Ne Jamais Ignorer Une Femme Timide - Dawn Brower - E-Book

Ne Jamais Ignorer Une Femme Timide E-Book

Dawn Brower

0,0
3,49 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
  • Herausgeber: Tektime
  • Sprache: Französisch
  • Veröffentlichungsjahr: 2023
Beschreibung

Lady Theodora Neverhartt n’a aucune envie de se marier, mais elle commence à revoir sa position lorsqu'elle rencontre Ezra, Vicomte de Carrolton.

Lady Theodora Neverhartt ne désire pas trouver le grand amour, et fait en sorte de toujours passer inaperçue. Personne ne lui demande jamais de danser, et pour elle, c’est une bénédiction. Elle se donne beaucoup de mal pour rester invisible, et en profite pour observer régulièrement les membres du ton. Bien évidemment cela lui apporte des ennuis, nommés Ezra Halsey, le Vicomte de Carrolton. En essayant de fuir une mère entremetteuse et son intrigante de fille, Ezra se cache dans un recoin sombre et tombe sur Theodora. Il la trouve fascinante et ne peut s’eAuteur à succès (liste USA TODAY Bestselling author), Dawn Brower écrit des romans sentimentaux historiques et contemporains. Son esprit a toujours regorgé d’histoires, mais elle n’imaginait pas pouvoir un jour leur donner vie. Son imagination a fini par trouver son medium. Seule fille de la fratrie, elle a grandi au milieu de cinq frères. Elle élève aujourd’hui seule ses deux garçons adolescents et sa vie est bien remplie. La lecture, tous genres confondus, est son passe-temps favori. Pour connaître les prochaines parutions ou contacter Dawn Brower, rendez-vous sur son site : www.authordawnbrower.com.mpêcher de se demander pourquoi il ne l’a encore jamais remarquée. En un instant, il décide de faire une bonne action et l’invite pour une valse. À aucun moment se dit-il que c’est elle qui fait une bonne action en acceptant son invitation, et qu’il regrettera de ne pas avoir considérer qu’elle était une femme de valeur. Lorsque les gentilshommes du ton se rendent compte qu’ils sont passés à côté d’une telle beauté, Ezra doit se battre pour Theodora, et il a bien l’intention de gagner. La difficulté sera de la convaincre qu’elle est tout pour lui.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern

Seitenzahl: 133

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Ne jamais ignorer une femme timide

LES NEVERHARTT

TOME DEUX

traduit par Stéphanie Marcucci

DAWN BROWER

Table des matières

Prologue

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Épilogue

À propos de l’auteur

Il s'agit d'une œuvre de fiction. Les noms, personnages, lieux et incidents sont soit le produit de l'imagination de l'auteur, soit utilisés de manière fictive. Toute ressemblance avec des lieux, des organisations ou des personnes, vivantes ou mortes, existant est entièrement fortuite.

Ne jamais ignorer une femme timide © 2021 Dawn Brower

Illustration par Midnight Muse

Edition par Victoria Miller

Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être utilisée ou reproduite, de façon digitale ou mécanique, sans autorisation écrite préalable, sauf dans le cas de brèves citations incorporées dans des critiques.

Au cours de nos vies, de nombreuses personnes vont et viennent, mais certaines laissent une empreinte indélébile. Ce livre est pour tante Rose. Elle était aimée de toute sa famille et laisse un grand vide derrière elle. Je suis certaine que mon père, et le reste de la famille là-haut, l'ont accueillie à bras ouverts au paradis. Merci pour tout tante Rose, j'espère que tu es en paix maintenant.

Prologue

Un bruit assourdissant résonna dans la chambre de Lady Theodora Neverhartt. Elle inspira profondément et se redressa d'un coup. Un orage. Le tonnerre et les éclairs la mettaient toujours mal à l'aise, et c'était le cas en ce moment. Elle les détestait, d'aussi loin qu'elle se souvienne. Elle n'avait que quinze ans, mais avait l'impression d'être plus âgée, et à la fois plus jeune.

Elle s'assit sur le bord de son lit et enfila sa robe de chambre. Elle ne dormirait plus de toutes façons avec cet orage. Elle irait choisir un livre dans la bibliothèque pour passer le temps. Teddy partit sans bougie. Elle était habituée à se promener dans les couloirs de la maison familiale, dans le noir. Son père, le Comte de Séville, manquait régulièrement de fonds. Ils n'avaient donc pas toujours de quoi entretenir proprement la propriété comtale, et il valait mieux garder les bougies pour les cas désespérés. De toutes façons, elle avait grandi dans cette maison, et la connaissait par cœur ; elle n'avait pas besoin de bougie.

Un nouveau coup de tonnerre gronda et elle sursauta. Teddy déglutit avec difficulté. Elle y arriverait, elle y arriverait…Et peut-être qu'en se le répétant assez, elle y croirait. Teddy prit une profonde inspiration et continua sa marche le long du couloir, puis descendit l'escalier. En arrivant en bas des marches, elle relâcha son souffle ; elle ne s'était pas rendu compte qu'elle le retenait. Elle prit la direction de la bibliothèque.

Le bureau de son père était illuminé. Était-il éveillé ou avait-il laissé une bougie brûler ? Son estomac se retourna à cette pensée. Cette lumière ne présageait rien de bon. Elle espérait qu'il n'avait pas noyé ses difficultés dans l'alcool. Elle n'aimait pas être à proximité de son père quand il était soûl. Son ivresse faisait mal à voir et la mettait mal à l'aise.

Était-il possible de se faufiler sans être vue ?

Peut-être, mais elle ne pensait pas pouvoir y arriver. Si son père la remarquait, elle allait devoir trouver, tant bien que mal, un moyen de le fuir. Il fallait qu'elle fasse de son mieux pour passer inaperçue. Teddy ne voulait pas retourner dans sa chambre sans de quoi la distraire de l'orage. Sans distraction, la nuit serait longue et insupportable. Ce qu'elle préférerait éviter dans la mesure du possible.

Elle reprit son trajet, mais cette fois, sur la pointe des pieds. Teddy avança le dos collé au mur qui faisait face au bureau de son père, dans l'espoir de passer sans qu'il ne la voie. Elle s'efforça de garder sa respiration régulière. Son cœur battait de plus en plus vite avec chaque pas qu'elle faisait. Le bureau était maintenant à deux pas. Elle retint son souffle et fit un pas, puis un autre, jusqu'à l'avoir passé. Une fois le bureau passé, elle relâcha son souffle.

“Qui est là ?” appela son père en bafouillant.

Flûte. Elle n'avait pas été aussi discrète qu'elle l'avait espéré. Au lieu de répondre, elle poursuivit son chemin. La bibliothèque était toute proche et elle s'y glisserait. En l'atteignant, elle y entra rapidement et la traversa. Un éclair illumina le mur d'étagères au fond de la pièce. Elle s'en approcha et attrapa un livre sans en regarder la couverture. Le sujet n'avait pas d'importance pour Teddy, elle avait juste besoin de s'occuper l'esprit.

Elle se tourna pour partir, mais s'arrêta net. Un homme imposant se tenait dans l'embrasure. Il faisait noir, mais il ne semblait pas s'agir de son père. Peut-être son imagination lui jouait-elle un tour ?

“Tiens, tiens.” dit l'homme. “Qu'avons-nous là ? On dirait que Séville avait raison. Un de ses rejetons se balade. Qu'as-tu entendu ?”

“R... rien !” bafouilla-t-elle. “Je suis venue prendre un livre.” Qui était cet homme ? Pourquoi était-il inquiet de ce qu'elle avait pu entendre ? “Je jure que je n'ai rien entendu.”

Il soupira. “Que vais-je faire de toi.” Il s'approcha et lui attrapa le bras.

“Vous me faites mal.”

Il la secoua avec un rire diabolique. “Je n'ai pas encore commencé.”

Elle lâcha le livre qu'elle avait pris. De sa main, il tâta sa poitrine. “Tu es mature pour ton âge. Si innocente.”

Une larme coula le long de sa joue Il pressa un de ses seins. Teddy essaya de reculer, mais il la tenait fermement. “Lâchez-moi !” s'exclama-t-elle. Pourquoi lui faisait-il du mal ? Elle pria pour qu'il ne la force pas à faire quelque chose d’indicible. Elle savait que, parfois, les hommes se servaient des femmes. Une fois, elle avait entendu une servante en parler. Teddy avait été effrayée et, ce jour-là, elle en avait appris bien plus qu'elle ne le voulait. En tous cas jusqu'à présent…

“Tu la fermeras quand j'en aurai fini avec toi.”

Elle le gifla. “Je vous ai dit que je n'ai rien entendu.”

“Je ne te crois pas.” dit-il en se frotta la joue. "Tu es fougueuse. J'aime quand elles se débattent. Merci de rendre cette expérience intéressante, même si ça ne t'aidera pas. Je vais te faire mienne.” Un éclair illumina la partie de la pièce où il se tenait. La lueur malfaisante qui brillait dans son regard la terrifia. Il irait jusqu'au bout. Rien ne l'empêcherait de lui faire du mal.

Teddy se mit à trembler de façon incontrôlable. Il était si grand et robuste. Elle n'avait aucune chance contre lui. Il allait lui faire du mal, et elle craignait de ne jamais pouvoir s'en remettre. Comment y survivrait-elle ?

“Laissez ma fille !” lâcha son père. Elle se tourna vers le son de sa voix. Elle était soulagée de le voir, et même s'il était un peu chancelant, ses paroles étaient claires.

Teddy était au bord des larmes, mais elle les ravala. Elle attendrait d'être seule. Elle ne savait par quel miracle, mais son père était venu la sauver.

“Je ne crois pas, non.” répliqua l'homme. “Elle a pu nous entendre.”

“Teddy est une bonne fille. Elle n'écoute pas aux portes, et même si elle le faisait, elle ne répéterait rien. Lâchez-la.”

“Entendu.” lança l'homme d'une voix dure. “Mais si elle parle, je m'occuperais d'elle sans vous en référer.” Il lâcha Teddy qui s'écroula par terre. Elle avança à genoux et s'appuya sur la table pour se relever.

“Va dans ta chambre !” lui ordonna son père, d'un ton méchant et sans regarder dans sa direction. “Et ne redescends pas !”

Teddy n'eut pas besoin de se le faire répéter. Elle quitta la pièce sans même récupérer son livre. Rien ne pourrait la calmer après une telle expérience. Son corps allait être couvert de bleus, si ce n'était pas déjà le cas. Elle entra dans sa chambre, verrouilla sa porte, se glissa dans son lit, et laissa libre cours aux larmes. Elle resta éveillée toute la nuit à pleurer.

Elle n'oublierait pas cette nuit de sitôt. Elle venait d'apprendre que les hommes n'étaient pas dignes de confiance. Ils n'hésiteraient pas à abuser d'elle. Même si elle rêvait du grand amour, après cette expérience, elle ne donnerait son cœur à aucun homme. Il ne ferait que le piétiner, et Teddy n’en donnerait l'opportunité à quiconque. Dans ces conditions, elle préférait passer sa vie seule. Elle avait ses frère et sœurs qui seraient toujours à ses côtés, et au pire, elle pourrait compter sur sa capacité à s'en sortir.

Un

Trois ans plus tard…

Une goutte de sueur descendait le long de la tempe de Teddy. Pourquoi faisait-il si chaud ? Elle n'arrivait pas à croire qu'elle s'était laissée convaincre que c'était une bonne idée. Billie s'était mariée une seconde fois et était profondément heureuse ; elle espérait voir Teddy trouver un bonheur équivalent. Mais sa sœur n'avait pas pris en compte les souhaits de Teddy.

Elle ne voulait ni d'une saison mondaine, ni de robes de bal élaborées, et surtout pas de prétendants. Teddy n'aspirait plus à trouver le grand amour. Pour elle, se rendre invisible aux soirées la sauvait d'un futur auquel aucune femme ne devait se résoudre : le mariage. C'était une institution créée pour asservir les femmes, et elle refusait d'entrer dans les liens du mariage librement.

“Aïe.” marmonna-t-elle.

“Mes excuses, Milady.” dit une des couturières, affairée avec l'ourlet de sa robe. “Il est important de rester bien immobile pour que je ne vous pique pas avec les épingles.”

“J'essaie.” rétorqua Teddy, le regard mauvais. “Combien de temps encore ?”

Elle était dans l'atelier de Madame Auclair depuis un moment, pour les dernières retouches de ses toilettes.

“Il n'y en a plus pour longtemps Milady.” répondit Madame Auclair. “Encore quelques épingles et vous pourrez retirer cette robe.” Elle parlait avec un accent français très appuyé. “Encore un peu de patience, s'il-vous-plaît.”

Teddy détestait sa situation. Elle détestait se montrer difficile. Elle détestait le fait de devoir acheter de nouvelles toilettes. Pourquoi ne pouvait-elle pas s'installer à la campagne et mener sa vie de vieille fille ? Elle n'en demandait pas plus. Si sa sœur pouvait faire un effort et vraiment entendre ses souhaits. “Je suis aussi patiente que possible.” Elle ferma les yeux et commença à compter, en espérant que la couturière aurait fini quand elle atteindrait dix.

“Ça n'est pas vrai.” dit Billie en entrant dans la pièce. “Chère sœur, tu es capable de te montrer extrêmement patiente. Le souci est que tu ne veux pas de nouvelles robes, et encore moins une saison.” Billie se tourna vers Madame Auclair et demanda : “Avez-vous vraiment terminé ?”

“Oui.” confirma Madame Auclair. “Une dernière épingle, et… voilà ! Nous pouvons retirer la robe maintenant.”

Teddy poussa un soupir de soulagement. “Dieu merci… J'ai l'impression d'étouffer.”

“Ça n'est pas le cas.” rétorqua Billie. “Tu ne fais habituellement pas autant de comédie. Laisse le mélodramatique aux jumelles.”

Chris et Carly versaient régulièrement dans le mélodramatique. Quel soulagement qu'elles soient actuellement à l'école d'étiquette, avec l'espoir qu'elles apprennent un minimum de bonnes manières. Elles n'étaient pas du genre à rentrer dans les rangs, mais si elles pouvaient ne serait-ce qu'apprendre à se contrôler. Carly était de loin la pire des deux. Elle embarquait Chris dans d'improbables aventures, inadaptées pour des jeunes filles de bonne famille. “Quelle chance qu'aucune d'elles ne soit là pour me voir me ridiculiser. Tu sais qu'elles saisiraient la moindre opportunité pour se moquer.”

“C'est vrai.” répliqua Billie avec un signe de la main. “Mais c'est sans importance puisque, comme tu le dis, elles ne sont pas là. Mais je le suis, et je resterai à tes côtés.” Madame Auclair et ses assistantes aidèrent Teddy à retirer la robe et la mirent en attente pour les ultimes retouches. “Crois-moi, prendre part à une saison n'a rien de douloureux. Tu pourrais même trouver cela… amusant.”

“Amusant ?” demanda Teddy en levant un sourcil. “Nous n'avons clairement pas la même définition du mot amusant. Être ignorée, rester avec un carton de dance vide et subir un bal sont loin de constituer un quelconque divertissement. Pourquoi m'y obliger à nouveau ?”

“Zachary pense…”

“Ton époux n'a aucune idée de la vie d'une femme en âge de se marier. Il se serait aussi évité l'expérience s'il ne s'était pas retrouvé confiné à la campagne avec toi.” Elle regarda Billie et ajouta ironiquement : “Il est tombé amoureux bien malgré lui.”

“Je suis si irrésistible.” dit une Billie coquine.

Les lèvres de Teddy formèrent un petit sourire. “Ça doit être ça.”

“Milady, laissez-moi vous aider à vous rhabiller.” dit Madame Auclair. Elle lui présenta sa robe de mousseline bleu et blanc. Elle l'enfila, et Madame Auclair ferma les boutons. Elle allait enfin pouvoir s'échapper de cet atelier étouffant. “Voilà.” dit la couturière en fermant le dernier bouton. “C'est terminé.”

“Fantastique !” s'exclama Teddy. “Nous pouvons enfin rentrer.”

“Vous pouvez déjà prendre la robe de bal qui est prête.” ajouta Madame Auclair. “Les autres vous seront livrées après les dernières retouches.”

“Merci.” dit Billie avant de se tourner vers Teddy. “Tu vois, ça n'était pas si terrible.” dit-elle en souriant. “Maintenant, rentrons pour commencer à nous préparer pour le bal de ce soir.”

Teddy leva les yeux au ciel et ravala sa réplique. Cela ne ferait qu'enflammer Billie un peu plus si elle répétait combien elle détestait les bals, soirées et autres réceptions. “Je comprends que tu sois excitée.” commença Teddy. “Tu n'as jamais eu de saison. Père a perdu le patrimoine familial aux jeux. Il n'y avait plus d'argent pour financer une dot, et encore moins une saison. C'est ta première soirée autant que la mienne.”

“C'est effectivement une façon de voir les choses.” reconnut Billie. “Mais je suis une femme mariée maintenant. Ça ne sera pas pareil.” Elle se tut alors qu'elles quittaient l'atelier. “Zachary pense vraiment que ça va être bénéfique. Je t'ai écoutée et j'ai bien compris que ça n'est pas ta tasse de thé. Si ça devient trop difficile pour toi, nous mettrons fin à ta saison. Je ne te demande qu'une chose : d'essayer avant de renoncer.”

Teddy fronça les sourcils. S'était-elle comportée de façon si affreuse ? “Je me comporte comme une enfant gâtée, n'est-ce pas.”

“Un peu.” répondit Billie, en tenant son pouce et son index à peine écartés. “Si tu ne veux pas te trouver un mari, Zach te donnera ta dot pour en faire ce que bon te semble. Nous ne voulons pas te voir malheureuse. Nous voulons juste te permettre d'étudier toutes les options avant d'en choisir une.”

“Ok.” dit Teddy avec réserve. “Je vais arrêter de me plaindre.” dit-elle, même si elle ne promettait rien d'autre. Elle n'avait aucune envie de se trouver un mari. Teddy était timide et réservée, et le serait toujours.

Ezra Halsey, Vicomte Carrolton, observait la salle de bal surpeuplée. Pourquoi avait-il accepté de venir ? Ah oui, sa sœur, Amelia… C'était sa première saison, et en tant que chef de famille, sa présence à ses côtés était obligatoire. Il serait mal vu de sa part de manquer des réceptions, et autres activités.

Il avait besoin d'un verre autre que le punch tiède que Lady Windley servait à ses invités. Non, ça ne lui suffirait clairement pas. Ça ne ferait que créer un autre besoin. Il lui fallait quelque chose de fort ; qu'il puisse sentir la liqueur brûler sa gorge pendant sa descente. Cela l'aiderait à supporter la soirée. Les mères qui avaient des filles à marier attendraient de lui qu'il danse avec leur progéniture. Sa description était sans doute injuste, mais il n'en voyait pas d'autre.

“On dirait que tu es prêt à prendre la fuite.” dit un homme.