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Inattendue et sournoise, la vie a réservé un croche-pied inopportun à
Jean Yvon Despréaux, mettant ainsi en péril sa carrière professionnelle. Face à cette situation, il prit la décision silencieuse de recourir à des stratégies astucieuses, cherchant à contourner les obstacles et à préserver son succès sans connaître le goût amer de l’échec. L’avenir révélera-t-il enfin les fruits de ses efforts et de sa persévérance ?
À PROPOS DE L'AUTEUR
Grâce à la littérature religieuse,
Jean Yvon Despréaux a découvert l’amour pour le sens des mots et l’écriture. Les messages qu’il a trouvés, empreints de sagesse et d’une puissance profonde, lui ont permis de surpasser sa maladie.
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Seitenzahl: 121
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Jean Yvon Despréaux
Ma vie entière en vue cachée
Mon daltonisme
© Lys Bleu Éditions – Jean Yvon Despréaux
ISBN : 97910-422-0036-7
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Je viens au monde… Et commence mon Histoire, comme pour nous tous, avec le temps qui passe, mon histoire pourrait s’écrire, couchée sur des mètres et des kilomètres, et il faut pour cela utiliser des mots et les faire dire, ce qui remplit mon esprit en sentiments, en émotions, en vécu et bien plus.
Je suis un inconnu, au sens le plus large pour la société… Et j’aime qu’il en soit ainsi, mes attentes restent somme toute simples et j’ai une vie bien remplie avec temps et événements qui arrivent et me rendent unique.
Je raconte donc simplement ma vie par amour pour les mots que j’aime vraiment beaucoup et aussi pour partager.
Le don dans le partage est toujours bénéfique et c’est une forme de grandeur, pour celui qui se lance comme dans un défi, de mettre par écrit des mots qui nous parlent et racontent jusqu’à être capables de susciter l’adhésion, la controverse, le questionnement, le rejet et/ou la réflexion emphatique.
Pour ma part, les mots sont une forme de jeux et je m’amuse à les mélanger et ainsi créer par la lecture, un jeu dans un phrasé et une diction personnelle qui est mienne, comme au second degré, afin de détendre et enjoliver un moment de vie. J’aime lire et j’avoue qu’écrire n’est pas une passion, mais je ressens comme un besoin, peut-être une forme de thérapie pour me convaincre de comment je vis ma vie, est-ce normal ?
Je cherche à faire que même le sujet grave, ou qui pourrait l’être, défini comme négatif de prime abord, finit par susciter des sentiments, libre à chacun dans son choix, pour être amusé, sourire ou rire, pleurer, comprendre, soutenir, encourager et/ou désavouer.
Étant que tout sentiment que l’on éprouve, impose à une recherche pour savoir et/ou comprendre, ce qui en ai la source et préférer dans la démarche comme une approche positive du sujet quand on décide de lire, ce qui finalement devient un projet intellectuel constructif.
Je ne suis pas un fin philosophe, mais j’aime mener mes réflexions au plus loin des retranchements dans la réflexion.
Je reviens à mon histoire : je suis né dans un des derniers jours du premier mois de l’année de l’an 1966…
C’était vraiment une autre époque et un autre monde. Et je pense aussi, une époque avec d’autres valeurs. Je ne revendique rien, mais c’est un constat et c’est un peu en nostalgie que je l’affirme : le monde a beaucoup changé, mais pas toujours en mieux dans de nombreux domaines.
Je constate juste que par le modernisme, tous les changements dans le temps ne rendent pas forcément meilleur le présent plus que le passé, pour nous les humains.
Nous vivons aujourd’hui à l’époque de l’individualisme, mon constat est aussi une vraie réalité d’actualité.
Et je crains de devoir aussi dire avec regret et c’est un fait un peu triste : les valeurs, les mêmes qu’aujourd’hui, étaient vues et appliquées avec toute la quintessence de la génération de ce temps-là, ce qui ne laissait pas la place aux interprétations, soient-elles subjectives ou objectives, et donc comprises par tous pour une vie harmonieuse en société.
Par exemple, le respect en tout et pour tous, signifiait dans toutes ces déclinaisons simplement « Le respect », sans besoin d’autres explications aussi savantes furent-elles.
Et peu importe le dictionnaire, la définition était une même compréhension pour tous et il n’y avait pas de place pour les extrapolations des genres qu’on dit modernes et qu’on en vient même par défaut à rattacher à la culture d’une infinie variété, ce qui fait que l’on enseigne que le respect est aussi fonction de l’héritage et de l’influence de notre culture.
Cette situation à mon sens laisse peu de place au vivre-ensemble quand il s’agit d’appliquer et de pratiquer le savoir-être universel qui distingue les humains des autres êtres vivants qui peuplent la planète Terre.
C’est donc dans ce monde d’avant que ma vie commence, je suis un garçon. Nous sommes dans cette époque ou le genre est une plus-value pour une famille, s’agissant de la gent masculine.
En tout, je ferai partie d’une fratrie de six enfants dont je suis le cadet avec quatre sœurs et un frère.
La notion du choix est totalement absente des orientations de mon existence et ô combien il fait bon de ne pas encore avoir pour cet âge ce qui deviendra un jour une véritable responsabilité à assumer.
Le jour viendra où les décisions seront rattachées à la notion de conséquences, ce qui rappelle la réalité de la vie de tout être intelligent, et qui doit s’assurer que ces choix produiront des résultats avantageux qui ne lui interdiront pas d’avancer dans sa réussite de la vie.
Et pourtant dans tous les domaines de ces premiers instants de ma vie, le temps ne fait pas d’impasse ni ne s’arrête, alors tout commence à s’écrire de façon imperceptible et en continu de façon presque indélébile. Rien ne peut désormais arrêter le temps et les événements, pour le présent et le long futur à venir.
Ma vie est à ce moment-là sans crainte dans tout et pour tout, même si par ailleurs je ne pourrai pas, dans l’absolu, la qualifier de tranquille, car pour moi ce qui sera en prolongement dans la suite de mes premiers jours, est déjà en partie et ce pas forcément à mon avantage ou avec mon accord, comme écrit un peu en partition programmée qui se jouera et se déroulera inéluctablement, sans que j’en sois le compositeur et le metteur en scène. C’est ici l’héritage génétique qui se transmet imposé par la nature même de l’espèce humaine.
Reste que oui, ce sont les années ou mes chers parents, qui parce qu’ils en ont la responsabilité, mais pas seulement, je suis aussi et avant tout le résultat d’un vrai désir et d’une attente, pour ma mère et mon père. Souvenez-vous qu’à cette époque-là, le mystère de la naissance reste entier pendant les neuf mois de grossesse. Et quand enfin arrive le jour de délivrance de la mère, c’est en soi un espoir qui se réalise. Je suis le premier fils pour mes chers parents.
C’est donc bien d’abord poussé par la relation filiale qui me lie à eux et donc leur dictent, car mes parents veulent le mieux et le meilleur pour moi leur garçon, et donc dans ce débordant amour à me manifester à me prodiguer, ils vont choisir à ma place. Et forcément, leur choix vaut pour être le plus avantageux.
Et à bien y réfléchir en considération de ma vie qui s’écrit au fur et à mesure depuis lors, il convient assez bien pour moi de dire ici, même si je n’en mesure pas toute la portée, qu’ils m’enlèvent à cet âge une charge, que je n’ai pas à m’encombrer et pour l’heure pas à gérer.
Il est donc bien vrai ce sentiment de voir en mes parents, dans mon jeune esprit : ils sont mes protecteurs et ceux pour qui rien n’est impossible. Nos parents sont pour nous les génies, qui réalisent nos souhaits et nos envies.
Ce qui pour nous est montagne leur donne pouvoir de concrétiser, comme par miracle, nos attentes qui nous émerveillent, et travail à développer cet attachement et notre amour juvénile pour nos géniteurs.
C’est là le poids de cette responsabilité que d’être parent et qui consiste sans calcul aucun, d’être aux yeux des enfants la référence incontournable, qui calme les peurs et appréhensions de nombreux jours.
Et donc je suis celui à qui la vie sourit, rempli de bonheur et de joie. Et c’est un très beau début comme sans ombre et rien ne vient assombrir le beau tableau de ces moments qui autorisent par procuration à voir l’avenir avec des yeux remplis d’espoir et de réussite.
Pour moi le jeune enfant, leurs choix : Ceux que font mes parents pour moi se désignent sans aucune nécessité de négociation et n’y de discussion, cette situation est d’ailleurs qu’une simple normalité dans cette relation parents et enfants quand la vie débute, c’est parfaitement naturel et saint.
Il n’y a alors pas bien grand risque non plus que je ne sois pas d’accord. Et c’est là toute la nature du fonctionnement pour nous les êtres humains dans nos premiers jours d’existence sur Terre.
D’ailleurs pour les plus réfractaires de ces premiers jours, un bon parent saura réprimer avec mesure et au besoin en étant ferme toute hardiesse déplacée et non souhaitée, ils se souviennent alors de la mission pleine et entière qui leur incombe, celle d’orienter sur le chemin de la vie leur enfant, vers le bon et le bien dans l’apprentissage de tout.
Souvent d’ailleurs, devant toutes les situations imaginables qui se présenteront, il faudra qu’ils décident sans forcément pouvoir prendre le temps de la réflexion, quand pris de court, car le temps passe vite et que des décisions et solutions s’imposent face aux défis de la vie de chaque jour.
C’est ici que leurs expériences acquises et plusieurs fois répétées révéleront leur sagesse pratique qui ne peut pas s’acheter n’y n’ont plus être un héritage.
Alors soit dit, avec le recul et aujourd’hui pour être honnête, je leur adresse à mes chers parents toute ma reconnaissance et je leur dis : merci !
Tenant compte que faire des choix, toujours vouloir que ceux-ci soient les meilleurs, pour se garantir de ne pas compromettre les jours à venir de leur progéniture, voilà qui relève d’un vrai défi, tant est que souvent l’histoire de la vie qui s’écrit avec de nombreux inconnus, temps et événements imprévus arrivent sans crier garde, et donc seront irrémédiablement influencés par les premières décisions.
Mes parents ont été présents et restent, avec l’expérience et la sagesse qui sont les leurs et avec toutes les belles qualités de parents aimants, oui mes meilleurs amis, les meilleurs parents qu’il m’a été donné d’avoir, eux qui ont œuvré pour mon bien et mon épanouissement réussi.
Rien à mon sens ne manque, ils m’ont offert et donné le plus qu’eux n’avaient pas reçu. C’est bien là la preuve d’un amour plein d’abnégation, pour faire que ma vie rime avec réussite.
Considérant le temps qui est passé, il m’est autorisé de dire qu’ils ont fait de leur mieux et avec brio comptant sur les moyens et connaissances de cette époque-là et cela sans s’économiser, sans se ménager toujours en efforts constants, et par amour, pour me donner toutes les chances, qu’ils m’étaient permis en conscience d’espérer.
C’est cet amour et ce dévouement que méritent chaque enfant qui vient au monde et respire et cela ne peut pas être une option, et aussi sans aucune restriction de considération particulière sur la quantité, mais simplement par affection pour satisfaire le besoin premier des plus fragiles êtres que sont les enfants et cela, peu importe le lieu et les caractéristiques propres aux humains dissemblables et de toutes les cultures.
Ce temps que l’on dit insouciant, ma petite enfance, qui durera naturellement un certain moment, ne durera pas indéfiniment. Mais il faut avouer que c’est incontournable de devoir y passer. C’est le temps de prise des repères et des marques qui se font dans la quiétude et le calme de la vie auprès des aînés que sont nos parents et nos proches.
C’est le temps où s’inscrivent toutes les données dans mon cerveau, qui seront la source en moi, où avec le temps je vais apprendre à puiser pour me développer, et forger ma personnalité en construction de l’adulte que je deviendrai.
Le temps qui, dit-on dans sa progression, est « linéaire » va ensuite avancer inexorablement et s’étendre toujours plus devant et faire son œuvre ; durée pendant laquelle je grandis, j’apprends, je comprends et je me construis, pour ensuite restituer sous forme de projets et de réalisations personnelles ce qui sera ma vie d’adulte.
Désormais, je me focalise sur le temps qui avance et qui ne s’arrête jamais, je sais désormais faire et assumer mes choix bons ou moins bons. En effet, tout est question d’opinion et la liberté autorise toute différence.
Je m’interdis ici à jamais de négativer, mais plutôt de souligner en restant objectif les différences pour m’arrêter sur la variété et les multiples expériences de mon existence.
J’inscris donc dans ma vie des définitions au travers de mes actes réfléchis et que j’ai accomplis, les nombreux événements qui construisent et bâtissent pierre après pierre mon Histoire.
C’est donc avec une vision pluraliste et l’esprit ouvert que je suis capable de faire une rétrospective de mon vécu et des événements qui m’ont fait devenir la personne que je suis avec ce qui fait ma personnalité et mon unicité.
Ma mémoire qui est remplie et je prends ici le temps, et je fais comme un retour en arrière dans mes souvenirs et je me sens prêt pour raconter par écrit.
Et je me dis : « Tu ne dois pas oublier et c’est bien de te rappeler pour aussi partager ! »
Qu’il soit donc dit ici pour moi l’envie de connaître ou de susciter des réactions, je crois au fond que c’est ce qui m’amène à exprimer par des mots mon vécu.
Est-ce que je suis le seul au monde… ?
Combien d’entre nous doivent se construire une vie sur mesure pour être totalement autonome et parfois aussi, l’envie de faire sa place en dépit des aléas et interdits qu’imposent la société avec ces exigences du pareil au même pour rester conforme ?