

KECEM EDITION - 2018.

Edition E-Book - 2020.

Pôle Normand de l’Art et de la Musique

https://www.naproduction-edition.eu

W761002985

Traduction 

Anastasia Kacedan

Adaptation-correction: Liliya Senik-Aucler et Yvonne Bourg

Avec la participation de Chantal Verguet

Design: Alena Tarhonskaya et Alain Le Levier

contact: [email protected]

Toute reproduction totale ou partielle est interdite sans notre autorisation

L’arbre des Sephiroth

Première partie

Ce livre est une initiation aux séries de cours destinés à analyser les qualités fondamentales qui composent la personnalité d’un être humain, tels que son intellect, son caractère et ce qu’on appelle ses qualités émotionnelles. Nous abordons ce sujet à partir des critères offerts par la psychologie et selon les points de vue exprimés dans l’enseignement judaïque, à la fois à travers les sujets bibliques et au degré symbolique révélé par les connaissances du mysticisme kabbalistique. Nos cours sont construits autour de la notion essentielle de la philosophie juive, celle des sephiroth. Selon la science kabbalistique, il existe dix sephiroth, qui jouent un rôle primordial en tant qu’instruments et éléments dans la création et le maintien d’ordre spécifique dans les mondes (car il ne s’agit pas que de notre monde physique). Cette idée est si fondamentale que d’après les savants kabbalistes, sans la notion des sephiroth, l’ordre cosmique est voué à l’effondrement. Nous allons donc longuement discuter de sa signification. Tout d’abord, traitons quelques notions essentielles. L’idée reçue selon laquelle le monde fut créé pendant une période limitée dans le temps est fondamentalement fausse. D’une manière générale, la Bible nous dit que Dieu a créé le monde en sept jours, en commençant par lumière et les ténèbres et en aboutissant au couronnement de la création de l’être humain. Puis, d’après la Bible, Dieu se reposa. Or selon le point de vue judaïque, cela est tout simplement impossible. Car à chaque instant, le monde continue a être créé et renouvelé d’une manière ininterrompue. La philosophie judaïque et le mysticisme kabbalistique se construisent autour de cette notion fondamentale. Un monde ne peut pas être cohérent et exister d’une manière indépendante sans qu’une force extérieure ne l’assemble constamment morceau par morceau, en l’animant par son énergie, tel un puzzle vivant. C’est cela qui lui permet d’évoluer d’une manière quasi autonome. En affirmant que notre monde est recréé à chaque instant, nous parlons d’unités temporelles si minuscules qu’il devient absolument impossible de les mesurer en minutes ou en secondes. La notion la plus proche pour décrire ce phénomène se base sur la théorie du vingt-cinquième cadre, qui nous vient du cinéma. Elle se résume en vingt-cinq cadres que l’on peut insérer dans une séquence de film en espace d’une seconde. A chaque instant, en recréant le monde, Dieu répète: « Que la lumière soit. Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux etc. », qui est suivi de toutes les autres formules. Bien entendu, notre monde ne fut pas créé que par ces phrases. Le processus était bien plus complexe. Les mots lus dans la Genèse ne représentent qu’une métaphore. La théologie judaïque explique la création du monde d’une manière accessible à notre entendement. En fait, il s’agit d’un processus bien plus délicat, impliquant l’apport d’une énergie divine, de relations entre les éléments physiques et chimiques. C’est un travail ininterrompu. Dans le cas contraire, l’univers reviendrait à son état initial, c’est-à-dire au néant. Il nous reste encore à mentionner un autre point important concernant le processus de la création divine. Comme nous l’avons déjà dit plus haut, notre monde n’est pas unique. Il nous faut également ajouter à cela qu’il n’en est pas à sa première version. Qui ne se souvient pas de la fameuse scène dans le film « Matrix », où le personnage principal, Néo rencontre l’Architecte qui a conçu cet univers ? Au cours de leur conversation, le héros et les spectateurs apprennent qu’il s’agit de la septième version de ce monde fantastique. Selon la tradition judaïque notre monde a eu deux versions. La première se nomme Tohu, c’est-à-dire le monde du néant, le désert. La deuxième version, purifiée par l’énergie divine, s’appelle Tikkoun ce qui peut être traduit comme un monde réparé ou amélioré. En d’autres mots, nous avons une version mal aboutie et une version perfectionnée de la création. Se peut-il que le lecteur s’étonne que Dieu Tout-Puissant ait pu créer une version mal aboutie du monde ? Pourtant, les mystiques kabbalistes affirment que cela a été fait intentionnellement. Cette première version était indispensable à la création d’un monde amélioré. En parlant de la création, les savants la comparent à la brisure d’un récipient. La première version du monde créée par le Tout-Puissant ne put supporter toute la force de sa lumière et de son énergie. Ce monde se brisa comme un verre de cristal exposé à une source de chaleur trop puissante. Sur ces décombres, Dieu commença le travail de la deuxième version de sa création. En décrivant cette deuxième version, les mystiques emploient une autre formulation. Ils introduisent le terme de Tsimtsoum, ce qui veut dire la « dissimulation » de la force divine. Ayant compris que s’il mettait toute son énergie et se révélait dans toute sa splendeur, il arriverait au même résultat, Dieu décida de « se dissimuler en quelque sorte ». Afin de rendre les procédés divins plus compréhensibles au lecteur, la tradition judaïque use souvent ce terme « en quelque sorte ». Ainsi, pour atténuer son intensité, Dieu se dissimula en quelque sorte derrière un rideau ou un voile. Le nouveau monde n’existait pas encore et la première chose que Dieu créa est ce voile avec une ouverture par laquelle un rayon de lumière divine peut entrer dans le monde afin de l’animer. Ce rayon ne représente qu’une partie infime de sa lumière, mais il a suffit amplement pour créer plusieurs mondes. En fait, nous pouvons parler de quatre mondes. Pour les créer, il a fallut quatre voiles, car ces mondes sont séparés selon l’ordre de leur apparition, la quantité de lumière qui les remplit et par leur proximité du Créateur. Le premier a être créé fut le plus spirituel de tous ces mondes. En hébreu il porte le nom d’Atziluth, ce qui se traduit comme l’émanation. C’est un monde qui est à peine séparé de Dieu et ne connaît ni le mal ni les ténèbres. Il est tellement imprégné de lumière et de bonté que même la hiérarchie des anges ne peut y pénétrer ou l’entrevoir.

En suite, le processus a été répété et Dieu créa le deuxième voile avec une petite ouverture pour faire passer un rayon de lumière provenant d’Atziluth. C’est un monde où les ténèbres et le mal font leur apparition car le rayon qui l’anime possède une moindre intensité. Néanmoins, il est également inondé par la lumière divine à tel point que s’il arrivait à un être humain s’y rendre, il vivrait ce que les kabbalistes appellent la brisure des récipients.

Les hommes qui ont pu apercevoir ce monde, car cela est possible pour ceux qui ont reçu un don de prophétie ou par une élévation spirituelle, ont perdu leur raison, n’étant pas capable d’absorber autant de lumière divine. Ce deuxième monde qui est apparu et est animé par le rayon venu d’Atziluth, se nomme Beryah, c’est-à-dire la Création. Comme nous avons mentionné plus haut, ce monde voit l’apparition des ténèbres, cependant la bonté et la lumière restent largement prédominantes. Il est habité par la hiérarchie des anges. Puis le processus se renouvelle pour faire surgir le troisième monde qui s’appelle Yatzirah, ou la Formation. Ainsi Dieu est responsable d’avoir créé et donné forme à ce monde. Selon les savants kabbalistes, la lumière et les ténèbres existent dans ce monde en proportion égale. Il est habité par les anges moins importants ainsi que par les âmes des morts. Ce monde est le plus proche du notre.

Notre monde se situe derrière le quatrième voile avec une ouverture pour faire passer le rayon de lumière en provenance de Yatzirah. Ce rayon ne représente qu’une faible lueur de lumière divine initiale. Notre monde, le dernier à être créé se nomme Asiah, ce qui signifie l’Action. Ce n’est pas par hasard que notre monde porte ce nom, car les mots, créer et donner forme sous-entendent un processus de création au sens noble du terme. Par contre, le mot action en hébreu s’emploie pour désigner le travail réel tel que la fabrication de pots en argile. C’est-à-dire que nous vivons dans un monde pratique et grossier, régi par des lois physiques et matérialistes. Si le mal est complètement inexistant dans le monde supérieur, il est prédominant dans le notre. Toutefois, les humains qui y habitent peuvent transformer et accommoder ce monde, selon ses besoins, pour le rendre meilleur ou pire. Maintenant le temps est venu de parler plus longuement des sephiroth. Si vous pouviez imaginer comment les rayons de la lumière divine se divisent,

vous auriez une représentation plus ou moins claire des processus nécessaires pour créer les mondes et maintenir l’ordre universel. Les rayons de cette lumière circulent par les dix canaux en apportant dans notre monde ce qu’on appelle la grâce et la bénédiction. A leur tour, ces dix canaux se fragmentent de façon à influencer toutes sortes de choses. Ils nous donnent accès à ce qui nous est indispensable pour un épanouissement spirituel et matériel. Pourtant il nous faudrait nous arrêter sur leur nombre et nous interroger sur le rôle du chiffre dix dans la tradition du mysticisme judaïque. Ce chiffre est très significatif pour le judaïsme. Dix est le symbole de la perfection dans notre monde physique. Le monde ne fut-il pas créé avec les dix phrases, comme nous assure la Genèse? Il est vrai que, d’après les mystiques kabbalistes, leur nombre était bien supérieur et Dieu a émis un assemblage de lettres qui peuvent composer des mots dans ces dix phrases et bien d’autres aux significations complètement différentes. Il renouvèle constamment ce processus. C’est la raison pour laquelle les dix phrases mentionnées au début de la Bible ne sont que le symbole de la perfection.