Prélude aux Graphes Quantiques - Philippe Agripnidis - E-Book

Prélude aux Graphes Quantiques E-Book

Philippe AGRIPNIDIS

0,0
3,99 €

-100%
Sammeln Sie Punkte in unserem Gutscheinprogramm und kaufen Sie E-Books und Hörbücher mit bis zu 100% Rabatt.
Mehr erfahren.
Beschreibung

Si vous voulez innover, capitaliser ou développez vos savoirs, vous avez besoin d’un outil opérationnel et pertinent. Or on ne peut pas représenter au plus fin les Informations qui structurent notre monde si on n’a pas une théorie qui englobe à la fois celles-ci, les Énergies et les multiples propriétés de notre Univers. Les Graphes Quantiques sont ce langage Universel de descriptions. Ils représentent la forme plus précise d’enregistrements et de représentations de Savoirs que nous puissions utiliser. Cette convention est basée sur la structuration de l’Espace-Temps qui nous entoure où tout n’est qu’Éléments, Relations et Formes. En reproduisant sous forme de codage formalisé, structuré et articulé, les divers liens qui existent entre Énergies et Informations, l’objectif des Graphes Quantiques est de permettre la création, l’amélioration et la diffusion de toutes les Connaissances auprès du plus grand nombre.


Ainsi, dans la première partie, vous ferez connaissance avec les différents composants de notre Univers. Vous serez avertis du concept de l’Apeiron et ses trois Branes qui existent en son sein comme celui de l’Information, de la Matière et des Forces. Vous découvrirez les concepts de la plus petite particule élémentaire pouvant exister, celui de l’espace le plus petit et du temps le plus court. Vous apprendrez dans quelles circonstances la vitesse de la Lumière peut dépasser 300 000 km/s. Et comment avoir de nouvelles notations et formules de calcul des Énergies. Ainsi que toutes les conséquences que cela implique sur la manière dont on doit organiser nos Savoirs par et autour de la notion suprême de Relations.


La deuxième partie de l’ouvrage est dédiée aux méthodes de codage des informations par les Graphes Quantiques. Et à la présentation des conventions de cette notation et de sa restitution. Les concepts des composants fondamentaux de l’Apeiron comme les Éléments, les sous-éléments, les Catégories, les Valeurs, les Relations, les Connecteurs, les Formes et de leurs Propriétés seront développés. Ces dernières sont soit natives par rapport aux composants présents dans un Graphe, soit elles émergent en fonction des combinaisons pouvant exister sur la présence de ces mêmes composants. Et aussi par rapport à la Forme qu’ils peuvent prendre. Car parfois le 1 +1 fait 11.


Dans la dernière partie, en comparant la méthode des Graphes Quantiques avec les pseudos créations originales de l’intelligence artificielle, vous comprendrez pourquoi cette dernière contient autant de limites, de défauts, de failles, de dangers et de menaces. Et vous saurez, en utilisant les Graphes Quantiques, comment les prévenir, les contourner et les combler. Vous apprendrez aussi, ce que ne savent même pas les créateurs des IA actuels, sur quoi elle est vraiment basée. Et ce quoi est la formalisation d’Informations sous la forme de Modèles de Savoirs. Ceux-ci sont la déclinaison des Graphes Quantiques dans une version simplifiée. Car il est possible d’avoir une Informatique où tout est sous contrôle des êtres Humains, tout en utilisant les plus récents développements technologiques.


Aucune connaissance en Mathématiques ou en Physique Quantique n’est nécessaire ou recommandée pour la lecture de cet ouvrage. Il est écrit pour que chacun puisse non seulement apprendre la convention, mais aussi la pratiquer pour lui, son entreprise, son association ou tout type d’entité juridique. La méthode se veut universelle, pouvant se pratiquer aussi bien avec un crayon et une feuille à papier que sur support numérique. D’autant plus qu’elle peut se traduire dans toutes les langues de la Terre. Et s’afficher suivant les préférences de chacun par la notion de Modèles graphiques de représentation.


Alors, venez découvrir comment créer ou reproduire tous vos Savoirs dans des transcriptions fiables, structurées et évolutives.


L’ouvrage comprend plus de 330 références, 200 schémas et 60 illustrations.

Das E-Book können Sie in Legimi-Apps oder einer beliebigen App lesen, die das folgende Format unterstützen:

EPUB

Seitenzahl: 757

Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Philippe AGRIPNIDIS

Introduction aux GRAPHES QUANTIQUES

L’antidote et l’alternative

à l’intelligence artificielle

Collection

Informations et Énergies

Auteur AGRIPNIDIS Philippe

Éditions SPHARIS

83 a rue des Alliés 42100 Saint-Étienne France

Copyright © – juin 2023 – AGRIPNIDIS PhilippePremière version au 21 juin 2023. Edition en cours 1.1

Tous droits de reproduction, par quelque procédé que ce soit, d’adaptation ou de traduction, réservés pour tous pays.

Édition numérique ou impression à la demande.

Du même auteur :

Les nouveaux Biens Communs. Papier : ISBN 978-2-918651-04-8.

Numérique : ISBN 978-2-918651-03-1.

Les inventions Universelles. Papier : ISBN 978-2-918651-13-0.

Numérique : ISBN 978-2-918651-12-3

ALPHAPOLIS La Nouvelle Cité. Papier : 978-2-918651-04-8

Numérique : 978-2-918651-03-1

www.spharis.comAccès libre à certains tableaux et schémas.

[email protected]

https://www.youtube.com/@spharis

https://www.instagram.com/spharis_com/

https://twitter.com/Sphariscom

Illustration de couverture.

Licence Elements ENVATO© par Themefire

ISBN : 978-2-487087-00-2EAN : 9782487087002

AVANT-PROPOS

Propriété intellectuelle globale

Le Code de la propriété intellectuelle n'autorisant, aux termes de l'article L.122-5, 2° et 3° a), d'une part, que « les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause est illicite » (art. L. 122—4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Propriétés intellectuelles spécifiques aux intelligences artificielles et d’apprentissage profond

Pour éviter toute ambiguïté, l'Auteur se réserve uniquement et seulement pour lui-même, le droit de reproduire et/ou d'utiliser l'Œuvre de quelque manière que ce soit pour réaliser des logiciels ou des programmes informatiques de tout type. Y compris ceux à des fins d'entraînement de technologies d'intelligence artificielle ou d'apprentissage profond ou d'approche algorithmique pour générer du texte ou des images ou des photos, ou des dessins ou des diagrammes ou des graphiques, en incluant, sans limitation, des technologies capables de générer des œuvres dans le même style ou le même genre que l'Œuvre, à moins qu’une entreprise ou entité juridique n'obtienne l'autorisation spécifique et expresse de l'Auteur de le faire.

De même, l'éditeur et/ou la ou les plateformes de distribution n'ont pas le droit d'accorder à des tiers une licence ou sous-licence pour reproduire et/ou utiliser l'œuvre de quelque manière que ce soit à des fins d'entraînement de technologies d'intelligence artificielle pour générer du texte, des images, des bases de données ou tout type de fichiers numériques sans l'autorisation spécifique et expresse de l'auteur.

Usage par les Êtres Humains

Pour rendre accessible les informations contenues dans l’ouvrage au plus grand nombre, le prix de cette version numérique est abaissé par rapport à la version papier qui elle inclut d’origine une licence d’usage. Tous les acheteurs et acheteuses d’une version numérique, approuvée et autorisée par l’auteur, qui désirent déployer ou exercer professionnellement et/ou commercialement; que ce soit pour leurs propres activités ou dans une structure de toute forme, juridique ou informelle ; une partie ou la totalité des méthodes publiées et indiquées dans l’ouvrage doivent, suivant les disponibilités, acquérir une licence spécifique auprès du site https://www.spharis.com. Et ce, comme pour la version papier, dans le cadre du seul usage de leurs cerveaux et de supports numériques qui ne puissent réaliser des actions automatisées ou scriptées comme des logiciels de texte ou de présentation. Tout autre programme informatique pouvant réaliser des traitements ou des calculs, comme notamment les tableurs ou des logiciels sur mesure, nécessitent l’obtention d’une licence auprès de la société SPHARIS détenant actuellement les droits d’attribution d’exploitation de la méthode des Graphes Quantiques pour toute utilisation dans un cadre numérique, électronique, électrique, holographique, virtuel ou par cristaux ou toute technologie à venir.

Avertissement :

Bien que tous les efforts aient été faits pour représenter au mieux la convention des Graphes Quantiques, les théories et hypothèses qui la structurent ; et que son ambition est qu’elle vous soit utile et qu’elle vous apporte une aide pour créer de nouveaux produits ou services ; il n’y aucune garantie que vous soyez en l’état de faire. Le potentiel d’amélioration de vos actions et de vos Savoirs et Connaissances dépend entièrement de vous et uniquement de vous. Aucune responsabilité ou dédommagement, quel que soit son type, financier, moral ou autre, ne pourra être demandé à l’auteur, à l’éditeur, aux diffuseurs et distributeurs de l’ouvrage.

Si vous n’êtes pas d’accord, avec ces conditions, vous devez arrêter la lecture de cet ouvrage. Toute continuation signifie l’acceptation de ces conditions d’usage des informations contenues dans l’ouvrage. Et vous rend responsable, vous et vous seul(e) de vos futures actions, comportements, paroles, écrits ou tout acte de communication et d’intervention envers d’autres personnes ou entités juridiques au sens large.

Schémas et illustrations

Tous les auteur(e)s de schéma et d’illustration dans la mesure où ils sont connus ou renseignés sont cités dans l’ouvrage. Et les images, au sens large, sont intégrées dans l’ouvrage dans le respect de leurs licences d’utilisation. En cas d’erreur, merci de contacter l’éditeur pour que les informations puissent être rectifiées lors d’un prochain tirage.

Pas de smileys mais des points d’ironie ¡

Plutôt que d’utiliser des ponctuations utilisées sur les supports numériques comme les :-) et les ;-), il a été préféré l’usage du point d’exclamation inversé ¡ qui remplace avantageusement, esthétiquement et typographiquement parlant, ces deux codages. Un ¡ équivaut à :-) et trois ¡ à un ;-). C’est ainsi ¡¡¡.

Et l’usage des Majuscules se fera, parfois, sans modération.

INTRODUCTION

Pourquoi cet ouvrage?

L’ambition est de proposer un outil commun global, évolutif et atemporel, qui permet de restituer toute forme d’Informations ayant existé, existante et pouvant exister. Que ce soit celles contenues dans l’Univers et celles produites par les êtres Humains. L’objectif étant d’être le plus exhaustif possible, le plus étendu, le plus large, le plus profond et de tout inclure.

Car nos Civilisations progressent soit par le développement d’outils, d’instruments, soit par l’apparition de nouveaux concepts ou théories. Suivant les thèmes, les époques, les contextes, les uns apparaissent avant les autres. Et parfois c’est l’inverse ¡ Pour ce qui nous intéresse, les, relativement, récents progrès (annonce du 4 juillet 2012 de l’identification du boson de HIGGS et de sa possible désintégration) en termes de découvertes pratiques effectuées par le CERN dans le cadre du Grand Collisionneur de Hadrons (LHC), et d’une progression dans la précision sur son poids en juillet 2023 (toujours au CERN), ont donné lieu à différentes pistes de réflexion et de prospectives chez les scientifiques et chercheuses du monde entier, sur le sujet des composants fondamentaux de l’Univers. Et de la structuration globale de ces composants entre eux. Notamment sur ce qui constitue ce que l’on appelle notre « réalité ». Qu’est-ce qui constitue vraiment notre Univers ? Et depuis l’apparition de ce que l’on peut appeler la physique Quantique, qui comprend en tant qu’initiatrice, la mécanique Quantique et la notion de la double forme onde-corpuscule, on peut résumer la situation de nos connaissances en affirmant qu’il y a beaucoup plus de questions que de réponses. Et encore moins de certitudes que de réponses. Et que nos réponses actuelles vont évoluer ou être abandonnées.

Devant cet état de fait, l’objet de l’ouvrage n’est ni de proposer des explications ni même de rajouter des questions. Il ne s’agit pas d’expliquer comment, et encore moins pourquoi, ce qui nous entoure a été créé. Mais de s’atteler à modéliser une forme de description de l’Univers qui décrit ce qui se passe en son intérieur ou de ce qui pourrait se dérouler. Le support choisi de cette représentation est celui du concept des graphes. Auquel nous allons ajouter quelques propriétés et caractéristiques supplémentaires, notamment dans le domaine de ses composants et de ses dimensions.

Pour cela, nous allons dérouler une succession de propositions et d’en voir les conséquences. C’est comme si on rédigeait un scénario basé sur des choix de situations initiales, des contraintes d’existences de lieux et de personnages, et qu’on laisse les conséquences de ces sélections, déterminations aller au bout. Le tout en restant cohérent avec la logique même du scénario, de son cadre de départ, de ses conjectures de départ. En quelque sorte, c’est comme si les tenants donnaient lieu, obligatoirement, à leurs aboutissants.

C’est cette démarche qui est présente dans la rédaction des chapitres à venir. Des postulats fondamentaux vont être faits. Et à partir de ceux-ci, nous allons développer les raisonnements qu’induisent les principes adoptés et retenus.

Nous allons ainsi développer les liens, on pourrait même écrire les intrications, qui existent entre les notions de Graphe Quantique, d’Énergies, d’Informations et de Formes.

Pourquoi ce nom de Graphes Quantiques?

Pour ce qui concerne le premier mot, substantiellement, les graphes que l’on appellera classiques, sont l’expression de la présence de ce que l’on peut nommer des « Éléments » qui sont en « Relations » avec d’autres.

Un exemple de représentation de graphe classique.Schéma n° 1. Auteur P. AGRIPNIDIS

On retrouvera ces caractéristiques, mais à des niveaux et envergures bien plus élevés dans les Graphes Quantiques. C’est pour ceci que ce deuxième mot a été utilisé. Car les nouveaux Graphes comprennent en plus des particularités qui ne sont pas présentes dans les concepts des premiers niveaux des graphes classiques. C’est pour cette raison que la notion de nouvelles « Dimensions » aux Graphes est accolée à l’approche qui va vous être présentée.

Enfin, comme cet ouvrage traite de la modélisation des Savoirs, cela implique un possible usage de ceux-ci ¡ Le nom « Quantique » est donc aussi utilisé pour sa force de communication et l’imaginaire d’infini et de surprenant qu’il inclut.

Des préalables nécessaires?

Vous n’avez pas besoin de connaître ou même d’aimer ou de pratiquer la théorie des Graphes classiques pour découvrir, et on l’espère, apprécier les Graphes Quantiques. Si vous avez des bagages théoriques sur les notions habituelles des Graphes, cela vous permettra de faire vos premiers pas plus facilement. Mais faites attention à ce que ces bagages ne soient pas trop lourds et ralentissent votre progression. À un moment donné, il faudra même les abandonner pour continuer de cheminer.

De même, bien que le nom de Quantique, et des concepts s’y référant soient utilisés, aucune connaissance préalable de ce sujet n’est nécessaire ou attendue.

Également, on évitera au maximum, pour permettre une compréhension la plus étendue possible au plus grand nombre, d’utiliser des formules et symboles mathématiques. Ce type de représentation, qui est tout à fait possible et aussi, adaptée, n’est pas la seule pouvant exister. Et elle n’est peut-être pas celle qui vous convient. C’est d’ailleurs pour cette raison que la meilleure représentation des Graphes Quantiques c’est la forme visuelle… de graphes dans un espace en au moins deux dimensions. Les figurations des Graphes Quantiques pourront donc aussi se faire avec cette approche qui est très différente de celle de formule mathématique. Et également par bien d’autres.

Quels espoirs mis dans les Graphes Quantiques?

Qui peut prétendre savoir, à l’avance, sur la durée, tout ce qui va être moissonné à partir d’une seule nouvelle graine initiale ? Les retombées des recherches fondamentales débouchent toujours sur des découvertes inattendues dans des domaines divers. Les exemples en sont innombrables. Les deux plus récents et les plus marquants pour la science et la Civilisation Humaine sont le transistor, qui a donné lieu à l’informatique, et le laser. Alors nul ne sait ce qu’il adviendra des champs des graphes Quantiques.

Néanmoins, un premier domaine d’application a été détecté. Il sera celui de la formalisation des Connaissances Humaines sous la forme et notion de Modèles de Savoirs. Des travaux spécifiques sur ce point seront disponibles sur le site SPHARIS.com.

De plus, le développement des ordinateurs dits Quantiques n’a, peut-être, que son sens qu’avec des données, des informations qui sont structurées ou conçues pour être de la même nature qu’eux. Ce n’est qu’en traitant une matière pour lesquels ils sont fondamentalement destinés qu’ils vont pouvoir donner tout leur potentiel. Ce point sera plus développé dans la section « Les Applications pratiques ».

Les trois parties de l’ouvrage

Il aborde trois sujets. Comme l’objectif de la méthode est de coder et de transcrire des Informations, le premier domaine décrit sera relatif aux notions relatives à ce sujet. Et aux Énergies qui servent, selon nous, à les manifester. Il y aura une approche cosmogonique qui mettra l‘accent sur les concepts d’échanges et de relations. Il nous a semblé que l’on ne pouvait avoir une pratique efficace de restitutions d’Informations que si on pouvait aller au plus profond et au plus haut des structurations pouvant exister dans cet Univers. Néanmoins, même si vous n’adhérez pas aux hypothèses qui vont être développées dans cette partie, vous serez tout à fait même d’apprendre les bases des Graphes Quantiques qui en constituent la seconde. Il y a en quelque sorte des liens entre les deux parties, mais aussi une étanchéité. Vous pouvez pratiquer sans accepter les fondements théoriques des propositions sur l’organisation de notre espace-temps. La dernière partie est dédiée à l’intelligence artificielle.

Quelles puissances d’antidote des Graphes Quantiques face aux dérives de la soi-disant intelligence artificielle?

Ce point sera donc traité dans la troisième partie qui est relative aux intelligences artificielles où nous montrerons et démontrerons et démonterons les capacités, limites, dangers, et menaces de soi-disant intelligence artificielle. Car il convient d’affirmer dès maintenant que les Graphes Quantiques sont plus qu’un antidote à ces dérives et possibles catastrophes. C’est non seulement l’outil qui permet de les éviter, mais de réaliser des actions pertinentes et adaptées pour le plus grand nombre.

Tout, dans les Graphes Quantiques, méthode, convention, philosophie, est à l’inverse des démarches des intelligences artificielles.

Pédagogie et angles de vues

Tout le long de l’ouvrage, certains sujets seront abordés sous un angle différent. Cela ne constituera pas une répétition, mais une démarche pédagogique. Il nous est apparu que, sans qu’ils soient forcément pertinents ou justes, les points soulevés dans l’ouvrage sont nouveaux par rapport aux visions en cours au moment de la rédaction. Pour amortir cette découverte de territoires complètement inconnus, il nous faut multiplier différents types d’approches. À pied, à cheval, en voiture, en avion. Avoir des hauteurs de vues différentes, à pied, en avion. Et des vitesses différentes, cheval et voiture. Néanmoins, il se peut qu’il y ait des récurrences qui ne soient pas nécessaires à votre compréhension. N’hésitez pas alors à aller à un paragraphe plus loin ¡

Les circonstances quantiques de la recherche de l’Arkhètype

Parfois certaines personnes, et c’est le cas de l’auteur, ont des difficultés, même à partir de l’eau bouillante, à découvrir l’eau tiède. Que cela ne vous empêche pas de faire bouillir cent fois sur l’ouvrage votre meilleure eau de source distillée. Un beau jour, un vent malicieux, soufflant depuis un arbre fécond, poussera jusqu’à votre bouilloire ce qui vous semblera être une insignifiante et banale feuille. Prenez le temps de la laisser s’imprégner et peut-être même de couler jusqu’au fond. Soyez patient. Et déguster cette concoction. Vous venez peut-être de découvrir le thé… Ou pas.

PRESENTATION GLOBALE

Suppositions et ignorances

Postulats & Hypothèses

Depuis les travaux publiés en 1931 de Kurt GÖDEL sur les théorèmes d’incomplétudes, on sait que rien ne peut être établi formellement en matière de logique et de mathématiques sans qu’il n’y ait dans la proposition des principes qui ne soient pas fondamentalement démontrables par eux-mêmes et sans reposer sur d’autres hypothèses ou postulats qui eux-mêmes ne peuvent pas être validés en tant que tels.

Il en est de même pour la théorie des Graphes Quantiques. Elle est bâtie sur plusieurs postulats, au sens mathématique du terme, qui constituent ces fondements et des tenants et des aboutissants dont on va parler dans la section des postulats fondamentaux. Mais juste avant de présenter celle-ci, nous devons faire un point sur ce que l’on sait, sur ce que l’on ne sait pas et sur ce que l’on pense savoir. Et c’est de dernier point qui pose problème…

Les ignorances fondamentales

Les grandes failles, actuelles, de toutes les approches en physique Quantique ou classique, viennent que l’on ne veut pas admettre que nous ne savons PAS, fondamentalement parlant, ce que sont trois constituants primordiaux de l’Univers, à savoir l’Énergie, les Ondes et les Corpuscules.

Nous n’expliquons pas, pour l’instant, ce que sont ces ingrédients. Qui pourraient d’ailleurs être une même nature sous trois manifestations différentes. Nous décrivons ce que l’on voit. Nous pouvons le représenter. Nous pouvons même calculer, à l’avance, très précisément les effets de tel ou tel événement. Mais nous n’expliquons pas viscéralement ce que sont ces notions. Nous les constatons. Et constater, ce n’est pas identique à expliquer. En Physique, la définition même d’Énergie c’est que cela représente une grandeur qui a des potentiels d’impacts. Donc on décrit des conséquences. Mais pas les causes et la substance. Il nous faut ainsi accepter et intégrer cette ignorance substantielle. Et voir justement si, de ce manque de connaissances, on ne pourrait pas bâtir de nouveaux Savoirs ?

C’est ainsi le but premier de la théorie des Graphes Quantiques. À partir d’hypothèses et de principes en accord avec celles-ci, c’est de proposer un outil opérationnel et fonctionnel. Il est grand temps de voir quels sont les champs d’action des Graphes Quantiques.

Quelles utilités?

Des Graphes Quantiques ! Mais pour quoi faire ?

Globalité. Agilité. Récursivité

Si on devait résumer les Graphes Quantiques à un slogan compressé en trois mots, celui-ci contient leurs axes d’ambitions, leurs espoirs et leurs méthodes.

Globalité

Les Savoirs Humains évoluent. Des nouveautés conceptuelles apparaissent. Des certitudes de la veille, que l’on tenait comme inaltérables, disparaissent en fumée. Pour réapparaître sous d‘autres formes un peu plus tard. Le Progrès est fait d’avancées, de reculs, d’abandons, d’explorations, de redécouvertes de ce qui avait été oublié. Cependant, fondamentalement, nous sommes toujours sur le même champ, celui des Savoirs. Et les formes de ceux-ci prennent de plus en plus d’ampleurs et de profondeurs. Le temps des savants omniscients, tel Jean PIC de la MIRANDOLE, sachant toutes les connaissances d’une époque est révolu. Dans toutes les disciplines, de nouveaux domaines et sous-domaines apparaissent. On s’aperçoit que les Savoirs se ramifient de plus en plus. Et aussi qu’ils s’interpénètrent de plus en plus entre eux.

Certaines disciplines ont leur propre langage comme les Mathématiques, la Chimie, mais aussi la Musique. Ils permettent de représenter, d’exprimer tous les Savoirs connus actuellement, mais aussi à venir. Ce n’est pas parce que toutes les notes de musique pouvant exister sur une partition sont connues, et ont déjà été déterminées, que toutes les mélodies ont déjà été écrites. Et bien d’autres Sciences, notamment celles que l’on nomme « douces », n’ont pas de langage qui leur soit propre (économie, social, philosophie…). Or, se pourrait-il, à l’instar de la Musique, que l’on puisse créer, codifier une notation qui pourrait convenir à exprimer tout type de Savoir ? Et ce quelle que soit sa forme, sa discipline, son domaine. Y compris même des sciences n’existant pas encore ? Pouvons-nous créer une convention qui puisse exprimer tout type de Savoirs dans un langage Universel accessible à toute l’Humanité ? Ceux qui ont existé, ceux que nous connaissons et ceux que nous allons découvrir ?

C’est là l’ambition numéro une des Graphes Quantiques, de pouvoir représenter tout type de Savoir. Que ce soit ceux créés, imaginés, inventés, rêvés par les Êtres Humains. C’est-à-dire les Savoirs qui sont nos « productions » intellectuelles. Et ceux qu’ils ont découverts et explorés, mais qui sont indépendants de leurs actions. C’est ce qui constitue l’Univers qui nous entoure. Il y a ce que réalise l’Humanité. Et ce qui constitue notre Monde. La molécule d’eau H2O existait indépendamment de sa découverte par Antoine LAVOISIER. Et de sa codification d’expression, qui d’ailleurs a été un peu plus tardive (En 1814 par Jöns Jacob BERZELIUS).

Il y a ainsi deux types de Savoirs différents. Ceux que l’Humanité forge. Et ceux qu’elle découvre. Si les Savoirs Humains (voir paragraphe précédent) se ramifient et s’interpénètrent de plus en plus entre eux, il semble en être de même pour ceux de l’Univers que nous explorons et cherchons du mieux possible chaque jour. Se pourrait-il d’ailleurs que ces deux types de Savoirs, d’une certaine manière, soient intriqués entre eux ? Que plus on découvre des Savoirs sur un de ces types, Humain ou Univers, plus on pourrait faire progresser nos Savoirs dans ces deux domaines ? Se pourrait-il, notamment, que la structuration de l’Univers puisse nous aider à comprendre comment mieux exprimer et formuler nos Savoirs ? Et qu’une convention de formalisation, de notation, basée sur le façonnement de l’Univers nous serve à exprimer toutes nos formes et sujets de Savoirs Humains ? Qu’à partir d’une seule codification Universelle tous les Savoirs soient exprimables ?

C’est ce que proposent les Graphes Quantiques dans cette notion de globalité.

Agilité

C’est le corollaire de la première caractéristique. Pour être en mesure de TOUT retranscrire, quelle que soit l’origine du Savoir, de sa forme et de son fond, il faut pouvoir être très évolutif et très souple. C’est-à-dire d’établir les bases qui soient les plus fondamentales possibles. Et qui peuvent être utilisée dans toutes les situations possibles. La structuration des Graphes Quantiques doit leur permettre de tout exprimer ce qui est connu lors de leurs élaborations. Et ce qui pourra être découvert dans le futur. Ou tout simplement amélioré ou mis à jour. Si vous vous intéressez à la cosmologie, à la physique Quantique, aux trous noirs, vous n’avez pas de nouvelles hypothèses ou découvertes toutes les semaines, mais tous les jours. Quitte à contredire ce qui était un dogme immuable ou une certitude absolue de la… veille. C’est ce type d’évolutions, de changements, pour tout domaine de Savoirs, que doit être capable « d’encaisser », comme un boxeur, continuellement et sous toutes formes possibles, les Graphes Quantiques. Quels que soient le fond et la forme des ajouts ou suppressions, ils doivent être pris en compte.

Pour ce faire, pour être capable de traiter le Maximum, il faut structurer le Minimum. Ce sont les capacités intrinsèques des Minimums, car nous verrons qu’il y en a plusieurs (espace et temps notamment) qui vont nous permettre de faire évoluer TOUTES nos formes et TOUS nos fonds de représentations de Savoirs. Ce n’est qu’en n’utilisant que ce qu’il y a de plus élémentaire, mais qui néanmoins peut former des combinaisons de plus en plus étoffées, que nous pourrons garantir des capacités d’agilité, permettant de retranscrire le plus petit au plus grand, le plus éphémère au plus durable. Ce n’est que comme ceci que nous pourrons prendre en compte toute évolution.

Cependant, attention, cette capacité d’absorption ne veut surtout pas dire que ce qui a été écrit un jour sous une forme de Graphe Quantique est vérité éternelle. Et absolue. Ce n’est pas le contenu qui est immuable. C’est le contenant. C’est-à-dire la Grammaire des Graphes Quantiques. C’est comme si on réalisait des amphores « intellectuelles » qui pourraient accueillir soit de l’huile d’olive, soit de l’eau, soit du vin, ou des graines de céréales ou de la farine moulue. On serait toujours en mesure de transporter les contenus, quels que soient leurs types. Et si un jour il s’avère plus utile de déplacer de l’huile d’olive que de l‘eau, il sera possible de changer ce que contient l’amphore. C’est la Grammaire des Graphes Quantiques qui construit son agilité. Les mots qu’elle utilise peuvent changer de sens ou être remplacés par d’autres, c’est sa structuration et articulation qui comptent.

Récursivité

Pour que les deux premiers mots constitutifs du slogan des Graphes Quantiques, Globalité, et Agilité, ne soient pas que des vœux pieux, mais une réalité, ils doivent imiter ce qui existe déjà et qui contient, et ce depuis très longtemps, ces deux qualités. Et en matière de durée et de longévité, quoi de mieux que notre Univers.

L’Univers

C’est là par excellence, le « ce qui existe autour de nous », et qui remonte, selon les estimations en 2018, à 13,787 ± 0,020 milliard d'années (admirons la précision ¡¡¡), qui est une source d’inspiration pour composer les fondamentaux des Graphes Quantiques. Si ceux-ci se rapprochent au plus près de la configuration de l’Univers, ou du moins d’une forme d’expression de son organisation, on peut raisonnablement espérer avoir un potentiel de durabilité. Et de pertinence.

C’est le pari et le parti pris des Graphes Quantiques. Que la meilleure restitution possible de la structuration des Informations est basée sur l’organisation même de l’Univers. En reproduisant, en imitant, en calquant cette organisation et ses articulations, on sera au plus près de représenter les Informations. Et de prendre conscience de qu’il faut réaliser pour que des Informations évoluent, naissent ou disparaissent. Disposer de Savoirs mis à la disposition de l’Humanité est aussi une ambition des Graphes Quantiques. Car si nous arrivons à être capables de coder l'Univers, nous pourrons alors coder, représenter toutes les activités Humaines. Et, si ce n’est prédire avec certitude ce qui va arriver ; on verra pourquoi ceci n’est pas possible dans le chapitre suivant ; au moins avoir les grandes tendances des potentiels et des conséquences.

Cerveau

Les deuxièmes, pari et parti pris, reposent sur les premiers. Le cerveau Humain, et peut-être celui d’autres grands animaux comme la Baleine bleue (que se passe-t-il dans un cerveau de près de 7 kg quand l’essentiel des actions de déplacement est assuré en très grande partie par la flottabilité ?) fonctionne à l’identique de l’Univers. Ou du moins quand la représentation des Informations contenues dans un cerveau est identique, en grammaire et en forme, à celle qui est utilisée pour décrire des fondamentaux de notre Univers physique comme les liaisons atomiques ou entre corpuscules plus fondamentales. Le cerveau, reprendrait tel un microcosme, dans une dimensionnalité de taille inférieure, le fonctionnement le plus élémentaire du codage d’Informations par l’Univers, à savoir la notion d’Éléments et surtout de Relations. On verra, notamment dans les chapitres à venir, à quel point ces deux notions sont essentielles aux Graphes Quantiques. Et c’est cette structuration initiale de l’Univers qui serait reproduite dans notre cerveau. Comme si cet « outil » avait été imprégné par résonance de la structuration de l’Univers.

Ainsi les Graphes Quantiques sont un instrument de représentation de ce que nous acteurs Humains comprenons de l'Univers et de ce que nous y faisons L’outil est basé sur le façonnement même de cet Univers. Construction que nous retrouvons à une échelle minuscule à l’intérieur de nous-mêmes. Et qui nous permet de générer d’autres outils. Ainsi les textes, les mots de chaque Langue sont un moyen local d’une communauté, d’exprimer ce que chacun a en nous comme Informations dans notre tête. Celles-ci sont dans notre cerveau structurées sous la forme de ce qui est nommé des « Modèles de Savoirs ». Et c’est d’eux d’où viennent les différents langages que nous utilisons. Ils sont à la fois les dérives et les fruits de cette forme de structuration d’Informations que nous avons dans le cerveau.

Voilà donc, en partie, les ambitions, espoirs et objectifs de la Convention des Graphes Quantiques. L’essentiel repose sur la création, le développement, la mise à disposition de l’Humanité d’un outil Universel pouvant servir à codifier et à articuler tout type d’Informations. Il ne s’agit pas là d’une ambition personnelle. Mais d’une aspiration à faire disposer la Communauté d’un outil utile et pertinent à son développement harmonieux.

Développons donc maintenant en quoi consistent les Graphes Quantiques.

Description et présentation

Mais alors c’est quoi ces Graphes Quantiques ?

Les graphes actuels, qu’on appellera donc classiques, sont en fait, dans leur essence, des représentationsd’Informations par le biais de connexions et de liens entre différents constituants.

Les Graphes Quantiques, littéralement et dans tous les sens du terme, amènent ce codage d’informations dans de nouvelles dimensions.

Pour définir encore plus ce que sont ces nouveaux types de Graphes, il faut aller jusqu’au plus loin et large possible. Et aussi jusqu’au plus fin, au plus profond, au plus élémentaire. C’est ce double objectif, cette dualité ; quoi de plus attendu pour des objets quantiques ; que vise justement la convention présentée dans cet ouvrage, décrire des structurations d’informations et de données les plus riches possibles par l’utilisation d’éléments les plus simples.

Ainsi un Graphe Quantique est une description normalisée d’Éléments présents dans un espace commun avec leurs Relations et leurs Propriétés.

En encore moins de mots, un Graphe Quantique c'est une schématisation informationnelle structurée d’un univers.

Un des objectifs est de pouvoir opérer sur la représentation même pour l’améliorer, la bonifier ou pour valider la pertinence du Graphe. Un autre est de savoir où on peut agir, sous quelles conditions et avec quelles conséquences sur les Éléments « réels » (la matière) ou conceptuels (les idées, l’Art, les croyances…) qui sont présents dans l’Univers.

La contrepartie quantique à retenir de cette définition c’est que si on parle de représentation, c’est qu’on se situe dans le cadre d’une Convention. Humaine. Il faut donc concevoir la théorie des Graphes Quantiques comme avant tout un outil et non pas une finalité. Les Graphes Quantiques ne sont pas un but en soi. Ils n'existent non pas que s’il y a au moins un observateur ou observatrice, mais au moins un rédacteur ou rédactrice qui les ont construits !

Quels champs souhaitent englober les Graphes Quantiques ?

Une des ambitions de la réalisation de l‘outil Universel que sont les Graphes Quantiques est d’avoir une double capacité intrinsèque d’évolutivité et d’exhaustivité. C’est, comme présenté dans la section précédente, de réaliser un instrument qui possède un potentiel d’adaptation lui permettant d’intégrer toutes les formes, fonds et quantités possibles de changements pouvant intervenir dans les Savoirs Humains. Que ce soit dans leurs structurations, articulations et représentations.

Pour ce faire, les Graphes Quantiques doivent être capable de tout intégrer dans leurs formalisations, du plus petit Élément existant jusqu’à non pas aux amas interstellaires, mais à l‘Univers lui-même. Tel est le souhait, la recherche, l’aspiration des Graphes Quantiques.

Et il vous est proposé de voir comment dans les lignes et pages à venir.

Pourquoi avoir maintenant des Graphes Quantiques ?

L’histoire de la Science Humaine nous l’a constamment enseigné. Comme annoncé dès l’introduction, elle progresse sur le plan des connaissances, soit par l’invention de nouveaux outils et instruments. Soit par l’apparition de nouveaux concepts théoriques. En attendant le développement de futurs appareils adaptés à ce concept, notamment numériques Car c’est dans ce deuxième cadre que rentre la proposition de concevoir une nouvelle convention de représentation des données et des formes qui est nommée « Graphes Quantiques ». Si nous devons aller plus loin ou au moins dans de meilleures directions, il nous faut, parfois, abandonner d’anciennes représentations qui, après nous avoir servi comme bâton de marche pour progresser sur le chemin des Savoirs, finissent par se transformer en boulet ou, justement, devenir comme des bâtons dans nos roues. Et pour être le plus utile et pertinent possible, il nous faut aussi créer des structurations, des architectures qui résistent aux effets de modes scientifiques (car elles existent bien). Et qui soient à la fois suffisamment souples (voir section précédente) et étanches pour résister aux futures évolutions techniques, même sans pouvoir en connaître les formes et supports.

L’approche par les Graphes Quantiques souhaite être la plus large possible, la plus englobante, la plus profonde, la plus extensible possible pour pouvoir traiter dès maintenant le plus grand nombre d’Informations et de leurs articulations. Et être à même d’en faire autant, si ce n’est plus ou mieux, dans les temps à venir. C’est cet espoir et ambition qui ont prévalu aux travaux se concrétisant sous la forme de cet ouvrage. Car nous avons besoin d'un langage Universel pour décrire les Informations de notre monde qui sont en fait générées par les Relations existant dans celui-ci.

Pourquoi utiliser la notion de Graphe Quantique ?

Dans le concept des Graphes Quantiques, qu’on appellera parfois directement et juste Quantiques, vous verrez qu’il y a quelques notions se trouvant originellement dans le champ de la mécanique Quantique, ou maintenant dans ses possibles successeurs comme la théorie des Cordes, qui sont aussi présentes dans les conventions développées dans les chapitres suivants. On a ainsi, notamment, des concepts d’Énergies et de différentes Dimensions.

Mais la principale raison d’utiliser ce nom de Quantique vient du choix d’exprimer, ou de translater, la dualité Énergie — Informations dans le concept des graphes classiques. C’est cette fusion, cette intégration de ces deux ingrédients et états que souhaite représenter la convention des Graphes Quantiques.

Et jusqu’où cela peut-il nous amener ?

À cette, courte, présentation des Graphes Quantiques, il convient d’ajouter dès maintenant, sans dévoiler les points à venir, que dans la Théorie, les Énergies sont, comme on vient de l’annoncer, fortement liées aux Informations. Et que l’Énergie donne lieu, sous certaines formes et combinaisons, à de la Matière et des Forces. Donc, pouvoir décrire une représentation des informations, c’est aussi pouvoir décrire une représentation de l’Univers, de ses Énergies, de ses Informations et des Forces qui sont présentes en son sein et qui interagissent entre elles. Mais cette description est une conséquence, pas une finalité recherchée. Le but des Graphes est d’abord et avant tout de représenter des Informations. Et l’impact qu’ont certaines Informations sur d’autres Informations.

Car on ne cherche pas à découvrir pourquoi et comment ça marche, mais à représenter ce qui fonctionne. Ce qui se passe. Par le biais des Informations dont nous disposons. Et aussi pouvoir imaginer ce qui pourrait arriver si on changeait un paramètre, un attribut, une valeur. Ainsi l’approche par le concept de Graphe a aussi comme objectif de pouvoir modéliser les informations pour être en mesure d’agir dessus, pour visualiser les possibles changements qui pourraient survenir sur ces Informations et Énergies.

C’est tout ceci que nous allons aborder dans la prochaine section qui pose les grandes bases des principes, postulats, conjectures, hypothèses adoptés pour la théorie des Graphes Quantiques. Et nous rentrerons directement dans le vif des sujets principaux.

Les postulats fondamentaux

Le Postulat Fondamental

Vu sous un certain angle, dans cet Univers, TOUT n’est que RELATIONS ÉVOLUTIVES entre ÉNERGIES.

Le Postulat Primordial

Dans cet Univers,

C’est tout ce que vous avez besoin de savoir, dans un premier temps, pour utiliser en toute conscience les Graphes Quantiques ¡¡¡

Les Clefs de Voûte du Postulat Fondamental

Les RELATIONS sont des interactions entre des ÉLÉMENTS qui sont constitués d’ÉNERGIES. Aussi bien les ÉLÉMENTS que les RELATIONS ont des PROPRIÉTÉS. Celles-ci sont structurées et articulées suivant des « règles » propres à l’Univers. Ces PROPRIÉTÉS se représentent par des INFORMATIONS. Qui sont des ordonnancements particuliers d’ÉNERGIES.

Un Postulat global sur les Énergies

On vient d’évoquer déjà plusieurs fois le mot Énergies dans les deux premiers postulats. Il est nécessaire de décrire ce qu’elles sont substantiellement.

Les ÉNERGIES sont des MOUVEMENTS, même s’ils sont sur place, des « grains » de matière les plus élémentaires de l’Univers. Ces MOUVEMENTS n’existent que parce qu’il y a des INFORMATIONS qui leur sont « envoyées ». Nous verrons qui ou plutôt quoi envoie ces Informations dans les sections à venir.

En ce sens, on pourrait dire que l’approche des Graphes Quantiques est l’inverse de la proposition de Démocrite qui proclamait que « Rien n’existe à part les Atomes et le vide, tout le reste n’est qu’opinion. ». Ce serait plutôt « Rien n'existe à part l'information. Tout le reste n'est qu'Atomes et Vide. ». Et c’est à l’identique d’HÉRACLITE qui affirmait que « Il n’y a rien de permanent, à part le changement ».

Les conséquences de l’acceptation des trois premiers Postulats

C’est ainsi que Les ÉNERGIES servent à coder les PROPRIÉTÉS des trois types d’INFORMATIONS existants et qui sont :

– Forcément, les RELATIONS puisque c’est là-dessus qu’est basé l’Univers. Et que, dans l’approche des Graphes Quantiques, on pourrait même voir leurs existences antérieures à ce qui est mis en Relation. À savoir la notion d’Élément. C’est en effet comme si c’était l’essence de cette notion de Relation qui était prépondérante, dans tous les sens du terme, à celle d’objets la constituant.

– En deuxième type, nous avons le concept d’ÉLÉMENTS qui représentent ce qui est mis en lien, en connexion par les Relations.

– Et en troisième, la conceptualisation, les « instructions » d’une utilisation « pure » des Énergies qui est nommée « FORCES ».

Il y a donc cette notion de « codage » des Informations par les Énergies, comme si celles-ci étaient les équivalents des BINAIRES de l’INFORMATION présents dans l’Univers.

Mais outre cet aspect, il y aussi le fait que les ÉNERGIESconstituent également ces Relations, Éléments et Forces. Et ce sous trois formes bien séparées, opérant chacune dans un « niveau » différent.

– Les ÉNERGIES partant d’un Objet (Élément) bien déterminé à un autre, représentent des Informations de Relations entre ces deux Éléments. L’identité, « l’étiquetage » de cette Relation est clairement identifiable par l’indication des Éléments connectés entre eux. Cette Relation s’effectue sur le parcours, le chemin effectué par l’Énergie pour exprimer à la fois ce qu’est la Relation et la constituer.

– Les ÉNERGIES structurant les Éléments sont des ÉNERGIES dites de type statique. En quelque sorte, elles restent principalement sur « place », même si elles tournent sur elles-mêmes.

– Les ÉNERGIES représentant les Forces sont des ÉNERGIES dites en mouvement sur injonctions. Qui se déclenchent suivant des instructions ou règles propres à l’Univers.

En synthèse :

Un développement spécifique du concept de RELATIONS

Comme exprimé dans le postulat fondamental, tout l’Univers n’est que RELATIONS. Rien n’existe seul et isolé. Ce n’est que la Relation entre membres d’un même espace qui donne des spécificités, caractéristiques et propriétés à ces derniers. Tout ce qui existe, Énergies, Informations, Forces, Matières sont basées sur des Relations et ne peuvent être sans qu’il y ait des Relations.

Et les Graphes Quantiques ont pour objectif de pleinement représenter et d’exprimer ces Relations.

Nous verrons, bien sûr, plus dans le détail et pourquoi, les assertions suivantes sont présentes dans la convention des Graphes Quantiques, mais il a nous semblé opportun, voire nécessaire, de transmettre, au plus tôt de l’ouvrage, ce qu’implique la prise en compte du postulat structurant toutes les autres expansions et développements des concepts contenus dans les chapitres suivants.

– Les ÉLÉMENTS présents dans cet Univers sont constitués de RELATIONS à l'INTÉRIEUR d’eux-mêmes.

– Les ÉLÉMENTS sont liés avec d’autres ÉLÉMENTS par deux types de RELATIONS.

– Soit des RELATIONS de type Informationnelles.

– Soit des RELATIONS de structuration « physique » nommées FORMES.

— Les RELATIONS entre Éléments, quels que soient leurs types, amènent des PROPRIÉTÉS complémentaires que les Éléments isolés ne possèdent pas. Ou à l’inverse, elles en enlèvent alors que des Éléments en possèdent.

– L’ensemble des RELATIONS entre ÉLÉMENTS d’un même groupe génère une et une seule MÉTA Relation de ce même groupe. C’est le nom donné à l’ensemble informationnel qui regroupe les Propriétés qui n’apparaît que lorsque tels types de Relations existent entre tels types d’Éléments dans tel type de contexte.

– Les directions, intensités, durées des ÉNERGIES présentes dans l’Univers sont des INSTRUCTIONS contenues dans des INFORMATIONS et RELATIONS.

Enfin, notons que TOUTES les Énergies exploitées par l’Humanité viennent de mouvements. Que ce soit le moteur thermique et ses pistons, le moteur électrique et ses rotors, la force hydraulique ou éolienne entraînant des pales, la nucléaire par la fission d’atomes lourds qui se scindent puis se déplacent, la solaire par les photos et même le ressort pour les anciennes générations de montres. Mais après tout, sur un plan fondamental, les mouvements ne sont-ils pas la manifestation d’Énergies ?

Abordons maintenant, sous un angle de synthèse, les dix conjectures principales des Graphes Quantiques dont quelques-unes ont déjà été abordées, mais qui incluent maintenant les caractéristiques minimales qu’utilise la convention de ces mêmes Graphes Quantiques.

Conjectures et minimums

Les dix conjectures

— L’Univers n’a de sens que par la notion d’échanges.

— L’Univers possède une capacité de néguentropie qui est dépendante de la « qualité » de ses échanges en son sein.

— Ces échanges se font par des Relations entre Éléments.

— Les Éléments et les Relations ont des Propriétés. Qui peuvent se représenter par des Informations.

— Les Énergies structurent des Éléments, des Forces, des Relations. Et les Informations qui y sont associées.

— Les Énergies sont des mouvements d’Éléments.

— Cet Univers est un espace constitué de « Points » qui ont une limite de taille minimale qui ne peut être plus petite.

— L’Élément le plus fondamental de l’Univers ne peut être plus petit qu’un « Point ».

— Cet Univers a un cran minimum de Temps qui représente la durée nécessaire à effectuer l’action la plus rapide sur une Énergie.

— Cet Univers a une limite d’Énergie minimale pouvant être contenue dans un Élément qui ne peut être plus faible qu’une certaine grandeur.

De ces conjectures, il s’ensuit que dans cet Univers il y a deux grands types de possibilités.

— Soit des possibilités de changement de Propriétés pour les Éléments et les Relations.

— Soit des possibilités d’apparition ou disparition d’Éléments et de Relations par des processus d’agrégation ou de dislocation.

Nous pouvons maintenant présenter, un tout petit plus ; pour que vous les ayez en tête avant que l’on ne développe plus en profondeur ces concepts dans le chapitre suivant ; les conjectures comprenant ces notions de minimum.

Le Minimum d’Espace possible est la taille la plus petite d’un lieu, d’un « endroit », qui puisse exister dans l’Univers. On ne peut pas faire plus petit. On ne peut pas le compresser ou le réduire. Ou le fragmenter. Une zone de 2/3 ou 3/4 d’espace minimum ne peut être en tant que tel. Cette taille est d’ailleurs égale à la plus petite grandeur de « matière » qui puisse exister. Et en toute cohérence et logique, ce « grain » qui est le plus fin possible, ne peut pas être plus petit que le plus petit espace pouvant exister. Sinon cet espace ne serait pas le lieu le plus infime pouvant exister.

Le Minimum de Temps est l’écoulement minimal de durée qu’il faut pour qu’un changement d’état le plus minimal possible, quel qu’il soit, d’Énergie ou d’Information : dont on a vu à quel point ils sont liés ; s’opère sur un des constituants de l’Univers. Ce minimum de période représente, paradoxalement ou pas, une rapidité. Bien évidemment, tout concept de Temps évoque une notion de cycle, mais la proposition est ici de dire que le Temps est en fait une notion de Vitesse. Ce qui nous ramène à une autre notion fondamentale évoquée dans les conjectures, celle de Mouvement.

Car le Minimum d’Énergie est la quantité la plus petite possible de différentiel de position amené par un déplacement ou un mouvement d’un Élément qui se ferait, y compris sur place. Ce mouvement génère une capacité « d’impact » sur les autres Éléments. Et ce potentiel d’impact, diffèrent suivant l’intensité, la durée, le sens du déplacement, le nombre d’Éléments concernés, est nommé Energie.

Maintenant que nous avons vu les postulats et les conjectures, il ne nous reste plus qu’à dresser les hypothèses retenues dans les Graphes Quantiques.

Hypothèses et supputations

La première hypothèse : au début il y a le Tout !

Ou, en quelque sorte, il y a Tout. Tout ce qu’il faut. À savoir Rien. Car dans une approche, certes controversée, de la mécanique quantique, il y a le concept de l’apparition d’énergies dans le vide absolu !

On a promis dans l’introduction d’écrire le moins possible de formules physiques, parce que même si vous en êtes un mathématicien ou une, cela n’est pas l’expression la plus appropriée pour communiquer au mieux les concepts des Graphes Quantiques. On va prouver ce point par la démonstration suivante.

Si nous écrivons que la résultante de l’inéquation

C’est pour cette raison que nous utiliserons le plus possible les explications textuelles et visuelles pour présenter au mieux les Graphes Quantiques. Ce qui inclut aussi la représentation en graphe ¡¡¡

Ou, nous pouvons également considérer que maintenant qu’il n’y a plus de Vide. Il y a un espace, un Univers. Qui contient quelque chose. Et ce quelque chose est le Tout. S’il est le Tout, il est alors complet et contient absolument tout. Cet endroit sera nommé Apeiron. Son sens lexical d’origine signifie ce qui est sans limites. Mais nous verrons plus loin que même s’il est très vaste, il n’est pas infini. Nous prendrons donc ce mot dans son entendement Philosophique proposé par ANAXIMANDRE (qui a aussi enlevé les colonnes sur lesquelles on faisait avant lui reposer la Terre pour pas qu’elle s’écroule), qui est « le principe et l'élément de tout ce qui existe ». On utilisera aussi ce mot parce qu’ANAXIMANDRE considérait que toute frontière intellectuelle entre les différentes parties de la nature humaine était largement artificielle et une facilité, temporaire, d’analyse de surface avant d’aller au plus profond. Et aussi par sa tendance à faire preuve d'une foi extraordinaire et vivifiante dans la capacité des êtres humains ; même si ce n’était dû qu’à un seul au début de la découverte ; à comprendre le monde dans son ensemble.

Maintenant, si on revient à la nature fondamentale de l’Apeiron, c’est celle d’être pure et totale Énergie. Et elle prend trois formes. Celles d’Informations, de Forces et de Matières. Mais qui s’incarnent dans des « endroits » différents de l’Apeiron. Et ces lieux sont appelés les Branes.

L’hypothèse des Branes

C’est le nom donné aux trois « lieux » où se trouvent les Informations, les Forces et la Matière. Chaque type étant dans son propre Brane. Nous verrons plus loin ce qui est entendu dans ces trois concepts d’Informations, de Forces et de Matières. En attendant, vous avez compris que le mot « lieu » qui est utilisé pour désigner l’endroit où se trouvent ces trois notions ne correspond pas tout à fait à ce que sont des localisations géographiques. On utilise le mot Brane, car la signification qu’il a dans la théorie des Graphes Quantiques peut se rapprocher de celui qu’il prend dans la théorie des cordes. Mais on verra que ce n’est pas tout à fait la même. Les Branes sont à la fois générés et inclus dans l’Apeiron.

L’hypothèse du Un et des Trois

L’Énergie contenue dans l’Apeiron se répartit, se trouve dans les Branes des Informations, celui des Forces et celui de la Matière. Des échanges peuvent avoir dans et entre ces trois types « d’espaces ». Elle se trouve aussi dans un autre lieu qu’on développera plus loin et qui est le Kosmos.

Mais on a aussi, pour rappel de points vus dans les postulats, les équivalences possibles suivantes :

L’hypothèse de la Forme

Ou plutôt des Formes. Car la même hypothèse s’applique à deux types de composition différents. Une Forme est soit une structure d’Informations d’apparence géométrique fermée, regroupant des liaisons entre des Éléments constitués de matières, pouvant être visibles et ayant des points communs. Soit une Forme est un agencement, une configuration particulière de Relations qui a aussi une apparence géométrique fermée. Qui est présente dans le Brane Informations. Mais qui n’est visible pour les êtres Humains que conceptuellement, lorsqu’on la représente en trois dimensions dans un Graphe Quantique. Dans les deux cas, « l’architecture » de la Forme amène des « capacités » aux Éléments et aux Relations.

L’hypothèse de la transmutation

Les Énergies se transforment en Informations lorsqu’elles sont localisées dans un Brane d’Informations. Et elles s’expriment en Forces dans le Brane correspondant parce qu’elles sont en mouvement, permanent, réel ou potentiel, dans cet « espace ». Et elles se manifestent en tant que Matières dans le Brane du même nom.

Les Formes, voir le point précédent, suivant leurs « apparences », génèrent ou modulent de l’Énergie dans un Brane d’Informations. Celles-ci sont transférées dans le Brane des Forces suivant l’intensité et le « type » d’énergies produites. Ainsi les modifications sur les Formes présentes dans le Brane Information peuvent réduire, augmenter ou modifier les Forces du Brane du même nom. Qui à leur tour agissent sur le Brane Matières et ses constituants.

L’hypothèse du Graphe Quantique

Un Graphe Quantique est une représentation, une convention humaine de ce qui est ou de ce qui se passe dans le Brane Matières et dans le Brane Informations. Mais ce dernier peut aussi est influencé par ce qui se passe dans le Brane Forces. Et il influence lui aussi, en retour ou en action primordiale et initiale, le Brane Forces.

L’hypothèse du UN en perpétuel mouvement

C’est celui qu’on a vu en début de section. Bien qu’étant de nature fondamentale commune, les expressions, les déclinaisons, les intensités différentes des Énergies que sont les Informations et les Forces sont en évolutions permanentes et incessantes.

TOUT INFLUE et se MODIFIE en temps RÉEL !

L’hypothèse de la modification de résultats apportés par l’observateur

Si l’observation ou la présence d’observateurs et d’observatrices modifient les résultats que l’on recueille par rapport à une expérience effectuée en l’absence d’instrument ou de personnes, ce n’est pas par l’existence de propriétés magiques qui seraient présentes ou qui surviendraient dans les instruments ou les individus, mais bel et bien parce que l’Univers a été, si ce n’est conçu, du moins s’est organisé ou a évolué comme ceci. Toute modification d’Énergie, dans un sens ou un autre, influe sur les Informations. Et l’inverse est également vrai. Donc dès que l’on mesure quelque chose, que l’on constate, que l’on intervienne, il y a forcément une modification qui se reflète. Et dont on se rend compte.

L’Univers fonctionne sur la base de cette articulation. Qui apparaît somme toute comme très logique. Si c’est l’Information qui structure l’Univers, toute évolution de celle-ci l’impacte. C’est comme si le design de l'Univers avait intégré cette capacité intrinsèque pour qu’il puisse exister. Et c’est ce qui est reflété dans l’expression des Informations dans la convention des Graphes Quantiques.

Nous voilà donc avec ; si ce n’est l’ensemble des Postulats, Conjectures, Hypothèses des Graphes Quantiques ; au moins les principaux et les plus structurants. On espère également avoir proposé des prémisses, dans le double sens mathématique et philosophique, nécessaires à la présentation plus détaillée de la Théorie des Graphes Quantiques. Nous pouvons alors brosser plus en profondeur cette convention dans les chapitres à venir.

Mais juste avant, nous faisons un aparté sur les liens entre Graphes classiques et Quantiques. Que vous pouvez esquiver si vous souhaitez aller directement au cœur du sujet qui commence dès le prochain chapitre.

Les Graphes Classiques et Quantiques

Les anciens & les nouveaux Graphes

Il s’agit donc, comme annoncé, de présenter ici, très succinctement, avant de rentrer dans le vif du sujet et des détails, les points communs ou différents les plus structurants entre la théorie classique des Graphes et la conceptualisation des Graphes Quantiques. Ce seront les grandes délimitations pour pouvoir aller après de plus en plus précisément dans les potentiels de cette nouvelle approche. Si vous n’avez pas de notions en termes de graphes dits classiques, cela n’a pas d’importance et également comme annoncé, vous pouvez passer directement au chapitre suivant qui présente les notions d’Univers et d’Énergies dans les Graphes Quantiques.

Une approche globale en une phrase

Les Graphes Quantiques peuvent être considérés comme une extension, un complément, sur plusieurs plans et dimensions, de la théorie classique des Graphes. Notamment par le fait d’attribuer des propriétés, des caractéristiques que la conceptualisation historique ne possède pas.

Les similitudes

Elles portent sur les bases et fondements des Graphes classiques. Il y a des sommets, des nœuds, qui sont reliés par des arêtes à d’autres sommets. Et ces liaisons ont un sens, une direction, avec une pondération, une intensité que l’on peut rajouter comme information dans cette arête.

En fait, à part quelques exceptions comme les liaisons à double sens entre deux sommets adjacents qui ne sont pas reprises, tout ce qui constitue la théorie classique se retrouve dans les Graphes Quantiques.

Mais cette dernière ne contenant pas d’autres attributs que ceux évoqués, elle n’est qu’une partie de la base qui va être utilisée dans la nouvelle articulation des nouveaux Graphes.

Les différences fondamentales avec la théorie classique

On peut les résumer là aussi en une seule phrase. Les Graphes Quantiques ont plus et mieux de « Caractéristiques » que les Graphes classiques. Que ce soit au niveau des Éléments et bien sûr, surtout au niveau des Relations.

On va retrouver ces « plus » et « mieux » dans tout ce qui constitue l’approche standard. À savoir tout ce que l’on vient de présenter comme étant commun, les sommets et arêtes. Mais nous verrons que d’autres spécificités vont exister, notamment celles des Formes, Forces et types de Propriétés.

Les apports des Graphes Classiques

Depuis la formalisation de la théorie des Graphes qu’on peut faire remonter au mathématicien Suisse Leonhard EULER, d’innombrables travaux pertinents ont déjà été effectués. La théorie des Graphes classique a donné lieu à de nombreux traitements, calculs et algorithmes qui pourront, dans certains cas, être réutilisés dans les Quantiques. Il y a donc toute une riche base sur laquelle ces derniers pourront s’appuyer pour développer les notions qu’ils contiennent.

La reprise des conventions classiques des Graphes

Un des intérêts et potentiels des Graphes Quantiques est qu’en plus, comme mentionné dans le paragraphe précédent, de permettre d’utiliser des algorithmes de traitements, l’ensemble des conventions de représentations et graphiques pourra être repris comme base visuelle d’affichage des Graphes Quantiques sous la forme de connexions graphiques. Ce sera la forme privilégiée de représentation dans l’ouvrage.

Une représentation d’un graphe classique.Illustration n°1. @Wikipédia. Par Aza Toth

Les limitations des Graphes dits classiques

Même s’ils ont bien évolué depuis le début de leur formalisation par le pionnier Leonhard EULER en 1735, les conceptions précédemment en cours avaient quelques limitations. Une d’entre elles est la séparation entre Énergie et Informations. Les deux sont vues comme indépendantes. Définir des Informations n’entraîne pas de coût, d’impact, de conséquences sur le graphe qui est vu comme hors-sol et existant par lui-même. Et la conséquence inverse, que des Informations ou structurations d’Informations puissent amener de l’Énergie n’est pas concevable. Notamment sur le plan de la structuration géométrique des Informations qui sont nommées « Formes » dans les Graphes Quantiques. Puis, pour terminer, car ce n’est pas l’objet de l’ouvrage de parler de l’ancien, un des non moindres contingentements de la théorie classique est l’absence de « dimensions » au sens physique du terme dans les constituants d’un Graphe. Ainsi, un sommet dans l’approche classique n’est qu’un point. Dans un espace en deux dimensions dans les premières approches. Alors que la vision Quantique des graphes, c’est l’ouverture sur d’autres espaces.

Maintenant que les grandes différences ont été établies entre les premières générations de Graphes et les Quantiques, nous pouvons, justement, entrer dans ces Nouveaux Mondes et dimensions.

Et quoi de mieux que de commencer par le début de l’Histoire ¡

APEIRON & BRANES & ENERGIES

COSMOGONIE GLOBALE

Une cosmogonie en une minute

Une Cosmogonie condensée

À l’image de l’esprit de l’ouvrage nommé « Une brève histoire du temps », nous allons succinctement évoquer, c‘est un scénario, la naissance et l’évolution de l’Univers qui nous entoure et qui nous constitue.

Nous avons vu qu’au début il y avait le Tout, car, suivant une approche de la physique Quantique, il est né du Rien. Et à force de naître, même si c’est à partir de Rien, « l’espace » initial se remplit. Tout est occupé. Le moindre interstice est comblé. Il n’y a plus aucun vide. C’est l’état de l’Apeiron initial. C’est la condensation la plus grande possible de composants fondamentaux. Chaque « point » de l’Apeiron contient un et un seul composant qui est le constituant le plus petit pouvant exister dans l’Apeiron condensé. Et aussi, comme on le verra plus loin, et c’est logique, le plus petit pouvant exister dans notre Apeiron en extension. Ce composant tourne sur lui-même dans le « point ». Nous verrons plus loin que ce mouvement est la source de l’explication de l’existence de l’Énergie.

La question que l’on pourrait se poser maintenant serait de savoir quelle est la taille « d’espace » minimale de l’Apeiron condensé ? Si on cherche à calculer ceci avec ce que l’on voit de l’expansion de l’Univers, en opérant un retour dans le Temps, en arrêtant l’expansion en cours, et en faisant effectuer une marche « arrière » aux amas de galaxies existantes jusqu’à compacter toute la matière dans un lieu initial, on voit que cet Apeiron condensé serait déjà assez large.

Une représentation symbolique de l’Apeiron condensé. Illustration n°1. @PixelSquid360 Licence Envato Elements

Or, quoi qu’il en soit de cette taille, elle n’était qu’une situation de départ, car nous sommes maintenant dans une phase en expansion de l’Apeiron.

Et que se passe-t-il en ce moment ? Un éloignement, une fuite des galaxies qui non seulement les éloignent de plus en plus entre elles, mais, en addition, la vitesse de cet éloignement serait de plus en plus rapide. C’est d’ailleurs là un des, nombreux, points d’ignorance, temporaire, du savoir Humain. On ne sait pas vraiment quel est le facteur clef dans cette accélération. Énergie Noire ? Attracteur ? Propulseur ? Ou une illusion engendrée par une projection holographique ? Or c’est aussi une des capacités des Graphes Quantiques, donner l’information sur ce qui se passe. Jusqu’à ce qu’un Modèle de Savoir testé, éprouvé et validé apparaisse. Et ce quelle que soient la ou les causes d’explications du phénomène.

Continuons donc sur notre lancée ou plutôt notre expansion, et décrivons la situation que l’Apeiron connaît en ce moment. Sous l’effet d’un mystérieux agent, cause ou nécessité, que chacun ou chacune suivant ses convictions profondes pourra appeler un « Quoi » ou un « Qui », l’Apeiron rentre en phase d’extension. L’hypothèse retenue actuellement est celle d’un Big-Bang suivi d’une phase d’inflation très rapide. Et de ce qui n’était UN, un « atome » original au sens étymologique du terme (insécable), le multiple est venu, formant tous les composants qui existent dans notre Univers.

Une représentation symbolique de l’Apeiron en extension. Illustration n°2. @PixelSquid360 Licence Envato Elements

Dans cette approche, il est à noter trois points. Le premier est que personne ne sait de quoi était fait le UN. Le deuxième, que l’existence de composants multiple dans cet atome initial n’est absolument pas envisagée. Alors que cette hypothèse pourrait expliquer la situation des composants de notre Univers. Puisque le troisième point est la multiplicité des particules élémentaires que l’on trouve de plus en plus dans les théories. Et les expériences réalisées. Plus les instruments deviennent fins et précis, plus le nombre de corpuscules grandit ¡ Au départ, il y avait l’atome cher à Démocrite