Recettes et menus pour l'anémie - Cedric Menard - E-Book

Recettes et menus pour l'anémie E-Book

Cedric Menard

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Beschreibung

Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes souffrant d'anémie, et il offre aux détenteurs de l'ouvrage du même auteur : " Quelle alimentation pour l'anémie ? " un ouvrage totalement complémentaire. De nombreuses recettes vont sont proposées, toutes très simples à mettre en pratique, vous permettant ainsi de mieux gérer votre alimentation spécifique associée à votre anémie. Le but de cet ouvrage étant d'apprendre très rapidement à ajuster parfaitement toutes vos recettes traditionnelles, et lutter ainsi efficacement contre votre anémie en toute quiétude. L'auteur vous propose également un mois de menus totalement inédits, idéalement adaptés à votre anémie, complétant ainsi votre apprentissage nutritionnel.

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Seitenzahl: 144

Veröffentlichungsjahr: 2018

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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.

Vous avez acheté cet ouvrage afin d’accompagner sur un plan diététique votre anémie, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction. Je vous conseille de vous procurer également mon ouvrage « Quelle alimentation pour l’anémie? » afin d’optimiser fortement vos chances de réussite. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, en cas d’anémie. Cet ouvrage est parfaitement adapté à l’ouvrage de référence du même auteur : « Quelle alimentation pour l’anémie? » Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.

Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.

Sommaire

Les anémies

Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Recettes de vinaigrettes

Les viandes, poissons, œufs

Quelques idées de recettes

Conseils culinaires indispensables

Bœuf ficelle

Cuisses de canard en sauce

Bœuf mode

Filet de truite en meunière

Filet de poisson poché

Darne de saumon en papillote

Maquereau au four

Filet de poisson au fromage blanc

Filet de poisson aux épinards

Salade maritime

Quiche enrichie

Œuf cocotte aux palourdes

Œuf cocotte au fromage blanc enrichi

Tarte maritime aux épinards

Les féculents

Conseils culinaires indispensables

Gâteau de pâtes complètes

Lasagne de poisson

Lentilles au naturel

Purée de pois cassés (ou st. Germain)

Gnocchi à la romaine

Semoule au bœuf haché

Riz pilaf

Semoule aux fruits meringués

Riz impératrice aux fruits

Riz au lait de coco

Crêpes complètes sauce Mornay

Quinoa au curry

Soissons à la crème fraîche

Les légumes verts

Conseils culinaires indispensables

Bettes braisées

Roulades de poireaux

Salade de crudités enrichie

Purée Crécy

Potage velouté de cresson

Gratin de courgettes

Soufflé d’épinards

Flan de légumes verts

Potage crème de persil

Champignons à la grecque

Petits pois à la paysanne

Quiche végétarienne enrichie

Les produits laitiers

Conseils culinaires indispensables

Entremet aux fruits sans sucre

Gâteau de semoule aux fruit sans sucre

Parfait au fromage blanc sans sucre

Mousse glacée aux fruits sans sucre

Crème aux œufs enrichie sans sucre

Clafoutis aux raisins secs sans sucre

Bavarois au cassis sans sucre

Œufs au lait de coco sans sucre

Flan au fromage blanc sans sucre

Compote de fruits rouges laitière

Flan au chocolat sans sucre

Crème au lait d’amande sans sucre

Petits suisses à la mangue caramélsée

Les fruits

Conseils culinaires indispens

Mangue râpée en gelée sans sucre

Compote enrichie

Crème légère aux abricots secs

Mousse de citron sans sucre

Figues au fromage blanc sans sucre

Tarte aux pommes diététique

Groseilles à la crème pâtissière allégée

Fruits secs au fromage blanc

Papillote de banane

Velouté de fruits frais

Brochettes de fruits frais

Un mois de menus proposés

Les anémies

Il faut distinguer l’anémie ferriprive (ou anémie martiale) qui est due à une carence en fer, de l’anémie mégaloblastique qui est due à une carence en vitamine B12 et/ou en vitamine B9. Les conséquences métaboliques et physiologiques sont différentes en fonction de l’anémie concernée.

Les anémies sont très fréquentes chez les femmes enceintes, d’où des apports en vitamine B9 et en fer, qui sont proposés par le médecin traitant à partir du 6ème mois de grossesse. Elles sont fréquentes également chez l’alcoolique, chez les végétariens, et chez les végétaliens. Une alimentation insuffisamment riche en fer, des règles abondantes, les ulcères, les hémorroïdes, les hémorragies « cachées » ou non cachées, le sport de haut niveau (notamment chez les marathoniens(ne)s), une parasitose, la suppression d’une partie de l’estomac ou de sa totalité, la drépanocytose (maladie génétique)... sont également responsables d’anémie ferriprive et/ou mégaloblastique.

En règle générale, les anémies (surtout ferriprives) sont très fréquentes au sein de la population mondiale. Selon l’OMS plus de 30% de la population mondiale est anémiée.

Toutes les anémies occasionnent des fatigues importantes notamment à l’effort musculaire, une pâleur, des essoufflements, des troubles cardiaques possibles, des ongles cassants, des maux de tête, de l’irritabilité...

Le fer

Le fer est un constituant indispensable des globules rouges. Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte aux poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.

Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. En période de grossesse, ils sont majorés à 28mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour. Cela explique que les risques d’anémie ferriprive (carence en fer), sont beaucoup plus élevés chez les femmes que chez les hommes. De plus, plus les règles d’une femme sont abondantes, et plus ses besoins en fer sont majorés.

Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans nos aliments de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :

- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale, est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.

- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.

Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin, les plus intéressants apports alimentaires en fer, et donc, ceux qui seront les plus importants à la consommation en cas d’anémie ferriprive (carence en fer). Alors que les végétaux, même si certains d’entre eux apportent du fer, et même pour certains d’entre eux dans de bonnes quantités, ces derniers seront toujours moins intéressants dans le cadre du traitement diététique d’une anémie ferriprive.

Le fer d’origine alimentaire est absorbé au niveau de l’intestin grêle. Lorsque les réserves en fer (au niveau du foie), deviennent trop faibles, l’organisme augmente ses capacités d’absorption intestinale du fer d’origine alimentaire.

La carence en fer s’appelle anémie martiale ou anémie ferriprive.

A savoir : la vitamine C favorise fortement l’absorption intestinale du fer alimentaire (l’alcool également). Le calcium, le son de blé, la rhubarbe, l’oseille, les céleris (branche, rave), le cacao, le thé, le café au contraire, limitent son absorption intestinale.

Les vitamines B12 et B9

La vitamine B12 est une vitamine qui est indispensable dans la maturation des globules rouges. Elle intervient également dans la synthèse de certains acides gras et de certains acides aminés.

Les besoins en vitamine B12 chez un adulte (femme ou homme), sont de l’ordre de 3μg/jour.

La vitamine B12 est absorbée uniquement au niveau de l’iléon (partie terminale de l’intestin grêle), après avoir été associée à une molécule produite par l’estomac. Le foie stocke la vitamine B12 alimentaire apportée en excès.

La vitamine B12 est une vitamine apportée essentiellement par des aliments d’origine animale : viandes, poissons, œufs, les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s), et/ou de poisson(s), et/ou d’œufs, tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, par la levure de bière... et par les produits laitiers.

La vitamine B9 ou acide folique, est une vitamine qui intervient également dans la synthèse des cellules dont les globules rouges.

Les besoins en vitamine B9 chez un adulte (femme ou homme), sont de l’ordre de 400μg/jour. Ils sont majorés chez la femme enceinte : 600μg/jour. La carence en vitamine B9 doit être absolument évitée chez les femmes enceintes (elle est responsable du spina-bifida du nouveau-né).

La vitamine B9 est une vitamine apportée par des aliments d’origine animale (notamment les abats), mais également par des aliments d’origine végétale : les céréales complètes, les légumes verts et les légumes secs, les fruits.

PRESENTATION DES FAMILLES ALIMENTAIRES

Les matières grasses

Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée. Parmi les matières grasses animales, nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie, mais également la fameuse huile de foie de morue... et parmi les matières grasses végétales, nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales. La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers. Les matières grasses végétales notamment, sont très importantes pour l’équilibre nutritionnel (sauf les huiles de palme et de coprah). Cependant, elles doivent être consommées en quantités modérées. Environ 12g de beurre sont conseillés quotidiennement (un micropain), mais vous pouvez également consommer de la margarine végétale de qualité (st. Hubert oméga 3 sans huile de palme par exemple), dans les mêmes quantités si vous le désirez.

Concernant votre régime alimentaire associé au traitement d’une anémie, les matières grasses n’apportent quasiment pas de vitamine B12, même remarque pour leurs apports en fer, et elles sont quasiment toutes totalement dépourvues de vitamine C. Elles ne contribuent donc, dans le traitement diététique d’une anémie, qu’à un degré extrêmement minime, pour ne pas dire inexistant. Cependant, il ne faut pas non plus négliger leur grande importance nutritionnelle.

A savoir : le beurre doux est le corps gras le plus riche en fer (*en toute relativité cependant, car les apports sont très minimes). L’huile d’olive est également la plus intéressante parmi toutes les huiles végétales, pour ses apports en fer également (idem*).

Le métabolisme a besoin des apports vitaminiques d’un

minimum

de 10g à 20g d’huile végétale par jour (une à deux cuillères à soupe). Cet apport est indispensable pour votre métabolisme.

Le métabolisme a également besoin des apports vitaminiques d’un

minimum

de 10g

environ

de beurre par jour (une cuillère à soupe rase ou la valeur d’un micropain de beurre vendu dans le commerce, de la taille d’un domino, il est également distribué dans les restaurants et les hôtels). Il ne faut pas en priver, si possible, votre organisme car cet apport est également important.

Le beurre d’été ainsi que la crème fraîche d’été (qui sera étudiée au sein des produits laitiers), sont

plus riches

en vitamines, que le beurre et la crème fraîche d’hiver. Il n’y a cependant aucune différence pour leurs teneurs en fer (qui sont cependant très modestes).

Les matières grasses

ne font pas grossir

si celles-ci sont consommées dans des quantités raisonnables, et si celles-ci sont bien réparties au cours des trois repas principaux de la journée.

Le beurre doux est plus riche en fer que le beurre demi-sel.

Privilégiez autant que possible la consommation de beurre plutôt que celle de margarine végétale. Si excès de cholestérol sanguin, privilégiez « st. Hubert oméga 3 sans huile de palme ».

Consommer des beurres allégés ou des margarines végétales allégées en matières grasses ne posera pas de problème particulier.

Ne comptez pas sur les corps gras pour leurs apports alimentaires en fer, en effet ceux-ci sont

très faibles

.

Ne comptez pas non plus sur les corps gras pour leurs apports alimentaires en vitamine B12 : le beurre en apporte

très peu

, les huiles végétales

n’en apportent pas du tout

.

Les corps gras

n’apportent pas de vitamine B9,

et en général

pas de vitamine C

non plus.

Je vous conseille l’huile d’olive extra vierge (notamment pour la cuisson) et l’huile de noix pour l’assaisonnement.

Il est cependant conseillé

d’alterner

la consommation des huiles végétales.

Je vous

déconseille

de consommer plus de deux cuillères à soupe de matières grasses au total au cours de vos déjeuners, idem au cours de vos dîners. Evitez de les consommer cuites (sauf avec les légumes verts si vous désirez cuisiner ces derniers).

Les matières grasses composées sont des composés gras qui ne peuvent être ni dénommés comme beurre, ni comme margarine végétale. Elles peuvent être issues d’un mélange de matières grasses laitières avec des matières grasses végétales.

N’oubliez pas : certes les corps gras ne vous aideront pas à traiter votre anémie, mais leur intérêt nutritionnel ne doit surtout pas être négligé pour autant. Ils sont fondamentaux pour votre équilibre nutritionnel.

Recettes de vinaigrettes

Vinaigrette allégée : une part d’huile végétale, un quart de part de vinaigre, arôme saveur (du genre Viandox), et la moitié du volume total en eau, sel, poivre.

Vinaigrette sauce yaourt : un yaourt nature, fines herbes au choix, une cuillère à café de vinaigre, sel et poivre.

Vinaigrette sauce fromage blanc : fromage blanc nature, fines herbes au choix, vinaigre, une cuillère à café de levure de bière en paillettes, sel et poivre.

Vinaigrette sauce fromage blanc à la moutarde : fromage blanc nature, fines herbes au choix, vinaigre, une cuillère à café de moutarde, une cuillère à café de graines de lin pilées, sel et poivre.

Vinaigrette sauce citron : une part d’huile végétale, un quart de part de vinaigre, un quart de jus de citron, une petite cuillère à café de moutarde, ciboulette, et la moitié du volume total en eau, sel, poivre.

Vinaigrette Milanaise : une part d’huile d’olive extra vierge, une part d’eau, un quart de part de vinaigre balsamique, une demi-part de moutarde, sel et poivre.

Mayonnaise légère : battre un jaune d’œuf avec un petit-suisse, ajoutez une cuillère à café de moutarde, jus de citron, une cuillère à café de graines de sésame pilées, sel et poivre.

Les viandes, poissons, œufs...

Les viandes, poissons, œufs et leurs assimilés (charcuteries, mollusques, coquillages, plats confectionnés à base de viande(s), et/ou de poisson(s), et/ou d’œufs tels les quiches, les pains de poisson...) appartiennent au groupe des apports majoritaires en protéines animales. Ce groupe alimentaire représente également la source d’aliments la plus importante en fer, zinc et vitamine B12... ainsi que des acides gras saturés et du cholestérol. Les abats, eux, sont des apports alimentaires intéressants également en vitamine B9. Une bonne part (environ 100g à 120g) par déjeuner et par jour, suffit pour couvrir les besoins du métabolisme jusque 65 ans (hors cadre d’une anémie). Après 65 ans, une part supplémentaire au dîner est importante. Quoi qu’il en soit, dans les exemples de menus proposés, un apport en protéines animales est systématiquement proposé au cours de mes dîners.

Concernant votre régime alimentaire associé au traitement d’une anémie, une insuffisance d’apport alimentaire en viande, poisson, œufs ou assimilé, favorisent très fortement