Quelle alimentation pour le diabète ? - Cédric Menard - E-Book

Quelle alimentation pour le diabète ? E-Book

Cedric Menard

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Beschreibung

Comment se présente cet ouvrage ? 1- Nous commencerons par une enquête alimentaire. Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner, le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires en rapport avec votre diabète pancréatique. En fonction des points obtenus au sein de chaque repas, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en relation avec vos habitudes alimentaires actuelles. Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d'une correction de celles-ci. 2- Je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s'agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l'importance de chacune d'entre elles, afin de mieux gérer sur le plan nutritionnel votre diabète pancréatique. De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les meilleurs choix. 3- Place à la pratique ! Ce troisième chapitre concernera la diététique pure. En effet, dans la première partie de ce chapitre, je vous proposerai l'élaboration de plusieurs journées de menus très détaillés concernant vos petits-déjeuners, déjeuners et dîners. Cette partie ayant pour but l'apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, adaptées à votre diabète pancréatique. Un programme d'amaigrissement personnalisé vous y sera également proposé. Dans la deuxième partie, je vous proposerai quinze jours de menus adaptées à votre diabète, venant illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel. 4- Les bilans diététiques hebdomadaires. A la fin de chaque semaine, je vous proposerai une nouvelle enquête alimentaire à points. En fonction des points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera alors soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou elle sera excellente. Cette synthèse hebdomadaire vous aidera à progresser efficacement et intelligemment, dans votre apprentissage nutritionnel imposé par votre diabète pancréatique: le but étant de toujours s'améliorer, semaine après semaine. En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement !

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Seitenzahl: 178

Veröffentlichungsjahr: 2017

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Merci infiniment d’avoir acheté cet ouvrage.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététiciennutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastroentérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : cet ouvrage est adapté strictement aux diabètes pancréatiques de type 1 et de type 2, que ce dernier soit insulino-nécessitant ou non. Je conseille aux femmes enceintes qui souffrent de diabète gestationnel, de se faire suivre par un diététicien en milieu libéral. Cet ouvrage n’est pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.

ATTENTION : cet ouvrage ne convient absolument pas aux diabétiques qui souffrent également d’insuffisance rénale chronique.

Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon blog : http://actualitesdietetiques.blogspot.fr

Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.

Sommaire

Les diabètes

Chapitre 1 : L’enquête alimentaire

Le petit-déjeuner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre petit-déjeuner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Le déjeuner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre déjeuner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en légumes verts

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Points divers importants

Le dîner

Résultats de l’enquête alimentaire concernant votre dîner

Les apports en matières grasses

Les apports en viande, poisson, œuf

Les apports en féculents

Les apports en légumes verts

Les apports en produits laitiers

Les apports en fruits

Les apports en sucres rapides

Et le goûter?

Récapitulatif de l’enquête alimentaire

Chapitre 2 : Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Les viandes, poissons, œufs

Les féculents

Les légumes verts

Les produits laitiers

Les fruits

Les sucres rapides

Les boissons et les condiments

Et l’activité physique ?

Chapitre 3 : vers la perte de poids

Votre niveau d’activité physique quotidien

Vous avez comptabilisez moins de 13 points inclus ?

Vous avez comptabilisez de 14 points à 27 points inclus ?

Vous avez comptabilisez de 28 points à 40 points inclus ?

Quinze jours de menus proposés

Chapitre 4 : Bilan hebdomadaire

Analyse hebdomadaire globale de votre travail diététique

Analyse hebdomadaire globale concernant vos petits-déjeuners

Analyse hebdomadaire globale concernant vos déjeuners

Analyse hebdomadaire globale concernant vos dîners

Bilan hebdomadaire général

Résultats hebdomadaires globaux

Les diabètes

Un sujet est considéré comme diabétique (pancréatique) si sa glycémie, après un jeûne d’au moins huit heures, est supérieure ou égale à 1,26 gramme par litre de sang. Cette anomalie doit être confirmée à deux reprises, par la détermination de la glycémie à jeun par un biologiste sur du sang veineux.

Il existe plusieurs formes de diabètes (par exemple le diabète insipide qui n’a rien à voir avec les diabètes pancréatiques). Seuls les diabètes pancréatiques seront concernés par les mesures diététiques de cet ouvrage, sauf si insuffisance rénale.

Les diabètes pancréatiques concernés par cet ouvrage sont :

Le diabète le plus fréquemment rencontré est le diabète « gras » ou diabète de type 2. Il est systématiquement associé au surpoids ou à une obésité existante ou ancienne, avec des antécédents familiaux de diabète pancréatique. C’est la forme la plus fréquente de diabète pancréatique.

Le diabète peut être de type 1 ou diabète insulinodépendant. Il est dû à une réaction immunitaire anormale de l’organisme, entraînant la destruction des cellules qui produisent l’insuline au sein du pancréas.

Il existe également des diabètes pancréatiques dits « secondaires », telles une ablation chirurgicale d’une partie du pancréas ou une pancréatite...

Les diabètes de type 2, de type 1 et généralement les diabètes « secondaires » sont incurables. On estime à environ quatre millions le nombre de diabétiques en France. Beaucoup ignorent leur diabète pancréatique, jusqu’à ce que celui-ci se manifeste cliniquement chez la personne malade : soif très intense et impossible à étancher, augmentation importante de la quantité d’urine excrétée...

Tous les diabètes pancréatiques sont dus à l’incapacité du pancréas à sécréter (totalement ou insuffisamment), une hormone appelée « insuline » à la demande de l’organisme. L’insuline est la seule hormone hypoglycémiante de l’organisme. Elle transforme l’excès énergétique apporté par notre alimentation en triglycérides, et ceux-ci seront ensuite stockés dans notre tissu graisseux (ou adipeux).

A la suite de chaque repas, la glycémie (taux de sucre circulant dans le sang) s’élève chez tous les individus.

Chez une personne non diabétique, plus la glycémie s’élève à la suite du repas, et plus le pancréas sain sécrète de l’insuline, afin de répondre aux besoins. La glycémie reste relativement stable, dans des valeurs plus ou moins parfaitement ajustées.

Chez une personne qui souffre de diabétique pancréatique, plus la glycémie s’élève à la suite du repas, et plus le pancréas malade, a du mal à répondre aux besoins (dans le cas du diabète de type 2, certains diabètes « secondaires » ou gestationnel), ou bien, il est totalement incapable d’y répondre (diabète de type 1 ou certains diabètes « secondaires »). On rencontre alors, dans tous ces différents cas de diabètes pancréatiques, des hyperglycémies et des hypoglycémies, qui sont très préjudiciables pour l’organisme, et qui sont responsables de la forte morbidité de la pathologie.

Vous avez maintenant compris qu’il est indispensable, sur le plan diététique, de freiner ou de limiter, l’élévation de la glycémie à la suite des repas, de façon à soulager un pancréas devenu plus ou moins incapable de faire face à la demande en insuline de l’organisme, suite à l’élévation de la glycémie. C’est pourquoi, des choix judicieux d’aliments vous seront proposés, associés à des conseils diététiques visant à ralentir la vidange gastrique à la suite des repas. En effet, en optimisant le temps de la digestion, par un ralentissement de la vidange de l’estomac à la suite des repas, on ralentit l’assimilation des sucres suite à ces repas, et donc, on limite l’élévation de la glycémie à la suite de ceux-ci ! Si l’on combine convenablement ces deux facteurs, on obtient d’excellents résultats au niveau des glycémies chez une personne diabétique pancréatique.

Le diabète est une maladie à prendre très au sérieux. Les mesures diététiques de proposées sont simples à mettre en place. Si celles-ci sont bien suivies, votre diabète pancréatique s’équilibrera, et les conséquences de celui-ci sur votre santé seront très nettement atténuées. Ce sont les variations journalières des glycémies, qui répétées, entraînent la forte morbidité de la pathologie. La diététique va vous permettre d’équilibrer vos glycémies journalières. Ainsi, les dégâts occasionnés par le diabète pancréatique au sein de votre organisme, seront très fortement atténués. La moyenne de ces variations des glycémies journalières sur trois mois, est déterminée par le pourcentage d’hémoglobine glyquée. Si cette valeur est trop élevée, cela signifie que la moyenne des variations journalières (hypoglycémies et hyperglycémies) sur les trois derniers mois ont été trop importantes sur cette période, et donc, les dégâts sont également importants au sein de votre organisme, à cause d’un diabète pancréatique mal équilibré. Au contraire, plus cette valeur se rapproche des valeurs dites « idéales pour un diabétique » (moins de 7%), et moins la moyenne des variations journalières de vos glycémies (hypoglycémies et hyperglycémies) furent importantes, et donc, moins le diabète pancréatique a occasionné de dégâts au sein de votre métabolisme. L’hémoglobine glyquée (A1C) et son dosage trimestriel, sont de véritables mouchards, pour savoir si vous respectez votre traitement médicamenteux et diététique, associés à votre diabète pancréatique ou non !

L’ennemie la plus sérieuse d’une personne diabétique c’est l’hypoglycémie. L’hypoglycémie entraîne des dégâts irréversibles au sein du métabolisme, et elle peut entraîner la mort rapidement dans certains cas. Une hypoglycémie peut être, dans 99% des cas facilement évitée, et cela, en respectant les règles nutritionnelles correspondantes à une alimentation parfaitement équilibrée, tout simplement ! En cas d’hypoglycémie, il faut ingérer quelques pierres de sucre dans les plus brefs délais.

Les signes cliniques d’une hypoglycémie sont : sueurs froides abondantes, vue qui se dédouble, pâleur, vertiges, brutale baisse de tonus, faiblesse musculaire... Les hypoglycémies doivent impérativement être évitées, car elles sont extrêmement néfastes.

Les diabètes pancréatiques sont des pathologies insidieuses, à forte morbidité :

- Ils dégradent les reins, et un diabète pancréatique mal géré et mal équilibré, peut entraîner, à terme, une insuffisance rénale chronique. (Je rappelle que cet ouvrage n’est pas adapté à l’insuffisance rénale).

- Ils favorisent fortement l’athérosclérose et toutes les maladies cardiovasculaires qui les accompagnent : AVC, infarctus du myocarde, angine de poitrine...

- Ils atteignent la rétine et peuvent provoquer la cécité à terme.

- Ils atteignent les nerfs.

- Ils favorisent les infections microbiennes. Les coupures mal désinfectées, notamment au niveau des membres inférieurs (pieds), favorisent fortement la gangrène, et donc les risques d’amputation.

- Ils peuvent, dans les cas extrêmes, entraîner la mort suite à un coma hypoglycémique.

- Le diabète gestationnel est dangereux pour l’enfant et la mère.

La diététique est fondamentalement importante dans tous les cas de diabètes pancréatiques. Quel que soit le type de diabète pancréatique concerné, les règles diététiques de base sont toujours les mêmes, que votre diabète soit de type 1, de type 2 ou qu’il soit secondaire...

Dans le cadre d’un diabète de type 2 (mais également d’un diabète « secondaire » ou de type 1 si surpoids), il est fondamentalement indispensable de perdre du poids. Une perte de poids, même légère, joue un rôle prépondérant dans la diminution rapide des hyperglycémies et des hypoglycémies. Un programme d’amaigrissement, parfaitement adapté au diabète pancréatique, vous est proposé dans cet ouvrage.

Dans le cadre d’un diabète de type 1 ou « secondaire » si le surpoids est inexistant, la perte de poids n’est pas un facteur prépondérant. La phase d’amaigrissement proposée ne sera pas à prendre en compte. Cependant, je vous conseille vivement d’étudier l’ouvrage comme si vous désiriez perdre du poids, cela vous sera profitable au niveau de l’équilibre glycémique de votre diabète pancréatique.

Tous les conseils nutritionnels proposés, seront à suivre à vie ! Une personne atteinte du diabète pancréatique, reste diabétique jusqu’à la fin de ses jours (excepté pour le diabète gestationnel). Les règles diététiques de base sont très simples à mettre en place. Une personne diabétique ne subit pas de régime, mais elle doit suivre une alimentation parfaitement équilibrée ! Je vais donc vous apprendre à équilibrer parfaitement votre diabète pancréatique au cours de cet ouvrage, avec le respect des quelques points hygiéno-diététiques fondamentaux, qui accompagnent impérativement tous les diabètes pancréatiques.

Comme je l’ai déjà précisé, les patient(e)s atteint(e)s de diabète pancréatique, encourent beaucoup plus de risques de favoriser l’athérosclérose, et donc toutes les pathologies cardiovasculaires qui en résultent. C’est pourquoi cet ouvrage est également adapté à la prévention de cette athérosclérose, en vous proposant des conseils diététiques adaptés non seulement au diabète pancréatique, mais également au traitement (ainsi qu’à la prévention) de l’excès de cholestérol sanguin (hypercholestérolémie). Il ne me paraît pas vraisemblable en effet, de ne pas traiter parallèlement des deux pathologies, dans le cadre des diabètes pancréatiques.

Le cholestérol

Le cholestérol est un lipide, dont les sources alimentaires sont presque uniquement animales. Les végétaux ne savent pas synthétiser le cholestérol. Le cholestérol est apporté par notre alimentation (matières grasses alimentaires d’origine animale), et par notre propre organisme qui en produit naturellement. En effet, celui-ci est synthétisé par tous nos tissus (environ un gramme par jour en conditions normales). C’est le foie et certaines glandes endocrines qui en produisent le plus. Dans les conditions normales, cette production de cholestérol satisfait les besoins de l’organisme. Dès lors que les besoins sont couverts, la production cesse. Malheureusement, il est fréquent de rencontrer un défaut dans ce processus d’auto-inhibition, et dans ce cas, trop de cholestérol se retrouve alors produit par l’organisme. Cette anomalie est héréditaire, le médecin prescrit alors, en général, des statines pour freiner cette surproduction. Le cholestérol est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il entre dans la synthèse des membranes de toutes nos cellules, c’est un élément fondamental de certaines hormones, et de la vitamine D3 (vitamine synthétisée sous notre peau sous l’action des UV). Il entre également dans la synthèse des sels biliaires. Le plus gros problème avec le cholestérol en excès, c’est que celui-ci ne cesse de circuler dans le sang, et il risque à terme, de boucher les artères : c’est l’athérome, responsable de l’athérosclérose. En effet, l’organisme ne possède pas d’organe de stockage pour le cholestérol en excès. Il existe deux formes principales de cholestérol circulant dans le sang : le HDL-Cholestérol et le LDL-Cholestérol.

Le LDL-Cholestérol est aussi appelé le « mauvais cholestérol ». En effet, son excès dans le sang favorise l’apparition des plaques d’athérome (qui est encore aggravée par le diabète pancréatique) au sein de certaines artères, entraînant l’athérosclérose, et toutes les pathologies cardiovasculaires qui en découlent : infarctus du myocarde, AVC, angine de poitrine... La production de ce LDL-Cholestérol est assurée par le foie. La consommation alimentaire d’acides gras dits « saturés » en excès, associée à un excès sanguin de LDL-Cholestérol, favorise fortement l’athérosclérose. Les sources alimentaires en acides gras saturés sont, comme pour le cholestérol, surtout des graisses animales : gras des viandes, beurre, crème fraîche, fromages affinés, mais également certaines sources végétales que sont l’huile de palme et l’huile de coprah. La sédentarité, l’obésité, le surpoids... favorisent très fortement la production du LDL-Cholestérol.

Le HDL-Cholestérol est également appelé le « bon cholestérol », car son rôle est d’épurer le sang du LDL-Cholestérol, notamment en excès. L’excès de HDL-Cholestérol est aussi désigné, en médecine, comme un facteur de longévité ! Ce qui en dit long... Le HDL-Cholestérol est également produit par le foie. Il circule dans le sang et piège le LDL-Cholestérol qu’il trouve sur son passage, puis retourne au foie en vue de leur élimination de l’organisme par voie fécale. L’activité physique régulière, l’absence de surpoids ou d’obésité, une bonne alimentation générale, favorisent très fortement la production hépatique du HDL-Cholestérol.

Les matières grasses les plus riches en acides gras « saturés » sont solides à la température ambiante : graisses animales, saindoux, beurre, crème fraîche...

Les matières grasses les plus riches en acides gras « insaturés » sont liquides à la température ambiante, il s’agit des huiles végétales qui sont toutes presque totalement dépourvues de cholestérol...

Les oméga 3 (acides gras polyinsaturés), jouent un rôle très important au regard de l’athérosclérose, dont ils limitent fortement le développement. Ils seront donc très importants dans votre alimentation. Les sources alimentaires les plus importantes sont les noix, certains poissons gras... Les autres acides gras insaturés jouent le même rôle (oméga 6 et 9)... A savoir que les flavonoïdes (apportés par les fruits et les légumes verts) jouent un rôle similaire, essentiel dans la prévention de l’hypercholestérolémie.

Les huiles de palme et de coprah

L’huile de palme est une véritable aberration nutritionnelle, bien qu’il existe des controverses au sujet de sa nocivité sur la santé. Cependant, je préfère vous encourager à limiter au maximum sa consommation, en effet, mieux vaut prévenir que guérir.

L’huile de palme est riche en acides gras saturés, et notamment en acide palmitique, qui est fortement suspecté comme étant fortement athérogène, ce qui signifie en d’autres termes, que cet acide gras encourage fortement l’effet néfaste de l’excès de cholestérol sur vos artères en les bouchant (d’où, à terme, l’infarctus du myocarde, l’angor...)

L’huile de coprah (issu de la noix de coco), est également à éviter pour des raisons similaires.

Quoi qu’il en soit, je vous conseillerai d’éviter au maximum l’huile de palme. Ce sera difficile, étant donné qu’on la trouve dans énormément de produits alimentaires de nos jours, et notamment dans les margarines végétales, d’où ma grande méfiance au sujet de la majorité des margarines végétales du commerce, qui en représentent des apports plus ou moins importants (sauf si celles-ci, rares, mentionnent sur leur étiquetage « sans huile de palme »).

Enfin, privilégiez toujours, si possible, les aliments qui possèdent sur leur étiquetage la mention « sans huile de palme ».

Comment se présente cet ouvrage ?

1er travail : nous commencerons par effectuer une enquête alimentaire. Il s’agit du chapitre 1.

L’enquête alimentaire est un travail diététique absolument indispensable, devant être mis sérieusement en pratique.

Cette enquête alimentaire sous forme de questionnaires, sera partagée en trois tableaux à points : le premier concernera votre petit-déjeuner, le deuxième votre déjeuner et enfin le dernier vous interrogera sur votre dîner. Bien entendu, celle-ci est spécifiquement étudiée, afin de me permettre de vous fournir un avis critique et constructif sur vos habitudes alimentaires, par rapport au soin diététique de votre diabète pancréatique.

En fonction des points obtenus au sein de chaque repas interrogé, je vous proposerai un avis nutritionnel constructif et critique, en rapport avec vos habitudes alimentaires actuelles au regard de votre diabète pancréatique.

Notre premier travail aura donc pour but de vous permettre de prendre conscience de vos erreurs alimentaires, suivi d’une correction de vos erreurs nutritionnelles.

2eme travail : je vous présenterai chaque famille alimentaire. Il s’agit du chapitre 2.

Il s’agira de vous familiariser avec toutes les familles alimentaires, de vous permettre de bien appréhender l’importance de chacune d’entre elles, afin d’obtenir à terme, un équilibre optimal de vos glycémies quotidiennes.

De nombreux conseils hygiéno-diététiques vous seront proposés, vous aidant ensuite à faire les choix les plus judicieux.

3eme travail : avec les bons outils nutritionnels, place à la pratique ! Il s’agit du chapitre 3.

Ce troisième chapitre concernera la diététique pure.

En effet, dans la première partie de ce troisième chapitre, je vous proposerai l’élaboration de trois jours de menus très détaillés, concernant votre petit-déjeuner, déjeuner et dîner. Cette première partie ayant pour but l’apprentissage de vos nouvelles habitudes alimentaires, imposées par votre diabète pancréatique.

Dans la deuxième partie, je vous proposerai quinze jours de menus parfaitement adaptés à votre diabète pancréatique. Ces quinze jours de menus viendront illustrer et clore votre apprentissage nutritionnel.

4eme et dernier travail : les bilans diététiques hebdomadaires.

A la fin de chaque semaine, je vous proposerai de nouvelles enquêtes alimentaires à points, exactement sous la même forme que l’enquête alimentaire, que vous allez effectuer dès le début de cet ouvrage.

Evidemment, en fonction de vos points hebdomadaires obtenus, une synthèse critique et constructive vous sera soumise : elle sera mauvaise, moyenne, bonne ou je l’espère très bonne.

Cette synthèse hebdomadaire n’aura que pour seule et unique finalité, que celle de vous aider à progresser efficacement et intelligemment, dans votre apprentissage nutritionnel que votre diabète pancréatique vous impose : le but étant de toujours améliorer, semaine après semaine, vos résultats.

En faisant ainsi régulièrement le point sur vos résultats, vous progresserez efficacement et sûrement, tout en apprenant de nouvelles bonnes habitudes alimentaires !Bon courage !

Chapitre 1

L’ENQUETE ALIMENTAIRE

Commençons notre collaboration par une enquête alimentaire. Seul l’aspect qualitatif de votre alimentation y sera surtout étudié. Remplissez les tableaux qui se succèdent au sein de ce chapitre, en essayant d’être la ou le plus impartial(e) et objectif(ve) possible.

Le petit-déjeuner

Les astérisques* vous renvoient à la légende correspondant aux groupes alimentaires concernés, à la fin du tableau à la page N°24 (il est très important de vous y rendre avant de répondre aux questions posées, afin d’éviter des erreurs d’incompréhension, pouvant remettre en cause la fiabilité de votre enquête alimentaire).

Légende du tableau

* MGV : margarine végétale (Primevère, St Hubert, Tournesol...)

* Les matières grasses sont : le beurre (doux ou demi-sel), les margarines végétales, les matières grasses composées...

* Les assimilés des viandes, poissons, œufs sont les charcuteries (jambons, pâtés, saucissons...), les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires (industriels ou non) à base de viande, et/ou de poisson et/ou d’œuf tels des quiches, les pains de poissons, le hachis, les cordons bleus...

* Les féculents sont tous les aliments à base de céréales : les pains, biscottes, cracottes, biscuits spéciaux pour petits-déjeuners, mueslis, chocos, crêpes, tartes, riz au lait, semoule au lait, biscuits (pour petit-déjeuner, secs...)

* Les produits laitiers sont les laits de mammifère (vache, brebis, chèvre...) ou les desserts à base de lait de mammifère, les fromages affinés, les yaourts, les petits suisses, les fromages frais, toutes les préparations à base de lait de mammifère : riz au lait, semoule au lait... Les laits végétaux peuvent être assimilés aux produits laitiers lait d’amande, de soja, de noisette, de châtaigne...) si et seulement s’ils sont enrichis en calcium.

*Les produits laitiers allégés en matières grasses sont : lait écrémé ou demi-écrémé, fromage blanc et petit suisse maigres, yaourt à 0% de matière grasse...

* Les sucres rapides sont tous les produits alimentaires à base de sucre. Attention, les produits édulcorés à base d’aspartame, de sucralose, d’extrait de Stévia... ainsi que les produits alimentaires qui sont dits « light » ou « zéro »... ne sont pas des produits sucrés.