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Après avoir présenté la ménopause et les points diététiques fondamentaux la concernant, l'auteur vous propose une enquête alimentaire sous la forme de questionnaires à points. Cette enquête alimentaire fut spécifiquement étudiée afin de vous proposer un avis critique et constructif, par rapport à vos habitudes alimentaires, suivi des corrections nutritionnelles à y apporter. L'auteur vous propose ensuite une présentation très détaillée de chaque famille alimentaire, accompagnée de conseils hygiéno-diététiques pertinents et complets, en rapport avec la ménopause. L'ensemble étant illustré par trois semaines de menus parfaitement adaptés à cette période de votre vie, et qui viennent parfaire votre apprentissage nutritionnel. A la fin de chaque semaine, l'auteur vous invite à remplir une nouvelle enquête alimentaire à points. En fonction des points comptabilisés, une synthèse critique et constructive vous sera alors soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne, ou dans le meilleur des cas elle sera excellente. En faisant ainsi chaque semaine le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement et sûrement, et vous parviendrez ainsi, très rapidement, à mieux vivre votre ménopause. Cet ouvrage est également adapté aux diabètes pancréatiques ainsi qu'à l'excès de cholestérol sanguin.
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Seitenzahl: 195
Veröffentlichungsjahr: 2023
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Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein du service de diététique de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services diététiques de néphrologie et de gastro-entérologie du C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008, je profitais de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage s’adresse aux femmes ménopausées. Cet ouvrage n’est pas adapté non plus à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilante, dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire qui sera appropriée à votre éventuelle intolérance, ou allergie alimentaire, notamment en cas d’intolérance au lactose par exemple.
Mon site Internet : www.cedricmenardnutritionniste.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS de la Manche : 509500435.
La ménopause
Chapitre 1: L’enquête alimentaire
Chapitre 2 : Présentation des familles alimentaires.
Les matières grasses
Les viandes, poissons, œufs
Les féculents
Les légumes verts
Les produits laitiers
Les fruits
Les sucres rapides
Les boissons et des condiments
L’activité physique
Chapitre 3 : L’alimentation à la ménopause
Le petit-déjeuner équilibré conseillé
Le déjeuner équilibré conseillé
Le dîner équilibré conseillé
Quinze jours de menus proposés
Chapitre 4 : Bilan hebdomadaire
Analyse hebdomadaire globale de votre travail diététique
Analyse hebdomadaire globale concernant vos petits-déjeuners
Analyse hebdomadaire globale concernant vos déjeuners
Analyse hebdomadaire globale concernant vos goûters et vos dîners....
Bilan hebdomadaire général
Résultats hebdomadaires globaux
La ménopause est la période de la vie d’une femme marquée par l’arrêt de l’ovulation et la disparition des règles.
Il s’agit d’une période très souvent difficile sur le plan psychologique pour la femme, en plus d’un ralentissement du métabolisme de base expliquant souvent une prise de poids.
Le fonctionnement des organes et donc du métabolisme est plus ou moins ralenti dès la ménopause, ce qui explique :
- Une diminution des dépenses caloriques, se traduisant par une fréquente prise de poids, parfois importante.
- Un ralentissement fréquent du transit intestinal, ce qui explique la constipation qui peut accompagner la ménopause.
- Une augmentation de la cholestérolémie (excès de cholestérol sanguin).
- Une diminution de l’absorption intestinale du fer, de la vitamine B12 et de la vitamine B9, responsable éventuellement d’anémies.
- Une rétention hydrosodée (vous retenez plus facilement l’eau).
La diététique intervient donc très efficacement pour vous aider à :
- Perdre du poids (ou pour éviter de trop en prendre).
- Lutter efficacement contre la constipation.
- Lutter efficacement contre l’excès de cholestérol.
- Lutter contre les anémies (carence en fer, vitamines B12 et B9), mais cependant peu fréquentes dans le cadre de la ménopause.
- Lutter contre la rétention hydrosodée (rétention d’eau).
Cet ouvrage est conçu pour vous aider à lutter sur un plan diététique, au niveau de tous ces paramètres énumérés.
Je vous aiderez grâce à cet ouvrage, à limiter votre prise de poids, mais celui-ci n’a pas pour rôle de vous aider à en perdre de façon personnalisée. C’est pourquoi je vous invite, si vous désirez perdre du poids efficacement et durablement, de travailler en parallèle avec un autre de mes ouvrages, spécialisé dans la perte de poids personnalisée, intitulé « Apprenez à manger & maigrissez ! »
Cependant, je vous aiderez, à l’aide de cet ouvrage, à lutter contre la prise de poids, par des mesures diététiques appropriées, se basant sur :
- Des propositions de réalimentation sur un plan qualitatif, avec propositions de menus adaptés à votre ménopause (mais non personnalisés).
- Une surveillance des apports alimentaires en sel de cuisine, dont le sodium est responsable de la rétention d’eau.
- Une activité physique régulière et ce, à votre rythme.
Concernant la rétention hydrosodée, responsable évidemment d’une prise de poids, il s’agira simplement de veiller à ne pas surconsommer de sel de table, mais de saler normalement et sans excès.
Celles qui le souhaitent pourront cependant, et très bénéfiquement, consommer du sel de régime que l’on achète en pharmacie sauf si vous souffrez d’insuffisance rénale !
Je vous aiderez, grâce à cet ouvrage, à lutter contre la constipation par des mesures diététiques appropriées, se basant sur :
- Des apports en eau abondants et importants, avec des choix judicieux au niveau de ces eaux de boissons.
- Des apports en fibres alimentaires végétales importants (légumes verts, fruits, céréales complètes, son de blé...)
- Des mesures diététiques diverses visant à ne pas rendre votre tube digestif encore plus capricieux.
- Une activité physique régulière et à votre rythme.
La constipation est un trouble du transit, caractérisé par la difficulté d’obtenir spontanément et régulièrement une évacuation suffisante du côlon. Les selles qui sont émises difficilement, sont dures car pauvres en eau et sont de faible volume. Pour un adulte, la constipation correspond à l’émission de moins de trois selles par semaine. La constipation devient chronique dès lors que celle-ci dure depuis plusieurs mois. Les femmes sont plus sujettes que les hommes à la constipation.
En général, la constipation est très bien supportée. Toutefois, elle peut entraîner des complications plus ou moins graves : digestions difficiles, flatulences, maux de tête, voire au pire des cas : des fécalomes.
Les mesures nutritionnelles doivent permettre d’accélérer le transit intestinal en augmentant le volume des selles, et ceci en apportant des éléments riches en fibres alimentaires, en hydratant les selles, et en stimulant le transit intestinal grâce à l’activité physique qui doit être régulière et non stressante.
Dans la très grande majorité des cas de constipation, qu’elle soit chronique ou non, l’application de mesures hygiéno-diététiques appropriées, permettent de régler plus ou moins rapidement les troubles du transit.
La diététique joue un rôle de première importance dans le traitement de la constipation.
Les règles hygiéno-diététiques de base sont pour le traitement diététique de la constipation :
- Augmentation du volume des selles en consommant suffisamment de fibres (céréales complètes, légumes verts et fruits).
- Hydratation des selles en consommant beaucoup d’eau.
- Activité physique suffisante : marche à pied, sport de loisir...
- Mode de vie sans stress (si possible), durée de sommeil suffisant, repas consommés dans le calme, sans stress.
- Ne jamais réprimer le besoin d’aller déféquer dès que le besoin se fait sentir.
- Il est important de rééduquer le réflexe exonérateur, en se présentant à la selle chaque jour à heure régulière (même si vous n’avez pas d’envie de déféquer sur le moment).
- Evitez au maximum la prise de laxatif sous la forme de médicament, même ceux dits de naturel (à base de coco, de rhubarbe...) Ne les utiliser qu’en dernier recours.
A retenir : la constipation est fréquente à la ménopause. La diététique est fondamentalement importante dans le traitement de cette dernière.
La plupart des fibres alimentaires végétales ne sont pas digérées par notre métabolisme, elles restent alors dans l'intestin où elles contrôlent la digestion des autres aliments, et interviennent dans la consistance des selles qu’elles rendent plus molles, et surtout plus consistantes.
La quantité recommandée en fibres alimentaires végétale, pour avoir un bon transit intestinal, est de trente à quarante grammes par jour environ au minimum.
Dans l’ensemble, les aliments qui contiennent une bonne teneur en fibres sont les fruits, les légumes verts, les légumes secs et les produits céréaliers à base de céréales complètes.
Il existe deux types de fibres : les fibres solubles et les fibres insolubles.
En règle générale, les fibres solubles sont rapidement fermentées par les bactéries du côlon et ne favorisent pas l'élimination fécale, et donc n’encouragent pas vraiment le transit intestinal (sauf quelques très rares exceptions).
Par contre, les fibres insolubles sont totalement différentes des fibres solubles, car ce sont elles qui favorisent le transit intestinal, et qui vous aideront à combattre votre constipation.
La plupart des aliments d'origine végétale contiennent les deux types de fibres.
Que les fibres soient consommées crues ou cuites, leurs effets sur le transit intestinal restent identiques (sauf pour la pomme et la carotte). Cependant, nous verrons que consommer trop de fibres crues peut irriter le côlon, et encourager votre constipation au lieu de la résoudre.
Pour certaines d’entre vous, notamment celles qui souffrent de constipation chronique, l’augmentation trop brutale de la consommation de fibres alimentaires végétales peut causer des ballonnements, et éventuellement des douleurs abdominales, ainsi que des flatulences. C’est la raison pour laquelle je vous conseille de débuter votre réalimentation par de petites quantités (au sein des fruits et des légumes verts notamment), et d’augmenter ensuite progressivement leur consommation en fonction de vos propres tolérances personnelles, mais également en fonction des améliorations obtenues au sein de votre transit intestinal.
A noter que chez certaines d’entre vous, l'effet recherché sur votre transit intestinal peut se faire sentir que deux ou trois mois après le changement de vos habitudes alimentaires, alors que pour d’autres, cet effet se fera dans la semaine !
Enfin, si les mesures diététiques proposées dans cet ouvrage sont (trop) longues à porter leurs fruits, vous pouvez les accompagner de médicaments phytothérapeutiques très riches en fibres insolubles tels : Citrucel, Benefibre ou Metamucil en respectant les doses recommandées. Cependant, il est également important de noter que certaines patientes souffrant de constipation ne tolèrent pas ces médicaments.
Attention, certains laxatifs sont très irritants pour la muqueuse colique, et sont responsables de la maladie des laxatifs. Il est impératif de ne pas les consommer. Il s’agit de spécialités ou de compléments alimentaires à base des plantes suivantes : BOLDO, BOURDAINE, CASCARA, SENE, RHUBARBE. (Cependant, une compote de rhubarbe édulcorée (non sucrée) d’environ 150g par jour ne posera pas de problème).
Le cholestérol est un lipide, dont les sources alimentaires sont presque uniquement animales. Les végétaux ne savent pas synthétiser le cholestérol. Le cholestérol est apporté par notre alimentation (matières grasses alimentaires d’origine animale), et par notre propre organisme qui en produit naturellement. En effet, celui-ci est synthétisé par tous nos tissus (environ un gramme par jour en conditions normales). C’est le foie et certaines glandes endocrines qui en produisent le plus. Dans les conditions normales, cette production de cholestérol satisfait les besoins de l’organisme. Dès lors que les besoins sont couverts, la production cesse. Malheureusement, il est fréquent de rencontrer un défaut dans ce processus d’auto-inhibition, et dans ce cas, trop de cholestérol se retrouve alors produit par l’organisme. Cette anomalie est héréditaire, le médecin prescrit alors, en général, des statines pour freiner cette surproduction. Le cholestérol est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il entre dans la synthèse des membranes de toutes nos cellules, c’est un élément fondamental de certaines hormones, et de la vitamine D3 (vitamine synthétisée sous notre peau sous l’action des UV). Il entre également dans la synthèse des sels biliaires. Le plus gros problème avec le cholestérol en excès, c’est que celui-ci ne cesse de circuler dans le sang, et il risque à terme, de boucher les artères : c’est l’athérome, responsable de l’athérosclérose. En effet, l’organisme ne possède pas d’organe de stockage pour le cholestérol en excès. Il existe deux formes principales de cholestérol circulant dans le sang : le HDL-Cholestérol et le LDL-Cholestérol.
Le LDL-Cholestérol est aussi appelé le « mauvais cholestérol ». En effet, son excès dans le sang favorise l’apparition des plaques d’athérome au sein de certaines artères, entraînant l’athérosclérose, et toutes les pathologies cardiovasculaires qui en sont issues : infarctus du myocarde, AVC, angine de poitrine... La production de ce LDL-Cholestérol est assurée par le foie. La consommation alimentaire d’acides gras dits « saturés » en excès, associée à un excès sanguin de LDL-Cholestérol, favorise fortement l’athérosclérose. Les sources alimentaires en acides gras saturés sont, comme pour le cholestérol, surtout des graisses animales : gras des viandes, beurre, crème fraîche, saindoux, fromages affinés, mais également certaines sources végétales que sont l’huile de palme et l’huile de coprah. La sédentarité, l’obésité, le surpoids, la consommation d’aliments sucrés en excès, l’hypothyroïdie, une mauvaise alimentation générale, favorisent très fortement la production hépatique du LDL-Cholestérol.
Le HDL-Cholestérol est également appelé le « bon cholestérol », car son rôle est d’épurer le sang du LDL-Cholestérol, notamment en excès. L’excès de HDL-Cholestérol est aussi désigné, en médecine, comme un facteur de longévité ! Ce qui en dit long... Le HDL-Cholestérol est également produit par le foie. Il circule dans le sang et piège le LDL-Cholestérol qu’il trouve sur son passage, puis retourne au foie en vue de leur élimination de l’organisme par voie fécale. L’activité physique régulière, l’absence de surpoids ou d’obésité, la faible consommation de sucre « rapide » et d’aliments sucrés, une bonne alimentation générale, favorisent très fortement la production hépatique du HDL-Cholestérol.
Les oméga 3 (acides gras polyinsaturés) mais également les stérols végétaux, jouent un rôle très important au regard du traitement, ou de la prévention, de l’hypercholestérolémie. Ils seront donc très importants dans votre alimentation.
A retenir : l’hypercholestérolémie est fréquemment présente à la ménopause. La diététique est également fondamentale dans le soin de l’hypercholestérolémie.
Les stérols végétaux se trouvent à l'état naturel dans de nombreux végétaux, et plus particulièrement dans les céréales complètes, les légumes frais et secs et les fruits. Ils sont présents dans la partie lipidique (graisse) des plantes. Les stérols (à l’inverse du cholestérol), ne peuvent pas être fabriqués par l'organisme humain. Ils ne peuvent donc être apportés à l'organisme que par le biais de l'alimentation.
Les stérols possèdent une structure chimique très proche de celle du cholestérol. C’est cette proximité moléculaire qui est mise à profit dans le traitement (ou la prévention) de l’hypercholestérolémie. En effet, les stérols « trompent » l'organisme en limitant le passage du cholestérol de l'intestin vers le sang. Dans l'intestin grêle, le cholestérol et les stérols sont en compétition pour leur absorption par l'organisme.
Les stérols végétaux permettent donc, en définitive, de limiter l'absorption du cholestérol alimentaire dans l'intestin, de favoriser son élimination fécale, et de diminuer ainsi le taux sanguin de cholestérol (cholestérolémie).
Les stérols végétaux jouent donc un rôle très positif dans votre alimentation.
Il faut distinguer l’anémie ferriprive (ou anémie martiale) qui est due à une carence en fer, de l’anémie mégaloblastique qui est due à une carence en vitamine B12 et/ou en vitamine B9. Les conséquences métaboliques et physiologiques, sont différentes en fonction de l’anémie concernée.
Toutes les anémies occasionnent des fatigues importantes notamment à l’effort musculaire, une pâleur, des essoufflements, des troubles cardiaques possibles, des ongles cassants, des maux de tête, de l’irritabilité...
A retenir : une anémie n’est pas fréquemment présente à la ménopause. Seuls les végétariennes, ou pire les végétaliennes, sont très potentiellement à risque au sujet de cette pathologie.
Le fer est un constituant indispensable des globules rouges. Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte aux poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.
Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour. Cela explique que les risques d’anémie ferriprive (carence en fer), sont beaucoup plus élevés chez les femmes que chez les hommes, étant donné que les besoins en fer pour les femmes sont deux fois supérieurs à ceux des hommes ! Même si, à la ménopause, les besoins en fer sont réduits.
Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans nos aliments de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :
- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale, est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.
- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.
Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin, les plus intéressants apports alimentaires en fer, et donc, ceux qui seront les plus importants à la consommation en cas d’anémie ferriprive (carence en fer). Alors que les végétaux, même si certains d’entre eux apportent du fer, et même pour certains d’entre eux dans de bonnes quantités, ces derniers seront toujours moins intéressants dans le cadre du traitement diététique d’une anémie ferriprive.
Le fer d’origine alimentaire est absorbé au niveau de l’intestin grêle. Lorsque les réserves en fer (au niveau du foie), deviennent trop faibles, l’organisme augmente ses capacités d’absorption intestinale du fer d’origine alimentaire.
La carence en fer s’appelle anémie martiale ou anémie ferriprive.
A savoir : la vitamine C favorise fortement l’absorption intestinale du fer alimentaire (l’alcool également). Le calcium, le son de blé, la rhubarbe, l’oseille, les céleris (branche, rave), le cacao, le thé, le café, le calcium au contraire, limitent son absorption intestinale.
La vitamine B12 est une vitamine qui est indispensable dans la maturation des globules rouges. Elle intervient également dans la synthèse de certains acides gras et de certains acides aminés.
La vitamine B12 est absorbée uniquement au niveau de l’iléon (partie terminale de l’intestin grêle), après avoir été associée à une molécule produite par l’estomac. Le foie stocke la vitamine B12 alimentaire apportée en excès.
La vitamine B12 est une vitamine apportée essentiellement par des aliments d’origine animale : viandes, poissons, œufs, les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s), et/ou de poisson(s), et/ou d’œufs, tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, par la levure de bière... et par les produits laitiers.
La vitamine B9 ou acide folique, est une vitamine qui intervient également dans la synthèse des cellules, dont les globules rouges.
Les besoins en vitamine B9 chez un adulte (femme ou homme), sont de l’ordre de 4ooμg/jour. Ils sont majorés chez la femme enceinte : 6ooμg/jour. La carence en vitamine B9 doit être absolument évitée chez les femmes enceintes (elle est responsable du spina-bifida du nouveau-né).
La vitamine B9 est une vitamine apportée par des aliments d’origine animale (notamment les abats), mais également par des aliments d’origine végétale : les céréales complètes, les légumes verts et les légumes secs, les fruits.
Les conseils diététiques de cet ouvrage vous sont presque tous parfaitement adaptés. Cependant, afin d’adapter totalement cet ouvrage à votre diabète pancréatique, je vous rappelle que tous les produits alimentaires sucrés vous sont interdits à la consommation ! Ainsi, si vous souffrez également de diabète pancréatique, voici des modifications à apporter à mes menus, afin de les intégrer parfaitement à votre alimentation :
- « Sucré(e) ». Dans le cas du diabète pancréatique, le sucre étant interdit, vous remplacerez ce terme par « édulcoré(e) ». Edulcorer un produit alimentaire, cela signifie y ajouter un édulcorant tels l’aspartame, le sucralose ou l’extraits de Stévia par exemple.
- Tous les desserts proposés seront fabriqués « maison », et/ou, ils seront édulcorés (riz au lait par exemple) et/ou sans sucre.
- Les confitures de fruits seront interdites, même celles qui sont allégées en sucre.
Je vous conseille vivement de vous procurer mon ouvrage « Quelle alimentation pour le diabète ? » afin d’avoir un travail plus complet en parallèle de cet ouvrage, directement adapté à votre diabète pancréatique.
1er travail:nous commencerons par effectuer une enquête alimentaire. Il s’agit du chapitre 1.
Il s’agit d’un travail diététique absolument indispensable que vous devez mettre sérieusement en pratique.
Cette enquête alimentaire, sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner et enfin le dernier vous interrogera sur votre goûter et votre dîner. Bien entendu, cette enquête alimentaire est volontairement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif, par rapport à votre ménopause.
En fonction des points obtenus au sein de chaque repas, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, au regard de vos habitudes alimentaires actuelles face à votre ménopause.
Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires actuelles, suivi d’une correction de vos éventuelles erreurs nutritionnelles.
2eme travail:je vous présente chaque famille alimentaire. Il s’agit du chapitre 2.
Il s’agit ici de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de bien appréhender l’importance de chacune d’entre elles, pour mieux gérer sur le plan nutritionnel votre ménopause.
De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous sont fournis, vous aidant ensuite à faire les meilleurs choix.
3eme travail :après la théorie, place à la pratique ! Il s’agit du chapitre 3.
Ce troisième chapitre concerne la diététique pure.
En effet, dans la première partie de ce nouveau chapitre, je vous propose l’élaboration de quatre jours de menus très détaillés, concernant votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Cette première partie ayant pour but l’apprentissage de votre nouvelle alimentation, adaptée à la ménopause.
Dans la deuxième partie, je vous propose quinze jours de menus adaptés à votre ménopause. Ces quinze jours de menus, venant illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel.
4eme et dernier travail:les bilans hebdomadaires.
Ce dernier chapitre ressemble beaucoup au premier.
En effet, à la fin de chaque semaine, je vous propose à nouveau des questionnaires à points, exactement sous la même forme que l’enquête alimentaire que vous allez effectuer dès le début de l’ouvrage.
Evidemment, en fonction de vos points hebdomadaires obtenus, une synthèse vous sera soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou je l’espère très bonne.
Cette synthèse hebdomadaire n’aura que pour seule et unique finalité, que celle de vous aider à progresser efficacement et intelligemment,