Quand le masque tombe - Clara Rewak - E-Book

Quand le masque tombe E-Book

Clara Rewak

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Beschreibung

À mi-chemin entre introspection et extériorisation, où chaque mot trouve sa place, celle qui leur est accordée, celle qui leur revient de droit.

Des émotions douces, fragiles, douloureuses ou violentes, qui se mélangent, s’assemblent ou se confrontent.
J’ai plongé dans l’océan brûlant de mes émotions, laissant leur puissance me consumer et leur poids me noyer. Je me suis livrée, sans détours ni secrets, remplie de doutes et d’incertitudes pour leur accorder la liberté.
Jetez-vous avec moi dans les profondeurs ardentes de ces sensations qui nous rendent vivants.

Expérimentez, ressentez, et souvenez-vous : plus que les sentiments qui perdurent, les émotions, bien que fugaces, nous marquent à vie.

EXTRAIT

Elle ne porte plus que du noir, tu sais c'est la couleur de la tristesse, c'est bien connu. Elle est en deuil de toi. Oui, c'est certainement ça, sauf que c'est elle qui paraît morte.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Clara Rewak : D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours écrit. Je n’ai jamais été très douée pour parler, m’exprimer à voix haute. J’étais trop franche, trop agressive, et mon entourage trouvait que j’employais les mots à déraison. Comment leur faire comprendre alors que les mots que j’avais soigneusement choisis pour communiquer avec eux n’étaient pas nés d’une folie, mais bien de ce que je souhaitais transmettre ? Me sentant incomprise, j’ai trouvé refuge auprès du papier et de l’encre que je pouvais coucher dessus. Ici, mes mots seraient en sécurité, personne ne pourrait me les voler, me juger, ou me retirer le droit de m’exprimer. Ecrire était devenu une échappatoire, lorsque j’avais l’impression d’étouffer. Je pouvais évacuer tout ce que je contenais, me libérer du poids de mes émotions. J’avais trouvé en l’écriture un exutoire parfait qui me permettait d’aller de l’avant sans m’effondrer. Et avec le temps, j’ai réalisé une véritable introspection. Ecrire m’aidait à mettre des mots sur ce que je ne parvenais pas moi-même à comprendre. Je me suis mise à fouiller plus profondément à l’intérieur de moi, pour extérioriser ce reflux constant d’émotions, les décortiquer, les envisager dans leur intégralité. J’ai pu me confronter à mes plus grandes peurs, faire face à ce côté de moi que je haïssais. J’ai compris qu’écrire n’était pas un frein qui me coupait de l’extérieur, mais plutôt une passerelle qui ferait le lien entre moi et le monde que j’appréhendais. Alors j’écris tant que je peux, parce qu’écrire me donne l’impression d’être libre.

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Seitenzahl: 47

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Table des matières
Couverture
Page de titre

Recueil

Art en Mots

Illustration : © Tinkerbell Design

Source image : © 123RF

Table des matières Page 1 : Titre page 2 : Genre page 4 : Remerciements Page 69 : Mentions légales

Remerciements :

A ma famille, pour les hauts et les bas, pour tout ce que j’ai vécu et qui m’a permis d’écrire mes émotions ;

A mes filles, Ema et Eden, sans qui je n’aurais jamais eu la force nécessaire à me battre pour ce que je veux ;

A ma sœur Charlène, ma confidente, ma première amie, celle sur qui je pourrai compter chaque jour de ma vie ;

A Manon, l’amie de mon cœur, gardienne de mes secrets, et de toutes ces autres choses qui seraient bien trop nombreuses à citer ;

A Sophie, la première à avoir cru en moi, et à m’avoir donné ma chance ;

Ce recueil est l’aboutissement de petits bouts parsemés de ma vie, et c’est grâce à vous tous qu’il a pris vie.

On naît, on grandit, on va à l'école, on choisit son métier et on fait ses études, on travaille la moitié de sa vie pour en finir l'autre moitié dans un hospice qui bouffera toutes les économies qu'on a mises de côté si durement les années précédentes.L'homme a cherché à donner un but à son existence, mais ce but est lui-même vide de sens. Il a cherché à combler un manque, un objectif qui permettrait de se dire "je ne vis pas pour mourir dans quelques années, je suis sur Terre pour accomplir quelque chose". Je crois que c'est ça au fond qui nous fait peur. Se dire que peu importe ce que nous faisons, les choix, les erreurs, nous finirons tous par mourir un jour. Nous ne vivons pas, nous luttons pour notre propre survie. Nous préservons notre espèce, nous subvenons à nos besoins primitifs, mais pour cacher cette obscure réalité, nous avons trouvé des plaisirs, des distractions, qui nous empêchent de penser à notre réelle présence dans ce monde. Nous nous mentons à nous même. Et c'est mieux comme ça. C'est trop effrayant de penser à la mort. A ce qu'elle évoque. Le jour de notre mort. La façon dont nous allons mourir. Ceux que nous allons voir mourir. Ceux qui pleureront notre mort. Ceux qui pourraient souhaiter notre mort. Ce qu'il y a après la mort, s'il y a un après. Ça rendrait fou n'importe quelle personne qui ne penserait qu'à ça chaque long jour de sa longue vie jusqu'à sa mort. Et la folie n'est pas la bonne pénitence à notre existence. Enfin ce n'est pas ce que je crois.

C'est plus facile de faire semblant, de porter un masque avec un sourire griffonné dessus. Oui, c'est bien plus simple de cacher ses émotions. Personne ne peut vous piétiner le cœur lorsque vous jouez l'indifférence.