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Un accident a eu lieu le 20 mars 1993, en pleine nuit, sur une petite route de campagne. Le désigné conducteur, âgé de 18 ans, n’avait pas son permis et était dans l’incapacité de conduire la voiture de son ami. De ce fait, deux questions se posent : 1) Pourquoi ce gamin n’a-t-il pas eu droit à une enquête, à des secours et à des soins normaux ? En réalité, c’est tout le contraire qui s’est passé, d’où le titre du livre. 2) Pourquoi les autorités ont-elles violé toutes les procédures afin d’empêcher toute défense possible de la part des parents de cet innocent ? Malgré tout, ces traîtres seront démasqués par le monde des Âmes qui révélera à sa famille la Vérité dans les plus infimes détails, d’où le sous-titre de l’ouvrage. Grandeur d’âme et suspens garanti. Allez hop, attachez bien vos ceintures, car ça va décoiffer !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Le 20 mars 1993, Éric, dix-huit ans, est impliqué dans un accident de la route. Non titulaire du permis de conduire et ayant consommé une grande quantité d’alcool, il est accusé sans preuve d’avoir conduit la voiture de son pote Christophe et d’être responsable de l’accident. Heureusement, son ange gardien veillait. Magnétiseur spirite, énergéticien et thérapeute, à la suite d’une information qui aurait changé toute la donne, François Dard écrit
Mais c’est le monde à l’envers ! – Histoire vraie révélée par l’au-delà, en hommage à Éric à qui justice n’a toujours pas été rendue vingt-neuf ans après. Pour la même cause, il réalisait auparavant
Prix d’excellence pour les ripoux, ouvrage auto-édité et publié en 1995,
C’est le monde à l’envers, paru aux éditions Bénévent en 2007, et
Le monde à l’envers en 2017, livre auto-édité.
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Seitenzahl: 376
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Éric et François Dard
Mais c’est le monde à l’envers !
Histoire vraie révélée par l’au-delà
© Lys Bleu Éditions – Éric et François Dard
ISBN : 979-10-377-7085-1
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Pour un monde meilleur
Mais c’est le Monde à l’Envers - Histoire vraie révélée par l’au-delà - est le quatrième ouvrage relatant les suites de l’accident d’Éric. Ce récit sert de trame à cet ouvrage qui tient en haleine de la première à la dernière ligne. Ce gamin innocent est décédé le 20 mars 1993 dans des conditions particulièrement écœurantes et révoltantes. Les auteurs de son départ précipité étant en charge de l’enquête, tout a été fait pour empêcher sa famille d’interroger les témoins et d’avoir accès au PV (procès-verbal) de l’accident. C’est donc par le biais de l’âme de leur ange que sa famille aura connaissance des faits relatés dans cet ouvrage. Bien sûr, ses bourreaux ne pouvaient pas s’y attendre ! Ne disposant plus de son corps physique, son moyen de communication privilégié fut le rêve dont il a toujours confirmé le contenu. Son papa François les interprète et les transcrit, tout en analysant leur bien-fondé.
Eh oui, les lecteurs découvriront que le crime le plus abominable peut être commis sans être sanctionné, qui plus est leurs auteurs protégés et récompensés ! Par contre, les parents de cet innocent seront punis de prison ferme pour avoir osé clamer la Vérité !
Pourquoi l’État français ne veut-il pas que la Vérité éclate ? L’une des raisons tient au fait que l’Affaire est liée à un système mafieux impliquant les plus hautes instances de l’État. Il sera aussi mis un terme à l’impunité des magistrats. D’ailleurs, sans cette protection honteuse et qui constitue une entrave à la Justice, le premier des cinq juges d’instruction, saisi quelques semaines après l’accident, aurait confondu les coupables au lieu de maltraiter odieusement les parents. Cela aurait épargné dix années de violation de toutes les procédures judiciaires.
Comme vous pourrez le découvrir tout au long de votre lecture, l’histoire du complot à l’encontre d’Éric présente des similitudes flagrantes avec l’épidémie du coronacircus. L’âme d’Olivier a informé son papa Jean Pernin du complot contre l’Humanité qu’il relate dans l’Épidémie du Mensonge, éditions JMG. Nous sommes entrés dans une guerre spirituelle qu’ils perdront, car le Bien triomphe toujours du Mal. En réalité, il ne peut en être autrement, car c’est une Loi cosmique. L’ère de l’Amour et du Partage remplacera celui de la domination et de la soumission de la part de ces êtres sans foi ni loi. OUI, le diable a d’ores et déjà perdu, et il le sait. Il jette ses dernières cartouches bien trop mouillées pour exploser !
Vérité=victoire
Tout ce qui a pouvoir en France étant mis sous l’éteignoir, l’âme de Daniel Balavoine a aussi alerté Jean Pernin quant à la Vérité sur son complot en Afrique. Le chapitre 29 y est consacré.
Après une grande victoire, personnelle avec Éric ou collective avec ce virus, le réflexe spontané est de lever les bras en V, mains ouvertes et doigts écartés tout en criant WOUÈ (OUI ou YES). Le mensonge étant le contraire de la Vérité, il en découle donc : Mensonge=Merdier (grand désordre, confusion inextricable, d’après le Robert), comme démontré tout au long de ce récit. Il est curieux de constater qu’en retournant le M, cela donne W (double V),donc Victoire de la Vérité. C’est ce que vous propose cet ouvrage unique en son genre puisque les plus gros mensonges sont contrecarrés par la plus belle des vérités, celle émanant du Ciel.
Je remercie infiniment mon fils Éric, car sans son aide et celle des guides spirituels concernant le virus artificiel, ce livre ne serait pas, en tout cas, pas en l’état. De ce monde matérialiste pourri par l’argent sale, il en ressortira inéluctablement un monde meilleur où les valeurs essentielles, celles que l’on ne peut pas acheter, seront enfin la norme. Nous vous souhaitons une lecture très enrichissante sur tous les plans.
Accident ou assassinat ?
… tel est le sous-titre du premier livre relatant cette affaire. « Prix d’Excellence pour les ripoux » est entre les mains de la Justice au tribunal de Dijon. Ce titre m’a été suggéré par le capitaine des gendarmes qui a félicité ses hommes pour l’excellence de leur travail. Or, à l’analyse, il convenait de les houspiller pour la nullité et la falsification de leurs actes !!!
L’histoire de l’accident relatée dans ce quatrième ouvrage sur le sujet démontre, preuves et bon sens à l’appui, que tout est mensonge de la part des trois autres passagers de la voiture incriminée, du témoin de connivence arrivé soi-disant après l’accident et des vingt autres intervenants durant cette nuit de folie. Cela s’est prolongé pendant dix ans avec l’institution judiciaire qui a violé toutes les procédures afin de protéger SES corrompus. En son temps, ce manuscrit ne trouvant pas preneur auprès des éditeurs, j’ai pu y intégrer l’épidémie fabriquée de toute pièce. Ce sujet intitulé « Parfum de victoire »est traité au chapitre 34 dans lequel sera explicité le moyen simple de nettoyer les séquelles de l’injection à l’aide de l’Harmonisation Globale et d’un isothérapique. La mission de cet ouvrage est de révéler la Vérité et donc de tordre le cou au mensonge. Le chapitre 18 « Pire que la violence » y est consacré.
Cet accident fera date
Les faits se sont déroulés pendant la nuit du 20 mars 1993 sur une petite route de campagne à la sortie du village d’Andornay en Haute-Saône (70). Nadine, 17 ans, Éric et Édith, 18 ans, prennent place dans la voiture de Christophe, 22 ans. Les deux garçons sont très éméchés après avoir passé la soirée dans un bar à Lure. Les deux jeunes filles sont moins alcoolisées. Puis, au bout de 11 kilomètres, c’est l’accident.
À partir de là, ça se complique, car tout a été fait à l’envers. Édith et Nadine disent que c’est Éric qui conduisait alors qu’il ne possède pas son permis de conduire ! Christophe se dédouane en déclarant ne se souvenir de rien tant il a bu ! Après avoir fait un tonneau, la voiture se retrouve dans le champ, sur ses roues, en sens inverse de sa marche initiale ! Nadine, entendant le bruit d’une voiture, se précipite sur la route et fait des grands signes pour alerter la conductrice. Colette s’arrête. Il s’agit d’une retraitée de 60 ans rentrant d’un club de tarots. Elle est voisine des parents de Christophe qui habitent Palante, village situé à 1,5 km.
D’après leurs déclarations écrites, Éric se serait retrouvé le pied gauche pris sous le volant et le corps à l’extérieur de la portière. Christophe et Édith déclarent avoir réussi à décoincer le pied d’Éric et avoir déposé le corps de ce dernier contre la portière conducteur. Quant à Nadine, elle déclare aux gendarmes qu’ils n’y sont parvenus qu’avec l’aide de Colette !
Cette dernière connaissait bien la propriétaire de la première maison à gauche. Au lieu d’appeler les pompiers chez cette dame (les téléphones portables n’existaient pas à l’époque), elle déclare avoir monté Christophe dans sa voiture et avoir voulu téléphoner depuis chez les parents de ce dernier. Là, voyant de la lumière et ayant peur de se faire rouspéter, elle déclare être allée finalement appeler les secours depuis son domicile où elle donnera une adresse complètement erronée du lieu de l’accident, ce qui égarera les pompiers !!! Puis ils reviennent sur les lieux de l’accident où les attendent Éric et les deux filles, déclare-t-elle aux gendarmes.
Les pompiers arrivent une demi-heure plus tard. Le chef des pompiers, Colette et les trois occupants du véhicule déclarent qu’Éric respirait encore à la venue du médecin-urgentiste arrivé peu après. Ce dernier tente une très brève réanimation, puis annonce la mort d’Éric !
Les gendarmes arrivent sur les lieux une bonne demi-heure après les pompiers. Ils diront que les pompiers les ont prévenus à 2 h alors qu’ils les ont alertés à 1 h 27, documents écrits à l’appui ! Les trois occupants duvéhicule ont été transportés à l’hôpital, tandis que le corps d’Éric gisait dans le camion du SMUR. Sans aucune preuve matérielle, se basant exclusivement sur les dires de Colette, ils accusent d’emblée Éric d’être le conducteur !
Premiers constats
Je m’appelle François DARD et je suis le papa d’Éric. Notre fille aînée Véronique étant fiancée à Christophe, nous connaissons bien ses parents qui protégeaient leur fils, car ils avaient des relations au niveau de la Justice locale. Je vous livre ci-dessous ce que nous avons entendu et vu à 4 h 30, 9 h et 11 h. Faits qui ne sont pas consignés dans le PV de l’accident !
- À 4 h 30, j’appelle le médecin-urgentiste à l’hôpital de Lure qui me dit textuellement : « Votre fils respirait encore lorsque je suis arrivé sur les lieux de l’accident, mais de plus en plus faiblement. Il est décédé juste après, je n’ai rien pu faire. Il avait un enfoncement de la cage thoracique dû au volant. »
- À 9 h, il répétera à trois reprises la même chose à ma femme, à notre fille aînée Véronique et à notre fils Frédéric, tout en imageant ses propos : « Tout a été arraché à l’intérieur, artères, grosses veines qui mènent au cœur, c’est comme si on ouvrait un robinet. » Dans le certificat médical, il écrit avoir trouvé un patient déjà décédé à 1 h 30, d’une fracture luxation des cervicales, autrement dit : nuque brisée et tordue ! Pas tout à fait la même chose, mais c’est passé comme une lettre à la poste auprès des cinq juges d’instruction en charge du dossier !
- À 11 h, sur les lieux de l’accident, je constate les traces de freinage impliquant deux véhicules. Or, les traces d’un seul sont décrites dans le PV de l’accident ! Pour sûr, il ne fallait surtout pas de confrontation, car elle les aurait tous confondus.
Puis je me rends à la morgue de l’hôpital où je ne constate aucune déformation du corps de mon enfant ! Par contre, un pansement sortait de l’arrière de sa tête, à droite au niveau de l’occiput. L’infirmière nous dira qu’il avait un trou gros comme le poing. Il n’en est fait mention nulle part !
La parole est donnée à l’accusé
« Certes, je n’ai plus mon corps physique, mais j’ai une âme qui est de nature immatérielle, donc immortelle. Je peux m’exprimer entre autres à travers les rêves et par le biais des médiums. C’est ainsi que j’ai révélé à mon papa, le 17 septembre 1995, la quatrième tentative de meurtre qui me fut fatale : “Ma tête tordue et arrachée montait de derrière un paravent blanc pour atterrir sur une planche. La base de mon cou était tordue, mais ne saignait pas. Elle présentait sur deux à trois centimètres une couleur jaune-vert comparable aux suites d’un hématome. J’apparaissais bien vivant, arborant même un sourire narquois.” Cette scène est relatée, page 276, dans le livre “Prix d’Excellence pour les Ripoux” qui est entre les mains de la Justice. Par la suite, j’ai indiqué à ma petite sœur Pascale l’heure du départ de mon âme pour un monde meilleur, soit 6h07. C’est pourquoi la température de mon corps physique était de l’ordre de 34 degrés lorsque mes proches ont pu me voir à 9 h, car elle baisse d’un degré par heure. Si j’avais eu la nuque brisée et tordue lors de l’accident, l’urgentiste l’aurait dit à mes parents à 4 h 30. Le trou n’a rien d’accidentel et mon calvaire a duré quatre heures. Ils ne m’ont même pas mouillé les lèvres alors que j’étais agonisant et assoiffé. Patience, je vous révèle tout avec le concours de mon papa. »
Éric Dard
Un pur régal
Dans ce récit, les rôles sont complètement inversés, d’où le titre on ne peut plus adapté : « Mais c’est le Monde à l’Envers ». L’âme d’Éric, sans laquelle cet ouvrage ne serait pas, a tenu à inclure ce sous-titre « Histoire vraie révélée par l’au-delà ». Un élément nouveau connu après la parution du troisième ouvrage aurait pu changer toute la donne. C’est la raison pour laquelle j’ai écrit cette quatrième version. Comme me l’ont demandé les lecteurs et mon co-auteur, j’en ai profité pour adjoindre une présentation plus claire. Survenue lors de cette réécriture, je ne pouvais que relater l’épidémie actuelle du coronacircus qui présente, au niveau de la population mondiale, des similitudes troublantes avec la fin d’existence d’Éric !
L’âme d’Éric depuis sa demeure céleste et celle de son papa François, les pieds toutefois bien sur Terre, ne formant qu’UN tels des alchimistes, avons transmuté cet Everest de mensonges en une galaxie féerique de Vérités, sertie de diamants dont le plus convoité… mais chut, patience, nous vous laissons découvrir ces très précieuses pépites.
À n’en pas douter, le contenu de cet ouvrage exceptionnel enrichira les consciences au-delà de l’imaginable, car c’est tout simplement du JAMAIS VU !
Infos pratiques
- L’ordre chronologique des événements est, autant que faire possible, respecté.
- Pour une meilleure compréhension, les francs sont convertis en euros.
- Les noms des personnages impliqués ne sont pas mentionnés, car, en France, toute personne est présumée innocente tant qu’elle n’a pas été condamnée par un tribunal.
- Les noms des lieux sont conservés.
François Dard, le papa d’un ange d’Amour,
de Lumière, de Paix et de Sagesse
PS. Je tiens à remercier notre fille Véronique pour l’aide précieuse qu’elle m’a fournie. Elle avait vingt-trois ans au moment de l’accident. Je salue le courage de son fils Dany, trois ans et demi au moment des faits qui fut, avec sa maman, la première victime de ce système pourri. En effet, sa garde à l’âge de deux ans fut confiée au père, pourtant déjà condamné pour violences et puni de prison ! Je crois que ce fut une première en France où, à l’époque, l’enfant était systématiquement confié à sa maman ! Véro mettra Aurélie au monde cinq mois après la mort de son géniteur Christophe. Notre petite-fille recevra des messages oniriques sur les conditions réelles du départ forcé de son papa du Ciel qui venait d’avouer qu’il conduisait. Elles sont tout aussi écœurantes et révoltantes que celles subies par Éric !
Je remercie ma femme Josette qui m’a toujours soutenu dans mon combat pour rétablir l’honneur et rendre justice à notre enfant. Je remercie également mon fils Frédéric âgé de vingt ans et nos deux petites, Christelle et Pascale, âgées de seize et de quatorze ans à l’époque. Tous ont fait preuve d’un courage hors du commun. Je leur rends hommage et les félicite. Chaque membre de notre famille a reçu des informations du monde divin.
Je remercie tout particulièrement l’âme de ma sœur Odile partie rejoindre celle de son neveu trois ans plus tard. Avec Éric, elle est mon autre Guide spirituel et m’a beaucoup aidé tout au long de ces vingt-huit années. J’y associe Marie-Thérèse, médium de naissance de son vivant et qui poursuit sa mission à mes côtés depuis le monde des âmes. Je remercie aussi les médiums Lisa Perrier, Chantal Lafont, Serge, Claude Alexis, Christophe Jacob, Chantal Mégarès dont l’aide me fut précieuse.
Je remercie le docteur Thérèse Quillé, créatrice de la méthode « Harmonisation globale » dont l’apport sera fondamental pour nous libérer des effets délétères de l’injection (chapitre 34). Je remercie aussi le docteur Luc Bodin pour son protocole Lumière.
J’y associe Anne, mon amie galloise, pour la traduction partielle de cette œuvre en anglais.
Je remercie mon amie Édith pour son soutien indéfectible et les informations reçues du monde divin par le biais des rêves. Mes remerciements vont aussi à mon amie Nicole pour l’aide apportée lors des corrections avec le soutien spirituel de son frère Patrice. Je salue également mon amie Émilie pour la transcription des messages reçus en écriture automatique de la part des âmes d’Éric et de Christophe transcrites dans l’ouvrage au chapitre 31. Je remercie aussi mes amies Muriel et Sylviane qui m’ont conforté dans ma mission de guérison par le biais de leurs Guides spirituels. Je remercie aussi Nadine et sa fille Léa d’avoir filmé la scène du papillon durant la nuit de la Saint-Sylvestre 2019 que je relaterai en fin d’ouvrage. Ce furent des moments incroyables d’anthologie céleste. Je remercie toutes les personnes qui sont de tout cœur avec nous et je remercie la Vie qui mérite d’être vécue. Et bien sûr, je remercie l’âme d’Éric pour son aide permanente et le sacrifice de sa vie terrestre pour nous aider tous à évoluer. Je me remercie aussi, car j’ai donné le meilleur de moi-même lors de ces écrits.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, j’inclus toutes les personnes qui furent du « mauvais » côté de la barrière. En effet, elles m’ont permis de prendre conscience des blessures de mon âme et ainsi de les guérir. Qui plus est, j’ai accompli un bond en avant extraordinaire et me suis découvert des dons exceptionnels que je n’aurais sans doute pas exploités à ce niveau sans leur concours. Comme quoi, à quelque chose malheur est bon.
Ayant divorcé quelques années après l’accident, le monde des âmes a mis sur mon chemin une personne exceptionnelle en mai 2019. Très affectée par les épreuves endurées durant cinq années auprès de son mari atteint de la maladie de Charcot, elle l’est tout autant par les atrocités commises sur la personne d’Éric. En se rendant sur les lieux du drame, cette maman a ressenti une infinie noirceur, reflétant ainsi les actes barbares commis sur la personne d’Éric et neuf mois plus tard sur la personne de Christophe. Cet être en immense détresse venait d’avoir le courage de libérer sa conscience en avouant à une amie commune être le conducteur !
Cette Bible inspirée et révélée par l’au-delà est un authentique chef-d’œuvre dont le contenu constitue le récit le plus original, le plus palpitant et le plus bouleversant, jamais encore relaté dans un livre. Sans plus attendre, je vous invite à un voyage tout à la fois époustouflant et ébouriffant, en un mot époustoubouriffant. Suspens garanti de la première à la dernière ligne. Allez, hop, attachez bien vos ceintures, car ça va décoiffer !
Le dessin de couverture est l’œuvre de Yoanne, compagnon de Pascale et copain d’Éric.
Samedi 20 mars 1993, à 4 h 25, notre famille est réveillée par les aboiements de Prince et de Sultan, nos deux fidèles compagnons. Qui pouvait bien venir à cette heure indue ? L’angoisse nous étreint. J’ouvre la fenêtre de la véranda et je reconnais l’adjoint au maire et son épouse. Ces braves gens viennent nous annoncer que notre fils Éric a eu un accident de voiture. Il est à l’hôpital, il faut apporter ses habits. Au même moment, j’aperçois le véhicule des gendarmes, gyrophare bleu clignotant, repartant de devant leur maison située quelque cinquante mètres plus loin à vol d’oiseau ! C’était pourtant leur mission de venir nous alerter ! Mais au su des quatre heures démoniaques qu’ils venaient de vivre dont je vous narrerai le déroulé, ils n’auraient pas pu affronter notre regard, encore moins nous parler !
J’appelle aussitôt le médecin des urgences de l’hôpital de Lure en Haute-Saône. Il m’informe qu’Éric était encore en vie lorsqu’il s’est rendu sur les lieux de l’accident sans me préciser qu’il était alors 1 h 45, soit près de trois heures plus tôt ! Nous habitions à deux kilomètres du lieu de l’accident ! Le délai est plutôt long, ne trouvez-vous pas ?
« Votre fils est décédé juste après mon arrivée. La cause du décès est un enfoncement de la cage thoracique dû au volant. Je n’ai rien pu faire, me dit-il. »Il nous ment effrontément puisque le corps de notre enfant ne présentait aucune déformation ! Éric ayant été retrouvé à l’extérieur du véhicule, comment pouvait-il nous dire que c’était le volant ? D’ailleurs, ce n’est pas son rôle puisqu’il n’est pas enquêteur ! Il se permet de préciser : un seul véhicule en cause ! De quel droit là encore et comment en est-il si sûr ?
Afin de vous mettre dans le bain, je joins les déclarations de Christophe et de Colette. En rusant, nous aurons copie du PV de l’accident sept mois plus tard, ce retard fut un véritable handicap. À sa lecture, vous comprendrez cet acharnement pour empêcher toute défense de notre part !
La déclaration de Christophe
Il est entendu en qualité de témoin (PV. 202/93) à la brigade de Champagney (70) le 22 mars 1993 à 17 h 30, soit juste après l’enterrement d’Éric, par l’OPJ (officier de police judiciaire) chargé de l’enquête.
« Vendredi 19mars 1993, en fin d’après-midi, je me suis rendu au bar “Le Cavalinot” à Lure avec ma 305. J’étais avec mon copain Éric. Nous avons joué au jeu et consommé des bières. Je ne peux dire la quantité absorbée. Puis, dans la soirée, sont arrivées deux amies, Nadine et Édith. Nous sommes restés ensemble au café jusqu’à la fermeture, mais je ne peux dire l’heure où nous sommes partis, car j’avais sûrement trop bu. Ensuite, je ne peux vous dire ce que j’ai fait. Je ne me souviens plus de rien entre le moment où nous étions au café et le moment de l’accident. Je ne me souviens même pas du choc en lui-même. Je me suis réveillé et j’ai entendu une des deux filles qui m’appelait par mon prénom. C’est à ce moment-là que j’ai vu que je me trouvais à plat ventre dans l’herbe à environ une trentaine de mètres de la voiture. Je ne peux dire combien de temps je suis resté à terre. Je me suis relevé avec difficulté et je me suis rapproché de la voiture accidentée. Les deux filles étaient à côté du véhicule. Je cherchais Éric. Les filles m’ont dit qu’il était coincé dans la portière. Je me suis avancé et j’ai effectivement vu Éric. Son corps pendait à l’extérieur le long de la portière par la vitre, et il avait une jambe prise sous le volant. Je me suis assis près de lui. Il avait les yeux grands ouverts et il respirait très mal. Il ne bougeait pas. Je n’ai pas remarqué de sang sur lui.
J’ai réfléchi un court instant et j’ai décidé de le retirer de sa position inconfortable. J’ai demandé aux filles de le soulager pendant que je lui enlevais sa jambe prise sous le volant. Nous avons alors posé Éric juste au pied de la voiture. Il respirait toujours. Nous l’avons couvert pour le protéger du froid.
Ensuite, une dame s’est arrêtée près de nous. Je suis allé avec elle à Palante, je voulais aller chez mes parents pour prévenir les secours. Mais voyant qu’ils étaient déjà rentrés, je n’ai pas voulu les affoler. Nous sommes allés chez cette dame qui habite non loin de là. C’est elle qui a fait appel aux pompiers. Ensuite, nous sommes revenus sur les lieux de l’accident.
Éric respirait toujours avec difficulté. Ses yeux étaient toujours grands ouverts, mais fixes. Il perdait du sang par la bouche et par le nez.
Je ne peux vous dire l’heure de cet accident. De plus, je ne possède pas de montre. Ensuite, les secours sont arrivés sur les lieux. Le souffle d’Éric s’est alors brusquement accéléré, puis a cessé. Je me rappelle qu’une des filles disait : “Éric respire, respire.” Puis les secours l’ont pris en charge. Puis je me souviens me retrouver aux urgences de l’hôpital. C’est là que j’ai appris le décès d’Éric. Il me semble avoir vu les filles soit aux urgences, soit ensuite dans les chambres. J’ai subi des radiographies qui n’ont décelé aucune fracture. Je souffre de contusions et courbatures. J’ai été soigné à l’épaule sur une plaie. Comme je n’avais rien de cassé, je ne voulais pas rester à l’hôpital. J’ai demandé à signer une décharge et j’ai quitté ce lieu dans la nuit. Je suis rentré en taxi à mon domicile.
Concernant l’accident, je pense que c’est Éric qui conduisait, mais je ne peux l’affirmer. De toute façon, ce n’est pas moi, je n’étais pas en état de prendre le volant. Je me souviens d’un choc et c’est tout. En me réveillant, je me demandais où j’étais. Je ne reconnaissais pas les lieux. J’ai appris par les filles que dans la voiture, je me trouvais à l’arrière. Comme je sais que les filles ne savent pas conduire, je pense que c’est Éric qui a pris le volant pour nous ramener. Je pense qu’il a voulu bien faire me voyant dans l’impossibilité de conduire.
J’avais changé les roues d’origine en installant des bandages larges provenant d’une 309 GTI ayant appartenu à mon père. Cette voiture fonctionnait bien. Je ne peux dire si j’avais bouclé ma ceinture de sécurité. Il me semble que non puisque j’ai été éjecté de l’habitacle. Pour les autres, je n’en sais rien.
Je ne désire pas porter plainte. Je tiens à préciser que si j’avais été conscient au moment des faits, je n’aurais pas laissé Éric prendre le volant de ma voiture. En effet, je savais qu’il n’était pas détenteur du permis. D’ailleurs, j’avais déjà eu un problème similaire avec Éric : il avait conduit une voiture sans permis et il avait eu un accident. Concernant Éric, je ne peux dire exactement ce qu’il a bu, mais je me souviens qu’il a bu des demis de bière. Je ne peux vous dire s’il a bu d’autres alcools. »
La déclaration du faux témoin
Colette, mariée, retraitée, 60 ans, recueillie par l’APJ femme (adjointe de police judiciaire), le 21 mars 93 à 10 h 20. Pour plus de commodité, j’écrirai « gendarmette ».
« Le 20 mars 93 vers 1 heure, j’ai quitté le club de tarot de Ronchamp. Pour regagner mon domicile, je suis passée par le CD 4 en direction de Clairegoutte et Andornay. J’étais seule dans mon véhicule.
Il était environ 1 h 15, lorsque j’ai vu une demoiselle courir au-devant de ma voiture et me faire des signes. Elle était très affolée et m’a dit qu’elle venait d’avoir un accident. J’ai remarqué alors que juste sur ma droite, dans un pré, se trouvait une voiture accidentée. Je voyais d’ailleurs que le conducteur était en dehors de la voiture. Je suis tout de suite descendue de ma voiture et me suis transportée sur les lieux. À côté de la voiture accidentée, il y avait un jeune homme et une autre jeune fille. Le conducteur avait le pied gauche coincé dans le volant et le reste de son corps pendait à l’extérieur du véhicule. Sa tête touchait le sol. Les jeunes m’ont demandé de les aider à déposer le blessé au sol, vu la position dans laquelle il se trouvait. Avec les trois femmes (transcription du PV) et l’autre jeune homme nous avons soulevé le blessé, lui avons décoincé le pied du volant et l’avons déposé délicatement sur le sol. Il respirait difficilement, il ne disait rien et ne se plaignait pas. Il avait un filet de sang qui coulait de la bouche. L’autre jeune homme, dont les parents habitent le même village que moi, est monté à bord de mon véhicule. Nous sommes allés tous deux à mon domicile où nous avons prévenu les pompiers. Puis nous sommes retournés sur les lieux. Une bonne demi-heure plus tard, les secours sont arrivés. Le blessé avait de plus en plus de mal à respirer, mais à l’arrivée des secours, il était toujours vivant. Je lui avais pris la main. Lorsque le médecin a annoncé le décès, j’étais à côté du blessé. »
Remarque
1) Sauf danger imminent plus grand, un blessé ne doit pas être déplacé.
2) Un blessé grave ne doit pas être transporté sans précaution et encore moins dans un véhicule non prévu à cet effet.
3) Les secours doivent être appelés à la maison la plus proche. (Les portables n’existaient pas à l’époque.)
4) L’adresse la plus précise doit être donnée aux pompiers. Or, ce fut une fausse adresse grossière !
L’accident a eu lieu dans le virage d’où elle arrivait en sens inverse. Aussi, quel réflexe fantastique de la part de cette retraitée pour s’arrêter in extremis et ne pas écraser la jeune fille ! Quelle inconscience également de la part de cette adolescente pour se mettre au milieu de la route dans un virage en pleine nuit et sans aucune visibilité !
De toute évidence, Christophe n’a pas bien retenu sa leçon puisqu’il déclare avoir pris la décision de retirer Éric de sa position pour le moins inconfortable et d’y être parvenu avec l’aide des deux passagères. Si tel avait été le cas, notre bonne salvatrice n’aurait pas eu à intervenir ! En réalité, Éric ne s’est jamais retrouvé dans cette position, car à la casse où le véhicule était entreposé avant d’être détruit précipitamment tant son état dérangeait, j’ai essayé de m’y mettre, mais je n’y suis pas parvenu, car c’était tout simplement impossible !
L’attitude de Colette justifiait des poursuites pénales pour plusieurs chefs d’inculpation qu’en réalité, elle n’a pas pu commettre ! Par contre, ses actes réels dont l’un est gravissime auraient dû la conduire en Cour d’Assises, comme vous le découvrirez plus avant. En toute objectivité, aucune personne d’intelligence normale n’aurait pris pour argent comptant de telles stupidités. Pourtant, ce fut le cas des trois « enquêteurs », des cinq juges d’instruction en charge du dossier, de nos avocats, des assureurs et de toute cette mafia qui les a protégés jusqu’au plus haut sommet de l’État !
Le ton étant donné, passons à la confirmation des…
Ce vendredi 19 mars 1993 s’annonçait comme une belle journée ensoleillée. Cependant, je n’avais goût à rien, j’étais triste. J’attendais la sortie de mon premier livre « Le Code de la Vie », fruit de cinq années de travail acharné. Il traite de toutes les étapes de la vie humaine et donc de la mort, dont j’évitais de parler avant de l’étudier, car j’en avais peur. C’est le lot de l’être humain d’avoir peur de l’inconnu. Toutefois, ces connaissances spécifiques nous furent d’un immense secours lors des épreuves traversées. Pour le rédiger, j’avais délaissé en grande partie mes activités commerciales et acheté des centaines d’ouvrages. Aussi, notre maison d’habitation, construite en 1975, était affichée aux enchères publiques 7 500 euros, à peine le prix du garage attenant pouvant contenir quatre voitures ! La vente prévue le 9 avril faisait jaser les gens dans notre village de Clairegoutte comptant 450 habitants.
Cependant, j’avais confiance dans la vente de mon livre pour redresser la barre. Entre-temps, j’avais conclu un arrangement avec mes parents pour financer le retard, somme toute minime, et ainsi éviter la saisie.
À deux reprises, j’ai fait une promenade d’environ dix kilomètres avec Prince, mon fidèle compagnon. Sultan, trop âgé, n’avait plus envie d’aller si loin. J’effectue cette balade dans les bois environnants notre maison afin de me ressourcer. Pour plus d’efficacité, j’y associe des respirations abdominales profondes.
Grésillements surprenants
Ce jour-là, j’avais un poids sur les épaules comme si je portais quelqu’un. Je n’arrivais pas à me tenir droit. Le soir, j’ai regardé l’émission : « Faut pas rêver », allongé sur la banquette. Lorsque j’ai voulu me redresser, je n’y suis pas parvenu. J’avais un blocage au milieu du dos, comme si ma colonne vertébrale était brisée. Josette m’a aidé à me relever. Mon épouse n’était pas bien non plus. Éric, assis sur le rebord de sa fenêtre de chambre, était lui aussi préoccupé et triste, me confia sa maman par la suite. Notre fille aînée, Véronique, habitait Villafans avec Christophe, village situé à vingt kilomètres de chez nous. Cette nuit-là, elle s’est mise au lit vers minuit et demi et malgré une couverture chauffante, un froid intense a parcouru son corps durant plusieurs heures.
Je m’endors vers 23 heures et suis réveillé en sursaut par plusieurs grésillements non douloureux au niveau du haut du crâne. Il y en eut d’abord trois rapprochés, puis un léger arrêt, et un quatrième plus insistant. Apparemment, ma douleur à la colonne vertébrale s’était sensiblement atténuée. Après ces signaux, j’ai cru avoir des troubles du cerveau, mais il n’en était rien, bien au contraire.
Dénigrement insensé
Passés ces moments troubles, je me rendors et suis réveillé en sursaut par les aboiements de nos fidèles amis. Sous le coup du choc de l’annonce de l’accident, j’ai dénigré au téléphone le comportement de notre fils au médecin, car Éric menait une vie extra-professionnelle dangereuse. Je l’ai regretté aussitôt, car ce n’était vraiment pas le moment.
Je croyais mon fils à la maison. Toutefois, je ne fus pas surpris, car, une semaine plus tôt, un message reçu en rêve me montrait des personnes m’annonçant son décès suite à un accident. J’en avais d’ailleurs parlé à ma sœur Odile qui tire les cartes.
Vers 5 h, notre fils Frédéric amène sa maman à l’hôpital pour apporter les habits. Elle désire habiller son enfant, mais la surveillante s’y oppose !
« Laissez-les et revenez dans trois ou quatre heures. Vous pourrez parler au médecin à ce moment-là, leur dit-elle ! »
Éric n’étant pas défiguré, sa maman pouvait le voir, ne serait-ce que pour l’identifier, car il n’avait pas ses papiers sur lui. Ma nouvelle compagne m’a révélé que la toilette mortuaire de feu son mari avait duré environ trente minutes et qu’elle fut faite dès le constat du décès. Elle aurait donc dû leur proposer un café et leur demander de patienter le temps de la toilette, m’a dit ma chérie qui exerce le métier d’agent médico-psychologique (AMP) auprès des personnes autistes et handicapées. Qui plus est, le médecin était sur place. Il est vrai que lui aussi, tout comme les gendarmes, n’était pas, mais alors pas du tout en état de nous informer. Oui, tout a une raison d’être. Josette laisse donc les habits et Frédéric ramène sa maman à la maison distante de 13 kilomètres.
Christophe, alité
Accompagnés par nos deux plus jeunes filles, Christelle et Pascale, Josette et Fred se rendent chez Véro, tandis que je préviens la famille par téléphone. Je pleure et suffoque lorsque j’annonce la nouvelle à mes parents. Christophe est rentré en taxi vers 3 h 30 ! Ils le trouvent alité, souffrant terriblement des côtes. Il ne peut pas se soulever du lit. Là encore, son attitude est anormale, car il aurait dû rester à l’hôpital pour se faire soigner !
Nos deux petites demeurent à son chevet alors que Frédéric, Véro et leur maman retournent à l’hôpital vers 8 h 30. Avant de s’y rendre, Christophe demande à sa compagne de téléphoner à ses parents depuis la cabine téléphonique. Francine, la maman de Christophe, décroche. Cette nouvelle, pourtant grave, ne l’affecte pas outre mesure, d’autant plus qu’elle n’a jamais coupé le cordon ombilical avec son fils ! Vous comprendrez d’autant mieux lorsque vous découvrirez le rôle effroyable qu’elle a tenu cette nuit-là !
Blessures réelles, inventées ou omises
Arrivés aux urgences, ils rencontrent le médecin du SMUR.
« Votre parent n’a pas souffert, il était dans son monde à lui, leur dit-il. »
À propos des blessures, il image :
« Tout a été arraché à l’intérieur, artères qui mènent au cœur, grosses veines, c’est comme si on ouvrait un robinet. La poitrine a été enfoncée, c’est le choc contre le volant. Votre fils est mort dans mes bras, juste après mon arrivée, je n’ai rien pu faire. »
Sous le coup de l’émotion, ma femme lui pose deux autres fois la même question. Le médecin lui délivre à deux reprises la même réponse imagée. Suite à un tel coup de massue, votre cerveau est anesthésié. Aussi, vous gobez tout ce qu’on vous dit, a fortiori lorsque ces paroles sortent de la bouche d’une personne a priori insoupçonnable, à moins d’être paranoïaque. Le cœur est une pompe qui, non alimentée, cesse d’envoyer le sang au cerveau. C’est alors l’arrêt en quelques minutes tout au plus. Donc, mensonge grossier et volontaire !!!
Puis nos enfants se rendent à la morgue, pendant que leur maman récupère les habits auprès de l’infirmière qui a pris son service de jour. Là encore, comme me l’a dit ma chérie, la toilette aurait dû être faite sur-le-champ par l’infirmière qui avait reçu ta famille. Or, si elle a attendu la relève et un laps de temps conséquent, c’est parce qu’un élément on ne peut plus grave l’y a contraint ! Ses mensonges prennent là encore tout leur sens.
« Avez-vous eu des difficultés à habiller mon enfant, lui demande-t-elle ? »
« Non, sauf au niveau de la tête. Votre fils a un trou à l’arrière de la tête, on pourrait y mettre le poing, précise-t-elle. Je n’ai pas pu lui enlever son tee-shirt et la chaîne qu’il porte autour du cou. Il n’a aucune blessure, ni au corps ni aux membres, sauf deux cicatrices au ventre. »
Elles remontent effectivement à une quinzaine de jours et furent recousues dans ce même hôpital. Elle a pu lui enfiler son pantalon en cuir, pourtant très étroit aux chevilles !
« Le pull de mon fils ne figure pas parmi les habits, lui fait-elle remarquer. »
Éric aimait les pulls et en portait tout au long de l’année. Cette nuit du 20 mars était fraîche. L’absence de ce pull reste un mystère, mais sa maman était loin de ces préoccupations.Le corps de notre enfant ne présentait aucune déformation. Seul un pansement, appelé matelas américain, m’a appris ma sœur Odile qui travaillait comme aide-soignante à l’hôpital de Montbéliard, sortait de l’arrière de sa tête pour empêcher les liquides de sortir du trou.
Vers 11 h, Fred me conduit à la morgue, puis à la mairie de Lure pour les formalités. Je suis trop abasourdi pour conduire. Nous stoppons sur les lieux du drame pour constater les traces de freinage et tenter de comprendre le déroulement de l’accident. Je remarque des traces assez longues allant en s’élargissant. Puis, en prolongement, d’autres traces d’une quinzaine de centimètres en forme d’arrondis. Il y en a aussi deux autres de quelques mètres de long, moins larges et moins marquées sur la route, dont l’une s’imbrique quelque peu dans celles plus marquées.
Jean-Marie, le père de Christophe, fouille le champ et me serre la main tout en baissant la tête ! Le corps parle, c’est un fait qui se vérifie une fois de plus, comme vous le découvrirez plus avant.
« Nous fûmes prévenus à 4 h 30, lui dis-je. »
« Je le fus après 8 h, m’informe-t-il, sans me préciser que l’appel émanait de notre fille ! »
Puis, nous allons à la morgue où je vois le corps de mon fils allongé sur le lit réfrigéré. Intérieurement, je ressens une immense douleur. Aujourd’hui, je laisserais éclater mes cris et mes pleurs sans aucune retenue, car c’est fondamental d’exprimer ses émotions le plus rapidement possible après un événement douloureux. Je réalise alors que je ne reverrai plus jamais mon fils avec son corps de chair. Ainsi, au cours de cette nuit du 20 mars 1993, nous « perdions » subitement un être débordant de chaleur humaine, d’amour et de générosité. C’est seulement après ce drame que nous avons pris réellement conscience de l’incommensurable valeur de notre enfant. Pour chaque membre de notre famille, ce fut l’épreuve la plus douloureuse encore jamais vécue. Cependant, nous ne pouvions imaginer une seule seconde que nous n’étions qu’au tout début d’un chemin de croix qui durera plus de dix ans.
Allons-y à présent pour…
Lundi 22 mars à 14 h 30, nous assistons à la messe d’enterrement. À la chapelle de Clairegoutte, nous soutenons nos enfants qui sont effondrés. Nous pleurons aussi, car nous perdons un être d’exception. Il est impératif de laisser son cœur s’épancher, de pleurer tout son saoul aussi souvent et aussi longtemps que la souffrance est là, car cela nettoie. Je n’avais jamais vu autant de jeunes à un enterrement.
Sur l’insistance de papa, mardi soir 23 mars, je vais à la brigade de gendarmerie de Champagney rencontrer l’O.P.J. pour plus d’informations.
« Votre fils n’est pas mort sur le coup, il a souffert, me dit-il. »
Je suis surpris, car ses dires vont à l’encontre de ceux du médecin.
« Il a eu le poitrail enfoncé, c’est le volant, enchaîne-t-il. Concernant les secours, Christophe est parti seul à pied chez ses parents. Là, constatant qu’ils étaient rentrés, il a eu peur de se faire rouspéter. Il est alors allé téléphoner chez Colette, une voisine demeurant à Palante. »
En réalité, il m’a donné aussi son nom.Notre fille étant fiancée à leur fils, je sais qu’ils habitent à environ 1,5 km du lieu de l’accident. Vu l’état de ses blessures, Christophe n’aurait jamais pu parcourir à pied un tel trajet. Je m’insurge aussi d’une telle perte de temps puisque les premières maisons étaient situées à seulement deux cents mètres. En employant le mot poitrail, il assimile Éric à une bête de somme.
Puis, il m’apprend que seul Éric a subi le contrôle d’alcoolémie. Je lui dis vertement que je n’admets pas le fait que le propriétaire de la voiture n’ait pas été testé. La seule obligation légale concerne le conducteur, me précise-t-il. Certes, mais dans ce cas de figure, les résultats de ce test permettaient soit de disculper Christophe, soit de le confondre. Tout étant tromperie, y compris dans le résultat très minimisé de la prise de sang d’Éric, ils étaient contraints de s’abstenir ! Comme quoi, le mensonge finit toujours par se retourner contre son utilisateur.
Ce n’est pas votre neveu qui conduisait
Le 24 mars, nous rendons visite à ma sœur Odile à Héricourt. Elle téléphone à Jean-Paul, un ami médium.
« Ce n’est pas votre neveu qui conduisait, c’est un autre jeune avec des cheveux plus foncés, votre neveu était le passager, lui dit-il. »
C’est exact, Éric avait les cheveux châtain clair et ceux de Christophe étaient plus foncés. Le médium ne connaissait rien de l’accident ni aucun des deux jeunes. Il n’a pas parlé des deux filles à l’arrière du véhicule.
Le jeudi 25, je retourne voir ma sœur et lui demande de rappeler le médium. Elle est gênée de l’importuner à nouveau, mais il est formel.
« En mon âme et conscience, je vous certifie que ce n’est pas votre neveu qui conduisait, confirme-t-il. »
Cet homme travaille avec les autorités judiciaires. Autant dire qu’il est efficace dans ses voyances. Il est intéressant de noter que les officiels croient aux médiums quand ils les servent, et qu’ils les dénigrent lorsque les informations délivrées vont à leur encontre !
Aussitôt après, j’appelle la gendarmerie pour connaître le taux d’alcool :
« 1,48 g/l. me répond la gendarmette présente sur les lieux de l’accident. »
Je suis surpris, car ce taux ne correspond pas à leurs consommations. Éric vécut une très belle histoire d’amour avec Isabelle dont la maman avait des relations parmi les pompiers. Or, elle a entendu parler d’un taux de 4,98 g ! Dans la foulée, nous allons à la caserne des pompiers de Lure. L’adjudant-chef nous renseigne en omettant de nous informer de sa présence sur les lieux de l’accident ! Il a aussi « oublié » de nous dire qu’ils s’étaient trompés de route ! Il consulte la main courante.
« Appel reçu à 1 h 26 et départ à 1 h 28. »Là, par contre, il nous fait remarquer leur rapidité !
Lettre dérangeante à la procureure
Le 2 avril 93, nous envoyons une lettre recommandée à la procureure de Lure dont je vous épargne le texte long de quatre pages. Entre autres, nous lui faisons part des divers témoignages oraux contradictoires et lui demandons de conserver le véhicule de Christophe aux fins d’expertise.
Éric vivant sous notre toit et assuré pour notre habitation, notre assureur accepte de prendre en charge notre dossier au titre de la responsabilité civile. À notre domicile, l’inspecteur nous affirme qu’il n’a jamais vu un blessé dans une position aussi abracadabrante ! Il ajoute que, s’il n’y a pas d’autre preuve, il lui sera facile de les rendre caduques. Nous apprendrons par le biais d’un médium d’exception qu’il en fut dissuadé ! Christophe n’ayant pas déclaré l’accident, j’ai contacté sa compagnie d’assurances aux fins d’expertise. Bien que tous blessés, aucune plainte ne fut déposée à l’encontre d’Éric ! C’est d’autant plus incompréhensible que notre fils étant décédé, il ne risquait pas de poursuites pénales, car on ne juge pas un mort, ce qui est parfois contestable, qui plus est éviterait certains suicides pas toujours consentis ! Étant majeur, notre famille n’aurait rien eu à débourser. Étrange, n’est-ce pas ?
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