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Comment se présente cet ouvrage ? 1- Nous commencerons par une enquête alimentaire. Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner, le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires en rapport avec votre insuffisance cardiaque. En fonction des points obtenus au sein de chaque repas, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en relation avec vos habitudes alimentaires actuelles. Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d'une correction de vos erreurs nutritionnelles. 2- Je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s'agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l'importance de chacune d'entre elles, afin de mieux gérer sur le plan nutritionnel votre insuffisance cardiaque. De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les meilleurs choix. 3- Place à la pratique ! Ce troisième chapitre concernera la diététique pure. En effet, dans la première partie de ce chapitre, je vous proposerai l'élaboration de six jours de menus très détaillés, concernant votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Cette partie ayant pour but l'apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, adaptées à votre insuffisance cardiaque. Dans la deuxième partie, je vous proposerai trois semaines de menus adaptées à votre cardiopathie. Ces trois semaines de menus viendront illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel. 4- Les bilans diététiques hebdomadaires. A la fin de chaque semaine, je vous proposerai une nouvelle enquête alimentaire à points. En fonction des points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou très bonne. Cette synthèse hebdomadaire vous aidera à progresser efficacement et intelligemment, dans votre apprentissage nutritionnel imposé par votre insuffisance cardiaque : le but étant de toujours s'améliorer, semaine après semaine. En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement et sûrement !
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Seitenzahl: 210
Veröffentlichungsjahr: 2017
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététiciennutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastroentérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée en cas d’insuffisance cardiaque, quel que soit son degré de gravité, et quelle que soit son origine. Si vous souffrez en parallèle d’excès de cholestérol sanguin et/ou de diabète pancréatique, cet ouvrage est modulable en fonction de cette/ces pathologie(s) associée(s). Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
L ‘insuffisance cardiaque
Chapitre 1 : L’enquête alimentaire
Le petit-déjeuner
Résultats de l’enquête alimentaire concernant le petit-déjeuner
Les apports en matières grasses
Les apports en viande, poisson, œuf
Les apports en féculents
Les apports en produits laitiers
Les apports en fruits
Les apports en sucres rapides
Points divers importants
Le déjeuner
Résultats de l’enquête alimentaire concernant le déjeuner
Les apports en matières grasses
Les cuissons dans les matières grasses
Les apports en plats transformés
Les apports en viande, poisson, œuf
Les apports en féculents
Les apports en légumes verts
Les apports en produits laitiers
Les apports en fruits
Les apports en sucres rapides
Points divers importants
Le dîner
Résultats de l’enquête alimentaire concernant le dîner
Les apports en matières grasses
Les cuissons dans les matières grasses
Les apports en plats transformés
Les apports en viande, poisson, œuf
Les apports en féculents
Les apports en légumes verts
Les apports en produits laitiers
Les apports en fruits
Les apports en sucres rapides
Points divers importants
Et le goûter ?
Récapitulatif de l’enquête alimentaire
Chapitre 2 : Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Les viandes, poissons, œufs
Les féculents
Les légumes verts
Les produits laitiers
Les fruits
Les sucres rapides
Les boissons, condiments, épices
L’activité physique
Récapitulons !
Chapitre 3 : l’alimentation en cas d’insuffisance cardiaque
Le petit-déjeuner équilibré conseillé
Le déjeuner équilibré conseillé
Le dîner équilibré conseillé
Trois semaines de menus proposés
Chapitre 4 : Bilan hebdomadaire
Analyse hebdomadaire globale de votre travail diététique
Analyse hebdomadaire globale concernant vos petits-déjeuners
Analyse hebdomadaire globale concernant vos déjeuners
Analyse hebdomadaire globale concernant vos dîners
Bilan hebdomadaire général
Résultats hebdomadaires globaux
L’insuffisance cardiaque correspond à l’incapacité du cœur à assurer de façon efficace la circulation sanguine, dans toutes ou certaines circonstances de la vie courante. Il existe plusieurs stades d’insuffisance cardiaque.
Toutes les insuffisances cardiaques ne nécessitent pas de restriction sodée (restriction des apports alimentaires en sel). En effet, tout dépend du degré de gravité de l’insuffisance cardiaque. Il sera cependant considéré dans cet ouvrage, que votre insuffisance cardiaque est suffisamment évoluée pour vous restreindre au régime sans sel (ou régime pauvre en sodium).
Nous travaillerons sur deux fronts distincts mais complémentaires dans cet ouvrage : celui des apports alimentaires en sodium, et celui des apports alimentaires en cholestérol :
- Le régime alimentaire sera pauvre en sodium (apport journalier d’environ 800mg de sodium). Il s’agit du « régime hyposodé large ». Important : voir avec votre médecin traitant si des apports plus drastiques en sodium doivent être mis en pratique. En effet, dans certains rares cas d’insuffisance cardiaque globale avancée, les apports en sodium doivent être encore plus restreints.
- Le régime alimentaire sera impérativement pauvre en cholestérol (et en acides gras saturés).
Si vous souffrez de surpoids, je vous conseille très vivement de perdre du poids. En effet, une perte de poids associée aux conseils diététiques adaptés à votre cardiopathie, donne de bien meilleurs résultats. Mon ouvrage « Apprenez à manger & maigrissez ! » peut vous y aider très efficacement, en association avec les conseils prodigués au sein de cet ouvrage.
Dans le cadre du traitement diététique d’une insuffisance cardiaque, il est généralement demandé au patient de suivre un régime alimentaire réduit en sodium (sel).
Le sodium est un sel minéral indispensable pour le bon fonctionnement du métabolisme.
L’un de ses rôles essentiels est de retenir l’eau au sein de l’organisme.
Dans la majorité des cas d’insuffisance cardiaque, il est indispensable de réduire plus ou moins fortement ses apports alimentaires en sodium. En effet, les apports alimentaires en sodium, augmentent la teneur du sang en eau. Le volume sanguin augmente, et donc le cœur doit également augmenter son travail en pompant plus de sang. Malheureusement, chez les patient(e)s atteint(e)s d’insuffisance cardiaque, le cœur ne parvient pas à assurer son travail de pompage convenablement, cela peut alors rapidement entrainer une accumulation de sang au niveau des vaisseaux pulmonaires, suivi d’un remplissage des alvéoles pulmonaires de plasma au lieu de l’oxygène : c’est l’œdème aigue du poumon, qui constitue une urgence médicale de premier ordre.
Dans certains cas d’insuffisance cardiaque avancée, le médecin préconise à son patient une réduction des apports journaliers en eau, en association avec une diminution drastique des apports alimentaires en sodium. Cette réduction des apports hydriques (peu fréquente au regard des nombreux diurétiques disponibles à l’heure actuelle), ne sera pas prise en compte au sein de cet ouvrage, car le contrôle des apports hydriques se fait, dans ce cas, en milieu hospitalier.
Dans le cadre du traitement diététique d’une insuffisance cardiaque, il est absolument indispensable de suivre un régime alimentaire pauvre en cholestérol.
En effet, soit votre insuffisance cardiaque est consécutive à un infarctus du myocarde, et dans ce cas, il est impératif de soigner la cause de la double cardiopathie par des apports alimentaires en cholestérol faibles (traitement diététique curatif) ; soit il faut prévenir à tout prix un éventuel futur infarctus du myocarde (ou une angine de poitrine), qui risquerait de vous être fatal, en réduisant au maximum les risques par des apports alimentaires en cholestérol faibles (traitement diététique préventif).
Il faut retenir également que les dépôts de cholestérol au niveau de la paroi des artères : l’athérosclérose, freine l’écoulement normal du sang, et donc entraine une augmentation du travail cardiaque pour compenser cette résistance à l’écoulement sanguin, aggravant donc votre insuffisance cardiaque.
Note : dès lors que cet écoulement sanguin ne s’effectue plus au niveau d’une artère coronaire (ou de l’une de ses branches) à cause de l’athérosclérose, c’est l’infarctus du myocarde.
C’est quoi le cholestérol ?
Le cholestérol est un lipide, dont les sources alimentaires sont presque uniquement animales. Les végétaux ne savent pas synthétiser le cholestérol. Le cholestérol est apporté par notre alimentation (matières grasses alimentaires d’origine animale), et par notre propre organisme qui en produit naturellement. En effet, celui-ci est synthétisé par tous nos tissus (environ un gramme par jour en conditions normales). C’est le foie et certaines glandes endocrines qui en produisent le plus. Dans les conditions normales, cette production de cholestérol satisfait les besoins de l’organisme. Dès lors que les besoins sont couverts, la production cesse. Malheureusement, il est fréquent de rencontrer un défaut dans ce processus d’auto-inhibition, et dans ce cas, trop de cholestérol se retrouve alors produit par l’organisme. Cette anomalie est héréditaire, le médecin prescrit alors, en général, des statines pour freiner cette surproduction. Le cholestérol est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il entre dans la synthèse des membranes de toutes nos cellules, c’est un élément fondamental de certaines hormones, et de la vitamine D3 (vitamine synthétisée sous notre peau sous l’action des UV). Il entre également dans la synthèse des sels biliaires. Le plus gros problème avec le cholestérol en excès, c’est que celui-ci ne cesse de circuler dans le sang, et il risque à terme, de boucher les artères : c’est l’athérome, responsable de l’athérosclérose. En effet, l’organisme ne possède pas d’organe de stockage pour le cholestérol en excès. Il existe deux formes principales de cholestérol circulant dans le sang : le HDL-Cholestérol et le LDL-Cholestérol, le cholestérol étant incapable de circuler tout seul dans le sang.
Le LDL-Cholestérol est aussi appelé le « mauvais cholestérol ». En effet, son excès dans le sang favorise l’apparition des plaques d’athérome au sein de certaines artères, entraînant l’athérosclérose, et toutes les pathologies cardiovasculaires qui en sont issues : infarctus du myocarde, AVC, angine de poitrine... La production de ce LDL-Cholestérol est assurée par le foie. La consommation alimentaire d’acides gras dits « saturés » en excès, associée à un excès sanguin de LDL-Cholestérol, favorise fortement l’athérosclérose. Les sources alimentaires en acides gras saturés sont, comme pour le cholestérol, surtout des graisses animales : gras des viandes, beurre, crème fraîche, saindoux, fromages affinés, mais également certaines sources végétales que sont l’huile de palme et l’huile de coprah (appelée également huile de noix de coco pour cette dernière). La sédentarité, l’obésité et le surpoids, la consommation de sucre « rapide » et de produits sucrés en excès, une mauvaise alimentation générale, favorisent très fortement la production hépatique du LDL-Cholestérol.
Le HDL-Cholestérol est également appelé le «bon cholestérol », car son rôle est d’épurer le sang du LDL-Cholestérol, notamment en excès. L’excès de HDL-Cholestérol est aussi désigné, en médecine, comme un facteur de longévité ! Ce qui en dit long... Le HDL-Cholestérol est également produit par le foie. Il circule dans le sang et piège le LDL-Cholestérol qu’il trouve sur son passage, puis retourne au foie en vue de leur élimination de l’organisme par voie fécale. L’activité physique régulière, l’absence de surpoids ou d’obésité, la faible consommation de sucre « rapide » et de produits sucrés, une bonne alimentation générale, favorisent très fortement la production hépatique du HDL-Cholestérol.
Les matières grasses les plus riches en acides gras « saturés » sont solides à la température ambiante : graisses animales, saindoux, beurre, crème fraîche, huile de palme, huile de coprah...
Les matières grasses les plus riches en acides gras « insaturés » sont liquides à température ambiante, il s’agit des huiles végétales qui sont toutes presque totalement dépourvues de cholestérol...
Les oméga 3 (acides gras polyinsaturés), jouent un rôle très important au regard de l’athérosclérose, dont ils limitent fortement le développement. Ils seront donc très importants dans votre alimentation. Les sources alimentaires les plus importantes sont les noix, certains poissons gras... Les autres acides gras insaturés jouent le même rôle (oméga 6 et 9)... A savoir que les flavonoïdes (apportés par les fruits et légumes verts) jouent un rôle similaire, essentiel dans le cadre de votre cardiopathie.
La diététique est fondamentalement importante pour une bonne régulation de votre cholestérolémie. Certains aliments sont à privilégier, d’autres sont à éviter, voire à supprimer. Je vous conseille la consommation de levure de riz rouge, en plus du suivi des règles hygiéno-diététiques proposées dans cet ouvrage.
Les stérols végétaux se trouvent à l'état naturel dans de nombreux végétaux, et plus particulièrement dans les céréales complètes, les légumes frais et secs et les fruits. Ils sont présents dans la partie lipidique (graisse) des plantes. Les stérols (à l’inverse du cholestérol), ne peuvent pas être fabriqués par l'organisme humain. Ils ne peuvent donc être apportés à l'organisme que par le biais de l'alimentation.
Les stérols possèdent une structure chimique très proche de celle du cholestérol. C’est cette proximité moléculaire qui est mise à profit dans la régulation de la cholestérolémie. En effet, les stérols « trompent » l'organisme en limitant le passage du cholestérol de l'intestin vers le sang. Dans l'intestin grêle, le cholestérol et les stérols sont en compétition, pour leur absorption par l'organisme.
Les stérols végétaux permettent donc, en définitive, de limiter l'absorption du cholestérol alimentaire dans l'intestin, de favoriser son élimination fécale, et de diminuer ainsi le taux sanguin de cholestérol (cholestérolémie).
Les stérols végétaux jouent donc un rôle très positif dans votre alimentation.
L’huile de palme est une véritable aberration nutritionnelle, bien qu’il existe des controverses au sujet de sa nocivité sur la santé. Cependant, je préfère vous encourager à limiter au maximum sa consommation. En effet, mieux vaut prévenir que guérir.
L’huile de palme est riche en acides gras saturés, et notamment en acide palmitique, qui est fortement suspecté comme étant fortement athérogène, ce qui signifie en d’autres termes, que cet acide gras encourage fortement l’effet néfaste de l’excès de cholestérol sur vos artères en les bouchant d’où, à terme, l’infarctus du myocarde, l’angor... et présentement une aggravation potentielle de votre insuffisance cardiaque.
L’huile de coprah (issu de la noix de coco), est également à éviter pour des raisons similaires.
Quoi qu’il en soit, je vous conseillerai d’éviter au maximum l’huile de palme. Ce sera difficile, étant donné qu’on la trouve dans énormément de produits alimentaires de nos jours, et notamment dans les margarines végétales, d’où ma grande méfiance au sujet de la majorité des margarines végétales du commerce, qui en représentent des apports plus ou moins importants (sauf si celles-ci, rares, mentionnent sur leur étiquetage « sans huile de palme »).
Enfin, privilégiez les aliments qui possèdent sur leur étiquetage « sans huile de palme ».
1er travail : nous commencerons par effectuer une enquête alimentaire. Il s’agit du chapitre 1.
L’enquête alimentaire est un travail diététique absolument indispensable, devant être mis sérieusement en pratique.
Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner et enfin le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires, par rapport à votre insuffisance cardiaque.
En fonction des points obtenus au sein de chaque repas interrogé, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en rapport avec vos habitudes alimentaires actuelles au regard de votre cardiopathie.
Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d’une correction de vos erreurs nutritionnelles.
2eme travail : je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s’agit du chapitre 2.
Il s’agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, afin de bien appréhender l’importance de chacune d’entre elles, et ainsi de mieux gérer sur le plan nutritionnel les règles diététiques accompagnant votre insuffisance cardiaque.
De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les choix les plus judicieux.
3eme travail : avec les bons outils nutritionnels, place à la pratique ! Il s’agit du chapitre 3.
Ce troisième chapitre concernera la diététique pure.
En effet, dans la première partie de ce troisième chapitre, je vous proposerai l’élaboration de six jours de menus très détaillés, concernant votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Cette première partie ayant pour but l’apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, adaptées à votre cardiopathie.
Dans la deuxième partie, je vous proposerai trois semaines de menus adaptées à votre insuffisance cardiaque. Ces trois semaines de menus viendront illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel.
4eme et dernier travail : les bilans diététiques hebdomadaires.
A la fin de chaque semaine, je vous proposerai de nouvelles enquêtes alimentaires à points, exactement sous la même forme que l’enquête alimentaire, que vous allez effectuer dès le début de cet ouvrage.
Evidemment, en fonction de vos points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou je l’espère très bonne.
Cette synthèse hebdomadaire n’aura que pour seule et unique finalité, que celle de vous aider à progresser efficacement et intelligemment, dans votre apprentissage nutritionnel imposé par votre cardiopathie : le but étant de toujours améliorer, semaine après semaine, vos résultats.
En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement et sûrement ! Bon courage !
Les conseils diététiques de cet ouvrage, vous sont presque tous parfaitement adaptés. Cependant, afin d’adapter totalement cet ouvrage à votre diabète pancréatique, je vous rappelle que tous les produits alimentaires sucrés vous sont interdits à la consommation ! Ainsi, si vous souffrez de diabète pancréatique, voici des modifications à apporter à mes menus, afin de les intégrer parfaitement à cette pathologie :
- « Chocolat en poudre ». Dans le cas du diabète pancréatique, il s’agira de « chocolat en poudre sans sucre édulcoré ».
- « Sucré(e) ». Dans le cas du diabète pancréatique, le sucre étant interdit, vous remplacerez ce terme par « édulcoré(e) ». Edulcorer un produit alimentaire, cela signifie y ajouter un édulcorant tels l’aspartame, le sucralose ou l’extrait de Stévia par exemple.
- Tous les desserts proposés seront fabriqués « maison », et/ou, ils seront édulcorés (riz au lait par exemple) et/ou sans sucre.
- Les confitures de fruits seront interdites, même celles qui sont allégées en sucre.
Je vous conseille vivement de vous procurer mon ouvrage « Quelle alimentation pour le diabète ? » afin d’avoir un travail plus complet en parallèle de cet ouvrage, directement adapté à votre diabète pancréatique. A savoir que le diabète pancréatique mal équilibré favorise fortement l’athérosclérose.
Commençons notre collaboration par une enquête alimentaire. Seul l’aspect qualitatif de votre alimentation y sera surtout étudié. Remplissez les tableaux qui se succèdent au sein de ce chapitre, en essayant d’être la ou le plus impartial(e) et objectif(ve) possible.
Les astérisques* vous renvoient à la légende qui correspond aux groupes alimentaires concernés, à la fin du tableau à la page N°26 (il est très important de vous y rendre avant de répondre aux questions posées, afin d’éviter des erreurs d’incompréhension, pouvant remettre en cause la fiabilité de votre enquête alimentaire).
(Le fait de ne consommer qu’un jus de fruits, café, thé, verre d’eau... correspond à ce cas de figure).
Comptabilisez 0 point.
Vous pouvez dans le cas présent, vous rendre directement à la page N°28, sans remplir ce tableau.
Ilm’arrivefréquemment de ne rien consommer au petit-déjeuner, mais je fais des efforts pour manger.Comptabilisez 1 point.
Je consomme toujours un petit-déjeuner.Comptabilisez 8 points.
En général, je bois plus d’un bol de café ou de thé dans la matinée.Comptabilisez 0 point.
En général, je ne bois pas plus d’un bol de café ou de thé dans la matinée.Comptabilisez 5 points.
Je consomme au petit-déjeuner, plus d’une cuillère à soupe rase de matières grasses* (beurre, MGV*...) en général.Comptabilisez 0 point.
La quantité de matières grasses* maxi consommée (lorsqu’elle est consommée) au petit-déjeuner, correspond à environ une cuillère à soupe rase (beurre, MGV*...)Comptabilisez 5 points.
Je ne privilégie pas la consommation des matières grasses allégées au petit-déjeuner.Comptabilisez 0 point.
Je privilégie la consommation des matières grasses allégéesau petit-déjeuner.Comptabilisez 5 points
Je ne consomme jamais de matière grasse au petit-déjeuner.Comptabilisez 10 points.
Il m’arrive de consommer au petit-déjeuner du beurre et/ou de la margarine et/ou assimilé demi-sel.Comptabilisez 0 point.
Je ne consomme jamais au petit-déjeuner, du beurre et/ou de la margarine et/ou assimilé demi-sel.Comptabilisez 12 points.
Il m’arrive de consommer au petit-déjeuner de la viande et/ou du poisson et/ou des œufs et/ou leurs assimilés*.Comptabilisez 0 point.
Je ne consomme jamais au petit-déjeuner, de la viande et/ou du poisson, et/ou des œufs et/ou leurs assimilés*.Comptabilisez 8 points.
Je ne consomme pas à chaque petit-déjeuner des féculents* (pain, biscotte...)Comptabilisez 0 point.
Je consomme à chaque petit-déjeuner des féculents* (pain, biscotte, céréale...)Comptabilisez 8 points.
Je ne consomme jamais au petit-déjeuner, des féculents à base de céréales complètes.Comptabilisez 0 point.
Je consomme parfois au petit-déjeuner, des féculents à base de céréales complètes.Comptabilisez 4 points.
Je consomme toujours au petit-déjeuner, des féculents à base de céréales complètes.Comptabilisez 8 points.
Il m’arrive de consommer au petit-déjeuner mon pain ou mes biscottes salé(s).Comptabilisez 0 point.
Je consomme toujours au petit-déjeuner, mon pain ou mes biscottes sans sel.Comptabilisez 12 points.
Il m’arrive de consommer au petit-déjeuner des viennoiseries, biscuiteries, brioches...Comptabilisez 0 point.
Je ne consomme jamais au petit-déjeuner, des viennoiseries, biscuiteries, brioches...Comptabilisez 12 points.
Je ne consomme pas à chaque petit-déjeuner un produit laitier*.Comptabilisez 0 point.
Je consomme à chaque petit-déjeuner, au moins un produit laitier*.Comptabilisez 8 points.
Je ne privilégie pas la consommation des produits laitiers allégés en matières grasses* au petit-déjeuner.Comptabilisez 0 point.
Je privilégie la consommation des produits laitiers allégés en matières grasses* au petit-déjeuner.Comptabilisez 8 points.
Il m’arrive de consommer du fromage affiné au petit-déjeuner.Comptabilisez 0 point.
Je ne consomme jamais de fromage affiné au petit-déjeuner.Comptabilisez 12 points.
Je ne consomme pas à chaque petit-déjeuner un fruit et/ou un jus de fruits et/ou une compote de fruits.Comptabilisez 0 point.
Je consomme à chaque petit-déjeuner, un fruit et/ou jus de fruits et/ou compote.Comptabilisez 8 points.
Il m’arrive de consommer au petit-déjeuner des sucres rapides* (hors fruits et/ou compotes de fruits).Comptabilisez 0 point.
Je ne consomme jamais au petit-déjeuner, des sucres rapides* (hors fruits et/ou compotes de fruits).Comptabilisez 5 points.
Je pense honnêtement que mon petit-déjeuner est généralement trop copieux.Comptabilisez 0 point.
Je pense honnêtement que mon petit-déjeuner est généralement peu copieux.Comptabilisez 8 points.
En général, je petit-déjeune rapidement et je ne prends pas le temps de bien mastiquer mes aliments.Comptabilisez 0 point.
En général, je petit-déjeune tranquillement et je prends le temps de bien mastiquer mes aliments.Comptabilisez 8 points.
En général, je ne me repose pas après mon petit-déjeuner.Comptabilisez 0 point.
En général, je m’accorde environ une demi-heure de repos après mon petit-déjeuner.Comptabilisez 10 points.
Il m’arrive de grignoter dans la matinée.Comptabilisez 0 point.
Je ne grignote jamais dans la matinée.Comptabilisez 8 points.
TOTAL DE(S) POINT(S).(Rendez-vous à la page N°27.
* MGV : margarine végétale (Primevère, St Hubert, Tournesol...)
* Les matières grasses sont : le beurre (doux ou demi-sel), les margarines végétales, les matières grasses composées...
* Les assimilés des viandes, poissons, œufs sont les charcuteries (jambons, pâtés, saucissons...), les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires (industriels ou non) à base de viande, et/ou de poisson et/ou d’œuf tels des quiches, les pains de poissons, le hachis, les cordons bleus...
* Les féculents sont tous les aliments à base de céréales : les pains, biscottes, cracottes, biscuits spéciaux pour petits-déjeuners, mueslis, chocos, crêpes, tartes, riz au lait, semoule au lait, biscuits (pour petit-déjeuner, secs...)
* Les produits laitiers sont les laits de mammifère (vache, brebis, chèvre...) ou les desserts à base de lait de mammifère, les fromages affinés, les yaourts, les petits suisses, les fromages frais, toutes les préparations à base de lait de mammifère : riz au lait, semoule au lait... Les laits végétaux peuvent être assimilés aux produits laitiers (lait d’amande, de soja, de noisette, de châtaigne...) si et seulement s’ils sont enrichis en calcium.
* Les produits laitiers allégés en matières grasses sont : lait écrémé ou demi-écrémé, fromage blanc et petit suisse maigres, yaourt à 0% de matière grasse...
* Les sucres rapides sont tous les produits alimentaires à base de sucre. Attention, les produits édulcorés à base d’aspartame, de sucralose, d’extrait de Stévia... ainsi que les produits alimentaires qui sont dits « light » ou « zéro »... ne sont pas des produits sucrés. Les produits sucrés concernés sont : le sucre blanc, sucre roux, les confitures, les gelées, le miel, les chocolats, les sirops, les confiseries, les pâtes à tartiner chocolatées, pain au lait fourré ou non, beignets, sablés...
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« Je ne consomme jamais rien au petit-déjeuner. (Le fait de ne consommer qu’un jus de fruits, café, thé, verre d’eau... correspond à ce cas de figure). »
Se priver de petit-déjeuner est catastrophique pour votre métabolisme. En effet, votre métabolisme a besoin pour bien fonctionner, d’une alimentation équilibrée quotidienne. Les fondamentaux d’une alimentation équilibrée vous seront expliqués ultérieurement dans l’ouvrage. Ne pas consommer quotidiennement de petit-déjeuner, ne peux pas améliorer votre état de santé, bien au contraire cela risque de l’aggraver.