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Suite au syndrome de Guillain-Barré contracté par l’auteur en avril 2023, le besoin d’écrire s’est fait ressentir comme une évidence, comme un besoin un besoin vital pour ne pas sombrer. La composition de cet écrit est devenue un moyen de se libérer er de ce corps qu’il compare à une prison. Ce roman poétique est un mot un moyen de remercier le personnel hospitalier de l’hôpital Purpan de Toulouse, du service neurologique et du Centre de rééducation de motricité de Basso Cambo. De l’ombre à la lumière...
Les fonds de ce roman poétique seront intégralement reversés à « l’Institut Saint-Jacques » afin d’améliorer la qualité des soins des patients CHU de Toulouse.
Une composition déraisonnée de raison, habitée de doutes, de questionnements, de réflexions, d’incompréhensions dont l’auteur se délecte. Teinté de mélancolie et d’imperfection, cet écrit se veut un éloge de la vie. Il présente le récit d’un individu qui se balade entre les mondes sans marquer de frontières, le tout au travers de son imagination. Un individu quelconque qui se perd dans les méandres de la vie. Prétendu poète, prétendu écrivain, il est à recherche de son heure de gloire, de celle qui n’arrivera probablement jamais : il se rêve artiste. En arrière-plan, la recherche de la spiritualité, une volonté d’appréhender le monde, de le comprendre en dépit de toutes les difficultés rencontrées. L’auteur souhaite convier le lecteur à ouvrir les yeux sur la beauté du monde qui l’entoure.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Originaire de la banlieue parisienne, Christopher Montlouis-Gabriel se passionne très tôt pour les arts. À six ans, il intègre le Conservatoire à rayonnement municipal d’Achères, dans les Yvelines, où il pratique le violoncelle et le solfège pendant sept ans. Après un BTS en communication, il fait ses premiers pas dans l’écriture en rédigeant des piges et des critiques web, avant de rejoindre une compagnie aérienne en tant que personnel navigant commercial. Fort de ce parcours riche et varié, il se lance aujourd’hui dans un nouveau projet : l’écriture littéraire.
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Seitenzahl: 41
Veröffentlichungsjahr: 2025
Qu’avez-vous fait de notre amour ?
de Christopher Montlouis Gabriel
Le temps d’un roman
Editeur
Collection «Roman»
A ma famille, à mes amis, à Frédéric S. et nos amis à quatre pattes : merci pour votre soutien,
À celles et ceux dont nos chemins se sont croisés,
Aux artistes de ce monde,
À toutes les religions du monde,
Au vivant de cette planète,
Aux âmes en fête, en peine, aux âmes-usées, aux bienfaiteurs,
En hommage à Messieurs :
Jean d’Ormesson de l’Académie française
Georges Courteline de l’Académie Goncourt
À Frédéric Sasso et nos amis à quatre pattes...
Tu m’as quitté en disant ne m’être jamais respecté. Si je n’ai pas suivi ton chemin, c’était pour mieux le retrouver.
À toi qui crois en moi.
Suite au syndrome de Guillain-Barré contracté par l’auteur en avril 2023, le besoin d’écrire s’est fait ressentir. Ce roman est un moyen de remercier le personnel de l’hôpital Purpan de Toulouse et du Centre de rééducation de motricité de Basso Cambo.
Les fonds de ce roman poétique seront intégralement reversés à l’Institut Saint-Jacques afin d’améliorer la qualité des soins des patients du CHU de Toulouse.
Une composition déraisonnée de raison, habitée de doutes, de questionnements, de réflexions, d’incompréhensions dont l’auteur se délecte. Teinté de mélancolie et d’imperfection, cet écrit se veut un éloge de la vie. Il présente le récit d’un individu qui se balade entre les mondes sans marquer de frontières, le tout au travers de son imagination. Un individu quelconque qui se perd dans les méandres de la vie. Prétendu poète, prétendu écrivain, il est à la recherche de son heure de gloire, de celle qui n’arrivera probablement jamais : il se rêve artiste.
En arrière-plan, la recherche de la spiritualité, une volonté d’appréhender le monde, de le comprendre en dépit de toutes les difficultés rencontrées.
L’auteur souhaite convier le lecteur à ouvrir les yeux sur la beauté du monde qui l’entoure.
“Une mélodie, une rythmique, quelques mots très simples qui disent parfois la réalité avant même de l’avoir vécue. Chaque soir je m’endors avec toi, tant qu’on n’a que l’amour.”
J’ai fermé les yeux sur un monde qui s’offrait à moi, c’est ainsi que commence mon histoire. Sous la lourdeur des pas, le chuchotement bruissant des feuilles mortes. Je l’ignorais, mais ce fut le signe annonciateur de mon devenir. Je voulais me rendre invisible, me fondre dans la masse pour passer inaperçu, devenir inexistant. Autour de moi, tout semblait insipide, inodore, sans saveur. Comme si tout était fait d’une atmosphère de crasse ambiante. J’avais en tête de ressembler à tous ces autres, à ces “chacun” sans savoir comment faire, sans savoir pourquoi.
“Secrètement, dans les pas des jours perdus, je t’imagine auprès de moi. Je me sens porté par ce quelque chose de plus fort que je ne le suis. En moi, des rêves qui sommeillent, des larmes qui se souviennent, la trêve qui me tient en haleine.”
Je voulais me rendre invisible, me fondre dans la masse pour oublier mes jours de peine.
“J’ai perdu ta main, ma première preuve de lâcheté. Je n’ai pas réussi à dire ton nom, à gravir la première marche vers la liberté...”
Arriverai-je à panser ces plaies qui me font tant souffrir ? Arriverai-je à reprendre mon souffle ? Je ne sais pas. Ce soir, encore une fois, je décide de m’oublier. La solitude est ma plus fidèle alliée, elle m’accompagne, elle est ma seule amie, mon refuge. Je saigne, je prie pour que les diables m’emportent.
“Dans ces instants d’un autre temps, quand m’apparaît dans le soudain, dans une traînée à vol d’oiseau, un ciel argenté du noir corbeau. Dans le néant, le faux-semblant dévore le tout semblant de l’être.
Je souffre, j’ai honte...
À l’horizon, sous la marée désabusée, un arbre penché, les veines de l’écorce blessées. La Lune est mienne, la Lune est miel. Des cris d’écrits jalonnent ma route et, au loin, sous des pluies diluviennes, le tracé d’un avenir. Je marque le temps d’un silence, la tentative brouillonne d’une rencontre avec l’amour.”
Dehors, j’observe la cité de l’envers sur son endroit, la communauté des Hommes divisée, l’enfer sous leurs pieds.
“Dans la nuit des endormis, tombe dans l’oubli le sans-abri, le sans-ami, lui de sa vie. Console donc les larmes de l’incompris que tout déboire sait émouvoir.”
À mon grand regret, demain ne sera pas mieux qu’hier.
“Des questionnements à profusion, désillusions pour sommation. Que reste-t-il du bien, du mal, quand tous finissent par broyer du noir ? Sous la torture, mon œil s’éveille, dans le désert, mon âme à la traîne t’implore de lui venir en aide.”
“M’entends-tu ? Aide-moi...”