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Voici des histoires vraies, de mes amies, de mes proches ou inspirées de faits réels. Elles illustrent la vie, l'expérience de femmes de tous les jours. Elles décrivent une réalité dans laquelle vous pourriez vous retrouver. Cette vie peut être difficile, amère, douce rarement, mais elle est là, racontée tel un monologue à plusieurs voix. Elles ont la parole et elles la prennent. Écoutez-les, elles ont quelque chose à dire.
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Seitenzahl: 151
Veröffentlichungsjahr: 2024
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Amandine
Françoise
Julie
Soheila
Sophie
Estelle
Suzane
Ingrid
Fanny
Louise
Cécile
Isabelle
Charlotte
Jeanne
Le séminaire commençait déjà à être long, un peu trop long. Cette journée paraissait interminable. Les intervenants abscons étaient à côté de la plaque et de nos réalités professionnelles. Ils ressemblaient à tant d’autres. L’organisation, elle, était parfaite. L’eau fraîche, le café, le thé, les biscuits animaient les pauses. Ce sont ces moments qui font vraiment la cohésion des équipes. Plus que les jeux de rôles à la noix qui nous étaient proposés par le community manager.
Deuxième jour sur trois puis retour à la maison pour le week-end, et au boulot. Fin de la pause du matin, on rentre dans la salle, juste un petit manque d’attention et une des portes battantes, se referme sur moi. Je mets la main, je m’écarte et bouscule involontairement un collègue. On se sourit, on s’excuse, on se gêne, derrière ça pousse, on avance et nous reprenons tous notre siège.
Où est-il ? Qui est-il, ce bousculeur, ce bousculé ? Pour moi tous les hommes sont un peu invisibles, gage d’une certaine tranquillité, plus encore entre collègues. De ma place, je fais le tour de la salle. J’essaie d’être discrète, on est là pour travailler. Nous ne sommes pas si nombreux que ça, le tour est vite fait. Je le vois. Nos regards se croisent. Nous nous sourions une nouvelle fois. Puis, comme un jeu anodin, nos regards oscillent entre les animateurs, le tableau, les autres et nous. De fait, notre attention a quitté momentanément la formation.
Midi, nous laissons nos affaires dans la salle. Ensemble, comme une équipe soudée, nous allons déjeuner, cohésion oblige, il faut la jouer corporate. Nous avons (lui ou moi je ne sais pas) fait bien attention de nous retrouver de concert dans la porte, suite du jeu de touché d’épaule. Le repas se passe à parler boutique, objectifs, statistiques, boulot. Il est assis derrière moi, par deux fois sa chaise a légèrement heurté la mienne. Une méthode pour s’approcher et murmurer des excuses. Petite pause digestive avant la reprise. Le café serré est une nécessité absolue avec ce qui nous attend. J’espère que l’intervenant sera performant et qu’il saura nous éviter les micro-sommeils intempestifs. Le bousculeur-bousculé a dû voir mes bâillements, il m’offre une deuxième tasse, sans sucre, merci, sourire.
Le groupe est un peu plus dispersé qu’à l’aller, les ventres plus rebondis, les cravates plus défaites. Il est un des rares minces dans ce lot bedonnant. Nos pas sont presque réglés. Lentement, la porte s’approche. Épaule contre épaule nous tentons de rentrer. De justesse, il se glisse derrière moi pour me céder le passage, « après vous, je vous en prie. » Voix douce, il a prononcé plus de deux mots, il n’est pas de ces gens qui monopolisent l’attention.
La digestion est laborieuse. Le jeu continue avec un plus qui me fait sourire. Tout le monde, semble-t-il, est absorbé par le sujet abordé, sauf nous. Il en profite pour imiter les pauses des participants, leur gestuelle, leurs mimiques. C’est discret, c’est fin, c’est drôle. Pause libératrice. Cette porte est définitivement un lieu de rencontre de moins en moins fortuite. Vite, les toilettes. Mince, séchoir en panne, je sors les mains trempées. Il devait le savoir, il me tend une serviette en papier salvatrice. Nous échangeons quelques mots, ceux-ci nous donnent rendez-vous à l'entrée de la salle mais surtout nous invitent à en dire d’autres à la fin de cette journée. Ses mots demandent d’accord ? Les miens répondent avec plaisir.
Les repas du soir sont pris par petits groupes d’affinités, petite liberté. Ce n’est pas dit mais notre rendez-vous doit rester secret-discret. Au sein d’une institution ou une entreprise, les ragots vont bon train, nous n’avons pas envie de faire partie des wagons. Mon dîner est vite expédié, je mange léger le soir. Retour à la chambre, je croise deux, trois séminaristes. Bonsoir ou bonne nuit de circonstances. Je me prépare pour une rencontre nocturne. Il y a bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé. Le radiateur de la salle de bain est en route. Quelques habits un peu plus élégants sont posés sur le lit. J’ai envie de passer une bonne soirée, je dois au moins soigner mon aspect, à défaut de cacher les apparences. Il m’a déjà vue, on se connaît professionnellement mais ce soir j’aimerais plaire un peu plus. Sur le couvre-lit ne se trouve pas exactement ce qu’il me faut mais, par précaution, une femme a toujours une valise plus grosse que celle d’un homme, donc, cela devrait aller. Robe rouge, manteau, chapeau, une trilogie qui peut faire son effet, j’espère. Eau tiède, savon, rinçage, essuyage. La buée recouvre le miroir, la serviette l’efface. Maquillage, je veux me voir sourire. Mon corps peut être aimé, j’essaie de le mettre en valeur. Je passe mes vêtements, rectifie le teint et finis par un soupçon de parfum. Je suis parfaite.
Le rendez-vous est prévu dans un bar non loin de l’hôtel. Un peu de marche, même en escarpin, me détendra. J’arrive la première, je n’aime pas être en retard. Peu de monde se trouve là, le barman et une personne à une table, on dirait qu’il va fermer. La lumière est crue. Je me dirige vers le comptoir et m’installe au bout. En me tournant discrètement je peux guetter son arrivée. J’ai hâte. Je regrette mon défaut de timing qui maintenant me fait trépigner d’impatience. Je fais tout pour ne pas le montrer. Le barman, tout en essuyant un verre, s’approche. Que vais-je prendre ? Une bière ? J’aurais trop besoin d’uriner. Un whisky ? Trop alcoolisé, je tiens à rester sereine même si mon fond veut le contraire. Ce sera un "Martini s’il vous plaît". À peine ai-je le verre à la main que je sens mon épaule doucement heurtée, quelques gouttes ont failli tacher ma robe. Je me tourne presque en colère pour invectiver ce malotru, mais je reste muette, c’est lui !
Mon impatience se change immédiatement en légère excitation. On s’est vus toute la journée mais le cadre est différent. On doit se saluer, on se serre la main comme des collègues de travail ? on se fait la bise ? À son initiative ce sera un frôlement de joue, une seule. Je sens qu’il s’est rasé. Quand il recule pour prendre un siège je vois qu’il s’est apprêté, chemise propre, costume, veste, chapeau. Old school, beau. Je souris, nous sommes plutôt raccord, de bon augure, je pense. Nous restons au bar, le serveur après avoir posé un verre de whisky sec, sans glace, s’éloigne et s’active à l’autre bout du comptoir. Nous pouvons nous livrer, nous raconter. Galant, il me laisse parler. Le tour de ma vie passée est rapidement fait et l’actuelle, de nouveau célibataire, avec le retour chez mes parents est plus rapide encore. Je sens qu’il a envie-besoin de parler, de dire sa femme (je savais déjà qu’il était marié) merveilleuse, ses enfants merveilleux, le foyer merveilleux aussi. Les anecdotes familiales sont drôles. On y sent la bienveillance, l’amour. La partie de colin-maillard dans le jardin du pavillon de banlieue (pas de soucis la piscine est clôturée) que de fous rires. Le Cluedo sur la table basse du salon, le feu qui crépite dans la cheminée. Le gâteau fumant du dimanche après-midi fait à quatre, six, ou huit mains. Sans oublier les offices chantant de quelques dimanche matin chacun revêtu des habits de circonstance. C’est charmant.
Mais le sourire du début du récit fait peu à peu place à un visage neutre, comme une lecture sans ton, automatique, mécanique, sans lien avec l’histoire. La stature droite, fière, face à moi se courbe, un coude se pose sur le bar. Garçon, la même chose. Deuxième verre. Il en profite, chez lui il n’y en a pas, sa femme le lui interdit. Il sait que c’est pour son bien, ligue de tempérance oblige, ça lui va. « Et puis un seul salaire même de cadre pour une famille qui veut bien paraître, c’est court. La comptabilité doit être tenue sévèrement. Pas de jeu, pas d’extra, pas de folie. Donc des heures sup qui me font arriver bien après le retour de l’école des enfants. Grand bien me fait, je n’ai pas à écouter leurs jérémiades post cour de récréation. Il m’a tiré les cheveux, il m’a fait tomber, la maîtresse a rien dit et gnagnagna. Parce que les enfants il faut les écouter, les faire parler de leurs journées. Je leur raconte les miennes moi ? Et puis les devoirs, satanés devoirs. Heureusement, leur mère s’y colle. Il en faut de la patience. C’est sa croix mais elle a l’air d’aimer ça, du moins c’est ce qu’elle dit. Bien qu’elle pense et qu’elle dise que je devrais être plus présent à cette tâche, il est vrai que je l’évite consciencieusement. »
Les deux coudes sur le bar, il ne me regarde plus, il ne me voit plus. Il suit la coulée de liquide dans son verre, le troisième. La voix et l’intonation ont changé. Il est toujours bel homme mais son intérieur ne correspond pas. Je le questionne, non que je veuille aller au fond de lui mais qu’en est-il vraiment ? Il est désolé, c’est la première fois qu’il se conduit comme ça. Tout en éclusant son alcool, il reprend. « On s’est marié juste après le lycée. Comme deux cons immatures. Elle arrête sa première année d’université pour s’occuper de notre premier enfant. Un rapport sexuel, un enfant, plus quelques autres pendant la grossesse parce que sans risque, mais pas pour l’enfant dans mon ventre tu comprends, qu’elle disait. À peine un autre pour l’autre gamin et c’est tout ! Elle a le physique, l’enveloppe d’une femme mais c’est une sainte, pas une épouse et je sacrifie ma bite sur son autel ! »
Dernière gorgée. Le quatrième verre est avalé d’un trait debout face au comptoir. Il n’est plus maître de lui-même. Son état ne lui permettra pas de regagner sa chambre d’hôtel. Il marmonne des mots décousus de sens pour les présents dans le bar. Moi j’entends sa peine, son désarroi, son impossibilité de se réaliser en tant qu’homme, physiquement et physiologiquement.
Je vais le soutenir pour rejoindre l’hôtel. Les rares regards que nous croisons manifestent une certaine désapprobation. C’était un bar classe, ici pas de poivrots. On peut être saoul mais discrètement et avec retenue. Ils jugent mais ne savent rien donc, qu’importe, du moment qu’ils se taisent. Tout comme le serveur que j’attire pour régler, air impassible, ça fait tant, il en a vu d’autres ici ou ailleurs. Je paye…
L’air extérieur et le soutien de mon épaule calment mon compagnon. Il reprend un peu de lucidité. L’alcool n’a pas disparu mais quelques ressorts de son cerveau fonctionnent de nouveau et ont repris le dessus. La voix n’est pas encore très sûre mais le propos semble sincère. Il reprend de la prestance. J’avais aimé qu’il se dévoile et montre sa fragilité. J’apprécie encore plus ce moment de vérité. « Je suis désolé, je me suis conduit en abruti, un gros lourdaud. Comme charmeur, on fait mieux. Quel homme fort, viril et sûr de lui je fais ! Tu dois me mépriser maintenant… Je peux te demander une chose ? Que cela reste entre nous. C’est peut-être ou sûrement idiot mais l’image de respectabilité que l’on donne est importante dans notre entreprise. Toi-même tu as cette image et nos supérieurs aiment ça… On est arrivés. Le gardien n’est pas à son poste et les autres stagiaires sont sagement dans leur lit… J’aimerais te raccompagner à ta chambre. »
J’avais peur qu’il ne le propose pas. Dans l’ascenseur, nos corps ne sont plus côte à côte. Je ne le soutiens plus depuis un moment. Sa main est posée au creux de mon épaule et de mon cou, son pouce caresse légèrement ma nuque, son bras dans mon dos, un pied entre les miens, sa stature prend un peu plus possession de moi. L’étage arrive. On se décolle pour rejoindre ma chambre. Face à la porte, je cherche la clef, un peu nerveuse. Il se place derrière moi. Sa main a quitté ma nuque, la voilà sur ma taille. Le temps d’ouvrir, sa deuxième main a dégagé le manteau et se retrouve à la ceinture de ma robe. Il m’attire vers lui. Clef dans la serrure, je la tourne, un tout juste perceptible balancement de mon corps, mon dos frôle sa poitrine et mes fesses caressent son pantalon.
Dommage seulement deux tours. Il est des moments où l’on regrette que les serruriers ne sachent compter que jusqu’à deux. J’aurais aimé insister sur trois, quatre, dix tours. Ouverture de la porte, quelques pas dans le couloir qui nous délivrent de nos manteaux, salle de bain à droite, placard à gauche, la chambre au fond, j’avais laissé une veilleuse. Une petite lumière propice à l’amour. On est face à face, comme une indiscrétion, on s’occupe mutuellement de nos vêtements. Sans se presser, les boutons se défont. Il reste des effluves de la douche et du parfum. On sent bon. Il n’y a pour le moment que nos habits qui ont caressé nos corps. La peau apparaît. De concert, le bout de nos doigts nous frôle. Il me soulève le menton pour diriger ses lèvres vers les miennes. Premier baiser. Il reste sensuel et discret. J’aime son goût suave et un peu cette lenteur. Je préférerais presque aller plus vite pour qu’il y ait d’autres fois après la découverte. Le peu de tissus restant ne cache plus grand-chose de nous. Il y a le visible et le caché encore pour le moment, nos lieux d’extase, nos sexes. Il se dégage de moi, écarte les draps du lit et m’y invite à le suivre. Je me glisse à son côté. Je suis un peu au faîte de mon excitation. Tout cela reste quand même très traditionnel, mais pourquoi pas ? Il éteint la lumière, enlève mes derniers obstacles. Mes seins reçoivent ses mains et sa bouche. C’est doux, c’est bon. Je le sens descendre explorer mon corps, rejoindre le bas. Il a une grande agilité à donner du plaisir. Mais ce n’est pas celui que j’attendais, il n’est pas suffisant, pas plein. Me connaissant, ses doigts et sa langue ne remplaceront pas son sexe. Je prends l’initiative, je le fais sortir des draps. Avec le peu de lumière traversant les volets clos, je distingue à peine son ombre. Il est silencieux mais je sens comme une sorte de réticence, un micro-recul, il ne s’est pas abandonné. À mon tour d’être sous les draps. Je baisse son caleçon et lui prodigue des soins buccaux identiques mais…
Mais autant je suis excitée, autant son érection est molle. Le stress, l’alcool, j’ai déjà vu des hommes qui pouvaient perdre leurs capacités et j’ai toujours su les faire revenir. Là, rien ! Pas de réaction malgré toutes mes caresses ! Il est impuissant ! Il ne bandera pas !
Je soulève les draps, cherche l’interrupteur. Le cru de la situation explose. Je suis nue, à genoux sur le lit. Il est resté allongé, la tête ostensiblement tournée vers la fenêtre, son sexe pendant dépasse à peine du caleçon, intimité ridicule. Je le toise, tous mes besoins, toutes mes attentes, toutes mes envies ont disparu, hébétée, mutique du constat. Il ne me contredit pas c’est donc vrai. « Je suis désolé. » Il dit ça au mur, pas à moi, il n’a même pas bougé pour le dire. Il se lève, referme son caleçon, enfile rapidement son pantalon, sa chemise et ses chaussures, prend le reste sur son bras, me regarde enfin, « pardon ! » Il disparaît.
Entre la découverte de son impuissance et son départ je n’ai pas bougé, stupéfaite, extatique. Même le claquement de la porte ne m’a pas sortie de cet état, trop de choses dans mon esprit, trop de connexions simultanées. Au moins, faire un mouvement pour retrouver le fil et remettre de l’ordre dans les événements. D’abord quitter cette position. Je me redresse hors du lit. Ma nudité me gêne, comme une protection, d’un geste automatique mes mains cachent mon intimité. Je me dirige vers le placard, prends une chemise de nuit. Je me retourne vers la salle de bain. Le miroir au-dessus du lavabo me raccroche au réel. Oui, c’est bien moi qui suis là. Une pause, une respiration, de l’eau fraîche, deuxième respiration profonde, les questions et les réflexions commencent à s’ordonner dans ma tête. Je retourne dans la chambre. Je laisse en passant mes vêtements du soir par terre, témoin de l’inimaginable.
Parce que, ce n’est pas qu’il soit impuissant le problème, c’est une maladie, mais c’est toute la chanson, tout le numéro qu’il m’a servi connaissant son état. Si j’ai répondu et si je suis rentrée dans son jeu de séduction il en est l’instigateur. Je ne lui avais pas montré quelques dispositions à une rencontre ou une aventure, comme à toute autre personne d'ailleurs. Pourquoi alors ? J’étais un test ? Son discours sur sa femme, ses enfants, sa « bite », que vaut-il ? Ses enfants d’ailleurs, sont-ils les siens ? Je peux comprendre et accepter ce qui frappe toujours injustement les personnes, on ne peut trouver des responsabilités sinon l’imperfection manifeste de l’espèce humaine. Un mal le frappe, d’accord. Mais là, à part avoir une forme de perversion sévère, que cherchait-il ? Peut-on penser qu’une femme soit assez bête pour ne pas s’en apercevoir ou gober une excuse bidon ?
Mais toutes ces pensées et ces réflexions n’avaient finalement qu’une importance relative. Il y avait encore un jour de séminaire et il nous faudra, de retour dans l’entreprise, travailler ensemble. J’entrevoyais là le commencement possible de soucis potentiels. De fait non. Comme nous avions été particulièrement discrets, personne n’a rien su de nos activités nocturnes. Personne non plus n’a rien remarqué ce jour-là, à part quelques cernes sous mes yeux, mal dissimulées par le maquillage qui ont éveillé la curiosité ou la compassion de certains, rien de méchant. Lui est égal à lui-même, rien ne le distingue des jours précédents. J’en conçois un soulagement qui dégage mon esprit de ce questionnement encombrant.