Quelle alimentation pour l'anémie ? - Cédric Menard - E-Book

Quelle alimentation pour l'anémie ? E-Book

Cedric Menard

0,0

Beschreibung

Comment se présente cet ouvrage ? 1- Nous commencerons par une enquête alimentaire. Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner, le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires en rapport avec votre anémie ferriprive (carence en fer) ou mégaloblastique (carence en vitamine B12). En fonction des points obtenus au sein de chaque repas, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en relation avec vos habitudes alimentaires actuelles. Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d'une correction de celles-ci. 2- Je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s'agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l'importance de celles-ci, afin de mieux gérer sur le plan nutritionnel votre anémie. De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les meilleurs choix. 3- Place à la pratique ! Ce troisième chapitre concernera la diététique pure. En effet, dans la première partie de ce chapitre, je vous proposerai l'élaboration de six jours de menus très détaillés concernant vos petits-déjeuners, déjeuners et dîners. Cette partie ayant pour but l'apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, adaptées à votre anémie, qu'elle soit ferriprive ou mégaloblastique. Dans la deuxième partie, je vous proposerai trois semaines de menus adaptées à votre anémie. Ces trois semaines de menus viendront illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel. 4- Les bilans diététiques hebdomadaires. A la fin de chaque semaine, je vous proposerai une nouvelle enquête alimentaire à points. En fonction des points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera alors soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou elle sera excellente. Cette synthèse hebdomadaire vous aidera à progresser efficacement et intelligemment, dans votre apprentissage nutritionnel imposé par votre anémie : le but étant de toujours s'améliorer, semaine après semaine. En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement et sûrement !

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern

Seitenzahl: 150

Veröffentlichungsjahr: 2017

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.



Bonjour et merci infiniment de votre confiance.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététiciennutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastroentérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, pour le traitement diététique de l’anémie, qu’elle soit ferriprive (due à une carence en fer) ou mégaloblastique (due à une carence en vitamine B12 et/ou en vitamine B9). Cet ouvrage s’adapte en partie aux diabètes pancréatiques, ainsi qu’à l’excès de cholestérol sanguin, si vous souffrez actuellement de ces pathologies. Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.

Si vous souffrez d’insuffisance rénale, les conseils diététiques de proposés dans cet ouvrage ne doivent surtout pas être mis en pratique.

Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com

Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.

Sommaire

Les anémies

Chapitre 1 : L’enquête alimentaire

Le petit-déjeuner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre petit-déjeuner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Le déjeuner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre déjeuner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en légumes verts

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Le dîner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre dîner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en légumes verts

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Et le goûter ?

Récapitulatif de l’enquête alimentaire

Chapitre 2 : Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Les viandes, poissons, œufs

Les féculents

Les légumes verts

Les produits laitiers

Les fruits

Les sucres rapides

Points divers et variés

Récapitulons !

Chapitre 3 : L’alimentation pour une anémie

Le petit-déjeuner équilibré conseillé

Le déjeuner équilibré conseillé

Le dîner équilibré conseillé

Trois semaines de menus proposés

Chapitre 4 : Bilan hebdomadaire

Analyse hebdomadaire globale de votre travail diététique

Analyse hebdomadaire globale concernant vos petits-déjeuners

Analyse hebdomadaire globale concernant vos déjeuners

Analyse hebdomadaire globale concernant vos dîners

Bilan hebdomadaire général

Résultats hebdomadaires globaux

Les anémies

Il faut distinguer l’anémie ferriprive (ou anémie martiale) qui est due à une carence en fer, de l’anémie mégaloblastique qui est due à une carence en vitamine B12 et/ou en vitamine B9. Les conséquences métaboliques et physiologiques, sont différentes en fonction de l’anémie concernée.

Les anémies sont très fréquentes chez les femmes enceintes, d’où des apports en vitamine B9 et en fer, qui sont proposés par le médecin traitant à partir du 6ème mois de grossesse. Elles sont fréquentes également chez l’alcoolique, chez les végétariens, et chez les végétaliens. Une alimentation insuffisamment riche en fer, des règles abondantes, les ulcères, les hémorroïdes, les hémorragies « cachées » ou non cachées, le sport de haut niveau (notamment chez les marathonien(ne)s), une parasitose, la suppression d’une partie de l’estomac ou de sa totalité, la drépanocytose (maladie génétique)... sont également responsables d’anémie ferriprive et/ou mégaloblastique.

En règle générale, les anémies (surtout ferriprives) sont très fréquentes au sein de la population mondiale. Selon l’OMS plus de 30% de la population mondiale est anémiée.

Toutes les anémies occasionnent des fatigues importantes notamment à l’effort musculaire, une pâleur, des essoufflements, des troubles cardiaques possibles, des ongles cassants, des maux de tête, de l’irritabilité...

Le fer

Le fer est un constituant indispensable des globules rouges. Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte aux poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.

Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. En période de grossesse, ils sont majorés à 28mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour. Cela explique que les risques d’anémie ferriprive (carence en fer), sont beaucoup plus élevés chez les femmes que chez les hommes. De plus, plus les règles d’une femme sont abondantes, et plus ses besoins en fer sont majorés.

Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans nos aliments de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :

- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale, est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.

- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.

Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin, les plus intéressants apports alimentaires en fer, et donc, ceux qui seront les plus importants à la consommation en cas d’anémie ferriprive (carence en fer). Alors que les végétaux, même si certains d’entre eux apportent du fer, et même pour certains d’entre eux dans de bonnes quantités, ces derniers seront toujours moins intéressants dans le cadre du traitement diététique d’une anémie ferriprive.

Le fer d’origine alimentaire est absorbé au niveau de l’intestin grêle. Lorsque les réserves en fer (au niveau du foie), deviennent trop faibles, l’organisme augmente ses capacités d’absorption intestinale du fer d’origine alimentaire.

La carence en fer s’appelle anémie martiale ou anémie ferriprive.

A savoir : la vitamine C favorise fortement l’absorption intestinale du fer alimentaire (l’alcool également). Le calcium, le son de blé, la rhubarbe, l’oseille, les céleris (branche, rave), le cacao, le thé, le café, le calcium au contraire, limitent son absorption intestinale.

Les vitamines B12 et B9

La vitamine B12 est une vitamine qui est indispensable dans la maturation des globules rouges. Elle intervient également dans la synthèse de certains acides gras et de certains acides aminés.

Les besoins en vitamine B12 chez un adulte (femme ou homme), sont de l’ordre de 3µg/jour.

La vitamine B12 est absorbée uniquement au niveau de l’iléon (partie terminale de l’intestin grêle), après avoir été associée à une molécule produite par l’estomac. Le foie stocke la vitamine B12 alimentaire apportée en excès.

La vitamine B12 est une vitamine apportée essentiellement par des aliments d’origine animale : viandes, poissons, œufs, les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s), et/ou de poisson(s), et/ou d’œufs, tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, par la levure de bière... et par les produits laitiers.

La vitamine B9 ou acide folique, est une vitamine qui intervient également dans la synthèse des cellules, dont les globules rouges.

Les besoins en vitamine B9 chez un adulte (femme ou homme), sont de l’ordre de 400µg/jour. Ils sont majorés chez la femme enceinte : 600µg/jour. La carence en vitamine B9 doit être absolument évitée chez les femmes enceintes (elle est responsable du spina-bifida du nouveau-né).

La vitamine B9 est une vitamine apportée par des aliments d’origine animale (notamment les abats), mais également par des aliments d’origine végétale : les céréales complètes, les légumes verts et les légumes secs, les fruits.

Je souffre également de diabète !

Les conseils diététiques de cet ouvrage vous sont presque tous parfaitement adaptés. Cependant, afin d’adapter totalement cet ouvrage à votre diabète pancréatique, je vous rappelle que tous les produits alimentaires sucrés vous sont interdits à la consommation ! Ainsi, si vous souffrez également de diabète pancréatique, voici des modifications à apporter à mes menus, afin de les intégrer parfaitement à votre anémie :

- « Sucré(e) ». Dans le cas du diabète pancréatique, le sucre étant interdit, vous remplacerez ce terme par « édulcoré(e) ». Edulcorer un produit alimentaire, cela signifie y ajouter un édulcorant tels l’aspartame, le sucralose ou l’extrait de Stévia par exemple.

- Tous les desserts proposés seront fabriqués « maison », et/ou, ils seront édulcorés (riz au lait par exemple) et/ou sans sucre.

- Les confitures de fruits seront interdites, même celles qui sont allégées en sucre.

Je vous conseille vivement de vous procurer mon ouvrage « Quelle alimentation pour le diabète ? » afin d’avoir un travail plus complet en parallèle de cet ouvrage, directement adapté à votre diabète pancréatique.

J’ai également trop de cholestérol !

Cet ouvrage n’est pas spécifiquement adapté au traitement diététique de l’excès de cholestérol sanguin. Cependant, suivre les conseils diététiques qui sont proposés dans cet ouvrage, ne portera aucun préjudice sur votre taux de cholestérol sanguin. Vous veillerez, en association des conseils diététiques de proposés pour votre anémie à :

- Ne pas cuisiner dans le beurre, ni dans la margarine végétale, mais privilégiez fortement la cuisson dans l’huile d’olive extra-vierge. Ne consommez pas plus d’environ 10g à 20g de margarine végétale par jour (la valeur d’une cuillère à soupe rase environ), idem pour le beurre. Ne consommez pas de crème fraîche standard (à 30% de matières grasses ou plus). Favorisez tous les produits gras qui sont allégés en matières grasses (car ils sont allégés d’autant en cholestérol), tels la crème fraîche inférieure ou égale à 15% de matières grasses, la margarine allégée en matières grasses, le fromage blanc et les petits suisses maigres, le lait écrémé ou demi-écrémé (mais non entier)...

- Privilégiez la consommation des viandes maigres, grillez-les le plus souvent possible. Ne consommez pas le gras des viandes. Privilégiez fortement la consommation des poissons (notamment les poissons gras). Ne consommez pas trop d’œufs (au mieux, pas plus de trois par semaine). Vous veillerez à ne pas consommez de charcuteries grasses (pâtés, saucisson...)

- Votre consommation de fromage affiné sera très limitée : pas plus de deux fois 30g de fromage affiné au choix par semaine.

Je vous conseille vivement de vous procurer mon ouvrage « Quelle alimentation pour l’excès de cholestérol ? » afin d’avoir un travail plus complet en parallèle de cet ouvrage, directement adapté à votre excès de cholestérol sanguin.

Comment se présente cet ouvrage ?

1er travail : nous commencerons par effectuer une enquête alimentaire. Il s’agit du chapitre 1.

L’enquête alimentaire est un travail diététique absolument indispensable, devant être mis sérieusement en pratique.

Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner et enfin le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires, par rapport au traitement diététique d’une anémie.

En fonction des points obtenus au sein de chaque repas interrogé, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en rapport avec vos habitudes alimentaires actuelles au regard de votre anémie.

Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d’une correction de vos erreurs nutritionnelles.

2eme travail : je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s’agit du chapitre 2.

Il s’agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l’importance de chacune d’entre elles, afin de mieux gérer sur le plan nutritionnel le traitement diététique de votre anémie.

De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les choix les plus judicieux.

3eme travail : avec les bons outils nutritionnels, place à la pratique ! Il s’agit du chapitre 3.

Ce troisième chapitre concernera la diététique pure.

En effet, dans la première partie de ce troisième chapitre, je vous proposerai l’élaboration de six jours de menus très détaillés, concernant votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Cette première partie ayant pour but l’apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, adaptées au traitement diététique de votre anémie.

Dans la deuxième partie, je vous proposerai trois semaines de menus adaptées aux anémies (mais pas à la perte de poids). Ces trois semaines de menus viendront illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel.

4eme et dernier travail : les bilans diététiques hebdomadaires.

A la fin de chaque semaine, je vous proposerai de nouvelles enquêtes alimentaires à points, exactement sous la même forme que l’enquête alimentaire, que vous allez effectuer dès le début de cet ouvrage.

Evidemment, en fonction de vos points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou je l’espère très bonne.

Cette synthèse hebdomadaire n’aura que pour seule et unique finalité, que celle de vous aider à progresser efficacement et intelligemment, dans votre apprentissage nutritionnel induit par le traitement diététique de votre anémie : le but étant de toujours améliorer, semaine après semaine, vos résultats.

En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement et sûrement ! Bon courage !

Chapitre 1

L’ENQUETE ALIMENTAIRE

Commençons notre collaboration par une enquête alimentaire. C’est l’aspect qualitatif de votre alimentation qui y sera surtout étudié. Remplissez les tableaux qui se succèdent au sein de ce chapitre, en essayant d’être la ou le plus impartial(e) et objectif(ve) possible.

Le petit-déjeuner

Les astérisques* vous renvoient à la légende qui correspond aux groupes alimentaires concernés à la page N°50 (il est très important de vous y rendre avant de répondre aux questions posées, afin d’éviter des erreurs d’incompréhension, pouvant remettre en cause la fiabilité de votre enquête alimentaire).

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre petit-déjeuner

Baromètre de votre résultat

Vous avez comptabilisé 0 point.

- Rendez-vous à la page suivante.

Vous avez comptabilisé un total de points, compris entre 1 point et 44 points inclus.

- Rendez-vous à la page N°23.

Vous avez comptabilisé un total de points, compris entre 45 points inclus et 87 points inclus.

- Rendez-vous à la page N°24.

Vous avez comptabilisé 88 points.

- Rendez-vous à la page N°25.

- Vous avez comptabilisé 0 point ?

« Je ne consomme jamais rien au petit-déjeuner. (Le fait de ne consommer qu’un jus de fruits, café, thé, verre d’eau... correspond à ce cas de figure). »

Se priver de petit-déjeuner est catastrophique pour votre métabolisme. En effet, votre métabolisme a besoin pour bien fonctionner, d’une alimentation équilibrée quotidienne. Les fondamentaux d’une alimentation équilibrée vous seront expliqués ultérieurement dans l’ouvrage. Ne pas consommer de petit-déjeuner ne peut sous aucun cas traiter votre anémie, bien au contraire !

Il vous faut donc corriger cette très mauvaise absence alimentaire dès à présent, même si vous n’avez jamais faim à l’heure du petit-déjeuner. Si vous ne consommez jamais (ou presque jamais) rien au petit-déjeuner, votre estomac ne se prépare donc pas à recevoir, dès le réveil matinal, un bol alimentaire : il est donc toujours en « veille ». Dans ce cas, il fait de la résistance, l’appétit n’est pas présent, vous avez du mal à avaler... Dans ce cas précis, mangez lentement et en de petites quantités au début, afin d’habituer votre estomac à se mettre au travail dès votre réveil, puis vous augmenterez progressivement les quantités, jusqu’à atteindre les objectifs alimentaires proposés ultérieurement dans l’ouvrage.

Evidemment des règles nutritionnelles seront à mettre en pratique, il ne s’agira pas de consommer n’importe quoi. Dans un premier temps, vous favoriserez les aliments les plus riches en fer, en vitamine B12, en vitamine B9 et en vitamine C. Ces points fondamentaux seront étudiés plus tard dans cet ouvrage.

Vous pouvez vous rendre directement à la page N°25.

- Vous avez comptabilisé de 1 point à 44 points inclus ?

Si vous avez comptabilisé 10 points dans la case du tableau intitulée : « Je consomme toujours un petit-déjeuner. »

Bravo ! C’est très positif. Poursuivez dans cette dynamique nutritionnelle positive.

Si vous avez comptabilisé 2 points dans la case du tableau intitulée : « Il m’arrive fréquemment de ne rien consommer au petit-déjeuner, cependant je fais des efforts pour manger.»

Je vous invite à consulter également la page précédente, concernant l’absence de petit-déjeuner et ses conséquences nutritionnelles.

Quoi qu’il en soit, et quel que soit votre score comptabilisé, compris entre 1 et 44 points inclus, je m’interroge sur la qualité nutritionnelle de votre petit-déjeuner, qui ne peut être qu’anarchique, aléatoire, et totalement déséquilibré. Votre petit-déjeuner doit être retravaillé en profondeur. En effet, la totalité de vos points comptabilisés, à l’issue de votre enquête alimentaire, laisse entrevoir un petit-déjeuner qui n’est pas du tout adapté au traitement diététique d’une anémie. Il est très fortement probable que votre petit-déjeuner soit trop pauvre en aliments de sources animales et en fruits, peut-être également est-il insuffisamment riche en féculents notamment complets