Penser bien & tout va bien - Elisabeth For Ever - E-Book

Penser bien & tout va bien E-Book

Elisabeth For Ever

0,0

Beschreibung

Et si le bonheur, l’état de plénitude au travail et la paix n’étaient rendus possibles que par un seul changement : penser bien et tout va bien ? Penser bien et tout va bien, cela signifie vivre en harmonie avec votre environnement et avec vous-même dans tous les aspects de votre vie quotidienne. L’auteure vous offre des outils pour vous débarrasser de vos angoisses en optimisant vos capacités. Ensuite, à l’aide de 30 clés et d’exemples concrets, elle vous propose des exercices simples à mettre en pratique qui peuvent contribuer à des transformations à la fois personnelles et sociales. Elle vous convie à explorer une évolution progressive, étape par étape, et à y participer activement. Tout simplement, penser bien et tout va bien pour atteindre le bonheur.




À PROPOS DE L'AUTEUR




Élisabeth For Ever, imprégnée des relations humaines depuis sa tendre jeunesse, est l’auteure du livre d’éveil de l’esprit La Parole de Fée. Ses 30 clés, résultant de révélations narratives et d’explications détaillées, ont déjà aidé de nombreuses personnes à retrouver la joie et l’équilibre dans leur vie. Avec Penser bien et tout va bien, elle offre un accompagnement approfondi pour réussir à être heureux.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 295

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Elisabeth For Ever

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Penser bien & tout va bien

30 clés pour réussir à être heureux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

© Lys Bleu Éditions – Elisabeth For Ever

ISBN : 979-10-422-0964-3

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

 

 

 

 

 

Introduction

Comment je pense bien et tout va bien

 

 

 

Ma vie a changé lorsque j’ai finalement compris pourquoi je tenais à garder l’anonymat et rester dans l’ombre. Je pense rarement au passé, gardant les meilleurs souvenirs comme de précieux trésors et conservant au fond de mon cœur seuls les instants de vie et de bonheur des êtres chers disparus. Je garde quoi qu’il en soit l’empreinte de mes souvenirs les plus chers. Je choisis de persévérer pour les choses à venir. Depuis mon âge tendre, je suis entourée d’amour, d’abord au sein de ma formidable fratrie de cinq sœurs et trois frères, puis de mes amis, mes professeurs et tutti quanti. Je pense bien et tout va bien. Cette joie de vivre, ma véritable nature, inclut l’amour de moi-même et de toutes les personnes qui croisent ma route. Je n’ai reçu aucune éducation religieuse, nous célébrions via un repas élaboré les soirs de Pessah et du Grand Pardon deux fois l’an. J’ai découvert au contact de cette grande famille que l’amour se partageait avec la même intensité envers chaque être et que le nombre n’en diminuait pas sa qualité. Nous avons eu la chance de toujours vivre dans de grands espaces et les gens nous disaient souvent que nous habitions la maison du Bon Dieu, toujours ouverte pour recevoir d’autres membres de notre grande famille. Notre tante Aline, mon oncle Albert et leurs quatre enfants s’étaient réfugiés chez nous pendant un an au moment de l’indépendance d’Algérie en 1962. Notre cousin Henry de Metz et notre cousine Colette de Saïda aussi, pour poursuivre leurs études universitaires. Voilà comment je pense bien et tout va bien.

Je me suis donc nourrie chaque jour d’amour intérieurement et j’en redonnais à l’extérieur, telle est la loi de la vie. Ma mère répétait souvent « Merci Mon Dieu ou Grâce à Dieu ». À force d’entendre ces phrases sibyllines, néanmoins fort puissantes, j’ai fini par y ajouter foi. Tant et si bien qu’à l’âge de sept ans, je m’étais éloignée de ma famille, au cours d’une balade, le cœur débordant d’espoir, pour suivre un vieux monsieur inconnu qui me proposait d’aller voir le Bon Dieu. Mes parents m’avaient rattrapée à l’angle de la rue in extremis. Merci la vie !

 

Vers l’âge de 9 ans, j’ai commencé à faire le même rêve étrange pendant plusieurs années. C’est l’hiver, vêtue de rouge, je cours de toutes mes forces, haletante, vers le sommet d’une montagne. Derrière moi, un immense troupeau de bisons me poursuit au galop. Leurs mugissements sonores se rapprochent quand soudain tombe un silence absolu et mes poursuivants semblent s’être arrêtés net. Je relève lentement la tête et aperçois un majestueux bison blanc en haut du pic. Je ne vois que l’immensité de son regard. Bon sang que je me sens bien subitement, et bon sang ne saurait mentir, mes yeux plongés dans ses yeux gigantesques, aussi étrangement protecteurs. Je suis comme aspirée par une force phénoménale et je m’émerveille devant la beauté et toute la vitalité de cette montagne immaculée de blanc. Je comprends, sans la moindre hésitation, qu’à compter de cet instant hors du temps, je bénéficierai dorénavant d’une protection inégalée et sans fin. Au réveil, le rêve demeure intact et je me sens légère, joyeuse, dynamique et autant vous l’avouer, surprotégée et puissante aussi. Je sais intuitivement à chaque nouveau réveil que quelque chose de profondément manifeste est là. Voilà comment je pense bien et tout va bien.

 

J’ai toujours vécu dans une paix intérieure profonde qui ne m’a rarement quittée dès lors, avec de nombreux moments de béatitude et de grâce qu’il est peu aisé de décrire avec des mots. Mon parcours a été jonché d’expériences aussi fascinantes que troublantes. J’ai traversé les épreuves de la vie avec une facilité remarquable. Qui n’a pas traversé d’épreuves ? Mes épreuves étaient et sont toujours éphémères et avec des solutions rapides allant vers le mieux. J’ai lu une pléthore de livres d’aussi loin qu’il m’en souvienne, les jours de marché, je remplissais deux cabas de livres troqués. Passionnée de littérature, de philosophie, de psychologie, de spiritualité et aussi de toute la nature humaine et la justice, toujours avide de nouvelles connaissances pour élargir l’éventail des champs possibles. J’ai supprimé depuis fort longtemps le mot impossible de mon vocabulaire, et même de mon esprit, à l’instar de Napoléon « Impossible est un mot que l’on ne trouve que dans le dictionnaire des imbéciles ». Aider mon prochain a été et reste mon leitmotiv depuis toujours, ne me sentant jamais aussi bien que lorsque j’aide quelqu’un.

 

Vers mes seize ans, particulièrement mature et déjà dotée d’un fort mental, une Directrice d’école maternelle, qui me faisait confiance, avait demandé l’autorisation à mes parents de me confier la surveillance de sa classe pendant un mois, à la fin de l’année scolaire, logeant dans l’école et devant s’occuper de son déménagement. Une maîtresse passait la tête dans la classe plusieurs fois par jour pour vérifier que tout allait bien. J’avais accompli cette mission en prenant mon rôle bénévole de maîtresse par intérim très au sérieux et les vingt-six enfants m’écoutaient de bonne grâce. C’était une expérience inattendue très positive également gravée dans ma mémoire, induisant déjà à l’époque comment je pense bien et tout va bien. Ne sous-estimez pas le pouvoir de la force mentale. Jacques H. Paget-1., à travers des exemples, explique comment se construire un mental prêt à toute épreuve. Je correspondais souvent pendant des années avec des parents proches et des étudiants en France et à l’étranger et tous mes courriers commençaient par TVTBMLM : « Tout va très bien, madame la marquise. »

 

Le Pouvoir de la force mentale, Jacques H. Paget, Paris, Plon, 2013

 

Un demi-siècle plus tard, cela se traduit par : Je pense bien et tout va bien.

 

À 20 ans, j’ai gardé le lit un mois avec la coqueluche et, au vu de très fortes quintes de toux, le médecin avait été très inquiet pour mon état de santé. J’étais anémiée, en perte de poids journalière, ma mère quittait rarement mon chevet, feignant de tricoter un pull. Le médecin avait estimé au bout du compte que j’avais été une miraculée.

Décidément ! Je vous explique : mes parents, Reine et Prosper, m’avaient conçue le même jour où mon père était tombé d’un échafaudage de six mètres de haut, après avoir subi une forte décharge électrique dans tout le corps. En sportif assidu, ses mouvements répétitifs et énergiques qu’il avait su faire, une fois atterri sur le sol, lui avaient sauvé la vie. Il est important de savoir d’où vous venez et aussi de connaître les circonstances qui entourent votre naissance, pour mieux vous définir et appréhender les expériences de la vie de la façon la mieux appropriée qu’il soit.

 

Je suis arrivée quatrième dans la famille, ça m’allait plutôt bien, ayant naturellement toujours trouvé ma place au sein de cette fratrie d’amour ; c’était si jubilatoire d’avoir autant de frères et sœurs, on riait énormément, on se chamaillait parfois évidemment, surtout au moment de dresser la table ou d’essuyer la vaisselle. Quand mon tour venait, plongée en permanence dans un nouveau livre, je m’arrangeais malicieusement pour m’éclipser. Je sais bien, ce n’était pas cool, mes frères et sœurs râlaient d’abord et ça se terminait finalement en rigolades.

 

Le goût à la psychologie, branche de la philosophie consacrée à l’âme, s’est avéré incontournable pour moi, au sein de mon environnement familial. Tous mes échanges avec mes frères et sœurs ont nourri mon envie de mettre du sens à tout, à chaque instant. Après le bac économique et littéraire, deux années d’études par correspondance dans le marketing et le commerce, à l’instar d’un frère aîné, j’ai travaillé au service des Ressources Humaines pendant près de 25 ans. À cette époque troublante, mon père avait été longuement hospitalisé pour la thyroïde. Toute la famille avait comme centre d’intérêt prioritaire son état de santé. Il ne s’ensuit aucunement d’ailleurs que l’issue eût été différente, dans ma responsabilité pleine et entière de ma propre évolution. J’ai pu bénéficier d’une formation sur dix ans de l’analyse pédagogique afin d’aider les personnes à puiser des ressources à partir de zones de compétences établies, en favorisant une analyse objective, rationnelle, nuancée et globale des thèmes abordés. Sur la mise en place de diverses techniques pour cultiver une meilleure confiance en soi. Dans le développement personnel via des outils de psychothérapie à travers des méthodes comme l’épanouissement individuel, la psychanalyse, l’inconscient, les rêves, le transfert ; les thérapies cognitives et comportementales (TCC), pratiques centrées sur les pensées et les croyances, la respiration consciente, le lâcher-prise… J’ai étudié en autodidacte, pour élargir des horizons professionnels, le droit privé, du travail et commercial et des entreprises. Pendant ce temps-là, « étape par étape », mon expression favorite, sachant pertinemment qu’il faut laisser le temps au temps, je suis devenue Directrice des Ressources Humaines, et j’ai à n’en point douter fait de mon mieux pour améliorer la vie des gens au travail. J’ai toujours collaboré avec des patrons qui me donnaient une entière carte blanche pour prendre des décisions de toute nature. Faire toujours de son mieux reste une attitude tournée vers les autres.

 

Exemple : Faire de son mieux

 

Fable arménienne de l’oiseau-mouche : Il y eut un jour un grand incendie et tous les oiseaux et tous les animaux s’enfuirent dans le plus grand désordre. L’oiseau-mouche partit vers la rivière et prit dans son bec une goutte d’eau. Tous les oiseaux se mirent à rire. « Que fais-tu ? » demandèrent-ils ? « Je fais ce que je peux », répondit-il.

 

***

 

Quant à 21 ans, j’ai rencontré l’homme de ma vie, Jean-François, je voulais partir travailler en Angleterre, lui pas vraiment. Il était un mari respectueux, attentionné et très intelligent. Phénomène étrange, il pouvait, en famille comme en société, rester fort longtemps dans le silence, en retrait, préférant observer, contrairement à moi qui ai, depuis toute petite, eu des facilités à aller vers les autres. Malgré deux caractères très différents, nous nous entendions bien. Il partageait son temps entre son poste de Direction à la Poste de Paris 8e et sa grande passion, le rugby, dont il était Président d’un club en IDF. Nous retrouvions chaque année les joueurs de rugby du Tournoi des Cinq Nations, en Angleterre, en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande. Je servais d’interprète à une cinquante de joueurs passionnés qui nous accompagnaient en bus.

 

En 1981, notre fils Ludovic est arrivé. En ce 4 juin 2023, jour de la fête des mamans, je remercie Ludovic de m’avoir choisie comme mère. Il est une fontaine de jouvence à laquelle je m’abreuve avec délices, à chaque rencontre. Il a fait le choix, une fois tous ses diplômes en main, de développer son activité en France et à l’International, pour sa grande satisfaction. Et comme à mon sens, l’espace et le temps ayant une relativité subjective et non objective, ses absences répétées, depuis son premier séjour linguistique aux Etats-Unis, à l’âge de 16 ans, ne m’ont point affectée sur le plan émotionnel. Les enfants ne sont pas votre propriété, ils viennent au monde avec leur propre légende personnelle à suivre. Les aider à s’épanouir en leur accordant leur droit de naissance, la liberté, est le mieux que vous puissiez faire pour leur bien-être. Attention, permettez-moi une digression. C’est, comme par hasard, il n’y a pas de hasard, juste des rendez-vous, à partir de ses 16 ans que j’ai appliqué ce détachement émotionnel. Auparavant, c’était plus difficile, je le reconnais humblement, les avertissements de mon cœur de mère ne me manquaient pas, seulement je n’y prenais point garde, jusqu’en 1997. J’étais en train de jouer une partie perdante, heureusement, j’avais su redresser la barre au bon moment. Je me demandais pourquoi je ne pouvais pas revenir en arrière ? Tout simplement parce que ce n’est pas de l’ordre du possible. Maintenant que tout cela est si loin, au souvenir de la façon dont je surprotégeais mon fils, je suis tentée de rire.

 

Exemple : Sourire

 

Les Chinois ont coutume de dire que sourire trois fois par jour rend inutile tout médicament. Pourquoi ne pas essayer ?

 

***

 

En 1990, alors que rien ne le laissait présager auprès de notre entourage et la vie n’étant pas un long fleuve tranquille, nos routes de Jean-François et moi se sont séparées, de mon fait, après quatorze années de vie maritale, j’estimais que notre philosophie de vie n’allait pas dans le même sens. Il avait pris, peu de temps après, la responsabilité de l’acheminement du courrier adressé à l’Élysée, successivement auprès des trois Présidents de la République Française, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Les deux derniers Présidents lui avaient décerné la médaille de la Légion d’honneur, compte tenu de son honorabilité et de sa longue fidélité. Je remercie Jean-François du fond du cœur du cadeau inestimable qu’il m’a fait avec la naissance de Ludovic. Quelle plus grande joie pouvait m’être réservée à moi-même ? Cette extraordinaire première expérience amoureuse reste un réel succès gravé dans ma mémoire pour l’éternité. Voilà comment je pense bien et tout va bien.

 

Le deuxième homme de ma vie, Jacques, une véritable force de la nature et doté d’un esprit brillant, était devenu ma « moitié » émotionnelle, nous étions d’accord sur presque tous les sujets. Lui aussi m’avait placée sur un piédestal. J’avais connu avec Jacques la félicité permanente, je l’avoue en toute simplicité. Ensemble, alliant nos connaissances expérimentales, il était Directeur Administratif et Financier Régional, et entourés de personnes hautement qualifiées dans le domaine de la Grande Distribution en France et en Pologne, nous avions travaillé à toute la mise en place intérieure du matériel de base et frigorifique et du remplissage des rayons, le bâtiment de la taille du Printemps Boulevard Haussmann à Paris existait déjà, d’un hypermarché de 7 étages basé à Varsovie. Nous avions consacré deux ans à ce titanesque projet d’installation, de recrutement de centaines de collaborateurs volontaires pour nous rejoindre à Varsovie, de la gestion et de la vente dans la Grande Distribution, nuit et jour, à sa conception, nécessitant des réunions techniques, logistiques, commerciales, administratives, financières et juridiques successives qui nous laissaient très peu de répit. Jacques faisait les déplacements en Pologne, nous œuvrions dans l’allégresse, insouciants des heures de sommeil escamotées pour la bonne cause. Même si le projet n’a pas abouti, faute de capitaux suffisants, il reste à mes yeux une vraie expérience incroyable et très enrichissante sur le plan du challenge, de la pluriactivité, des connaissances, de la pugnacité et du tumulte des émotions. Voilà encore une fois comment je pense bien et tout va bien. En 2004, quatorze ans plus tard, nos routes maritales à Jacques et moi se sont aussi séparées, de mon fait, nos points communs s’étant au fil de l’eau éloignés et notre philosophie de vie d’autant. Je remercie Jacques du fond du cœur de sa grande gentillesse et de sa générosité altruiste, indéfectibles envers, entre autres, mon fils et moi, tout au long de cette sublime aventure amoureuse qui reste, de facto, un autre succès gravé dans ma mémoire ad vitam aeternam. Ici aussi, voici comment je pense bien et tout va bien. J’avais saisi l’opportunité de ce changement de nom marital pour légaliser mon nom d’auteur devenu dès cette époque mon nom d’usage Elisabeth For Ever.

 

Exemple : La gentillesse

 

La gentillesse est le langage qu’un aveugle peut voir et qu’un sourd peut entendre.

 

***

 

En 2001, au Salon du livre à la Porte de Versailles de Paris, animée d’une joie profonde, j’ai rencontré sur rendez-vous les Éditions Lacour, dans le but de leur apporter, en vue de sa publication, le manuscrit de mon premier roman, L’hiver tyrolien. La réponse de l’éditeur m’avait interpellée, il me demandait sans préambule de lui écrire d’abord un livre de recettes de cuisine de l’Afrique du Nord, pays de ma naissance. Ensuite, il s’engageait verbalement à publier mon premier roman. J’ai d’abord cru qu’il plaisantait. Pas le moins du monde en fait. Néanmoins, cela ne m’a pas empêchée de relever le défi. Grâce à ma merveilleuse famille vraiment douée pour la préparation de délicieux plats faits maison oranais, j’étais allée à la bonne école et je me sentais capable de réaliser ce challenge. Trois mois plus tard, mon livre de recettes oranaises trônait en librairie, mes parents en étaient assez fiers. La publication de mon premier roman d’amour avait suivi. D’autres livres se sont succédé, formant une saga de 4 romans d’amour aux 4 saisons et dans 4 pays. Les histoires véridiques, seuls les prénoms des personnages changent, y racontent subrepticement et en filigrane ma légende personnelle.

 

En 2005, j’ai choisi de quitter le monde de l’entreprise où je savais avoir fait le tour de la question au service des Ressources Humaines, avec le désir d’aller vers les autres autrement, à savoir davantage vers la multitude. J’ai ouvert un Cabinet de Conseil et d’Accompagnement où j’ai pu aider des milliers de personnes sur le plan personnel et professionnel. Ma facilité à une grande écoute, ma capacité à mettre en confiance et à interpréter, mon expérience et mes connaissances méthodologiques et pratiques et la maîtrise de soi les aident à apprendre à vivre en conscience. Ce qui leur redonne confiance en eux et éveille leur esprit. Au fil du temps, j’entendais de plus en plus souvent : je veux arriver à la même chose que vous, ne plus avoir peur, réussir ce que je fais, oser dire ce que je pense, ne plus stresser pour un rien, tout comme vous. C’est fou comme les personnes sereines et joyeuses donnent aux autres l’envie de leur ressembler. Je leur expliquais comment découvrir la source de leur peur et aussi qu’ils avaient déjà toutes ces bonnes choses en eux. Seulement qu’ils ne pouvaient pas y arriver. Car leur cerveau, autrement dit leur mental, faisait bien trop de bruit. Je leur ai donné des clés pour apprendre à écouter leur petite voix intérieure, pour les faire grandir et les éveiller à une autre vision de la réalité. Le bouche-à-oreille a fait le reste, sans le support des réseaux sociaux ou d’une quelconque publicité. Et c’est de cette façon que je suis devenue une enseignante de développement personnel et d’éveil dans l’ombre. J’étais perçue comme une bénédiction pour les autres et c’est le cas encore aujourd’hui. Mon excessive modestie spirituelle m’empêche de m’enorgueillir. Les gens ont confiance en moi, parce que mon cœur est bon et ils le savent, c’est un fait irréfragable.

 

Le 14 février 2008, je suis entrée du jour au lendemain dans une bulle littéraire pour écrire une réflexion philosophique : Que choisissez-vous, Nicolas Sarkozy ? J’y traitais tous les sujets d’actualité, en France, en Europe et dans le monde. Les éléments prochains vont vous révéler avec non moins de clarté son importance qui s’efface dans une série de pareils évènements, aussi je n’en dirai que quelques mots. Mon inspiration s’était révélée à 5 heures du matin, réveillée par une force supérieure à la mienne, j’avais pris une feuille de bloc-notes et un stylo, les yeux bien ouverts et très lucide, et j’avais écrit aussitôt un poème d’amour à l’intention de Carla Bruni et Nicolas Sarkozy, « Aux Portes de l’Orient ». Il apparaît comme une évidence que je vous imagine, les sourcils froncés par une interrogation muette. Primo, je n’ai jamais fait de la politique, je n’ai même jamais adhéré à un quelconque parti politique et secundo je ne parle pas un mot d’italien. Il faut vous expliquer que la rime de mon poème était en italien : Che va piano, va longano, e va lontano : Qui va lentement, va longtemps, et va loin. Bien qu’il ne s’agisse nullement d’écriture automatique, j’avais écrit ce poème en un quart d’heure en toute conscience. L’avais daté du jour même, celui de la Saint-Valentin, et il m’était venu à l’esprit qu’il servirait de préambule dans mon livre, et aussi de l’offrir en guise de cadeau de mariage personnalisé, au couple présidentiel qui venait de s’unir le 2 février 2008. La soudaineté et la grandeur de la tâche à venir s’étaient imposées comme une évidence. Je devais écrire un livre pour contribuer à aider les gens à mieux vivre au quotidien. Ce n’était pas prémédité, la veille encore, je n’y songeais pas le moins du monde. Je me suis embarquée silencieusement dans cette nouvelle « mission » avec la joie et l’enthousiasme d’un enfant, équilibrés par la vision claire, un esprit discipliné et la vaste compréhension de la manière dont je pouvais apporter cette aide aux gens. Je décidais que je remettrais mon livre dédicacé au couple présidentiel dès sa parution en librairie. Qui est mieux placé que le Président de la République Française pour entendre ce que j’avais à dire, moi qui aime faire avancer les choses, et c’est un euphémisme que de l’écrire, pour un mieux-vivre intergénérationnel global impliquant l’évolution sociale. Constater factuellement d’abord, sans porter de jugement, proposer ensuite des solutions pacifiques et réalistes, sur du court, moyen et long terme, sans évoquer, ni de loin, ni de près, un quelconque avis politique. Je me dépensais intellectuellement et spirituellement autant qu’il est humainement possible, pour que rien ne soit oublié à travers cette réflexion philosophique de 380 pages dans laquelle je semais des graines de vie et je distribuais des clés d’amélioration de l’existant pour les gens vivant en France, en balayant en profondeur des sujets de la vie de tous les jours.

Tout sujet peut être abordé par la philosophie, elle-même étant le fruit de la réflexion des êtres humains. J’en avais été moi-même étonnée de la rapidité avec laquelle j’avais, neuf mois plus tard, accompli cette « mission spirituelle ». J’avais reçu une remarquable lettre de félicitations et de remerciements de la part du Cabinet de la Présidence de l’Élysée, lettre non ébruitée, de mon fait, et restée dans l’ombre dans laquelle je me complaisais déjà. La toile de fond était la suivante : la liberté et le bonheur sont dans l’ordre de la nature. « Un écrivain ne choisit pas ses thèmes, ce sont les thèmes qui le choisissent. » (M. Vargas Llosa)

 

Depuis, je n’ai rien écrit jusqu’à ce que… Je vous redonne le contexte, nous sommes en plein cœur du confinement en 2020, la peur et l’angoisse grondent de partout, beaucoup de gens tombent malades et certains meurent à cause du nouveau virus. On me demandait de toutes parts, me suppliait serait mieux approprié, de faire quelque chose rapidement, de parler à tout le monde et surtout aux personnalités les plus influentes de ce pays. Et c’est ce que j’ai fait, à ma manière à moi, en passant par l’une de mes activités préférées, l’écriture, n’ignorant pas qu’un stylo pouvait transformer une tragédie en victoire et en espoir. Je n’avais pas le moins du monde peur, ni même rien d’approchant, concernant cette catastrophe sanitaire qui tombait sur les gens comme un lourd fléau vengeur. Sensibilisée et compatissante, bien sûr, par toute cette misère humaine qui sévissait dans le pays et aux quatre coins du monde. Quelle désolation ! Pourtant, c’était à mon sens un avertissement envers les êtres humains pour prendre conscience que quelque chose de toute évidence ne tournait pas rond et qu’il fallait prendre le temps de s’interroger.

 

Comme en 2008, j’étais entrée dans une autre dimension et j’avais été profondément inspirée entre le 20 mai et le 1er septembre 2020 pour écrire 30 chapitres d’un livre de développement personnel et d’éveil, La Parole de Fée. Fée correspond à mes initiales et aussi, bien des gens m’appellent Fée. Confinée chez moi comme des millions de gens, j’avais utilisé ce temps précieux pour me concentrer sur ce que je considérais comme mon autre « mission spirituelle » avec en tête l’objectif ultime de venir en aide aux gens, en leur fournissant une voie dans laquelle ils pouvaient retrouver la paix intérieure dès maintenant. Source de sérénité́ et de joie.

J’ai été merveilleusement aidée mentalement, portée aussi en ce sens, par un groupe de personnes qui croyaient en ma capacité à apporter cette aide humaine aux personnes en détresse, lors de cette crise sanitaire et économique, du jamais vu encore à l’International. La Parole de Fée privilégie la voie du cœur et de l’éveil. C’est par l’éveil de votre esprit que vous pouvez vous ouvrir au-delà des systèmes et avoir une vision plus universelle des choses. Dans cet ouvrage, je distribuais de nouvelles clés pour accompagner les gens sur le chemin de leur légende personnelle et leur permettre de réaliser leurs rêves au mieux de leurs capacités. La Parole de Fée explique que chaque être humain a le pouvoir de construire le monde de demain, et qu’un changement à 360° doit avoir lieu maintenant, afin de préserver la planète Terre et tous les êtres vivants. J’avais commencé par l’autoédition, compte tenu du caractère d’urgence à le faire connaître au plus grand nombre, et rapidement, ce livre avait intéressé plusieurs maisons d’édition. Sorti en librairie en 2021, ce livre a pour but d’éliminer la souffrance humaine et apporter la paix dans le monde, maintenant. En même temps, en présentant en langage simple et clair les questions les plus abstraites, il vise à encourager les êtres humains à développer et à maintenir compassion et sagesse. Écrire est un acte d’amour et l’amour est une décision que vous prenez au sujet de la manière dont vous allez traiter les gens.

 

Lors des séances de dédicaces ou de conférences de La Parole de Fée, cette question m’est souvent posée : vous allez écrire un autre livre bientôt ? Aucune question n’est jamais anodine. N’ayant pas le début du commencement d’une preuve objective sur ce qu’il en est, je réponds que ce n’est pas d’actualité pour le moment, d’ailleurs assez sceptique sur cette éventualité. Aussi, cette question répétitive a commencé à germer dans mon esprit, « étape par étape », jusqu’à s’imposer à moi comme une évidence. J’ai décidé à présent de reprendre ma plume avec l’idée d’écrire un nouveau livre : Penser bien et tout va bien, incluant des concepts composés de 30 clés. L’angle est différent de celui de la Parole de Fée, les contenus des clés sont synthétisés pour mieux vous permettre de choisir facilement votre programme à votre convenance. Je vous propose des exercices, qui, selon moi, sont susceptibles de contribuer à des transformations sociales et personnelles.

 

Je sais comment être heureux, je pratique l’art du bonheur en permanence. Mon cheminement depuis mon très jeune âge me permet de partager mes connaissances développées liées à la nature humaine. C’est la balade que je vous propose maintenant en restant à vos côtés, à votre rythme. L’essentiel est de savoir que vous êtes au bon endroit au bon moment et vous êtes en parfaite position pour aller là où je vous conduis. Progressivement, vous allez vous libérer de vos angoisses en utilisant mieux vos capacités, grâce à des révélations narratives, des explications détaillées et des exemples. Parmi les 30 clés proposées, vous choisirez indifféremment l’ordre qui vous conviendra le mieux. Elles vous permettront de vous propulser vers l’avant, pour devenir une personne transformée et il est fort probable que vous ne penserez plus du tout de la même façon ensuite. Le travail qui transforme, c’est celui que vous mettez en application. Venez explorer avec moi une évolution qui se poursuit, « étape par étape », et qui invite chacun d’entre vous à y prendre part.

Vous puiserez la force et l’énergie à travers des exercices faciles à appliquer, afin d’avoir une plus grande stabilité et un plus grand espoir, tout en vous dirigeant plus aisément vers l’endroit où vous rêvez d’être et de poursuivre, le cœur léger, votre évolution. Simplement, penser bien et tout va bien pour réussir à être heureux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Première partie

 

 

 

 

 

I

Les graines de vie

 

 

 

Être ouvertement heureux donne aux autres la preuve que le bonheur est possible. Aucune de vos inquiétudes n’empêchera la vie en vous de circuler et de vouloir le meilleur pour vous. Que souhaitez-vous faire ? Qu’est-ce qui vous en empêche ? Nul n’entreprend de faire ce qui est sans espoir de ne jamais être accompli. Dans la vie, qu’importent les difficultés et les obstacles à surmonter, dites-vous que vous êtes capable d’y arriver grâce à la volonté, car le bonheur est possible pour tout le monde en dépit des circonstances extérieures. De la même façon que devant un obstacle, si vous ne pouvez ni reculer ni le contourner, il ne vous reste plus qu’à le franchir. C’est donc bien l’effort continu qui permet d’arriver au résultat.

 

L’un des synonymes de l’énergie est l’âme, un autre synonyme le cœur. Le subconscient ne peut pas faire la différence entre le réel et l’imaginaire. Dit autrement, vos pensées, introduites en vous à travers votre conscience, sont déterminées par vos cinq sens. À ce stade, votre subconscient exprime des images en action, préalablement converties par votre conscience. Reprogrammer votre subconscient de manière à attirer ce que vous voulez dans votre vie, c’est une façon efficace de vivre vos rêves au lieu de rêver votre vie. La constance à travers la lecture et la pratique des 30 clés vous y aidera. Vous verrez la vie avec des yeux neufs.

 

Tout le monde ne vient pas au monde avec les mêmes prédispositions. Tant de choses baignent dans le mystère, cachées dans les recoins les plus éloignés du monde et il est rarement donné de les voir, c’est l’une de ces circonstances où les pensées ne peuvent pas être traduites en paroles et qu’il est normal d’avoir des doutes et de se poser des questions. Percevoir, c’est se poser les bonnes questions. Vous allez à présent cultiver la joie, à travers les 30 clés proposées ici. C’est comme une grande porte ouverte sur des possibilités sans limites.

 

L’environnement subit une pression humaine, entraînant des conséquences sur le changement climatique : le manque d’eau, la fonte des glaces, la déforestation et l’épuisement des ressources naturelles, etc. Vous aussi, vous subissez une forte pression. Notre époque permet justement la reconnexion à votre être profond, l’alignement à votre vérité intérieure, une prise de responsabilité individuelle et collective, à travers vos propres choix, la redécouverte de votre essence originelle. La conscience est non seulement primordiale dans l’explication du fonctionnement de l’univers, de plus, elle précède tout dans l’univers. L’être humain, pour être efficace, a besoin d’avoir du sens et des choses suffisamment significatives pour lui. Lorsqu’une tasse est remplie d’eau, une seule goutte d’eau complémentaire vient faire déborder la tasse et l’eau se répand obligatoirement sur la table et aussi à même le sol. Quand le développement personnel et spirituel déborde autour de vous, c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres, et les barrières, invisibles à l’œil nu, disparaissent. Dans ce domaine, développer sa connaissance n’est pas le savoir si vous n’incarnez pas, le savoir vient avec l’expérience.

 

La culture, à travers la lecture, suffit à pousser la porte d’un autre monde. Le but de l’écriture est d’assimiler, interpréter, s’emparer d’un discours, une éloquence, finalement donner une expérience littéraire à l’écriture. Voici à présent une idée nouvelle : considérez qu’on installe des choses précieuses, très chères, tout en haut de l’armoire, de telle sorte que vous ne pouvez y arriver que si vous êtes qualifié. Et vous, vous êtes debout sur une chaise remplie de livres. Chaque livre que vous lisez vous aide à vous rapprocher du sommet, jusqu’au moment où vous arrivez enfin à l’étagère du haut.

 

Les réalisations profondes sont le mieux adaptées pour résoudre vos problèmes ; la pensée occidentale est en évolution constante, aussi y a -t-il une réelle compatibilité entre les enseignements présentés dans : « penser bien et tout va bien » et la vision moderne du monde. Ce livre vous offre un merveilleux cadeau intérieur, qui vous permet d’apporter le bonheur et la liberté, à vous-mêmes comme aux autres. Continuez de profiter de chaque instant de la balade.

 

 

 

 

 

II

Comment séparer le matériel du spirituel ?

 

 

 

Premièrement, dites-vous que le spirituel et le matériel ne sont pas séparés. Vous pouvez à la fois être spirituels tout en foulant cette terre, non ? Untel a vu quelque chose et pense aussitôt être spirituel. Tel autre lit un article et pense aussi être spirituel. La lecture est de la littérature, pas de la spiritualité, non ? Soyez attentifs quand vous parlez de la vie. Certaines personnes veulent peut-être parler de leur famille ou de tout autre sujet. Ce que vous considérez comme vos trésors, entassés année après année, avaient un but commun, vivre mieux et cela venait uniquement de l’extérieur. Le temps vous a aidé à tout oublier progressivement ou presque. Le reconnaître équivaut a fortiori à déformer la signification du mot spiritualité.

 

Telle est la question : comment pouvez-vous séparer le matériel et le spirituel ? Vous reconnaîtrez facilement que la spiritualité est une sorte de mode incontournable de nos jours. Vous avez un corps et un mental, non ? Et des émotions aussi. Vous avez donc une vie. Votre corps s’est transformé au fur et à mesure du temps qui s’écoule, jusqu’à devenir celui que vous lui connaissez aujourd’hui. De même, cette métamorphose s’est propagée dans votre mental. Ni votre corps ni votre mental ne sont vous pour autant. Les deux provenant de l’extérieur, ni l’un ni l’autre ne peut vous représenter.

 

Suivez-moi toujours dans la balade et faites un petit pas de plus. Si vous faites l’expérience de ce que vous avez amassé, votre propre constitution psychologique, vous traversez le processus de la vie de façon superficielle. À force d’entasser, vous vous ensevelissez vous-mêmes sous toutes ces choses extérieures qui ne vous servent pas dans votre cheminement spirituel. Loin de là. Pour toutes les personnes parmi vous qui en prenez conscience, cela signifie que vous êtes devenues des expérimentateurs d’autre chose que le physique. L’expérience même de vos cinq sens ne peut exister qu’au travers de ce qui est physique, non ?

 

Exemple : Le soleil ou la lune