Parler le langage de l'Univers - Tome 2 E-Book

Christophe Allain

• Herausgeber: Publishroom
• Kategorie: Ratgeber
• Serie: Parler le langage de l'univers
• Sprache: Französisch
• Veröffentlichungsjahr: 2023

Seitenzahl: 201

Beschreibung

L’Humanité vit actuellement des bouleversements profonds, remettant en question les repères et les équilibres de notre perception du monde, et touchant jusque dans nos entrailles notre place dans l’Univers.

Dans cette époque de changement, la spiritualité moderne ne se discute plus, ne s’explique plus, elle se vibre et elle s’intègre au quotidien. Il est temps de sortir de l’illusion de nos attentes et de nos projections, pour faire le lien entre nos vécus et nos pensées. La vraie histoire de l’Humanité Consciente est en train de commencer : serez-vous du voyage ?

Carine ALLAIN et Christophe Allain ont un point commun, leur intérêt pour la spiritualité et sa place dans le monde moderne. Réconciliant la pensée et l’action, ils déploient ainsi leur Conscience, et c’est au travers de perceptions énergétiques fines et précisent, qu’ils décodent et traduisent les symboliques du monde d’aujourd’hui.

Ce livre est le deuxième volet de l’approche du psychisme, permettant d’effleurer la Conscience et le monde subtile au travers de ce flux qu’ils appellent « Le langage de l’Univers »


À PROPOS DES AUTEURS

Christophe Allain est né en 1973 à Marseille. Informaticien pendant 10 ans, il devient l’auteur d’un blog et de trois livres (éditions atlantes) qui retracent son parcourt dans le monde spirituel et de l’énergétique. Il propose depuis 2009 des consultations individuelles et des stages de développement personnel.

Carine ALLAIN est née en 1973 à Aubagne. Après des études de Géologie, elle devient responsable de magasins. C’est en 2009 qu’elle décide d’utiliser ses perceptions énergétiques dans le domaine du développement personnel, en proposant des consultations individuelles et en animant de stages. Elle est l’auteur de deux blogs.

Leseprobe

Parler le langage de l’Univers

Christophe Allain et Carine Allain

Parler le langage de l’Univers

TOME 2

Le mot de Christophe et Carine

À l’origine, Christophe ALLAIN est d’un naturel plutôt tactile. Il développe des capacités énergétiques et psychiques en accédant aux énergies en les touchant ou en s’en imprégnant pour les comprendre et les bouger. Sa capacité à relier ses gestes et intentions aux autres permet l’accès aux structures bloquées desgens.

Carine ALLAIN est d’un naturel plutôt visuel et développe ses capacités énergétiques et psychiques en passant par la mise en forme des symboliques énergétiques à partir du sans forme. C’est en exprimant ce qu’elle visualise et en posant une attention sur le flux énergatique qu’elle accède aux clefs inconscientes desgens.

Au bout du compte et via ces deux approches, Christophe et Carine sont amenés tous deux à déployer leur Conscience et en même temps, à développer la capacité de traduire les énergies en une information non seulement compréhensible et accessible à tous, mais aussi support de changements pour l’inconscient et outil de développement de la Conscience des autres.

Au point de comprendre in fine que seule une profonde remise en question de Soi peut aboutir au déploiement de la Conscience.

Et une notion germera de cela : aucune recherche spécifique de développement de perception extra-sensorielle n’est nécessaire àcela.

La Conscience ayant besoin d’autres outils pour nous montrer la voie de ce qui est, le développement de nouveaux moyens, de nouvelles perceptions, permettant de modéliser une autre manière d’appréhender le monde, n’est qu’une résultante de l’expansion de la Conscience.

Ce livre est une approche nouvelle de l’Être Cconscient, parlant enfin son langage Naturel, celui de l’Univers.

Le premier pas à faire est un pas vers l’apprentissage de ce que nous sommes : des Êtres doués d’une Conscience et capables de l’incarner.

CHAPITRE 1

1.1/ Développement personnel 

Le développement personnel consiste à accompagner des personnes désireuses de retrouver et exprimer leur pouvoir personnel en tant qu’individu. Ce qui nécessite, dans un premier temps, de sortir de l’illusion actuelle du pouvoir du groupe sur l’individu.

Le groupe n’a sur l’individu que le pouvoir que l’individu veut bien lui donner. Et ce, même si gérer son rapport au groupe peut être vécu en contrainte inconsciente de survie dans nos dysfonctionnements actuels.

Au fond les gens ont le libre arbitre même s’ils n’en ont pas conscience, et aucun groupe ni autre individu qu’eux même ne peut rien leur imposer, sauf s’ils le veulentbien.

Rendre le libre arbitre conscient et enlever les illusions que nous avons prêtées à la société et au monde en général, sont les buts du développement personnel.

Ce rapport au groupe et au libre arbitre est une des clefs fondamentales de l’époque : à la fois chaque individu cherche à être et à exprimer sa part d’Unique, sa personnalité en rapport avec ce qu’il sent être aligné pour lui ; et à la fois, l’être humain étant foncièrement un être social, il le ne le pourra qu’au travers de sa relation aux autres et au groupe.

Cet équilibre Personnel/Universel se retrouve à l’heure actuel au premier plan de tout travail sur Soi, que ce soit au travers de nos Vies et de nos quotidiens, ou au travers du plan de nos croyances et de notre Spiritualité.

La Spiritualité d’aujourd’hui ne se pense plus, elle s’incarne aussi.

C’est pour cela que nos systèmes profonds ont besoin de revoir la copie structurelle, y compris dans les schémas transmis avec réussite depuis des millénaires, et pourtant la source de nombreux échec d’aujourd’hui.

1.2/ Le monde dudÉFI

Bienvenue sur la planète Terre !

C’est un monde de défis, et nous-mêmes sommes des êtres alchimiques en perpétuel mouvement, qui ont besoin pour exister de s’adapter à ce monde qui change lui-même en permanence. Car lorsque nous n’avons plus de défis à relever, ou n’arrivons plus à nous adapter, nous mourons.

Cette jolie planète est notre terrain de Jeux, mais aussi la base de l’expression de notre Vie et de notre Je. Elle est et représente pour notre système profond, l’endroit de matérialisation de nos intentions les plus profondes, que ce soit de nos rêves les plus fous ou de nos cauchemars les plus effrayants. Et ce n’est pas elle qui le décide, mais bien nous.

Les Humains ne sont pas des créateurs capables du pire comme du meilleur, ce ne sont pas des Dieux oubliés ou déchus, roi et reines feignants d’un monde soumis.

Ce sont des êtres alchimiques, capables d’une adaptation formidable. Mais dans le Plan de L’Univers, ce ne sont encore que des enfants qui apprennent et font parfois des erreurs.

L’arrivée du libre arbitre et de la Conscience dans le plan humain relève justement du fait de cette humanité qui grandit actuellement.

Avoir le Choix et le pouvoir de mieux comprendre et vivre à partir de nos intentions peut permettre à l’humanité de devenir enfin des Êtres humains, en acceptant de passer le cap du Chimpanzé mutant.

a/ Le défi : ce qu’il est.

Le défi, c’est cette petite friction dans notre quotidien qui nous sollicite dans notre Vie pour évoluer et changer en s’adaptant.

Il est très souvent relié à une zone d’apprentissage, quelque chose que nous avons besoin de comprendre et de vivre pour avancer, changer et évoluer.

Tant que notre niveau de Conscience, donc notre perception de nous-mêmes et du monde, est rudimentaire et archaïque, nous avons besoin de défis forts et parfois même violents pour nous faire bouger et évoluer. Car les défis sans bruits, nous ne les entendons pas et ne les relevonspas.

Plus notre Conscience devient fine et subtile, plus les défis sont ténus et murmurent, car nous pouvons les percevoir et les relever.

Par exemple, quelqu’un qui a une Conscience rudimentaire ne sent ses organes internes que quand ils lui font mal, parfois même quand ils sont au bord de la mort et que le défi pour s’adapter et survivre est devenu violent. Ils évoluent par des défis de conflits principalement.

Simplement parce qu’ils sont sourds à la Vie et ont besoin que leurs défis hurlent pour faire l’expérience d’être vivant.

Quelqu’un avec une Conscience plus fine et plus subtile, peut percevoir son sang circuler en lui et ses organes, même quand tout est en silence.

Il peut apprendre à évoluer par des défis d’Harmonie plutôt que des défis de conflits, car il n’est plus sourd à la vie elle-même.

C’est ainsi que les gens parlent de problèmes, de non-choix, de « pas de chance » ou même de destin. Les problèmes qui surviennent sont des défis mal compris, mal engagés, mal exprimés et donc, relevés avec difficultés. Souvent à cause d’une mauvaise écoute de Soi dans un monde qui croit savoir ce qui est le bien et le mal pourtous.

Les maladies, les accidents, qu’ils soient ponctuels ou chroniques, sont bien souvent reliés à un désir de changer, mais une incapacité structurelle mentale, psychique ou émotionnelle à le faire.

Alors, comment faire grandir sa Conscience ?

Plus on relève de défis, plus la Conscience grandit. Donc une des portes d’entrée pour évoluer est simple : vivre une multitude de défis.

Mais pas n’importe lesquels : des défis qui nous impliquent, et aujourd’hui, des défis qu’on choisit et qui nous plaisent.

b/ Défis expérience, défis maladie, défis subtils.

Pour avancer en Conscience, il faut s’entraîner à Être. Facile à dire et à écrire, facile à penser aussi, mais au final, pas non plus si compliqué que ça à faire et à vivre.

En fait, c’est assez complexe et subtil, c’est fin et c’est précis à la fois.

La Conscience demande au démarrage un effort : sur Soi d’abord, mais aussi un réel désir de s’impliquer dans une autre manière de voir et de vivre notre monde. Et nosvies.

Mais quand on nous vend et que nous achetons tous un monde illusoire, immuable et permanent, des sociétés de plus en plus déconnectées et anesthésiées de tout, et que nous aspirons à être des Dieux immortels et tout puissants, il est difficile de passer ce voile pour entendre la réalité de nos défis subtils et complexes, même si ceux-ci restent ceux d’un humain incarné et spirituel à la fois, finis et personnels, faits de choix et de changement.

Ceci dit, nous avons une seule manière d’évoluer : l’implication dans nos expériences de Vie. Mais nous avons trois formes principales et fondamentales d’expérience deVie :

– L’expérience directe : En relevant des défis directement, par « je m’adapte à une situation réelle ».

C’est une manière très simple d’y arriver et très concrète. Mais il faut très souvent sortir de l’illusion de la souffrance de Vie, de sa pénibilité apprise et acquise par de nombreuses années de dogmes, pour ne plus subir sa Vie et ses choix.

Il est donc important d’arriver à s’aligner en tant qu’individu capable de choisir ce qui est optimal en termes de défis et de ressources adaptées à celui-ci.

– Par la maladie : je dois survivre à un changement et à une difficulté d’intégration du changement en moi-même.

Une maladie est pour nos systèmes profonds une expérience comme une autre, et il sera parfois nécessaire de passer par elle pour arriver à évoluer.

Nous venons d’en avoir un exemple en termes d’évolution mondiale par le covid.

Mais cette nécessité vient à la base de notre manque de Conscience et de notre difficulté à s’adapter au monde et à nos propres changements. La maladie n’est pas le défi en lui-même, qui lui est très souvent inconscient, mais elle est l’expérience pour relever ledéfi.

Devenir conscient ne nous permettra pas de ne plus être malades, bien qu’à terme cela puisse devenir possible. Mais au moins d’arrêter de subir nos changements et de pouvoir au moins les vivre sans autant de devoirs de souffrance.

Et plus vous arrivez à relever les défis de vos Vies, au moins vous serez malades.

Cela ne nous rendra pas non plus immortels : mourir en bonne santé et sans souffrir, pourquoi pas. Mais accepter sa propre mort fait partie du chemin de l’Humain.

–Le subtil :

Passer par le niveau énergétique/psychique ne fonctionne que si ce niveau est concret et l’expérience réelle pour nous, ou si quelqu’un pour qui c’est une expérience concrète nous aide à en relever ledéfi.

Là encore il s’agit de passer par une expérience. Beaucoup pensent encore aujourd’hui que l’énergétique et la Conscience nous permettent de sortir d’un pseudo état d’emprisonnement ou de limitation par la matière ou par laVie.

Ceux-là n’ont pas encore fait le chemin de la Conscience.

Celle-ci vous ramènera toujours à vous, à vos défis, à qui vous êtes et ce que vous êtes venus apprendre et intégrer.

Donc oui, la Conscience est reliée à une perception très concrète et très impliquante d’ici et maintenant, de Soi et du Monde.

C’est une expérience vivante haute définition de ce qui existe en vous, au travers de vous, et en dehors devous.

c/ Les défis et les ressources

La plupart des dons ou des ressources que nous avons ou pouvons développer, sont liés aux défis que nous avons choisi de vivre, au travers de nos choix et des chemins de Vie que nous voulons emprunter.

Au niveau du libre arbitre, demander une ressource c’est demander les défis liés à la ressource. Et parfois certains défis réveillent en nous certaines ressources pour que nous puissions les relever.

Par exemple, les gens qui font le choix d’avoir des perceptions subtiles créent au niveau du libre arbitre profond, un chemin de vie qui contient tout ou une partie des défis reliés à ces perceptions.

Autre exemple : ceux qui font le choix d’avoir de l’argent créent un chemin qui contient des défis reliés à l’argent. En avoir ou ne pas en avoir ; en perdre ou en gagner ; en termes de survie ou en termes de projets.

Tout un tas de défis reliés à ces choix profonds « d’avoir des perceptions », « d’avoir de l’argent », amène tout le système profond à revoir la copie des acquis, des appris, mais aussi des intentions décalées dans le pouvoir ou la fuite, afin au final d’évoluer à partir de la réalité de l’Être et des désirs de la personne.

Tout un programme en vrai.

Toute une Vie parfois.

L’erreur de la plupart des gens vient du fait qu’ils veulent les ressources sans les défis. Du coup, ils n’obtiennent ni l’un ni l’autre !

Alors qu’une chose est sûre : on ne peut avoir une ressource dans ce monde sans en relever les défis !

1.3/ Travail de dÉveloppement personnel et thÉrapies : Un appui pour relever ses dÉfis.

a/ Les portes et les clefs.

Parfois un défi se présente, mais nous n’arrivons pas à le relever ni à l’intégrer : nous sommes devant une porte et il nous manque une clef. Aller voir quelqu’un qui a déjà la clef peut permettre d’intégrer le défi plus facilement. Mais il faudra avoir la porte quand même, c’est-à-dire y avoir été confronté auparavant sans succès.

Ce qui est normal en termes d’intégration puisque l’expérience est nécessaire pour amener l’individu à la présence et à l’implication.

Le rôle d’accompagnement en développement personnel consiste à consulter quelqu’un qui a déjà vécu et intégré le défi pour transmettre la clef.

Ces personnes sont des collectionneurs de clefs qui ont choisi de vivre énormément d’expériences différentes (subtiles et/ou concrètes) pour guider les autres à traverselle.

Tout le monde peut être guide à un moment donné de sa vie, à partir de son vécu et de ses clefs puisque tout le monde à des clefs à partager et des portes à ouvrir.

Mais si on s’improvise guide théorique sans clef, on ne peut rien apporter à part l’information ou l’illusion de ce que serait la solution.

On n’apporte pas la possibilité de son intégration puisqu’il n’a pas de clef d’évolution.

En fait le monde est bien fait : nous avons tous des clefs et des portes en nous. Clefs venant de nos vécus, et portes venant de nos défis.

Mais parfois, il nous est compliqué ou pénible de se mettre en réseau les uns et les autres afin de facilité ces échanges : trop de hiérarchies, trop de jeux de pouvoir, trop de biens pensants et de morales, trop de peurs et d’anesthésie. Dans un monde de défis, de choix et de libre arbitre, il est donc normal d’avoir vu naître au cours de ces deux dernières décennies, pléthores de thérapies et autres coaching, pour répondre à une demande de plus en plus claire chez chacun d’entre nous : vivre oui, mais quoi vivre et comment vivre une Vie qui nous ressemble ?

Beaucoup de portes, beaucoup de défis et de remise en question, dans un monde qui est figé par des dogmes et des peurs.

Un accompagnement en développement personnel sera celui qui sera capable de vous donner les clefs qui correspondent à vos propres portes. Mais aussi souvent, qui vous indiquera la porte elle-même, celle de votredéfi.

Parce que le défi est relié à une intention de changement et d’apprentissage, mais pas forcément à la question que vous vous posez mentalement. Cela est dû au démarrage au manque de Conscience ou à une volonté de contrôler l’incontrôlable.Par exemple : vous pouvez vouloir régler un héritage (question), alors que votre défi est de réintégrer votre propre lien affectif à vous-même (défi). Ou alors, vous pensez ou croyez que vous voulez acheter une maison (question) alors qu’il s’agit d’apprendre à exercer votre pouvoir sur votre territoire (défi).

La porte et la clef : la porte est le défi (pas forcément la question) et la clef est ce que vous avez à apprendre pour y arriver.

b/ Défis positifS et négatifs :

Ce qui est bon ou mauvais pour nous dépend de notre intégrité propre et de ce que nous sommes.

Cela varie chez chacun et en fonction des moments.

Identifier le positif/négatif est le propre du système magnétique de base chez nous, lié à notre instinct naturel et animal.

Choisir si on veut vivre du positif ou du négatif est plutôt le domaine de nos contradictions et de nos émotions en tant qu’Humain contemporain.

Pour aller un peu plus loin, instinctivement ce qui est positif ou négatif est très simple :

Ce qui a le pouvoir ou la capacité de te nuire voire de te détruire ? Négatif.

Ce qui a la capacité ou le pouvoir de te nourrir et de te faire grandir ? Positif.

Par exemple : un aliment positif est un aliment que tu peux manger et digérer sans danger de mort. Mais aussi, sans te rendre malade.

Et rationnellement aussi : ce qui est réfléchi dans l’instant, mais qui n’est pas forcément logique intellectuellement peut nous amener sur la capacité de discerner ce qui est positif ou négatif pour nous. Donc ce qui fait appel à notre intelligence contextuelle peut s’opposer à notre intelligence scolaire, à nos réflexes intellectuels.

Or, on a tendance à remplacer cet instinct ou cette rationalité par des croyances, des dogmes, ou des affects qui viennent les contrarier.

Par exemple : manger un plat comestible dans une ambiance qui vous contrarie, va le rendre difficile voir impossible à digérer. Donc instinctivement, ou rationnellement, nous ne devrions pas le manger même s’il est « bon ». Mais nous allons quand même le manger parce que nous avons rajouté des codes de conduite : il faut parce que je n’ai pas le droit de gaspiller, je dois faire plaisir à mon hôte… beaucoup d’excuses et de codes moraux et émotionnels qui contredisent l’instinct ou notre capacité à discerner.

Donc au fond, ce qui est Bien ou Mal, n’est pas forcément Universel et peut s’avérer l’inverse du Bon et du Mauvais en termes d’instinct, de rationalité, d’intégration voir même d’intégrité.

1.4/ Inconscient et niveau profonds

a/ Aberrations de modélisation

Quand on étend sa Conscience, on se met à englober des niveaux qui ne sont plus de l’ordre normal de modélisation de notre mental, et qui souvent ne sont plus en trois dimensions.

Pour les exprimer, notre réflexe mental tend alors à essayer de projeter tout ce qui est nouveau dans un référentiel qu’on connaît et qu’on peut rationaliser, même si cette projection est fausse et limitée.

Par exemple, si notre inconscient se relie à une énergie d’évolution qui nous indique qu’il faut se mettre en mouvement, elle peut apparaître dans notre perception comme Jésus qui indique un chemin.

Soit on comprend ce qui est derrière : « mets-toi en chemin » qui est l’information claire; soit on focalise sur le fait qu’on a vu Jésus en ne comprenant pas que c’était simplement la forme mentale donnée à notre énergie d’évolution.

Pour un bouddhiste cela aurait pu être un bouddha et pour un scientifique une énergie quantique qui lui serait apparue.

Ce qui ne veut pas dire que la forme que prends le message n’a pas son importance, mais bien au contraire, que la forme et le fond sont un tout pour bien mettre en avant le message reçu.

Quand nous sommes alignés avec notre Être, le fond et la forme vont collaborer et on ne mettra plus en avant l’un par rapport à l’autre, les deux se soutenant l’un et l’autre.

Dans les exemples donnés, de Jésus ou Bouddha, il s’agit de bien comprendre que le fait de faire intervenir ces icônes en traduction mentale du message, est fait dans l’unique but inconscient d’interpeller toutes personnes ayant un référentiel religieux au fond d’elle. Ceci est donc plus relié au modèle de croyances profondes, apprises ou acquises, qu’au fait d’être quelqu’un de connecté ou d’évolué.

Donc dans les faits, le message est bien « mets-toi en chemin », mais le fait que cela prenne la forme d’une identité religieuse pour quelqu’un de religieux, fait que le message sera appuyé et fort. L’inconscient essaie bien de faire remonter un message dans le conscient, et il s’appuie donc sur la forme en employant des symboles représentant l’autorité suprême « écoutes bien et n’oublie pas ! c’est important ».

Pour d’autres, si Mickey Mouse ou Elvis Presley représentent une autorité à un certain niveau inconscient, cela marchera de même. Ou bien un Grand-Parent, un oncle, une tante, vivant ou défunt.

Bref, la forme donnera elle-même une indication de « l’importance » du message et de l’information, et se référera exclusivement à l’histoire de la personne.

Mais tant que la personne n’est pas sur le chemin de sa propre Conscience, elle sera convaincue que le messager qui est venu lui parler est plus important que le messager de l’autre. Et elleil finira même par en oublier le message lui-même. Ce qui deviendra à terme une aberration de modélisation fonctionnelle, où la personne s’enfermera dans son propre système d’illusions et de croyances élitistes, au lieu de continuer son exploration et son chemin.

Que ce soit Jésus ou Mickey qui vous parle, l’essentiel est donc de bien relier la forme (ici autorité reliée à des symboliques personnelles) et le fond (ici message de l’inconscient « bouge-toi »), ce qui amènera à relier à terme l’Identité et l’Être, l’Alignement et l’Équilibre.

b/ Les choses et leurs contraires

Notre système profond a un fonctionnement simple, mais qui peut être compliqué à saisir au premier abord dans notre éducation.

En lui existent toujours les choses et leurs contraires.

Par exemple, le principe de domination et le principe de soumission sont les deux faces d’une même pièce.

Quelqu’un qui vit une expérience de soumission porte en lui l’expérience de domination. Cela lui permet d’attirer dans sa réalité un dominant, alors que lui-même est soumis, puisque nous ne pouvons attirer à nous que ce qui est en nous par résonance.

Si la personne a besoin de faire évoluer son système de soumission, car ses expériences font qu’elle ne veut plus être dominée, le plus simple pour son système profond sera de retourner la pièce et d’aller explorer son propre côté dominant.

Par contre le schéma « soumission/domination » ne sera pas résolu : la personne alternera les deux dans des situations aux contextes souvent différents, sans même avoir conscience que l’un et l’autre sont liés.

L’exemple le plus simple est celui d’une personne ayant un poste très dominant à l’extérieur de chez lui au travail ou dans ses loisirs, et qui aimera être pris en charge dans le quotidien.

C’est pour cette raison qu’il est facile de se laisser abuser par quelqu’un qui « la joue à l’envers » : qui semble être dominé et soumis, mais qui au final arrive à tyranniser tout le monde par son manque d’implication dans le moindre de ses choix. Au fond, cette personne dominera partout grâce à cette stratégie ultime « je domine par les non-choix », car c’est le même niveau, la même structure dominant-dominé qui est sollicitée.

De même un autre exemple flagrant aujourd’hui : une victime pourra se laisser facilement convaincre qu’elle est le bourreau et le bourreau, convaincre facilement qu’il est une victime. Les deux sont perçus comme identiques dans les états profonds, même si ce n’est pas le cas dans l’expérience vécue.

Les choses et leurs contraires sont donc au niveau de nos états profonds, parfaitement identiques : l’expérience est faite et le défi relevé.

Par contre, l’intégration sera très compliquée à faire, car selon le système de croyances ou le référentiel de Vie, la personne aura cette sensation de ne pas arriver à sortir du schéma et de ne pas sortir de sa boucle d’enfermement.

Normalement, quand nous sommes alignés et équilibrés dans nos systèmes profonds, il suffit de faire l’expérience d’être Soumis ou Dominant pour apprendre et valider ou changer. Sauf que très souvent, nous avons des structures inversées qui génèrent des contre-ordres directs provoquant une stase, une immobilisation de nos systèmes profonds qui ne peuvent alors plus changer ni apprendre. C’est ce qu’on appellera un « blocage ». Et pour une personne, cela n’a rien d’amusant en termes de vécu : sensation de ne plus avancer, de tout subir, de ne pas trouver de « porte » de sortie, ou de ne pas avoir « les clefs » pour évoluer.

Imaginons : votre famille valide le fait d’être dominant dans la société pour avoir du pouvoir et surtout, pour ne pas mourir (manger ou être mangé). Votre Conscience cherchant à évoluer, vous voulez exprimer plus d’Harmonie et moins de conflits. Or ceci veut dire arrêter de dominer… Le blocage intervient ici ! L’Harmonie recherchée devient source de stress en termes de stratégie, puisque cela reviendrait à mourir. Vous vous mettrez alors à accepter d’être dominé pour chercher l’Harmonie (j’aime tout et tout le monde, je suis inoffensif, ne me tuez pas). Et comme c’est insupportable, vous finirez par réagir « je suis quelqu’un de bien, ce sont les autres qui ne sont pas dans l’Harmonie ! je vais leur montrer ce que c’est. ». Re-dominant à nouveau.

Voilà pourquoi les choses et leur contraire sont importants à corriger en terme profond : pour qu’en termes de Vie, cela ne se transforme pas en système qui alterne les extrêmes indéfiniment.

c/ Schémas profonds de fonctionnement