Quelle alimentation pour l'ostéoporose ? - Cédric Menard - E-Book

Quelle alimentation pour l'ostéoporose ? E-Book

Cedric Menard

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Beschreibung

Comment se présente cet ouvrage ? 1- Nous commencerons par une enquête alimentaire. Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner, le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires, par rapport au traitement ou à la prévention diététique de l'ostéoporose. En fonction des points obtenus au sein de chaque repas interrogé, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en rapport avec vos habitudes alimentaires actuelles au regard de l'ostéoporose. Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d'une correction de celles-ci. 2- Je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s'agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l'importance de chacune d'entre elles, afin de mieux gérer sur le plan nutritionnel le traitement ou la prévention de l'ostéoporose. De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les meilleurs choix. 3- Place à la pratique ! Ce troisième chapitre concernera la diététique pure. En effet, dans la première partie de ce chapitre, je vous proposerai l'élaboration de six jours de menus très détaillés concernant vos petits-déjeuners, déjeuners et dîners. Cette partie ayant pour but l'apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, adaptées au traitement ou à la prévention diététique de l'ostéoporose. Dans la deuxième partie, je vous proposerai trois semaines de menus adaptées à l'ostéoporose. Ces trois semaines de menus viendront illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel. 4- Les bilans diététiques hebdomadaires. A la fin de chaque semaine, je vous proposerai une nouvelle enquête alimentaire à points. En fonction des points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera alors soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou elle sera excellente. En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, cette synthèse hebdomadaire vous aidera à progresser efficacement et intelligemment dans votre apprentissage nutritionnel, induit par le traitement ou la prévention diététique de l'ostéoporose.

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Veröffentlichungsjahr: 2017

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Merci infiniment d’avoir acheté cet ouvrage.

Bonjour et merci infiniment de votre confiance.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastroentérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, pour le traitement ou la prévention diététique de l’ostéoporose. Cet ouvrage s’adapte en partie aux diabètes pancréatiques, ainsi qu’à l’excès de cholestérol sanguin, si vous souffrez actuellement de ces pathologies. Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.

Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com

Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.

Sommaire

L’ostéoporose

Chapitre 1 : L’enquête alimentaire

Le petit-déjeuner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre petit-déjeuner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Le déjeuner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre déjeuner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en légumes verts

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Points divers importants

Le dîner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre dîner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en légumes verts

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Points divers importants

Et le goûter ?

Récapitulatif de l’enquête alimentaire

Chapitre 2 : (Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Les viandes, poissons, œufs

Les féculents

Les légumes verts

Les produits laitiers

Les fruits

Les sucres rapides

Points divers et variés

L’activité physique

Récapitulions !

Chapitre 3 : L’alimentation pour l’ostéoporose

Le petit-déjeuner équilibré conseillé

Le déjeuner équilibré conseillé

Le dîner équilibré conseillé

Trois semaines de menus proposés

Chapitre 4 : Bilan hebdomadaire

Analyse hebdomadaire globale de votre travail diététique

Analyse hebdomadaire globale concernant vos petits-déjeuners

Analyse hebdomadaire globale concernant vos déjeuners

Analyse hebdomadaire globale concernant vos dîners

Bilan hebdomadaire général

Résultats hebdomadaires globaux

L’ostéoporose

L’ostéoporose est la plus fréquente des maladies métaboliques osseuses. Près de la moitié des femmes de plus de 50 ans des pays développés, sont touchées par cette pathologie. Elle est caractérisée par une diminution de la masse osseuse, favorisant les fractures au moindre traumatisme squelettique de la vie courante. Les besoins journaliers en calcium, pour une personne atteinte d’ostéoporose, sont d’environ 1500 milligrammes par jour, tout en apportant suffisamment de vitamine D (environ 15 à 20 microgrammes (µg) par jour). Cet ouvrage vous aidera à atteindre ces objectifs.

Les fractures sont des complications fréquentes et souvent graves de l’ostéoporose. Les os les plus exposés sont les vertèbres (tassements fréquents), le col du fémur, et l’extrémité distale du radius. Il n’y a aucun signe clinique de l’ostéoporose tant qu’il n’y a pas eu de complication.

La diététique intervient surtout dans la prévention de l’ostéoporose, par des apports réguliers et importants en calcium alimentaire, mais également en vitamine D, et ce, dès le plus jeune âge. La diététique, évidemment, joue également un grand rôle dans la limitation de la progression de l’ostéoporose,dès lors que celle-ci se déclare. En effet, les os se consolident et se forment de l’enfance jusqu’au début de la vie adulte. Après, la déminéralisation osseuse s’effectue de façon inéluctable, et elle est plus rapide chez les femmes que chez les hommes (c’est hormonal). De bonnes bases osseuses dès le plus jeune âge, permettent alors de courir beaucoup moins de risques de fractures, aux âges avancés de la vie, dues à l’ostéoporose.

Le calcium

Le calcium est un sel minéral fondamentalement important pour le métabolisme. Il rentre entre autres dans la formation et la consolidation des os, et c’est cette fonction fondamentale du calcium qui nous intéresse dans le cadre de l’ostéoporose.

Les réserves en calcium se font de la naissance jusque vers environ 30 ans, puis un changement hormonal s’opère, et les os se déminéralisent de plus en plus rapidement avec l’âge (surtout chez les femmes). A noter que cette déminéralisation osseuse est accélérée par des carences alimentaires en calcium et en vitamine D, lors d’alitement prolongé, de traitement médical prolongé à base de cortisone et à forte dose, par la sédentarité, par certains traitements hormonaux, par la ménopause, par une insuffisance rénale, par le sexe...

Les cellules osseuses se renouvellent sans cesse. Cela entraîne donc une déminéralisation osseuse qui est physiologiquement normale : le métabolisme excrète, en conditions normales chez l’adulte, par le biais des reins, environ 900mg de calcium par jour. Ces 900mg de calcium doivent donc être impérativement réintégrés quotidiennement par l’alimentation.

Cependant, en cas d’ostéoporose, les apports alimentaires recommandés en calcium sont quasiment doublés, car il faut ralentir au mieux la déminéralisation osseuse en cours, d’où des apports en calcium de 1500mg par jour, que je vous recommande dans votre alimentation.

Les os et les dents constituent des réserves actives en calcium pour l’organisme. Dès lors qu’il y a insuffisance chronique d’apports alimentaires en calcium, l’organisme puise le calcium nécessaire à son homéostasie, systématiquement dans ses réserves osseuses et dentaires. A terme, cela constitue la définition même de l’ostéoporose.

Les femmes de grand âge (à partir de 80 ans), se cassent fréquemment le col du fémur. Cette fracture est très fréquemment due à l’ostéoporose.

Le calcium d’origine alimentaire nécessite impérativement l’action de la vitamine D (une fois activée par les reins), pour son absorption intestinale et pour sa fixation sur les os. Donc, sans apports suffisants en vitamine D (d’origine alimentaire et d’origine endogène par synthèse de celle-ci sous la peau par l’action des U.V du soleil), consommer suffisamment de calcium alimentaire ne sert pratiquement à rien (car seul 10 à 15% du calcium alimentaire se retrouve dans ce cas absorbé !)

Les meilleures sources alimentaires en calcium sont tous les produits laitiers surtout ceux d’origine animale. On parle d’excellente biodisponibilité du calcium d’origine laitière. C’est dû à la présence conjointe de protéines animales et de vitamine D3. Mais on trouve également du calcium dans les viandes, poissons (notamment dans leurs arêtes), les œufs, les légumes verts, les fruits (notamment les oléagineux), chez certaines graines (les graines de sésame sont les plus grosses sources alimentaires connues en calcium !), les eaux calcaires (du robinet ou dans certaines eaux minérales : La Talians, Courmayeur, Contrex...) ainsi que dans des laits végétaux tels les laits de soja, d’amande, de noisette, de coco...

A savoir : le magnésium et le calcium sont en compétition pour leur absorption intestinale. Dès lors que ceux-ci sont absorbés en même temps, le magnésium est assimilé en priorité par rapport au calcium, ce qui rends donc vos apports alimentaires en calcium nettement moins intéressants, et donc nettement moins efficaces. Donc, si vous devez supplémenter votre alimentation en magnésium, consommez ce dernier en dehors de vos apports alimentaires en calcium. De plus, évitez de boire des eaux riches en magnésium telle l’Hépar par exemple, notamment en mangeant.

La vitamine D

Sans la vitamine D, le calcium d’origine alimentaire ne sert presque à rien. Et ce n’est pas tout, cette vitamine D doit être impérativement « activée » par les reins pour être fonctionnelle. En effet, la vitamine D activée permet au calcium d’origine alimentaire d’être absorbé par le tube digestif, puis elle lui permet ensuite sa fixation sur les os : autant dire que son rôle est absolument capital.

Les besoins journaliers recommandés en vitamine D en cas d’ostéoporose, sont de l’ordre de 15µg à 20µg environ. Cependant, les deux tiers des besoins quotidiens en vitamine D, sont synthétisés sous la peau par l’action des U.V du soleil : trente minutes d’exposition des bras au soleil par jour suffisent.

Il existe également deux formes alimentaires de vitamine D : la vitamine D2 d’origine végétale, et la vitamine D3 d’origine animale. La vitamine D2 est beaucoup moins intéressante sur le plan nutritionnel que la vitamine D3, c’est pourquoi dans cet ouvrage, dès lors qu’il sera question de la « vitamine D », il s’agira essentiellement de la vitamine D3 (d’origine animale).

La vitamine D a donc une origine alimentaire (origine exogène), et une origine endogène (synthèse sous la peau de celle-ci par l’action des rayons du soleil).

Les meilleures sources alimentaires en vitamine D (essentiellement en vitamine D3 dans les cas présents), sont tous les poissons gras (saumon, espadon, anguille, hareng...), le beurre, les œufs, le lait de mammifère et surtout ļe foie de morue ainsi que sa très fameuse huile. Le foie stocke la vitamine D, et c’est fort heureux ! Car couvrir les besoins quotidiens recommandés en vitamine D, et ce uniquement par l’alimentation, c’est extrêmement difficile.

Les personnes à la peau sombre (noir, maghrébin) souffrent plus fréquemment d’une carence en vitamine D, que les personnes à la peau claire.

La carence en vitamine D est très fréquente, notamment chez les femmes au cours ou à la fin de l’hiver. Si vous ressentez de grosses périodes de fatigue à cette époque de l’année, il est probable que vous souffriez de carence en vitamine D. Dans ce cas, réclamez auprès de votre médecin traitant une analyse sanguine avec dosage de cette vitamine.

Il existe des gélules d’huile de foie de morue (en pharmacie ou en parapharmacie) qui sont très riches en vitamine D. Je vous conseille vivement d’en consommer, notamment en automne et en hiver, avec avis de votre médecin traitant. Une gélule par jour, en plus du suivi des règles diététiques de proposées dans cet ouvrage, devrait être amplement suffisante.

La vitamine D n’est pas détruite par la cuisson des aliments.

Ce qu’il faut retenir : l’ostéoporose se prévient, et ce dès le plus jeune âge, par des apports alimentaires suffisants en calcium (900mg/jour au minimum), mais également par des apports suffisants en vitamine D. Freiner au mieux le processus de déminéralisation osseuse, lié à l’ostéoporose, ne peut se faire que par des apports alimentaires élevés en calcium (environ 1500mg/jour), mais également par des apports suffisants en vitamine D (environ 15 à 20µg/jour). Si vos apports alimentaires en calcium sont suffisants, mais que vos apports en vitamine D ne le sont pas, une partie du calcium ne sera pas absorbée (environ 90% !), et donc, une partie du calcium de consommée ne servira à rien ! Si vous souffrez de fatigues chroniques au cours de l’hiver, parlez-en à votre médecin traitant afin qu’une analyse sanguine puisse éventuellement détecter une carence en vitamine D, afin de la traiter au plus vite. Les femmes sont nettement plus touchées par l’ostéoporose que les hommes.

L’activité physique

L’activité physique est tout aussi capitale au regard de la prévention et du traitement diététique de l’ostéoporose, que les apports alimentaires en calcium et en vitamine D !

En effet, l’activité physique régulière, à votre rythme : marche à pied, vélo, travaux d’entretien de la maison, jardinage... stimule la masse musculaire et entretient efficacement votre masse osseuse (ainsi que votre masse musculaire), rendant celle-ci plus forte et moins enclin à la déminéralisation prématurée et/ou accélérée, responsable à terme d’ostéoporose.

C’est la raison pour laquelle toutes les pathologies qui enclavent les patients sur leur lit, entraînent irrémédiablement une déminéralisation osseuse très accélérée, encourageant alors très fortement l’ostéoporose.

Donc, vous retiendrez qu’une activité physique régulière, à votre rythme, en fonction de vos capacités, sera primordiale en plus des conseils diététiques de prodigués dans cet ouvrage, afin de vous prévenir, ou bien de vous permettre de traiter sur un plan diététique l’ostéoporose. Une marche à pied régulière, par exemple trois fois trois quarts d’heures par semaine, sera déjà très positif.

Je souffre également de diabète !

Les conseils diététiques de cet ouvrage vous sont presque tous parfaitement adaptés. Cependant, afin d’adapter totalement cet ouvrage à votre diabète pancréatique, je vous rappelle que tous les produits alimentaires sucrés vous sont interdits à la consommation ! Ainsi, si vous souffrez également de diabète pancréatique, voici des modifications à apporter à mes menus, afin de les intégrer parfaitement à cette pathologie :

- « Sucré(e) ». Dans le cas du diabète pancréatique, le sucre étant interdit, vous remplacerez ce terme par « édulcoré(e) ». Edulcorer un produit alimentaire, cela signifie y ajouter un édulcorant tels l’aspartame, le sucralose ou l’extrait de Stévia par exemple.

- Tous les desserts proposés seront fabriqués « maison », et/ou, ils seront édulcorés (riz au lait par exemple) et/ou sans sucre.

- Les confitures de fruits seront interdites, même celles qui sont allégées en sucre.

Je vous conseille vivement de vous procurer mon ouvrage « Quelle alimentation pour le diabète ? » afin d’avoir un travail plus complet en parallèle de cet ouvrage, directement adapté à votre diabète pancréatique.

J’ai également trop de cholestérol !

Cet ouvrage n’est pas spécifiquement adapté au traitement diététique de l’excès de cholestérol sanguin. Cependant, suivre les conseils diététiques qui sont proposés dans cet ouvrage, ne portera aucun préjudice sur votre taux de cholestérol sanguin. Vous veillerez, en association des conseils diététiques de proposés à :

- Ne pas cuisiner dans le beurre, ni dans la margarine végétale, mais privilégiez fortement la cuisson dans l’huile d’olive extra-vierge. Ne consommez pas plus d’environ 10g à 20g de margarine végétale par jour (la valeur d’une cuillère à soupe rase environ), idem pour le beurre. Ne consommez pas de crème fraîche standard (à 30% de matières grasses ou plus). Favorisez tous les produits gras qui sont allégés en matières grasses (car ils sont allégés d’autant en cholestérol), tels la crème fraîche inférieure ou égale à 15% de matières grasses, la margarine allégée en matières grasses, le fromage blanc et les petits suisses maigres, le lait écrémé ou demi-écrémé (mais non entier)...

- Privilégiez la consommation des viandes maigres, grillez-les le plus souvent possible. Ne consommez pas le gras des viandes. Privilégiez fortement la consommation des poissons (notamment les poissons gras). Ne consommez pas trop d’œufs (au mieux, pas plus de trois par semaine). Vous veillerez à ne pas consommez de charcuteries grasses (pâtés, saucisson...)

- Votre consommation de fromage affiné sera très limitée : pas plus de deux fois 30g de fromage affiné au choix (si possible parmi les plus riches en calcium) par semaine.

Je vous conseille vivement de vous procurer mon ouvrage « Quelle alimentation pour le cholestérol ? » afin d’avoir un travail plus complet en parallèle de cet ouvrage, directement adapté à votre excès de cholestérol sanguin.

Comment se présente cet ouvrage ?

1er travail : nous commencerons par effectuer une enquête alimentaire. Il s’agit du chapitre 1.

L’enquête alimentaire est un travail diététique absolument indispensable, devant être mis sérieusement en pratique.

Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner et enfin le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires, par rapport au traitement ou à la prévention de l’ostéoporose.

En fonction des points obtenus au sein de chaque repas interrogé, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en rapport avec vos habitudes alimentaires actuelles au regard de l’ostéoporose.

Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d’une correction de vos erreurs nutritionnelles.

2eme travail : je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s’agit du chapitre 2.

Il s’agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l’importance de chacune d’entre elles, afin de mieux gérer sur le plan nutritionnel le traitement ou la prévention de l’ostéoporose.

De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les choix les plus judicieux.

3eme travail : avec les bons outils nutritionnels, place à la pratique ! Il s’agit du chapitre 3.

Ce troisième chapitre concernera la diététique pure.

En effet, dans la première partie de ce troisième chapitre, je vous proposerai l’élaboration de six jours de menus très détaillés, concernant votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Cette première partie ayant pour but l’apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, adaptées au traitement diététique ou bien à la prévention de l’ostéoporose.

Dans la deuxième partie, je vous proposerai trois semaines de menus adaptées à l’ostéoporose (mais pas à la perte de poids). Ces trois semaines de menus viendront illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel.

4eme et dernier travail : les bilans diététiques hebdomadaires.

A la fin de chaque semaine, je vous proposerai de nouvelles enquêtes alimentaires à points, exactement sous la même forme que l’enquête alimentaire, que vous allez effectuer dès le début de cet ouvrage.

Evidemment, en fonction de vos points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou je l’espère très bonne.

Cette synthèse hebdomadaire n’aura que pour seule et unique finalité, que celle de vous aider à progresser efficacement et intelligemment, dans votre apprentissage nutritionnel induit par le traitement ou la prévention diététique de l’ostéoporose : le but étant de toujours améliorer, semaine après semaine, vos résultats.

En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement et sûrement ! Bon courage !

Chapitre 1

L’ENQUETE ALIMENTAIRE

Commençons notre collaboration par une enquête alimentaire. C’est l’aspect qualitatif de votre alimentation qui y sera surtout étudié. Remplissez les tableaux qui se succèdent au sein de ce chapitre, en essayant d’être la ou le plus impartial(e) et objectif(ve) possible.

Le petit-déjeuner

Les astérisques* vous renvoient à la légende qui correspond aux groupes alimentaires concernés à la page N°56 (il est très important de vous y rendre avant de répondre aux questions posées, afin d’éviter des erreurs d’incompréhension, pouvant remettre en cause la fiabilité de votre enquête alimentaire).

Vos habitudes alimentaires

.

Point(s) acquis

.

Je

ne

consomme

jamais

rien

au petit-déjeuner.

(Le fait de ne consommer qu’un jus de fruits, café, thé, verre d’eau... correspond à ce cas de figure).

Comptabilisez 0 point.

Vous pouvez dans le cas présent, vous rendre directement à la page N°24, sans remplir ce tableau.

 

Il m’arrive

fréquemment

de

ne rien consommer

au petit-déjeuner, cependant je fais

des efforts pour manger

.

Comptabilisez 2 points.

 

Je

consomme

toujours

un petit-déjeuner.

Comptabilisez 10 points.

 

Je

ne

consomme

jamais

au petit-déjeuner des matières grasses (beurre, margarine...)

Comptabilisez 0 point.

 

Je

consomme au petit-déjeuner,

plus

d’une cuillère à soupe rase de matières grasses* (beurre, MGV*...)

en général

.

Comptabilisez 0 point.

 

La quantité de matières grasses*

maxi consommée

(lorsqu’elle est consommée) au petit-déjeuner, correspond à environ une cuillère à soupe rase (beurre, MGV*...)

Comptabilisez 5 points.

 

Il m’arrive

de consommer au petit-déjeuner de la viande et/ou du poisson et/ou des œufs et/ou leurs assimilés*.

Comptabilisez 0 point.

 

Je

ne

consomme

jamais

au petit-déjeuner, de la viande et/ou du poisson et/ou des œufs et/ou leurs assimilés*.

Comptabilisez 8 points.

 

Je

ne

consomme

pas à chaque

petit-déjeuner des féculents* (pain, biscotte...)

Comptabilisez 0 point.

 

Je

consomme

à chaque

petit-déjeuner des féculents* (pain, biscotte, céréales...)

Comptabilisez 8 points.

 

Je

ne

consomme

pas

à chaque

petit-déjeuner, des féculents à base de

céréales complètes

*.

Comptabilisez 0 point.

 

Je

consomme

toujours

au petit-déjeuner, des féculents à base de

céréales complètes

*.

Comptabilisez 5 points.

 

Je

ne

consomme

pas à chaque

petit-déjeuner (ou je

ne

consomme

jamais

), au moins un produit laitier*.

Comptabilisez 0 point.

 

Je

consomme

à chaque

petit-déjeuner, au moins un produit laitier*.

Comptabilisez 12 points.

 

Je

ne

consomme

pas

toujours

(ou

jamais

) des produits laitiers d’

origine animale

* au petit-déjeuner.

Comptabilisez 0 point.

 

Je

consomme

toujours

des produits laitiers d’

origine animale

* au petit-déjeuner.

Comptabilisez 12 points.

 

Je

ne

consomme

pas

à chaque

petit-déjeuner un fruit et/ou un jus de fruits et/ou une compote de fruits.

Comptabilisez 0 point.

 

Je

consomme

à chaque

petit-déjeuner, un fruit et/ou jus de fruits et/ou compote.

Comptabilisez 8 points.

 

Il m’arrive

de consommer au petit-déjeuner des sucres rapides* (

hors

fruits et/ou compotes de fruits).

Comptabilisez 0 point.

 

Je

ne

consomme

jamais

au petit-déjeuner, des sucres rapides* (

hors

fruits et/ou compotes de fruits).

Comptabilisez 8 points.

 

Je

ne

bois

pas

régulièrement

de l’eau riche en calcium (eau calcaire, La Talians, Courmayeur...) dans la matinée.

Comptabilisez 0 point.

 

Je

bois

régulièrement