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Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes ayant souffert d'un infarctus du myocarde, et il offre aux détenteurs de l'ouvrage du même auteur : " Quelle alimentation après un infarctus du myocarde ? " un ouvrage totalement complémentaire. De nombreuses recettes vont sont proposées, toutes très simples à mettre en pratique, vous permettant ainsi de mieux gérer votre alimentation spécifique faisant suite à votre cardiopathie. Le but de cet ouvrage étant d'apprendre très rapidement à ajuster parfaitement toutes vos recettes traditionnelles, et lutter ainsi efficacement contre votre hypercholestérolémie en toute quiétude. L'auteur vous propose également un mois de menus totalement inédits, idéalement adaptés aux suites de votre infarctus, complétant ainsi votre apprentissage nutritionnel.
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Seitenzahl: 126
Veröffentlichungsjahr: 2018
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Vous avez acheté cet ouvrage afin de vous accompagner sur un plan diététique après un infarctus du myocarde, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction. Je vous conseille de vous procurer également mon ouvrage « Quelle alimentation après un infarctus du myocarde ? » afin d’optimiser fortement vos chances de réussite. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus et recettes de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
L’infarctus du myocarde
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Quelques vinaigrettes allégées
Les viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Bœuf ficelle
Blanquette diététique
Bœuf mode
Blanc de dinde meunière
Filet de poisson poché
Darne de saumon en papillote
Bar au four
Filet de poisson au fromage blanc maigre
Filet de poisson au poireau
Salade maritime
Quiche légère
Œuf cocotte au jambon
Œuf cocotte au fromage blanc
Les féculents
Conseils culinaires indispensables
Gâteau de pâtes complètes
Lasagne de poisson
Lentilles au naturel
Purée de pois cassés (ou St Germain)
Soissons à la crème fraîche allégée
Gnocchi à la romaine
Semoule complète au jambon
Riz complet pilaf
Semoule aux fruits meringués
Riz complet impératrice aux fruits
Riz complet au lait de soja
Crêpes complètes légères sauce Mornay
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Choux de Bruxelles braisés
Roulades d’endives
Carottes Vichy
Potage velouté
Gratin de courgettes
Soufflé de carottes
Flan de légumes verts
Champignons à la grecque
Petits pois à la paysanne
Tarte à la rhubarbe
Quinoa au curry
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Entremet aux fruits
Gâteau de semoule aux fruits
Parfait au fromage blanc de soja
Mousse glacée aux fruits
Crème légère aux œufs
Clafoutis aux pruneaux
Bavarois aux framboises
Œufs au lait
Flan au chocolat
Flan au fromage blanc maigre
Crème au lait d’amande
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Poire râpée en gelée
Compote légère
Crème légère à la pomme
Poire au fromage blanc
Tarte aux pommes diététique
Fraises à la crème pâtissière
Petits suisses maigres aux kakis caramélisés
Compote de fruits rouges laitière
Papillote de banane
Fruits secs au fromage blanc de soja
Velouté de fruits frais
Gâteau aux noix
Un mois de menus proposés
L’infarctus du myocarde correspond à un accident cardiaque souvent grave dû à l’occlusion permanente d’une artère nourricière du cœur (une artère coronaire), ou de l’une de ses branches atteinte d’athérosclérose. L’athérosclérose est due à un excès de cholestérol sanguin (hypercholestérolémie). Le traitement diététique faisant suite à un infarctus du myocarde correspond à celui de l’athérosclérose, et le traitement diététique de l’athérosclérose c’est un régime alimentaire pauvre en cholestérol.
Le cholestérol est un lipide, dont les sources alimentaires sont uniquement animales. Les végétaux ne savent pas synthétiser le cholestérol. Le cholestérol est apporté par notre alimentation (matières grasses alimentaires d’origine animale), et par notre propre organisme qui en produit naturellement. En effet, celui-ci est synthétisé par tous nos tissus (environ un gramme par jour en conditions normales). C’est le foie et certaines glandes endocrines qui en produisent le plus. Dans les conditions normales, cette production de cholestérol satisfait les besoins de l’organisme. Dès lors que les besoins sont couverts, la production cesse. Malheureusement, il est fréquent de rencontrer un défaut dans ce processus d’auto-inhibition, et dans ce cas, trop de cholestérol se retrouve alors produit par l’organisme. Cette anomalie est héréditaire, le médecin prescrit alors, en général, des statines pour freiner cette surproduction. Le cholestérol est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Il entre dans la synthèse des membranes de toutes nos cellules, c’est un élément fondamental de certaines hormones, et de la vitamine D3 (vitamine synthétisée sous notre peau sous l’action des UV). Il entre également dans la synthèse des sels biliaires. Le plus gros problème avec le cholestérol en excès, c’est que celui-ci ne cesse de circuler dans le sang, et il risque à terme, de boucher les artères : c’est l’athérome, responsable de l’athérosclérose. En effet, l’organisme ne possède pas d’organe de stockage pour le cholestérol en excès. Il existe deux formes principales de cholestérol circulant dans le sang : le HDL-Cholestérol et le LDL-Cholestérol.
Le LDL-Cholestérol est aussi appelé le « mauvais cholestérol ». En effet, son excès dans le sang favorise l’apparition des plaques d’athérome au sein de certaines artères, entraînant l’athérosclérose. Dès lors que cette pathologie atteint une artère coronaire et la bouche : c’est l’infarctus du myocarde. La production de ce LDL-Cholestérol est assurée par le foie. La consommation alimentaire d’acides gras dits « saturés » en excès, associée à un excès sanguin de LDL-Cholestérol, favorise fortement l’athérosclérose. Les sources alimentaires en acides gras saturés sont, comme pour le cholestérol, surtout des graisses animales : gras des viandes, beurre, crème fraîche, saindoux, fromages affinés, mais également certaines sources végétales que sont l’huile de palme et l’huile de coprah. La sédentarité, l’obésité, le surpoids, la consommation de sucre « rapide » et de produits sucrés en excès, une mauvaise alimentation générale, favorisent très fortement la production hépatique du LDL-Cholestérol.
Le HDL-Cholestérol est également appelé le « bon cholestérol », car son rôle est d’épurer le sang du LDL-Cholestérol, notamment en excès. L’excès de HDL-Cholestérol est aussi désigné, en médecine, comme un facteur de longévité ! Ce qui en dit long... Le HDL-Cholestérol est également produit par le foie. Il circule dans le sang et piège le LDL-Cholestérol qu’il trouve sur son passage, puis retourne au foie en vue de leur élimination de l’organisme par voie fécale. L’activité physique régulière, l’absence de surpoids ou d’obésité, la faible consommation de sucre « rapide » et de produits sucrés, une bonne alimentation générale, favorisent très fortement la production hépatique du HDL-Cholestérol.
Les matières grasses les plus riches en acides gras « saturés » sont solides à la température ambiante : graisses animales, saindoux, beurre, crème fraîche, huile de palme, huile de coprah...
Les matières grasses les plus riches en acides gras « insaturés » sont liquides à température ambiante, il s’agit des huiles végétales qui sont toutes presque totalement dépourvues de cholestérol...
Les oméga 3 (acides gras polyinsaturés), jouent un rôle très important au regard de l’athérosclérose, dont ils limitent fortement le développement. Ils seront donc très importants dans votre alimentation. Les sources alimentaires les plus importantes sont les noix, certains poissons gras... Les autres acides gras insaturés jouent le même rôle (oméga 6 et 9)... Les flavonoïdes (fruits et légumes verts) jouent un rôle similaire, essentiel dans le cadre d’une hypercholestérolémie.
La vitamine E est également une vitamine très importante dans le cadre de l’athérosclérose. Son action antioxydante puissante, en fait une alliée de choix pour le traitement diététique de l’athérosclérose. La vitamine E est surtout présente dans les huiles végétales (surtout l’huile de germe de blé), dans les fruits et les légumes verts.
Si vous souffrez de surpoids, je vous conseille très vivement de perdre du poids. En effet, une perte de poids associée aux conseils diététiques adaptés à l’athérosclérose, donne de bien meilleurs résultats. Mon ouvrage « Apprenez à manger & maigrissez ! » peut vous y aider très efficacement, en association avec les conseils prodigués au sein de cet ouvrage.
Une activité physique régulière, à votre rythme et selon vos capacités, est également très vivement conseillée (sauf si avis contraire de votre médecin).
L’huile de palme est une véritable aberration nutritionnelle, bien qu’il existe des controverses au sujet de sa nocivité sur la santé. Cependant, je préfère vous encourager à limiter au maximum sa consommation.
L’huile de palme est riche en acides gras saturés, et notamment en acide palmitique, qui est fortement suspecté comme étant fortement athérogène, ce qui signifie en d’autres termes, que cet acide gras encourage fortement l’effet néfaste de l’excès de cholestérol sur vos artères en les bouchant : l’athérosclérose.
L’huile de coprah (issu de la noix de coco), est également à éviter pour des raisons similaires.
Quoi qu’il en soit, je vous conseillerai d’éviter au maximum l’huile de palme. Ce sera difficile, étant donné qu’on la trouve dans énormément de produits alimentaires de nos jours, et notamment dans les margarines végétales, d’où ma grande méfiance au sujet de la majorité des margarines végétales du commerce, qui en représentent des apports plus ou moins importants (sauf si celles-ci, rares, mentionnent sur leur étiquetage « sans huile de palme »).
Enfin, privilégiez les aliments qui possèdent sur leur étiquetage « sans huile de palme ».
Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K, D et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée. Parmi les matières grasses animales, nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie... et parmi les matières grasses végétales, nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales. La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers. Les matières grasses végétales notamment, sont très importantes pour l’équilibre nutritionnel (sauf les huiles de palme et de coprah). Cependant, elles doivent être consommées en quantités modérées. Environ 12g de beurre doux sont conseillés quotidiennement (un micropain), mais dans le cadre de votre athérosclérose, de la margarine végétale de qualité (St Hubert oméga 3 sans huile de palme par exemple), dans les mêmes quantités sera privilégiée.
Concernant votre régime alimentaire associé à votre cardiopathie, toutes les huiles végétales sont pratiquement totalement dépourvues de cholestérol. Les beurres doux et demi-sel seront à surveiller, en effet, ils sont sources de cholestérol et d’acides gras saturés : soit vous en consommez 12g maximum par jour (un micropain de beurre du commerce), soit vous privilégiez la margarine végétale de qualité. Je vous conseille vivement la seconde option, en privilégiant « St. Hubert oméga 3 sans huile de palme ». Souvenez-vous de la très certaine nocivité de l’huile de palme sur votre santé, notamment dans le cadre de votre cardiopathie.
A savoir : méfiez-vous de l’hypocrisie de très nombreuses margarines végétales (surtout celles à bas prix), qui vous vantent leurs bienfaits nutritionnels sur le cholestérol. La plupart du temps, celles-ci sont riches en huile de palme et/ou en huile de coprah, qui ne fait qu’exacerber votre athérosclérose !
Le métabolisme a besoin des apports vitaminiques d’un
minimum
de 10g d’huile végétale par jour (une cuillère à soupe). Il ne faut pas en priver votre organisme, cet apport est indispensable.
Les huiles végétales n’apportent quasiment pas de cholestérol (certaines pas du tout). Cependant elles apportent des acides gras polyinsaturés (oméga 3, 6 et 9) et des vitamines (A, E et K) qui sont très importants.
La vitamine E est une vitamine très importante dans le cadre de votre athérosclérose, car elle vous protège de l’aggravation de celle-ci, et donc, vous protège en partie d’une éventuelle récidive d’infarctus du myocarde (mais elle ne fait pas tout non plus !)
Le beurre d’été ainsi que la crème fraîche d’été sont
plus riches
en vitamines, que le beurre et la crème fraîche d’hiver.
Les matières grasses
ne font pas grossir
, si celles-ci sont consommées dans des quantités raisonnables, et si celles-ci sont bien réparties au cours des trois repas principaux de la journée.
Privilégiez absolument l’
huile d’olive extra vierge
(notamment pour la cuisson), et l’
huile de noix
en alternance avec de l’
huile de germe de blé
(pour l’assaisonnement).
L’huile de germe de blé est
exceptionnellement riche en vitamine E
.
Il sera
très intéressant
de faire un mélange pour moitié avec de l’huile de noix, et pour l’autre moitié avec de l’huile de germe de blé pour vos vinaigrettes.
Il est tout à fait possible de consommer des beurres allégés en matières grasses, mais dans des quantités modérées bien entendu.
En effet, dès lors qu’un corps gras d’origine animale est allégé en matières grasses, il est systématiquement allégé en cholestérol et en acides gras
. Cependant, sachez que le beurre sera, dans ce cas,
également allégé en vitamines
.
Le beurre léger (à 39-41% de matières grasses), apporte près
de deux fois et demie moins
de cholestérol et d’acides gras saturés, que le beurre « standard » à 82% de matières grasses.
Vous pouvez couper vos vinaigrettes avec de l’eau (pour moitié), elles seront alors moins caloriques, et le goût sera quasiment le même. (
Méthode très vivement conseillée
).
A propos des vinaigrettes, n’hésitez surtout pas à les accompagner d’oignon, d’ail et d’échalote. En effet, ces condiments sont très intéressants pour vous aider à lutter contre le développement de l’athérosclérose.
Attention à la crème fraîche, notamment entière (qui sera étudiée au sein des produits laitiers), qui est une source importante en cholestérol et en acides gras saturés.
Ne cuisinez surtout pas
dans le beurre (ni doux, ni demi-sel) ou dans la margarine végétale. Privilégiez plutôt la cuisson dans l’huile d’olive extra vierge (mais pas pour les produits carnés).
L’huile d’olive extra vierge, consommée crue ou cuite (cependant pas de cuisson d’aliments carnés dans l’huile d’olive), ne pose aucun problème.
Ne pas consommer
du saindoux, de la graisse d’oie ou de la graisse de canard, ni le gras des viandes, car ces graisses animales sont très riches en cholestérol et en acides gras saturés.
Je vous
déconseille