Erhalten Sie Zugang zu diesem und mehr als 300000 Büchern ab EUR 5,99 monatlich.
Vous souhaitez connaître les éléments fondamentaux de la théologie catholique : les apparitions officielles de la Vierge Marie, les messages du Christ aux divers saints, les plus importants miracles reconnus par l'Eglise catholique... alors cet ouvrage est pour vous. Vous y trouverez également diverses prières, neuvaines, les conseils spirituels des plus grands saints, comment prier le rosaire, etc. Découvrez les richesses de la théologie catholique ! Elevez votre âme vers Dieu ! Ce livre existe également en couverture cartonnée dure au prix de 21,85 Euros.
Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:
Seitenzahl: 413
Veröffentlichungsjahr: 2023
Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:
Ce livre est dédié au pape Benoît XVI décédé pendant l’écriture de ce livre, le 31/12/2022. « Un amour répond à sa gloire ».
Que Dieu, à qui j’offre tous les mérites de cet ouvrage, accorde l’indulgence plénière totale à mes deux frères, Yoann et Sébastien, qui se sont suicidés il y a quelques années.
Abuser de la Miséricorde Divine ?
Apparition du Christ à sainte Catherine de Sienne
Apparition du Christ à sainte Faustine
Apparition du Christ à sainte Marguerite-Marie A.
Chemin de Croix avec le saint curé d'Ars
Comment éviter la malemort ?
Comment pardonner ?
Comment se comporter pendant la messe ?
Dogmes concernant la Vierge Marie.
La dévotion au Sacré-Cœur & les 12 promesses du C
La dévotion réparatrice des 5 premiers samedis
La liturgie des heures : AELF
La Sainte Messe vue par Catalina Rivas
La vraie prière
Le chapelet de la Miséricorde Divine
Le chapelet des 7 douleurs
Le jugement : l'un des péchés les plus graves !
Le miracle du saint suaire de Turin
Le miracle du suaire d'Oviedo
Le miracle du voile de Manoppello
Le miracle Eucharistique pendant la messe
Le saint curé d'Ars et la Sainte Messe
Les indulgences plénières
Les justes plaintes de notre Seigneur à propos des H.
Les justes plaintes de notre Seigneur à propos des P.
Les oraisons de sainte Brigitte de Suède
Les promesses de la Vierge Marie
Les promesses du Christ à saint Bernard de Clairvaux
Les 7 conseils spirituels du padre Pio
L’image miraculeuse de Notre-Dame de Guadalupe
Maria Simma et la réalité du Purgatoire
Miracle de l'icône latine
Miracle de Noël
Miracle derrière le rideau de fer
Miracle de saint Joseph
Miracle Eucharistique à Buenos-Aires
Miracle eucharistique d'Amsterdam
Miracle eucharistique de Lanciano
Miracle eucharistique de Sienne
Neuvaine à la Miséricorde Divine
Neuvaine au Sacré-Cœur de Jésus
Notre-Dame au Cœur d’Or
Notre-Dame d'Akita
Notre-Dame de Fatima
Notre-Dame de Guadalupe
Notre-Dame de Knock
Notre-Dame de la Prière
Notre-Dame de la Rue du Bac
Notre-Dame de La Salette
Notre-Dame de Lourdes
Notre-Dame de Miséricorde
Notre-Dame de Montligeon
Notre-Dame de Pontmain
Notre-Dame des Douleurs
Notre-Dame des Pauvres
Notre-Dame de tous les Peuples
Notre-Dame de Warmia
Notre-Dame du Bon Secours
Notre-Dame du (Bon Succès
Notre-Dame du Laus
Notre-Dame du Mont-Carmel
Notre-Dame du Rosaire
Notre-Dame Médiatrice de toutes les Grâces
Notre-Dame Réconciliatrice des Peuples
Pourquoi la souffrance sur terre ?
Prière au Sacré-Cœur de Jésus
Prière avant la messe
Prière d'une âme reconnaissante à la miséricorde de D.
Prière pour demander le salut
Prières quotidiennes
Quelques conseils pour bien prier le Rosaire
Saint Joseph : apparition officielle à Cotignac
Sites Internet chrétiens à connaître
Traité (petit) de démonologie
Récapitulons l'essentiel!
Face à nos péchés et à nos chutes répétées dans le péché, étant assujettis au péché originel... Nous avons souvent le réflexe de nous dédouaner en invoquant la Miséricorde Divine : « Oui, Dieu est miséricordieux... » disons-nous... « Oui, Dieu dans Sa grande miséricorde, nous pardonnera... »
Honnêtement, pratiquons-nous ainsi sincèrement la justice envers Dieu ? Et concernant la charité ?
Je rappelle que la justice, c’est la plus importante des 4 vertus cardinales.
Elle nous fait rendre à chacun ce qui lui est dû, et donc à Dieu ce qui lui est également dû.
Elle rejoint le premier commandement de Dieu : « Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu n’adoreras que Lui seul. »
Elle rejoint enfin la plus grande des 3 vertus théologales qui est la charité (la plus grande, car le salut n’est possible qu’avec l’acquisition de cette vertu), par laquelle nous devons aimer Dieu par-dessus tout être et par-dessus toute chose, et aimer son prochain pour l’amour de Dieu (ou à cause de Dieu).
Par rapport à la Miséricorde Divine, curieusement, nous avons tendance à la considérer presque comme un dû.
Mais cela n’est-il pas une inversion de la justice envers Dieu ?
Voici ce que le saint Padre Pio en pense : « Je crains la Miséricorde Divine plus que la justice. Pensez-vous que je fais une erreur ? Je vais vous montrer que non : avec la justice du Seigneur, par la pénitence, par une souffrance acceptée (voir la page N°345, intitulée « Pourquoi la souffrance sur terre ? »), par un acte de douleur, par une contrition sincère, j'ai payé ma dette... alors que je devrai peut-être vivre 70000 ans à rétribuer une infime partie de la Miséricorde que le Seigneur a envers moi (sous-entendu par stricte justice envers Dieu et par acte de charité). »
La Miséricorde Divine ne doit pas être une échappatoire au pécheur à vivre dans le péché.
Si vous mourriez maintenant, pensez-vous être prêt(e) à vous présenter devant Dieu ?
Adresse à connaître :www.pourlamisericordedivine.org
En effet, sur ce site Internet, vous pouvez commander gratuitement des flyers expliquant la Miséricorde Divine, comment prier le chapelet de la Miséricorde Divine, etc.
Ils sont de très grande qualité, et ils sont gratuits, vous avez uniquement les frais de port à payer (qui sont très modiques).
Ainsi, il vous est offert de pouvoir contribuer à faire connaitre la Miséricorde Divine au plus grand nombre, en les distribuant dans les églises par exemple...
Jésus parle de la prière à sainte Catherine de Sienne et s’adresse à elle, comme ceci :
« Tu vois donc bien que ce n'est pas par la multitude des paroles que l’on arrive à l’oraison parfaite, mais par le sentiment du désir, en s’élevant vers Moi par la connaissance de soi-même, en conservant ces deux connaissances intimement liées l’une à l’autre. Ainsi l’âme possédera, tout à la fois, la prière vocale et la prière mentale : car on peut les unir ensemble, comme la vie active et la vie contemplative, encore qu’il y ait bien des manières différentes d’entendre la prière vocale et la prière mentale. Chacun en effet, selon son état, doit coopérer au salut des âmes, conformément au principe de cette volonté sainte, et tout ce qu’il fait extérieurement, par la parole ou par les œuvres, pour le salut du prochain est virtuellement une prière. C’est bien évident, s’il s’agit de la prière vocale, faite en temps et lieu voulus. Mais en dehors même de cette prière régulière, tout ce que produit la charité pour le prochain, ou pour soi-même, toutes ces œuvres extérieures quelles qu’elles soient, si elles sont accomplies avec une volonté sainte, sont une prière. Comme la dit saint Paul, Mon glorieux Apôtre : On ne cesse jamais de prier, quand on ne cesse pas de bien faire. C’est pourquoi je t’ai dit, qu’il y avait plusieurs manières de prier, en unissant la prière extérieure à la prière mentale ; car la prière extérieure ainsi entendue est faite dans le sentiment de charité, et le sentiment de la charité, c’est la prière continuelle. »
Dans les années 1930, le Christ est apparu à sainte Faustine, à qui Il a donné pour mission de parler au monde entier de Son inépuisable miséricorde.
Jésus Christ à sainte Faustine : « L’humanité n’aura pas la paix tant qu'elle ne s’adressera pas avec confiance à la Divine Miséricorde. Qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate, même si elle compte plus de péchés qu’il y a de grains de sable sur terre, tout sombrera dans l’océan de Ma miséricorde. »
Le Christ désire que tous les Hommes connaissent les promesses qui sont attachées à Sa Miséricorde Divine.
Les moyens et les prières sont les suivants :
Vénérer le tableau de Jésus Miséricordieux*.
Célébrer le Dimanche de la Miséricorde Divine, précédé de la neuvaine de la Miséricorde Divine qui commence le Vendredi Saint.
Réciter le chapelet de la Miséricorde Divine (voir la page N°88 intitulée « Le chapelet de la miséricorde divine »).
Honorer l’heure de la Miséricorde Divine (15h00) en pensant à la Passion du Seigneur et au Cœur de Jésus transpercé par la lance.
Propager le message de la Miséricorde Divine**.
*Jésus Christ à sainte Faustine : « Je donne aux Hommes un moyen avec lequel ils doivent venir puiser les grâces à la source de la miséricorde. Ce moyen, c’est ce tableau. Peins un tableau selon le modèle que tu vois, avec l’inscription : Jésus, j’ai confiance en Toi. Je désire que l’on honore ce tableau, d’abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier. Je promets que l’âme qui honorera ce tableau ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis d’ici-bas, spécialement à l’heure de la mort. Moi-même, Je la défendrai, comme Ma propre gloire. Je désire qu’il y ait une Fête de la Miséricorde. Je désire que les prêtres proclament ma grande Miséricorde envers les âmes pécheresses. Mon regard sur ce tableau est le même que Mon regard sur la croix. »
**Vous pouvez, à ce titre, vous rendre sur le site : www.pourlamisericordedivine.org et y commander des flyers de la Miséricorde Divine gratuitement, et ainsi, les distribuer, notamment au sein de nos églises...
Jésus Christ dit à sainte Faustine, à propos du dimanche de la Fête de la Miséricorde Divine : « En ce jour les entrailles de Ma Miséricorde sont ouvertes, Je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de Ma Miséricorde. Toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition (elles recevront l’indulgence plénière totale, voir la page N°125 intitulée « Les indulgences plénières ») ; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces ; qu’aucune âme n’ait peur de s’approcher de Moi, même si ses péchés sont comme l’écarlate (...) cette fête est issue de Mes entrailles. Les âmes périssent malgré Mon amère Passion. Je leur tends une dernière planche de salut : la Fête de Ma Miséricorde. »
Jésus Christ dit également à sainte Faustine, à propos de la neuvaine de la Miséricorde Divine (la neuvaine de la Miséricorde Divine vous est proposée à la page N°203) : « Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la Source de Ma miséricorde, afin qu'elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l’heure de la mort. Chaque jour tu amèneras jusqu’à Mon Cœur un groupe d’âmes différent et tu les plongeras dans l’océan de Ma miséricorde. Et Moi, Je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de Mon Père. Tu feras cela dans cette vie et dans l’autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de Ma miséricorde. Et chaque jour, par Ma douloureuse Passion, tu solliciteras de Mon Père des grâces pour ces âmes. »
Consultez également la page N°11 intitulée : « Abuser de la miséricorde divine ? »
Le Sacré-Cœur du Christ est représenté comme un cœur rouge rayonnant, surmonté d’une croix, et entouré d’une couronne d’épines.
Dès son âge de 4 ans, la petite Marguerite-Marie Alacoque sera de plus en plus fortement appelée par le Christ à le servir, et celle-ci, dans des élans du cœur, se consacrera au Seigneur.
A 5 ans, en présence de sa tante religieuse, elle se consacre à Dieu par ces mots : « Ô mon Dieu, je Vous consacre ma pureté. Je Vous fais vœu de perpétuelle chasteté. »
A 11 ans, elle tombe gravement malade pendant 4 ans, si bien qu’elle resta totalement alitée.
A ses 15 ans, elle promet en prière à la Vierge Marie de consacrer entièrement sa vie au Seigneur si celle-ci la guérissait de sa maladie. Et aussitôt, elle se leva : elle fut miraculeusement guérie.
A ses 18 ans, elle est belle et elle a des prétendants. Sa mère et son frère pensent donc la marier.
Marguerite-Marie adhère volontiers à cette pensée, elle est jeune et se laisse écouter... et elle se rend à un bal masqué...
Mais cela la tourmente, car elle se souvint de son vœu de ses 5 ans, et de ses paroles : « Ô mon Dieu, je Vous consacre ma pureté. Je Vous fais vœu de perpétuelle chasteté... »
Si bien qu’un jour, elle a une vision du Christ, qui, pendant Sa flagellation, lui reproche son infidélité, après lui avoir donné tant de preuves d’amour.
Le 20 juin 1671, elle entre alors comme novice à la Visitation, et le 06 novembre 1672, elle prononce ses vœux solennels.
Le 27 décembre 1673, le Christ lui apparaît réellement (et non pas au cours d’une vision) pour la première fois dans la chapelle, et Il lui annonce qu’Il veut passer par elle : « Il faut qu’ils les répandent. C’est toi que J’ai choisi justement à cause de ta faiblesse et de ton ignorance pour accomplir cela. Ainsi, on verra bien que tout vient de Moi. »
Et au même moment, elle sent que le Cœur du Christ vient se fondre à son propre cœur.
Elle aura d’ailleurs, après ce jour, une douleur au côté qui ne la quittera jamais.
Puis le Seigneur lui dit ceci : « Jusqu’à présent, tu n’as voulu t’appeler que Mon esclave. Désormais, Je te donne le nom de disciple bien aimée de Mon Sacré-Cœur. »
Puis le Seigneur lui demande de faire la Sainte Communion chaque 1er vendredi du mois, et de s’unir avec Lui au Jardin des Oliviers, en faisant chaque jeudi une heure sainte de 23h00 à minuit.
Le lendemain, elle est prise d’une forte fièvre.
Elle demande au Seigneur de la guérir, et elle est aussitôt exaucée.
Cependant, ce fut la Vierge Marie qui l’exauça.
En effet, elle lui apparut et lui dit : « Vous avez un long chemin qui sera toujours sur la croix, percée de clous et d’épines, et déchirée de fouet. Mais ne craignez pas. Je ne vous abandonnerai pas. Je vous promets ma protection. »
Au cours d’une de ses nombreuses locutions intérieures provenant du Christ, celui-ci lui demande de dire à la communauté qu’Il se plaint du manque de ferveur et des fautes commises par certaines sœurs.
Dans l’obéissance au Christ, elle le fit très difficilement au cours des coulpes.
Ce qui entraîna de vives protestations au sein de la communauté chez certaines d’entre elles, et même des persécutions diverses et variées.
Le 13 juin 1675, Marguerite-Marie prie devant le Saint-Sacrement, et le Christ lui apparaît une seconde fois.
Il lui découvre Son Cœur et lui dit : « Voici ce Cœur qui a tant aimé les Hommes. Qui n’a rien épargné pour leur témoigner son amour, et au lieu de reconnaissance, Je ne reçois de la plupart que de l’ingratitude, de l’indifférence et même du mépris dans le sacrement de l’Eucharistie. Mais Je souffre encore plus quand ce sont des âmes consacrées qui agissent ainsi. »
Puis le Seigneur lui demande ensuite qu’une fête spéciale : la Fête du Sacré-Cœur de Jésus soit instituée pour se souvenir de cet évènement, et que le jour de cette fête, que chacun communie à la messe dans un esprit de réparation, et en priant spécialement pour que l’amour de Dieu soit mieux connu.
Et le Seigneur lui promit que : «A ceux qui feront tout cela, Je leur donnerai les grâces nécessaires à leur état de vie. Je mettrai la paix dans leur famille. Je les consolerai dans toutes leurs peines. Je serai leur refuge assuré pendant la vie et surtout à l’heure de la mort. Je répandrai d’abondantes bénédictions sur toutes leurs entreprises, les pécheurs trouveront dans Mon Cœur la source et l’océan infini de la miséricorde. Les âmes tièdes deviendront ferventes. Les âmes ferventes s’élèveront rapidement à une grande perfection. Je bénirai les maisons où l’image de Mon Sacré-Cœur sera exposée et honorée. Je donnerai aux prêtres le talent de toucher les cœurs les plus endurcis. Les personnes qui propageront cette dévotion auront leur nom dans Mon Cœur, et il n’en sera jamais effacé. Je te promets, dans l’excessive miséricorde de Mon Cœur, que Mon amour tout puissant accordera à tous ceux qui communieront neuf premiers vendredis du mois de suite, la grâce de la pénitence finale (la garantie de mourir en état de grâce), ils ne mourront pas loin de Ma grâce, et ils ne mourront pas sans recevoir les saints Sacrements. Mon Divin Cœur se rendant leur asile assuré au dernier moment. » (Toutes ces promesses et leurs conditions sont résumées à la page N° 62 intitulée « La dévotion au Sacré-Cœur et les douze promesses du Christ. »)
A quoi Marguerite-Marie répondit : « Mais mon Seigneur, à qui Vous adressez-Vous pour tout cela ? A la plus misérable, à la plus petite ! »
Et le Seigneur lui répondit que c’était justement pour cela qu’Il avait placé près d’elle son serviteur, à savoir son confesseur actuel.
Elle raconta donc toutes les paroles du Christ à son confesseur, qui lui-même se mit alors à travailler à faire instituer cette Fête du Sacré-Cœur, à la faire connaître en écrivant des livres, en prêchant des retraites, etc.
A compter de ce jour du 13 juin 1675, le Seigneur n’apparaîtra plus à Marguerite-Marie en personne, mais Il continuera de lui parler par le biais de locutions intérieures.
En 1670, une jeune novice entre au couvent, et elle tombe subitement dans le coma.
Tout le monde a peur qu’elle puisse mourir sans les derniers Sacrements.
Marguerite-Marie pria alors le Seigneur pour qu’elle ne meurt pas de la malemort dans la chapelle.
Et le Seigneur lui répondit : « Je le ferai. Je la ferai sortir de son coma. Mais en échange, Je te demande ceci : Je te demande d’accepter sans hésitation les emplois que l’on te donnera. Je te demande que tu ailles au parloir à chaque fois que quelqu’un te le demandera. Je te demande que tu écrives quand on te l’ordonnera. »
Ce qu’elle promit de faire, et aussitôt la petite novice sortit de son coma, le prêtre eut le temps de lui conférer les derniers Sacrements, avant de mourir paisiblement...
Consultez également la page N°347 intitulée : « Prière au Sacré-Cœur de Jésus », ainsi que la page N°210 intitulée : « Neuvaine au Sacré-Cœur de Jésus ».
Offrir un Chemin de Croix aux âmes du Purgatoire, notamment le jour de Noël, celui de la Toussaint, le Vendredi Saint, ainsi que le jour de l’Assomption et de l’Ascension de Jésus, a une très grande efficacité auprès de celles-ci : beaucoup en sont alors libérées !
Au nom du père, du fils et du Saint-Esprit.Tous: Amen.
La Passion et la mort de notre Seigneur Jésus Christ sont des actes qui manifestent le plus Son amour pour chacun d’entre nous. Jésus nous rachète, nous sauve, afin que nous ayons la vie en surabondance.
Rappelons-nous les souffrances terribles de notre Dieu pour nous. Souvenons-nous de Ses plaies, de Son côté transpercé par la lance. Et n’oublions pas !
Avec Marie, ouvrons notre cœur et offrons-nous sur la croix avec Jésus.
Tous :
Pitié pour moi, Seigneur ; contre toi et toi seul j’ai péché. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu ; renouvelle en moi un esprit de force et de sainteté.
Prions :
Seigneur Jésus, nous voulons Te suivre sur ce chemin de Croix. Sois avec nous. Nous T’offrons tout notre être. Pardonne nos péchés.
Souviens-Toi des âmes du Purgatoire. Accepte ce chemin de Croix en vue de leur soulagement, de leur délivrance, dès à présent, de ce lieu terrible.
Ô Jésus Sauveur, Gloire à Toi. Gloire à jamais. Ta victoire est notre victoire. Viens, Seigneur. Viens nous délivrer. Viens nous sauver.
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Dès lors Pilate cherchait à le relâcher. Mais les Juifs vociféraient, disant : «Si tu le relâches, tu n’es pas ami de César : quiconque se fait roi, s’oppose à César. » Pilate, entendant ces paroles, amena Jésus dehors et s’assit à son tribunal, en un lieu-dit le Dallage, en hébreu Gabbatha. Or c’était la préparation de la Pâque ; c’était vers la sixième heure. Il dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Eux vociférèrent : « A mort ! A mort ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Crucifierai-je votre roi ? » Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons de roi que César ! » Alors il le leur livra pour être crucifié.Saint Jean 19, 12-16.
Pitié pour moi, ô Dieu, en ta bonté, en ta grande miséricorde efface mon péché, lave-moi tout entier de ma faute, de mon péché purifie-moi. Ps 50, 3-4.
Les Hommes trament les plus noirs complots contre Lui, tandis que Lui n’est occupé qu’à leur donner tout ce qu’Il a de plus précieux, qui est Lui-même.
Notre Seigneur a souffert pour nous dans Son âme tout ce qu’il est possible de souffrir.
Oh ! qu’il est consolant de penser que sur cette terre c’est encore pour le Bon Dieu qu’il y a le plus de fidélité et le plus d’amour.
Ô Jésus, Te connaître, c’est T’aimer ! Si nous savions comme Notre Seigneur nous aime, nous en mourrions de bonheur ! Je ne crois pas qu’il y ait des cœurs assez durs pour ne pas aimer en se voyant tant aimés... C’est si beau la charité ! C’est un écoulement du Cœur de Jésus qui est tout amour.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Notre père qui es aux deux...
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Ils prirent donc Jésus, qui, portant lui-même sa croix, sortit de la ville pour aller au lieu-dit du Crâne, en hébreu Golgotha.Saint Jean 19,17-18.
Car mon péché, moi, je le connais, ma faute est devant moi sans relâche ; contre toi, toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ps 50, 5-6.
Les épines suent le baume et la Croix transpire la douceur, mais il faut les épines dans ses mains et serrer la Croix sur son cœur pour qu’elles distillent le suc qu’elles contiennent.
Pourquoi M’as-Tu offensé, Moi qui t’aime tant ?
Le Bon Dieu nous a créés et mis au monde parce qu’Il nous aime ; Il veut nous sauver parce qu’Il nous aime.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Notre père qui es aux Cieux...
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Le lendemain, Jean voit Jésus venir vers lui et il dit : « Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ».Saint Jean 1,29.
Ainsi tu es juste quand tu parles, sans reproche quand tu juges. Vois, pécheur je suis né, dans le péché ma mère m’a conçu. Ps 50, 6-7.
Les croix transformées dans les flammes de l’amour sont comme un fagot d’épines que l’on jette au feu et que le feu réduit en cendres. Les épines sont dures, mais les cendres sont douces.
L’épreuve produit la patience, et la patience l’espérance.
Les combats nous mettent au pied de la Croix, et la Croix à la porte du Ciel.
Le trésor d’un chrétien n’est pas sur la terre, il est dans le Ciel. Eh bien ! notre pensée doit aller où est notre trésor.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que Tu as révélées et que Tu enseignes par Ta Sainte Église, parce que Tu ne peux ni Te tromper ni nous tromper.
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Syméon dit à Marie, sa mère : « Vois ! Cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction - et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! - afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs. »Saint Jean 2, 34-35.
Mais tu aimes la vérité au fond de l’être, dans le secret tu me fais connaître la sagesse. Purifie-moi avec l’Hysope, je serai pur ; lave-moi, je serai blanc plus que la neige. Ps 50,8-9.
L’âme en état de grâce est comme une blanche colombe.
Quand une âme est pure, tout le Ciel la regarde avec amour.
Qu’il y a peu de chrétiens pour Te suivre, comme la Sainte Vierge, jusqu’au Calvaire !
Ce qui doit nous engager à nous adresser à elle avec grande confiance, c’est qu’elle est toujours attentive... Elle désire tant notre bonheur !
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Je vous salue, Marie...
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Comme ils l’emmenaient, ils mirent la main sur un certain Simon de Cyrène qui revenait des champs, et le chargèrent de la Croix pour la porter derrière Jésus.Saint Luc 23,26.
Rends-moi le son de la joie et de la fête ; et qu’ils dansent, les os que tu broyas ! Détourne ta face de mes péchés, de mon péché, purifie-moi. Ps 50,10-11.
Notre Seigneur nous montre le chemin dans la personne de Simon le Cyrénéen ; Il appelle ses amis à porter leur croix après Lui.
Celui qui aime le Bon Dieu est comme un arbre planté sur le bord d’un ruisseau limpide, c’est-à-dire qu’il est continuellement rafraîchi par les douceurs de la grâce qui tombe dans son âme comme une rosée céleste.
C’est quelque chose de beau d’avoir un cœur, et, tout petit qu’il est, de pouvoir s’en servir pour aimer Dieu !
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Notre père qui es aux Cieux...
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleur, familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne ; et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
Pourtant, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous, nous pensions qu’il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or c’est à cause de nos fautes qu’il a été transpercé, c’est par nos péchés qu’il a été broyé.Isaïe 53,3-5
Ô Dieu, crée en moi un cœur pur, restaure en moi un esprit ferme ; ne me repousse pas loin de ta face, ne retire pas de moi ton Esprit Saint. Ps 50,12-13.
Un seul regard du Bon Dieu suffit pour nous mettre en grâce avec lui, mais ce regard, il faut le mériter par une volonté de tout bien faire !
Si nous comprenions tout le bonheur d’une âme enflammée d’amour du Bon Dieu, si nous pouvions goûter combien il est doux de marcher toujours en sa présence, de nous sentir sous son regard, de nous laisser conduire par la main, nous penserions toujours à lui, nous ne pourrions pas faire autrement, ce serait notre plus grand bonheur de chaque jour.
Notre âme est comme un miroir. Dieu s’y voit avec complaisance quand elle est pure.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Gloire au père, et au fils et au Saint-Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles. Amen.
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Jésus dit à ses disciples : « Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Qui veut en effet sauver sa vie la perdra, mais celui qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. Que servira-t-il donc à l’homme de gagner le monde entier, s’il ruine sa propre vie ? Ou que pourra donner l’homme en échange de sa propre vie ? »Saint Matthieu 16,24-26.
Rends-moi la joie de ton salut, assure en moi un esprit magnanime ; aux pécheurs j’enseignerai tes voies, à toi se rendront les égarés. Ps 50,14-15.
Un chrétien créé à l’image de Dieu.
Un chrétien racheté par le Sang d’un Dieu.
Un chrétien, l’enfant de Dieu, le frère d’un Dieu, l’héritier d’un Dieu.
Trois choses sont absolument nécessaires contre la tentation : la prière pour éclairer, les sacrements pour nous fortifier et la vigilance pour nous préserver. Lorsque nous sommes accablés par les tentations, il ne faut pas nous laisser aller au découragement.
Nous coupons quelques fois la tige, mais nous n’allons pas jusqu’à la racine du mal.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que Tu me donneras, par les mérites de notre Seigneur Jésus-Christ, Ta grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que Tu l’as promis et que Tu es toujours fidèles dans Tes promesses.
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui. Mais, se retournant vers elles, Jésus dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! Pleurez plutôt sur vous-même et sur vos enfants ! »Saint Luc 23,27-28.
Affranchis-moi du sang, Dieu de mon salut, et ma langue acclamera ta justice ; Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Ps 50,16-17.
Ah ! Si nous comprenions Son amour, si nous pouvions voir Son Cœur tout embrasé de compassion, de miséricorde, nous détesterions nuit et jour nos péchés !
O Jésus, donne-nous une sainte horreur de nos péchés, fais passer dans nos cœurs une goutte de cette amertume dont le tien fut inondé. Si nous ne pouvons effacer nos péchés par l’effusion de notre sang, fais du moins que nous puissions les pleurer.
« Demandez et vous recevrez. » Il n’y a que Dieu qui puisse faire de semblables promesses et les tenir.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Notre père qui es aux Cieux...
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
« Le joug de mes péchés pèse sur moi, sa main les a tressés. Leur joug est sur mon cou, il fait fléchir ma force. Le Seigneur m’a mise à leur merci, je ne puis plus tenir. Entends-moi qui gémis : pas un qui me console ! Tous mes ennemis se réjouissent de mon mal : voilà ton œuvre ! Fais venir le jour que tu avais proclamé, pour qu’ils soient comme moi ! Que toute leur méchanceté te soit présente et traite-les comme tu m’as traitée pour tous mes péchés ! Car nombreux sont mes gémissements et mon cœur est malade. »Lamentation 1,14-21-22.
Tu ne prendrais aucun plaisir au sacrifice ; si j’offre un holocauste, tu n’en veux pas. Mon sacrifice, c’est un esprit brisé ; d’un cœur brisé, broyé, tu n’as point de mépris. Ps 50,18-19.
Méditons souvent au pied de la Croix l’énormité du péché qui a fait mourir Notre Seigneur.
Aimer le Bon Dieu, ce n’est pas être fidèle à accomplir une partie de nos devoirs et négliger l’autre, le Bon Dieu ne veut point de partage.
L’humilité est comme une balance : plus on s’abaisse d’un côté et plus on est élevé de l’autre.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Mon Dieu, je T’aime par-dessus toutes choses, de tout mon cœur, de toute mon âme et de toutes mes forces, parce que Tu es infiniment parfait et souverainement aimable. J’aime aussi mon prochain comme moi-même pour l’amour de Toi.
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses vêtements dont ils firent quatre parts, une pour chaque soldat, et la tunique. Cette tunique était sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas ; ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, mais tirons au sort qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait l’Ecriture : Ils se sont partagé mes habits, ils ont tiré au sort mes vêtements. Voilà ce que firent les soldats.Saint Jean 19,23-24
On m’ignore comme un mort oublié, comme une chose qu’on jette. J’entends les calomnies de la foule ; ils s’accordent pour m’ôter la vie. Ps 30,13-14.
Les croix sont la route du Ciel, comme un beau pont de pierres sur une rivière pour la traverser.
Chacun a sa croix. Si on connaissait tous les mérites et qu’on pût les prendre, on se les volerait les uns aux autres... Qu’on le veuille ou non, il faut souffrir. Souffrir. Qu’importe... ce n’est qu’un moment.
Celui qui aura souffert et combattu pour son Dieu luira comme un beau soleil.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Mon Dieu, j’ai un extrême regret de T’avoir offensé parce que Tu es infiniment bon, infiniment aimable et que le péché Te déplaît ; je prends la ferme résolution avec le secours de Ta Sainte grâce, de ne plus T’offenser et de faire pénitence.
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Crâne, ils l’y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Et Jésus disait : « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »Saint Luc 23,33-34.
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Loin de me sauver, les paroles que je rugis ! Mon Dieu, le jour j’appelle, point de réponse, la nuit, pour moi point de silence. Et moi, ver et non pas homme, honte du genre humain, rebut du peuple, tous ceux qui me voient me bafouent, leur bouche ricane, ils hochent la tête : « Il s’est remis au Seigneur qu’il le libère ! Qu’il le délivre, puisqu’il est son ami ! » Ps 22,2-3, 7-9.
Jeter les yeux sur Notre Seigneur attaché à la Croix.
La Passion de Notre Seigneur est comme un grand fleuve qui descend d’une montagne et ne s’épuise jamais.
Si nous pouvions aller passer huit jours dans le Ciel, nous comprendrions le prix de ce moment de souffrance.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Notre père qui es aux deux...
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Or, près de la Croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc, voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple : « Voici ta mère ». Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit chez lui.
Après quoi, sachant que désormais tout était achevé, pour que l’Ecriture fut parfaitement accomplie, Jésus dit: «J’ai soif». Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tour est achevé » et, inclinant la tête, il remit l’esprit.Saint Jean 19,25-30.
Je suis comme l’eau qui s’écoule et tous mes os se disloquent ; mon cœur est pareil à la cire, il fond au milieu de mes entrailles ;mon palais est sec comme un tesson, et ma langue, collée à la mâchoire. Ps 22,15-16.
Il est mort pour tous. Il nous attend tous au Ciel.
La Croix embrasse le monde. Elle est plantée aux quatre coins de l’univers. Il y en a un morceau pour tous. Les bons chrétiens ne meurent point, ils avancent chaque jour d’un pas vers le paradis. La mort, c’est l’union de l’âme avec Dieu.
Aimer Dieu ! Oh ! Que c’est beau ! Il faut le Ciel pour le comprendre. La prière aide un peu, parce que la prière c’est l’élévation de l’âme jusqu’au Ciel. Plus on connaît les Hommes, moins on les aime. C’est le contraire pour Dieu : plus on Le connaît, plus on L’aime. Quand une fois une âme a commencé à goûter l’amour de Dieu, elle ne peut plus aimer ni désirer autre chose.
Adoration et contemplation dans le plus grand silence.
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Arrivés à Jésus, ils le trouvèrent mort ; ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et aussitôt, il sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu en rend témoignage – un authentique témoignage, et celui-ci sait qu’il dit vrai – pour que vous aussi vous croyez. Car cela est arrivé pour que s’accomplît l’Ecriture : « On ne lui brisera pas un os. » ailleurs, l’Ecriture dit encore : « Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé. » Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate l’autorisation d’enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc l’enlever.Saint Jean 19,33-38.
La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur ; toutes les familles des nations se prosterneront devant lui. Au Seigneur la royauté, au maître de nations ! Devant lui se prosterneront tous les puissants de la terre, devant lui se courberont ceux qui descendent à la poussière.Ps 22,28-30.
Ô mon Bon Père qui est au Cieux, je T’offre, en ce moment, Ton Fils, tel qu’on L’a descendu de la Croix, qu’on L’a déposé entre les bras de la Sainte Vierge, et qu’elle L’a offert en sacrifice pour nous.
Un vase prend de l’eau à la fontaine selon sa capacité.
Jésus-Christ, après nous avoir donné tout ce qu’Il pouvait nous donner, veut encore nous faire héritiers de qu’Il a de plus précieux, c’est-à-dire Sa Sainte Mère.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Notre père qui es aux Cieux...
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Nicodème – celui qui précédemment était venu de nuit trouver Jésus – vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d’aloès, d’environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus et le lièrent de linges, avec des aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs. Or il y avait un jardin, au lieu où il avait été crucifié et, dans ce jardin, un tombeau neuf, dans lequel personne n’avait encore été mis. A cause de la Préparation des Juifs, comme le tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.Saint Jean 19,39-42.
Et mon âme vivra pour lui, ma descendance le servira ; on annoncera le Seigneur aux générations à venir, sa justice aux peuples à naître. Telle est son œuvre.
La Croix est l’échelle du Ciel.
La Croix est la clef qui ouvre la Porte.
La Croix est la lampe qui éclaire Ciel et terre.
Le cimetière : la maison commune.
Le Purgatoire : l’infirmerie du Bon Dieu.
La terre : un entrepôt.
Dans le monde on cache le Ciel et l’enfer : le Ciel, parce que si on en connaissait la beauté, on voudrait y aller à tout prix ; l’enfer, parce que si on en connaissait les tourments qu’on y endure, on ferait tout pour ne pas y aller.
Le seul bonheur que nous avons sur la terre, c’est d’aimer Dieu et de savoir que Dieu nous aime.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Gloire au père, et au fils et au Saint-Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles. Amen.
Nous T’adorons, ô Christ et nous Te bénissons.
Tous : Parce que Tu as racheté le monde par la Sainte Croix.
Pierre partit avec l’autre disciple et ils se rendirent au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble. L’autre disciple, plus rapide que Pierre, le distança et arriva le premier au tombeau. Se penchant alors, il voit les bandelettes à terre ; cependant il n’entra pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau et il voit les bandelettes à terre, ainsi que le suaire qui recouvrait sa tête ; ce dernier n’était pas avec les bandelettes, mais roulé dans un endroit à part. Alors entra à son tour l’autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut.Saint Jean 20,1-8.
Voyez, c’est la foi qui manque... Quand on n’a pas la foi, on est aveugle. Celui qui ne voit pas ne connaît pas, celui qui ne connaît pas n’aime pas ; celui qui n’aime pas Dieu s’aime lui-même, et en même temps il aime ses plaisirs. Il attache son cœur à des choses qui passent comme la fumée... La foi est le vent qui dissipe le brouillard et qui fait luire sur notre âme un beau soleil.
Je pense souvent que lorsque nous venons adorer Notre Seigneur, nous obtiendrions tout ce que nous voudrions, si nous Le lui demandions avec une foi bien vive et un cœur bien pur. Mais voilà ! Nous sommes sans foi, sans désir et sans amour.
La foi peut tout.
(Prendre quelques minutes de méditation.)
Gloire au père, et au fils et au Saint-Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles. Amen.
Seigneur notre Dieu, nous venons de revivre le chemin de la Croix, le chemin de notre Salut. Nous T’en prions : accorde à tous ceux que Tu aimes, accorde à tous les hommes de bonne volonté, accorde à ceux qui Te cherchent la grâce de la foi, de l’espérance et de la charité. Que Ta Croix ne soit pas vaine dans notre vie. Mais qu’elle rayonne et inonde sur son passage, comme Tu as réchauffé le cœur des disciples en chemin. Reste avec nous Seigneur. Libère les âmes du Purgatoire, soulage-les de leurs souffrances. Elles ont tant besoin de Ton infinie Miséricorde. Nous avons tant besoin de Toi. De Ta Croix ! Du Salut !
Au nom du père, et du fils, et du Saint-Esprit.
Tous: Ainsi soit-il.
La malemort, pour un catholique, c’est mourir sans avoir obtenu les 3 derniers sacrements que sont :
- La confession.
- Le viatique (la dernière communion).
- L’onction des malades.
Il s’agit donc d’une mort inattendue ou d’une mort subite, qui est tragique pour tous les chrétiens qui souhaitent quitter ce monde avec une âme purifiée, et donc, avec une âme en bonne et due forme, pour paraître devant notre Seigneur.
Pour cela, il faut également aller à la messe dominicale, et dans le meilleur des cas, y aller tous les jours.
En effet, pendant la messe, lors de la consécration du pain et du vin, il faut se mettre à genoux et adorer l’Hostie Consacrée en La regardant et en L’adorant dès lors que le prêtre La lève après L’avoir consacrée. D’après la tradition de l’Église, cela protège de la malemort pour toute la journée.
A propos de cet agenouillement devant la consécration de l’hostie, la Vierge Marie dit qu’un Homme n’est jamais plus Homme, que lorsqu’il se met à genoux à ce moment précis pendant la messe.
Celles et ceux qui ne veulent pas se mettre à genoux (et non pas qui ne peuvent pas le faire) ont du souci à se faire, car cela est une grande marque d’orgueil, auquel il est urgent de se confesser et de remédier au plus vite.
Jésus a dit : « Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande. Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu'il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l'officier de justice, et que tu ne sois mis en prison. Je te le dis en vérité, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies payé le dernier quadrant. » Mathieu 5,23-27.
Maria Simma parle également de la rancune et du refus de pardonner sur terre entraînant un très long et très dur Purgatoire (voir la page N°156, intitulée « Maria Simma et la réalité du Purgatoire»), ce qui est très clairement signifié dans la parole de Jésus ci-dessus.
Pardonner, cela ne signifie pas dire seulement : « Je te pardonne », pardonner ne se fait pas uniquement par de belles paroles, mais cela se fait en actes.
Au fond, qu’est-ce que pardonner ?
Ce n’est ni oublier, ni accepter, ni dénier.
Pardonner est le fruit d’un travail, d’une demande où le temps joue un rôle essentiel ; on ne pardonne pas parce que l’on veut pardonner, on pardonne quand on le peut.
Il est vrai qu’il est plus aisé de pardonner dès lors que celui ou ceux qui ont causé le tort viennent vous demander le pardon.
Si vous n’arrivez pas à pardonner, c’est que vous éprouvez de la colère.
Et la colère nourrit en vous les souvenirs qui vous ont blessé et qui sont sans cesse ressassés, ces souvenirs eux-mêmes nourrissent à leur tour votre colère, il s’agit donc d’un cercle vicieux qu’il faut rompre absolument, sans quoi, il vous sera impossible de pardonner.
Il est donc indispensable, en premier lieu, de découvrir ce qui occasionne votre colère.
Parfois cette colère est vivante, mais les souvenirs qui la nourrissent sont enfouis en vous, et vous n’y avez plus accès.
Dans ce cas, une psychothérapie (chez un psychologue ou psychanalyste) vous sera absolument nécessaire car cela vous aidera, entre autres, à comprendre également l’agissement de l’autre.
Une fois que vous connaissez l’origine de votre colère, notez sur une feuille libre tous les souvenirs qui occasionnent cette colère, lisez ensuite cette lettre à voix haute puis brûlez tout, jetez les cendres dans les WC et tirez la chasse.
Ensuite, sur une autre feuille, notez cette-fois, les choses positives que cette ou ces personne(s) vous a/ont apporté dans votre vie (il y en a forcément quelques-unes).
Puis chaque soir, avant de vous coucher, lisez cette liste de choses positives en vous concentrant dessus, et petit à petit votre mode de pensée va tendre vers moins de colère, car celle-ci ne sera plus nourrie par le ressassement de souvenirs négatifs...
Et c’est alors que vous parviendrez à pardonner en actes, car votre colère n’étant plus, vous pourrez passer à autre chose.
Il ne peut y avoir de pardon si l’on refuse absolument d’être pardonné, pas plus qu’être aimé si l’on refuse délibérément l’amour de Dieu (cas des démons et des damnés).
Le pardon peut être un chemin long et douloureux.
Notez aussi que celui qui refuse de pardonner ouvre en lui une porte au diable.
Cela se produit si la personne qui vous a fait du mal vous demande le pardon, mais que vous le lui refusez par principe, par rancune ou par amertume.
Jésus le rappelle avec force et gravité : « Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le Ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le Ciel. » (Mt 18,18).
En effet, on est lié à l’autre par la colère, le ressentiment que l’on a envers lui, et on est prisonnier de ce conflit.
Combien de personnes sont incapables de reconstruire leur vie après une rupture sentimentale, car elles restent attachées à leur ancien(ne) compagnon(gne) par la colère...
Le pardon rompt ce lien souffrant et malade et apporte l’apaisement de l’esprit et de l’âme.
N’oublions pas que nous restons, après la mort, dans les mêmes dispositions d’esprit que celles que nous avions au moment de mourir. En effet, il ne nous est plus possible de « changer » lorsque notre âme se sépare de notre corps.
Le Père Alessandro da Ripabottoni, conservateur des lettres du Padre Pio, a décrit les 7 règles que le Padre Pio suggérait à ses fils et filles spirituels sur leur conduite souhaitable à l'église :
1. Entrez dans l'église en silence, vous jugeant indigne de paraître devant la Majesté de notre Seigneur ; ayons honte d'avoir donné bien des fois accès au diable et à ses supercheries en n'ayant pas gardé nos cœurs purs et nos corps chastes ; ayons honte d’avoir permis à nos ennemis de s'insinuer dans nos cœurs, profanant ainsi le temple de Dieu que nous sommes devenus par le saint baptême.
2. Prenez l’eau bénite au bénitier et faites le signe de notre rédemption, bien et lentement.
3. Après vous être fixé à votre place, agenouillez-vous et rendez hommage à Jésus au Saint Sacrement, par votre prière