Quelle alimentation pour la femme allaitante ? - Cédric Menard - E-Book

Quelle alimentation pour la femme allaitante ? E-Book

Cedric Menard

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Beschreibung

Comment se présente cet ouvrage ? 1- Nous commencerons par une enquête alimentaire. Cette enquête alimentaire sous la forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner, le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires en rapport avec votre période d'allaitement. En fonction des points obtenus au sein de chaque repas, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en relation avec vos habitudes alimentaires actuelles. Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d'une correction de celle-ci. 2- Je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s'agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l'importance de chacune d'entre elles, afin de mieux gérer sur le plan nutritionnel votre période d'allaitement. De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les meilleurs choix. 3- Place à la pratique ! Ce troisième chapitre concernera la diététique pure. En effet, dans la première partie de ce chapitre, je vous proposerai l'élaboration de six jours de menus très détaillés concernant vos petits-déjeuners, déjeuners et dîners. Cette partie ayant pour but l'apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, adaptées à votre période d'allaitement. Dans la deuxième partie, je vous proposerai quinze jours de menus adaptées à l'allaitement de votre bébé. Ces quinze jours de menus viendront illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel. 4- Les bilans diététiques hebdomadaires. A la fin de chaque semaine, je vous proposerai une nouvelle enquête alimentaire à points. En fonction des points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera alors soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou elle sera excellente. Cette synthèse hebdomadaire vous aidera à progresser efficacement et intelligemment, dans votre apprentissage nutritionnel adapté à l'allaitement de votre enfant, le but étant de toujours s'améliorer, semaine après semaine. En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement et sûrement !

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Seitenzahl: 201

Veröffentlichungsjahr: 2017

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Merci infiniment de votre confiance.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastroentérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : cet ouvrage s’adresse aux femmes allaitantes en bonne santé, donc sans problème de santé particulier entraînant la mise en œuvre de mesures diététiques particulières. Cet ouvrage n’est pas adapté aux femmes allaitantes végétaliennes ou végétariennes. Cet ouvrage n’est pas adapté non plus à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires: il vous appartiendra donc d’être vigilante dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire qui sera appropriée à votre éventuelle intolérance, ou allergie alimentaire, notamment en cas d’intolérance au lactose par exemple.

Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com

Mon blog : http://actualitesdietetiques.blogspot.fr

Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.

Sommaire

L’alimentation des femmes allaitantes

Chapitre 1 : L’enquête alimentaire

Le petit-déjeuner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre petit-déjeuner

Les apports en matières grasses

Les apports en viandes, poissons, œufs

Les apports en féculents

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Points divers importants

Le déjeuner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre déjeuner

Les apports en matières grasses

Les apports en viandes, poissons, œufs

Les apports en féculents

Les apports en légumes verts

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Les apports en boissons

Le goûter et le dîner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre goûter et dîner

Les apports en matières grasses

Les apports en viandes, poissons, œufs

Les apports en féculents

Les apports en légumes verts

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Et le goûter ?

Récapitulatif de l’enquête alimentaire

Chapitre 2 : Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Les viandes, poissons, œufs

Les féculents

Les légumes verts

Les produits laitiers

Les fruits

Les sucres rapides

Les boissons et des condiments

Récapitulons !

Chapitre 3 : L’alimentation de la femme allaitante

Le petit-déjeuner équilibré conseillé

Le déjeuner équilibré conseillé

Le dîner équilibré conseillé

Quinze jours de menus proposés

Chapitre 4 : Bilan hebdomadaire

Analyse hebdomadaire globale de votre travail diététique

Analyse hebdomadaire globale concernant vos petits-déjeuners

Analyse hebdomadaire globale concernant vos déjeuners et goûters

Analyse hebdomadaire globale concernant vos dîners

Bilan hebdomadaire général

Résultats hebdomadaires globaux

L’alimentation des femmes allaitantes

Il est très vivement conseillé aux mères d’allaiter leur enfant nouveau-né. Le lait maternel est spécialement conçu et il est parfaitement adapté au développement du bébé humain pendant au moins les six premiers mois de sa vie. La combinaison de la tétée et du lait maternel comblent les besoins nutritifs et immunologiques, liés à la croissance optimale du nourrisson. L’allaitement au sein assiste les défenses immunitaires de l’enfant et lui confère une défense additionnelle contre les infections gastro-intestinales. Le lait de la mère allaitante est le reflet direct de son alimentation : plus l’alimentation de la mère allaitante est de qualité, et plus son lait sera de qualité pour le bébé.

Mesures hygiéno-diététiques de base

1- Faites au moins quatre repas équilibrés par jour : petit-déjeuner, déjeuner, un goûter et le dîner (voire même une collation en plus est possible). Le goûter comportera toujours un apport en viande ou poisson ou œuf, un apport en produit laitier (yaourt, fromage blanc, fromage affiné), un féculent et un fruit.

Pourquoi ? L’allaitement est un acte qui demande de l’énergie à la mère. La qualité du lait maternel est le reflet de l’alimentation de la femme allaitante. Les besoins en calcium, en vitamines, en sels minéraux et en protéines de bonne qualité sont importants.

2- Consommez au moins un produit laitier à chaque repas.

Pourquoi ? Les besoins en calcium et en protéines de haute valeur biologique sont très fortement augmentés pour la mère allaitante.

3- « Je n’aime pas les produits laitiers » !

Possibilité : consommez des eaux minérales riches en calcium (La Talians, Hépar, Contrex ou Courmayeur). Je vous conseille de consommer ces eaux minérales même si vous aimez et consommez des produits laitiers régulièrement pendant votre allaitement.

Pourquoi ? Des apports alimentaires très élevés en calcium doivent être impérativement couverts pendant votre allaitement.

4- Consommez une portion de viande ou poisson ou œuf (ou assimilé : surimi, crevettes...) au déjeuner et autant au dîner.

Pourquoi ? Les besoins en protéines de haute valeur biologique sont augmentés pendant cette période pour la mère allaitante et pour le bébé qui, pour ce dernier, a besoin de ces nutriments fournis par le lait pour une croissance harmonieuse.

5- Consommez à chaque repas des féculents en privilégiant les féculents complets (pain complet, légumes secs, quinoa, riz complet, pâtes complètes...) plutôt que ceux qui sont raffinés (pain blanc, pâte standard, riz blanc, semoule standard...)

Pourquoi ? Les féculents sont sources d’énergie indispensable pour la mère pendant l’allaitement. De plus, les céréales complètes apportent des vitamines et des sels minéraux (dont du fer et du zinc) qui sont indispensables pour la mère et l’enfant, alors que les céréales raffinées en apportent peu ou pas.

6- Consommez de bonnes quantités de légumes verts.

Pourquoi ? Ce sont des sources alimentaires indispensables en sels minéraux, en eau, en fibres alimentaires et en vitamines pour la mère et pour le bébé.

7- Consommez de bonnes quantités de fruits, notamment les plus riches en vitamine C tels les agrumes...

Pourquoi ? La vitamine C contribue à lutter contre la fatigue de la mère allaitante, mais elle contribue également à favoriser l’absorption intestinale du fer alimentaire.

8- Limitez votre consommation de thé ou de café à deux tasses par jour maxi. Attention au cola à cause de la présence de caféine.

Pourquoi ? La caféine se retrouvera dans le lait maternel que boira le bébé. La caféine est un stimulant cardiaque dont le bébé saura parfaitement se passer...

9- Consommez en priorité du poisson, et notamment des poissons gras cuits mais pas crus (hareng, maquereau, sardine, thon, anguille, perche, flétan, barbue, congre, sprat, anchois, truite, saumon, bouffi...)

Pourquoi ? Ce sont des aliments riches en oméga 3 et en acides gras polyinsaturés à longue chaîne carbonée, qui sont indispensables au développement de l’enfant. Voici les sources alimentaires les plus importantes en oméga 3 : l’huile de foie de morue et le foie de morue en conserve, les graines de lin (à mettre dans les salades et le pain maison), les poissons gras (+++), les fruits de mer, les noix, la mâche, l’huile d’olive, l’huile de noix, l’huile de colza, l’huile de soja, l’huile de germe de blé, les amandes, les noisettes, les pistaches, les noix de cajou, les épinards, le pourpier, le cresson, la frisée, les laitues, l’avocat.

10- 10g environ de beurre par jour suffisent (un micropain). Evitez d’en consommer plus de 20g par jour si possible.

Pourquoi ? Ces apports alimentaires en beurre sont importants pour couvrir les besoins en vitamines D, E, A de la mère allaitante et de l’enfant.

11- Ne buvez pas de boisson énergétique.

Pourquoi ? Ces boissons apportent des substances à votre lait qui sont toxiques pour le bébé.

12- Privilégiez une alimentation riche en fer. Nous étudierons plus tard, plus en détails, les sources alimentaires les plus riches en fer dans cet ouvrage.

Pourquoi ? Le fer est un sel minéral très important entrant dans la synthèse de l’hémoglobine. Les besoins journaliers de la femme sont très importants (environ deux fois plus importants que pour l’homme), et l’allaitement augmente encore ces besoins alimentaires en fer pour la mère. En effet, le lait maternel en apporte de bonnes quantités au bébé, qui est indispensable à son développement.

13- Ne consommez pas d’alcool, ni de tabac du tout !

Pourquoi ? L’alcool se retrouvera dans le lait maternel, ce qui réduira le nombre de tétés, de plus, l’alcool nuit à la production du lait et il est très préjudiciable sur le développement du cerveau du bébé. Le tabac apporte de la nicotine qui se retrouvera dans le lait maternel, préjudiciable également pour l’enfant. Si vous avez bu de l’alcool, attendez quelques heures avant de donner la tétée, afin que l’alcool s’élimine de votre organisme et ne se retrouve pas dans votre lait.

14- Je vous déconseille l’eau du robinet, je vous conseille plutôt l’eau minérale. Les quantités d’eau consommées doivent être très importantes, il faut boire régulièrement et sans attendre d’avoir soif. Privilégiez les plus riches d’entre elles en calcium.

Pourquoi ? La présence de nitrates, nocifs pour la santé, qui sont présents à plus ou moins fortes doses dans l’eau du robinet, peuvent se retrouver dans le lait maternel. L’allaitement est un acte qui demande beaucoup d’eau (le lait en est très riche).

15- Consommez de la bière sans alcool, de la levure de bière en paillettes, du fenouil, des lentilles, des dattes, des noix de cajou, des amandes et des tisanes à la verveine.

Pourquoi ? Ces sources alimentaires favorisent la production de lait ! Ainsi, vous aurez un peu plus de lait à proposer au bébé.

16- Certains aliments seront, si possible, à éviter tels : la sauge, l’aneth, la menthe et l’oseille...

Pourquoi ? Ces sources alimentaires auraient tendance à diminuer la production de lait chez la femme allaitante.

17- Certains aliments, dans diverses familles alimentaires, seront également à éviter dans votre alimentation

Pourquoi ? Certains aliments donnent un goût fort, parfois désagréable à votre lait, se qui risque de déplaire à votre bébé qui risque de refuser la tété. Ces points seront étudiés beaucoup plus en détails dans cet ouvrage, aux chapitres correspondants.

18- N’hésitez pas à épicer vos plats (curry, cumin, cardamone...)

Pourquoi ? Ces épices apportent un goût agréable à votre lait qui peut plaire au bébé, et ainsi, favoriser et prolonger la tétée.

19- Les régimes végétariens et végétaliens sont à proscrire.

Pourquoi ? Ces types de régimes provoquent des carences en vitamine B12 dangereuses pour la santé de la mère et de l’enfant.

20- Consommez le plus possible des produits issus de l’agriculture biologique.

Pourquoi ? Les pesticides, les colorants, les additifs alimentaires... passent dans votre lait et sont automatiquement consommés par votre bébé lors de la tétée.

21- Peut-on suivre un programme d’amaigrissement pendant l’allaitement ?

Réponse : oui, sans aucun problème. Cependant, ce travail d’amaigrissement devra être effectué avec un diététicien qui saura vous garantir un travail d’amaigrissement de qualité, tout en permettant à votre lait d’être parfaitement adapté au bébé.

22- Si votre bébé souffre de coliques, cela n’est très certainement pas lié à votre alimentation ni à votre lait, c’est lié à l’immaturité intestinale du bébé dans les trois premiers mois de sa vie : ne changez rien à votre alimentation (sauf avis médical contraire).

23- Limitez votre consommation de fruit exotique.

Pourquoi ? Ceux-ci peuvent favoriser les risques d’allergie pour le bébé.

24- Evitez autant que possible les aliments laxatifs tels la rhubarbe, la noix et le lait de coco.

Pourquoi ? Afin d’épargner au bébé une éventuelle diarrhée.

25- Allaiter l’enfant peut-il favoriser les allergies alimentaires de l’enfant ou bien les prévenir ?

Réponse : les deux ! Certains enfants sont protégés des allergies alimentaires grâce à l’allaitement, pour d’autres c’est l’inverse ! Il ne semble pas possible, à l’heure actuelle, d’éviter à 100% le risque d’allergie alimentaire d’un enfant. Une chose semble prédominer à ce sujet : il est fortement conseillé de pratiquer l’allaitement exclusif (pas de biberon de complément).

26- Il n’est pas question de manger beaucoup plus pendant l’allaitement.

Pourquoi ? Une alimentation équilibrée, avec des apports alimentaires consommés lentement qui couvrent la satiété, sont suffisants pour qu’une période d’allaitement ne soit pas trop fatigante pour la mère. Il faut savoir que l’allaitement n’augmente que d’environ 15% les dépenses énergétiques totales pour la mère, par rapport à la période de non allaitement. Enfin, en période d’allaitement, l’organisme de la femme allaitante puise dans ses réserves sous forme de graisses, pour satisfaire l’augmentation des dépenses.

27- Vous pouvez mal vous alimenter, mais cela se fera à vos dépends, car le bébé lui, aura toujours tout ce dont il a besoin pour son développement : le métabolisme de votre enfant en cours de développement sera toujours prioritaire, par rapport au métabolisme de sa mère qui l’allaite.

28- Je vous conseille l’Hépar comme eau minérale.

Pourquoi ? Elle est riche en calcium et en magnésium, deux sels minéraux très importants pendant votre allaitement.

Un peu de biologie...

Equilibrer son alimentation, cela impose de suivre chaque jour, une alimentation saine et adaptée aux besoins de son métabolisme. Les sels minéraux et les vitamines sont absolument indispensables pour garantir le bon fonctionnement du métabolisme, et ils doivent être impérativement apportés par votre alimentation, et ce, dans certaines quantités quotidiennes recommandées, sans quoi, votre alimentation ne sera pas équilibrée car des carences s’installeront. Je vous présente brièvement les sels minéraux les plus importants (le cuivre, sélénium, chrome, iode, fluor... ne seront pas présentés), ainsi que les treize vitamines existantes.

Le fer

Les femmes allaitantes sont très facilement carencées en fer. En effet, le fer est indispensable au développement du bébé, le lait maternel en apporte donc de bonnes quantités. Cette carence en fer s’appelle l’anémie ferriprive ou carence martiale. Elle entraîne fatigue et essoufflements surtout liés à des efforts physiques même bénins, une pâleur de la peau... Il existe deux formes de fer alimentaires, l’une est apportée par les viandes, les poissons, les œufs, la levure de bière... son origine est donc animale, et son absorption par votre intestin est plus ou moins bonne, et la deuxième forme d’apport alimentaire du fer dans votre alimentation est végétale : légumes secs, certains légumes verts et fruits, les graines de sésame... et son absorption intestinale est plutôt faible.

Le café, le thé, le son de blé, le jaune d’œuf... diminuent l’absorption intestinale du fer alimentaire. La vitamine C, les protéines, (l’alcool)... au contraire, la favorisent.

Le calcium

Les femmes allaitantes ne doivent surtout pas manquer de calcium dans leur alimentation. En cas de carence alimentaire en calcium, la femme allaitante puisera les besoins en calcium pour l’élaboration de son lait au sein de son propre squelette, favorisant alors à terme l’ostéoporose. Des apports quotidiens suffisants et élevés en calcium alimentaire et en vitamine D, sont indispensables pour prévenir ce processus osseux dégénératif. Le calcium des produits laitiers est ici le plus efficace (car apports conjoints de vitamine D et de protéines animales).

Le calcium alimentaire a impérativement besoin de la vitamine D pour son absorption intestinale optimale, ainsi que pour sa fixation sur les os. Une forte consommation de magnésium en même temps que celle de calcium, limite l’absorption intestinale du calcium.

Le zinc

Le zinc est présent dans de petites quantités dans bon nombre d’aliments, mais ce sont surtout les céréales complètes, les huîtres, les poissons, les viandes, les crustacés, les abats et le jaune d’œuf qui en représentent les sources alimentaires les plus riches. Les besoins en zinc sont très fortement majorés chez la femme allaitante.

Le zinc intervient dans le métabolisme de nombreuses protéines et acides aminés. Il intervient dans l’immunité, et il possède également une action similaire à la vitamine E (voir la page N°17) sur les membranes des cellules qu’il protège. Il joue un rôle dans la croissance de nos cellules...

Le café, le thé, la rhubarbe, l’oseille, le cacao, les fibres, le fer freinent son absorption intestinale, alors que les protéines animales et les oméga la favorisent.

La vitamine A

La vitamine A se retrouve uniquement dans les matières grasses d’origines animales et végétales : les huiles végétales, le beurre, les margarines végétales, le saindoux... De nombreux légumes et fruits sont sources de carotènes : carotte, abricot, avocat, tomate... à partir desquels l’organisme est capable de synthétiser de la vitamine A.

La vitamine A est indispensable dans la vision, la croissance, la cicatrisation et la production de certaines hormones. Elle intervient également dans la résistance de l’organisme aux infections microbiennes.

La vitamine D

Les femmes allaitantes représentent une population à risque élevé de carence en vitamine D, et surtout au cours de l’hiver où l’ensoleillement est faible. Une demi-heure d’exposition au soleil, simplement les bras par jour, suffit à notre organisme pour synthétiser ses besoins quotidiens en vitamine D. La vitamine D (une fois activée par les reins...) va permettre au calcium alimentaire d’être absorbé par l’intestin, puis elle permettra sa fixation sur les os.

Les femmes allaitantes représentent une population à risque de carence en vitamine D.

La vitamine E

La vitamine E est une vitamine antioxydante : elle protège les membranes de toutes nos cellules d’agresseurs microscopiques que sont les radicaux libres. On trouve de la vitamine E surtout dans le germe de blé et dans son huile, dans toutes les huiles végétales, le beurre, les œufs, le foie, les fruits et les légumes.

La vitamine K

La vitamine K intervient essentiellement dans la coagulation du sang. On trouve cette vitamine surtout dans les choux, les épinards, les abats, les viandes mais également dans les huiles végétales.

La vitamine C

La vitamine C est surtout apportée par les fruits frais et par de nombreux légumes verts. Cette vitamine est notamment très importante chez la femme allaitante. Elle permet de lutter contre la fatigue, renforce le système immunitaire, favorise l’effort musculaire, elle intervient également très positivement dans l’absorption intestinale du fer alimentaire...

Les besoins en vitamine C sont élevés chez la femme allaitante.

La vitamine B1

Les besoins quotidiens en vitamine B1 sont largement couverts par une alimentation équilibrée. Les principales sources alimentaires sont les céréales complètes, la viande, le poisson, les légumes et les fruits. Cette vitamine est sensible à la cuisson.

Cette vitamine B1 intervient dans le métabolisme des glucides.

La vitamine B2

La vitamine B2 est très répandue dans les aliments que nous consommons. Les produits laitiers en représentent cependant les meilleures sources alimentaires.

Cette vitamine B2 intervient dans la croissance des tissus.

La vitamine B3

La vitamine B3 est très présente dans bon nombre d’aliments, de plus, l’organisme est capable de la synthétiser.

Cette vitamine B3 intervient dans un grand nombre de réactions biochimiques du métabolisme.

La vitamine B5

La vitamine B5 est présente dans presque tous les aliments, surtout ceux d’origine animale. Elle est détruite par la cuisson.

Cette vitamine B5 intervient dans un grand nombre de réactions biochimiques au sein du métabolisme, ainsi que dans la synthèse de certaines hormones.

La vitamine B6

La vitamine B6 est présente dans de nombreux aliments : levure, céréales complètes, légumes verts, foie, viandes, lait et produits laitiers, jaune d’œuf.

Cette vitamine B6 intervient dans le métabolisme des acides aminés (en particulier dans celui du tryptophane...)

La vitamine B8

La vitamine B8 est présente dans de très nombreux aliments. Les besoins quotidiens de l’organisme en cette vitamine sont très facilement couverts par une alimentation équilibrée et variée.

Cette vitamine B8 intervient dans de nombreuses réactions biochimiques du métabolisme.

La vitamine B9

La vitamine B9 est présente dans bon nombre d’aliments, notamment la levure, les légumes verts, les fruits, les abats.

Cette vitamine B9 intervient dans le métabolisme des acides aminés, mais également dans une action conjointe avec la vitamine B12 (globules rouges et système nerveux).

La vitamine B9 est une vitamine très importante pendant votre allaitement, période pendant laquelle les besoins de votre métabolisme sont fortement majorés.

La vitamine B12

La vitamine B12 est une vitamine uniquement d’origine animale (viande, poisson, crustacé, œuf, levure, lait et produits laitiers). A noter que les laits végétaux sont enrichis en vitamine B12.

Cette vitamine B12 intervient dans le métabolisme des globules rouges ou elle assure leur maturation, et elle intervient également dans l’intégrité du système nerveux.

La vitamine B12 est une vitamine très importante pendant votre allaitement, dont les besoins de votre métabolisme sont fortement majorés. La carence en vitamine B12 est à craindre chez les végétarien(ne)s et surtout chez les végétalien(ne)s : il s’agit alors de l’anémie mégaloblastique.

Je souffre également de diabète !

Les conseils diététiques de cet ouvrage vous sont presque tous parfaitement adaptés. Cependant, afin d’adapter totalement cet ouvrage à votre diabète pancréatique, je vous rappelle que tous les produits alimentaires sucrés vous sont interdits à la consommation ! Ainsi, si vous souffrez également de diabète pancréatique, voici des modifications à apporter à mes menus, afin de les intégrer parfaitement à votre alimentation de femme allaitante :

- « Sucré(e) ». Dans le cas du diabète pancréatique, le sucre étant interdit, vous remplacerez ce terme par « édulcoré(e) ». Edulcorer un produit alimentaire, cela signifie y ajouter un édulcorant tels l’aspartame, le sucralose ou des extraits de Stévia par exemple.

- Tous les desserts proposés seront fabriqués « maison », et/ou, ils seront édulcorés (riz au lait par exemple) et/ou sans sucre.

- Les confitures de fruits seront interdites, même celles qui sont allégées en sucre.

Je vous conseille vivement de vous procurer mon ouvrage « Quelle alimentation pour le diabète ? » afin d’avoir un travail plus complet en parallèle de cet ouvrage, directement adapté à votre diabète pancréatique.

J’ai également trop de cholestérol !

Cet ouvrage n’est pas spécifiquement adapté au traitement diététique de l’excès de cholestérol sanguin. Cependant, suivre les conseils diététiques qui sont proposés dans cet ouvrage, ne portera aucun préjudice sur votre taux de cholestérol sanguin. Vous veillerez, en association des conseils diététiques de proposés ultérieurement à :

- Ne pas cuisiner dans le beurre, ni dans la margarine végétale, mais privilégiez fortement la cuisson dans l’huile d’olive extra-vierge. Ne consommez pas plus d’environ 10g à 20g de margarine végétale par jour (la valeur d’une cuillère à soupe rase environ), idem pour le beurre. Ne consommez pas de crème fraîche standard (à 30% de matières grasses ou plus). Favorisez tous les produits gras qui sont allégés en matières grasses (car ils sont allégés d’autant en cholestérol), tels la crème fraîche inférieure ou égale à 15% de matières grasses, la margarine allégée en matières grasses, le fromage blanc et les petits suisses maigres, le lait écrémé ou demi-écrémé (mais non entier)...

- Privilégiez la consommation des viandes maigres, grillez-les le plus souvent possible. Ne consommez pas le gras des viandes. Privilégiez fortement la consommation des poissons (notamment les poissons gras). Ne consommez pas trop d’œufs (au mieux, pas plus de trois par semaine). Vous veillerez à ne pas consommez de charcuteries grasses (pâtés, saucisson...)

- Votre consommation de fromage affiné sera très limitée : pas plus de deux fois 30g de fromage affiné au choix par semaine.

Je vous conseille vivement de vous procurer mon ouvrage « Quelle alimentation pour l’excès de cholestérol ? » afin d’avoir un travail plus complet en parallèle de cet ouvrage, directement adapté à votre excès de cholestérol sanguin.

Comment se présente cet ouvrage ?

1er travail : nous commencerons par effectuer une enquête alimentaire. Il s’agit du chapitre 1.

L’enquête alimentaire est un travail diététique absolument indispensable, devant être mis sérieusement en pratique.

Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner et enfin le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires, par rapport à votre période d’allaitement en cours.

En fonction des points obtenus au sein de chaque repas interrogé, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en rapport avec vos habitudes alimentaires actuelles au regard de votre allaitement.

Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d’une correction de vos erreurs nutritionnelles.

2eme travail : je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s’agit du chapitre 2.

Il s’agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l’importance de chacune d’entre elles, afin d’optimiser sur le plan nutritionnel l’allaitement de votre bébé.

De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les choix les plus judicieux.

3eme travail : avec les bons outils nutritionnels, place à la pratique ! Il s’agit du chapitre 3.