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"Poèmes des quatre saisons" vous propose de vous emmener dans le monde de la poésie,de découvrir des poèmes écrits avec des mots simples sur des vers harmonieux. L'auteur vous présente, entre autres, quelques destins de personnage, réels ou imaginaires ; des amours, des désamours ; et, pour finir,des poèmes consacrés aux animaux.
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Seitenzahl: 33
Veröffentlichungsjahr: 2023
Merci à Maïthé et Martine pour leurs conseils,
ainsi qu'à Marie-Noëlle Rotat qui a effectué la mise en page.
Autrefois... j’étais enfant
Rennes-Dinard – Éditions BoD (2019)
Calembours... Proverbes... Et autres divertissements
Éditions Saint-Honoré (2021)
L’affaire est dans le lac
Comédie policière
Éditions du Panthéon (2021)
Braquage à La Baule
Comédie policière
Éditions du Traict (2023)
DESTINS
RÊVES
ADIEU
MATELOTS
LE MARIN
JE VOUDRAIS ÊTRE FEUILLE
GIROUETTE
LE VENT S’EST PERDU
CHIMÈRES
LA MARCHE DU SOLDAT
LE RETOUR DU SOLDAT
QUELQUES GUERRES
FEU LA GUERRE
RETOUR
L’ÉTRANGE AMI
SUR LES ÎLES
ANNIVERSAIRE
L’INDIFFÉRENTE
NOTRE MAISON VOISINE
BLANC
ARC-EN-CIEL
L’OISEAU SUR LA BRANCHE
LE TEMPS BAT LA CHAMADE
NUAGES
NOIR ET BLANC
AMSTERDAM
UN AUTRE AUTOMNE
LE PARVENU
C’ÉTAIT UNE ARGENTINE
LE REPAS DES VILAINS
LE CANCRE
AMOURS ET DÉSAMOURS
POÈME SANS RIMES, MAIS NON PAS SANS RAISON
QU’IL EST LOIN LE PAYS…
JE SAIS QUE JE T’AIME
TOI
JE T’AI VUE
UN JOUR, EN VOITURE
C’ÉTAIT LE BLEU
LA PORTE ENTROUVERTE
VOICI POUR TOI
RÊVERIE D’AUTOMNE
FEUILLE TOMBE
AMOURS DÉFUNTES
AUTOMNE, MON AMOUR
AMOUR PASSÉ
LES ENFANTS D’AUTREFOIS
AMOUR ET COULEURS
ABSENCE
CAUCHEMAR
AMOUR NAISSANT
L’IRRÉSISTIBLE ÉLAN
JUSQU’EN CE BEL AUTOMNE
MONSIEUR QUI M’ATTENDEZ
TU ES LÀ
JE VOIS TON VISAGE
AUTOMNE
FOL ESPOIR
TON PRÉNOM
POURQUOI ?
FEUILLE TOMBE
L’AMOUR ET LE VENT
TOI QUI N’ES PLUS LA MÊME
UN JOUR
QUAND TU VERRAS LA MER
SI ON ME DEMANDAIT
LE MONDE TRANSPARENT
PRÈS DU LAC
LA CLÉ
QUELQUES ANIMAUX
MINOUCHETTE
ADIEU, MINOUCHETTE
LE CHAT
LE CORMORAN
LE CORBEAU
L’ÂNE
Quand je serai grand,
Dit le petit goéland,
J’irai à la pêche,
Plongeant comme une flèche.
Quand je serai grand,
Dit le petit enfant,
J’irai de par le monde
Vers la lumière blonde.
Quand je serai beau,
Dit le petit corbeau,
J’irai à tire-d’aile
Vers l’île la plus belle.
Il faut toujours rêver,
Sans cesse espérer,
Notre vie sera pleine
Et notre âme sereine.
Les rires se sont tus,
Le grand barnum est vide,
La nuit s’est dévêtue
De ses attraits splendides.
Ce matin, de bonne heure,
En sa triste demeure,
Le pauvre sire est mort,
Sans peur et sans remords.
Un fugitif rayon
A posé sur son front
La dernière caresse
De la lune en détresse.
Son habit de couleurs,
Aux couleurs surannées,
Est un saule pleureur
Aux larmes irisées.
En sa triste demeure,
Ce matin de bonne heure,
Sans peur et sans remords,
C’est le clown qui est mort.
Au gré du vent, au gré des flots,
Ils sont partis à l’aventure,
Sans un regret, sans un sanglot,
Vers une vie qu’ils savaient dure.
C’était Mathurin de Guingamp,
Petit mousse haut comme trois pommes,
C’était Corentin de Lorient,
L’air joyeux et toujours bonhomme.
C’était Madec de Locquirec,
Gentil colosse aux yeux pervenche,
C’était Malo de Carentec,
Toujours frisant sa barbe blanche.
Parfois perdus dans l’océan,
Dans la tempête ou dans la brume,
Ils voguaient, maudissant le temps,
Le ciré battu par l’écume.
C’était pour quelques pauvres sous,
Gagnés contre vent et détresse.
Pourtant, ayant bu tout leur saoul,
Ils s’endormaient le cœur en liesse.
Ils rêvaient d’un joyeux retour,
De Véronique ou d’Isabelle.
Ils rêvaient d’un possible amour,
D’une femme incertaine et belle.
Au plus fort du vent, des tempêtes,
C’est tous les saints qu’ils imploraient,
Espérant que le jour viendrait
Du retour dans le port en fête.
J’étais un marin marrant,
Amarré au promontoire,
Je racontais des histoires