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Quelques fragments de ma vie, Éparpillés Comme un miroir brisé. Quelques bribes de mon âme, Quelques lambeaux de mon bonheur, Comme un puzzle désassemblé. Et surtout, Quelques éclats de mon espoir, Illuminant ma pénombre, Éclairant votre obscurité.
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Seitenzahl: 58
Veröffentlichungsjahr: 2022
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A tous ceux qui sont tombés,
Et ne savent pas pourquoi se relever.
A tous ceux qui espèrent un rayon de soleil,
Mais ne voient que l’obscurité.
A tous ceux qui cherchent leur chemin,
Et tournent en rond sans savoir où aller.
Dans l’œil de Clémance Colin
À bientôt 23 ans, Laura Mahieu a déjà beaucoup à raconter. Amputée très tôt des deux jambes, son monde vacille, lui faisant perdre son innocence d’enfant pour embrasser celui de la douleur.
Confrontée au handicap, mais aussi à l’incompréhension des autres, l’écriture se révèle comme son échappatoire, mais ce n’est pas la seule. La natation (handisport) fera aussi partie intégrante de sa vie. L’eau et les mots deviendront ainsi un refuge que personne ne peut forcer.
Pour ses études supérieures, Laura choisit la psychologie, espérant être une main tendue pour les personnes qui en ont besoin, peut-être même pour celles qui n’en ont plus.
Par la suite, le fait d’écrire ne constitue plus seulement une bouée de sauvetage, mais aussi une façon de sensibiliser. Laura rend ainsi les frontières du handicap plus ténues, dépeignant les difficultés, le regard des autres, mais aussi les victoires. Sa plume se caractérise par un espoir et une joie de vivre implacables qui feront comprendre à tous que notre vie, quelle qu’elle soit, vaut la peine d’être vécue.
Après des années d’écriture et de partage par le biais des réseaux sociaux, Mon cœur mis à nu voit le jour en autoédition en décembre 2021 et sera nettement apprécié.
À peine son premier livre publié, l’écriture de Mon âme mise à nu apparaît comme une évidence. Plus intime encore que le précédent, Laura se livre à corps et à cœur perdu dans ce deuxième recueil qui ne sera, sans aucun doute, pas le dernier.
Dans la vie, ce qu’il faut comprendre
C’est qu’il n’y a pas de point de départ
Et ainsi à trop attendre
On risque de s’y prendre trop tard
Alors peu importe les chutes
Les échecs et les obstacles
Lorsque l’on se fixe un but
Se produit parfois un miracle
Il faut parfois se laisser tomber
Avoir un bleu, une ecchymose
Pour pouvoir mieux se relever
Et faire quelque chose de grandiose
Mais comment courir après le bonheur
Avec les jambes en moins ?
Comment vivre en dépit de la douleur
Quand elle subsiste au quotidien ?
C’est ce que dépeint Laura
Avec tant d’espoir
Et ce que chacun retiendra
C’est qu’il faut toujours y croire
Avancer, quoi qu’il en coûte
À peine un coup d’œil en arrière
Avancer, faire taire les doutes
Demain sera plus beau qu’hier
Et si un jour la tristesse vous engloutit
Pour vous emmener loin du rivage
Vous trouverez un peu de répit
De mot en mot, de page en page
Car la mer et les autres
Ne sont pas toujours tendres
Ce recueil est désormais vôtre
Il est temps de se reprendre
L’amour est à chaque coin de rue
Mais avant tout dans ce livre
Et après l’avoir lu
Il reste une chose à faire : Vivre.
Clémance Colin, une amie qui sait trouver les mots.
Cher lecteur,
Quand j’ai écrit Mon cœur mis à nu, je n’avais pas conscience de la portée de mes mots. Je ne réalisais pas qu’ils pouvaient faire pleurer, tout en transmettant l’espoir.
Je débute l’écriture de Mon âme mise à nu quelques jours après la publication de Mon cœur mis à nu. J’ai encore tant à écrire, tant de sujets à aborder, sous un nouvel angle, avec de nouveaux mots.
J’ai besoin d’écrire sur ces regards qui déchirent mais rendent plus fort. Sur ces douleurs qui perforent, qui isolent, mais qui nous poussent à nous dépasser. Sur le désespoir qui laisse sa place, tôt ou tard, à l’espoir. Sur l’amour qui nous tue mais nous fait sentir vivant.
J’ai besoin d’écrire mes douleurs, pour les mettre à distance. J’ai besoin d’écrire l’amour, celui que j’ai ressenti et celui que je n’ai jamais vécu. J’ai besoin d’écrire l’absence, celle qui ne dit jamais rien mais est toujours présente. J’ai besoin d’écrire la différence, pour la diminuer, pour la sublimer. J’ai besoin d’écrire la vie, pour la remercier.
J’ai besoin d’écrire, ce que je n’ai pas encore vécu, et ce que j’ai déjà trop vécu.
J’ai besoin de retracer, une fois de plus, le parcours de mon existence. J’ai besoin d’écrire ce chemin allant de l’obscurité à la lumière, des larmes aux éclats de rire. J’ai besoin d’écrire les détours, les virages, les demi-tours, les naufrages.
Ce livre m’appartient depuis plusieurs mois maintenant. Il rythme mes jours, peuple mes nuits. Désormais, il t’appartient. N’hésite pas à en faire quelque chose d’encore plus beau.
A écrire, si mes mots t’inspirent, si mes douleurs résonnent en toi, si mon espoir t’illumine ne serait-ce qu’un peu.
A dessiner, pour imager mes mots, leur donner une autre dimension.
Mon âme mise à nu, c’est un condensé d’émotions, un cocktail de souvenirs. C’est un recueil de poésie contemporaine, un amas de pensées. C’est une peinture de ma vie, parfois teintée en noir et blanc, et d’autres fois éclatante de couleurs.
Je te souhaite une douce lecture. Parfois douloureuse, mais toujours remplie d’espoir et de lumière.
Laura
Partie 1 : Attendre…
Partie 2 : Tomber
Partie 3 : Avancer
Partie 4 : Vivre (et Vibrer)
Page de copyright
Attendre attendre
Un autre destin qui nous ressemble
Attendre attendre
Un geste tendre
Mais comme c'est difficile
Comme le temps paraît long
D'attendre attendre
Un sourire qui sache tout comprendre
Attendre attendre
D'être enfin ensemble
Mais comme c'est difficile
Comme le temps paraît long
D'attendre.
- Attendre, Véronique Sanson
En attendant que mon cœur guérisse,
Que mon âme se recompose,
J’ai écrit.
J’ai écrit,
Pour que les secondes défilent,
Pour faire taire le silence,
Pour illuminer mon existence.
J’ai écrit sur le temps qui passe,
Pour l’immortaliser,
Ne serait-ce qu’un peu.
Je t’attendrai éternellement.
Je t’attendrai des heures,
Des jours,
Des années,
Et plusieurs vies s’il le faut.
Je t’attendrai sous la pluie,
En pleine tempête,
Trempée de la tête aux pieds.
Je t’attendrai,
Passant du rire aux larmes,
Vacillant entre espoir et lassitude.
Je t’attendrai,
Comme un môme guette le père Noël en décembre.
Je t’attendrai,
Comme on patiente dans un hall de gare.
Je t’attendrai,
Je ne sais faire que ça.
Si tu pars,
Reviens demain,
Après-demain,
Et tous les jours qui suivront.
Si tu t’en vas,
Laisse-moi venir avec toi,
Ou ne pars pas trop loin,
Que mon regard ne te cherche,
Jamais trop longtemps.
J’ai toujours attendu,
Un jour meilleur,
Un ciel plus clément,
Un moment plus propice.
J’ai toujours attendu,
Que la douleur passe,
Que demain arrive,
Que mes plaies se referment.
Comme si aujourd’hui n’était pas assez bien,
Comme si demain allait être meilleur,
Comme si le présent n’était jamais à la hauteur.
J’ai trop souvent oublié,
Que le présent est ce qu’on a de plus précieux,
De plus inestimable.
J’attendais,