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Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes souffrant d'excès acide urique (ou hyperuricémie), et il offre aux détenteurs de l'ouvrage du même auteur : " Quelle alimentation pour l'excès d'acide urique ? " un ouvrage totalement complémentaire. De nombreuses recettes vont sont proposées, toutes très simples à mettre en pratique, vous permettant ainsi de mieux gérer votre alimentation spécifique associée à votre hyperuricémie. Le but de cet ouvrage étant de vous apprendre très rapidement à ajuster parfaitement toutes vos recettes traditionnelles, et lutter ainsi efficacement contre excès d'acide urique en toute quiétude. L'auteur vous propose également un mois de menus totalement inédits, idéalement adaptés à votre pathologie, complétant ainsi votre apprentissage nutritionnel.
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Seitenzahl: 109
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Vous avez acheté cet ouvrage afin de vous accompagner sur un plan diététique face à votre hyperuricémie, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction. Je vous conseille de vous procurer également mon ouvrage « Quelle alimentation pour l’excès d’acide urique ? » afin d’optimiser fortement vos chances de réussite. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, en cas d’hyperuricémie. Cet ouvrage est parfaitement adapté à l’ouvrage de référence du même auteur : « Quelle alimentation pour l’excès d’acide urique ? » Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.
Mon site Internet : www.cedricmenardnutritionniste.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
L 'hyperuricémie
(
Présentation des familles alimentaires.
Les matières grasses.
Quelques vinaigrettes allégées
Les viandes, poissons, œufs.
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Bœuf ficelle
Blanquette diététique
Bœuf mode
Blanc de dinde meunière
Filet de poisson poché
Darne de cabillaud en papillote
Bar au four
Filet de poisson au fromage blanc maigre
Filet de poisson au poireau
Salade maritime
Quiche légère
Œuf cocotte au jambon
Œuf cocotte au fromage blanc
Les féculents.
Conseils culinaires indispensables
Gâteau de pâtes complètes
Lasagne de poisson
Lentilles au naturel
Purée de pois cassés (ou st. Germain)
Gnocchi à la romaine
Semoule au jambon
Riz pilaf.
Semoule aux fruits meringués
Riz impératrice aux fruits
Riz au lait sans sucre
Crêpes complètes légères sauce Mornay
Galette des rois légère
Les légumes verts.
Conseils culinaires indispensables
Choux de Bruxelles braisés
Roulades d’endives
Purée Crécy
Potage velouté
Gratin de courgettes
Soufflé de carottes
Flan de légumes verts
Potage crème de poireau
Champignons à la grecque
Petits pois à la paysanne
Tarte maritime aux poivrons
Quiche végétarienne
Les produits laitiers.
Conseils culinaires indispensables
Entremet aux fruits sans sucre
Gâteau de semoule aux fruits sans sucre
Parfait au fromage blanc sans sucre
Mousse glacée aux fruits sans sucre
Crème légère aux œufs sans sucre
Clafoutis aux pruneaux sans sucre
Bavarois aux framboises sans sucre
Œufs au lait sans sucre
Flan au fromage blanc maigre sans sucre
Flan au chocolat sans sucre
Crème au lait d’avoine sans sucre
Petits suisses maigres aux kakis caramélisés
Les fruits.
Conseils culinaires indispensables
Poire râpée en gelée sans sucre
Compote légère
Crème légère à la pomme sans sucre
Poire au fromage blanc sans sucre
Tarte aux pommes diététique
Fraises à la crème pâtissière allégée
Fruits secs au fromage blanc allégé
Velouté de fruits frais
Papillote de banane
Compote de fruits rouges laitière
Un mois de menus proposés.
L’hyperuricémie désigne un taux excessif d’acide urique dans le sérum sanguin.
On parle d’hyperuricémie dès lors que sa teneur dans le sang dépasse 70mg/l chez l’homme et 6omg/l chez la femme.
L’hyperuricémie est fortement favorisée par l’obésité, le sexe (les hommes sont plus touchés que les femmes), l’âge (l’uricémie s’élève de plus en plus en vieillissant). Une prédisposition familiale est également constatée.
Lorsque l’on souffre de l’hyperuricémie, il est important de perdre du poids efficacement, lentement, et intelligemment. A ce titre, je vous conseille de vous procurer mon ouvrage traitant spécifiquement de la perte de poids : « Apprenez à manger et maigrissez ! » en association avec les conseils diététiques proposés dans cet ouvrage.
L’uricémie se complique inconstamment de goutte et/ou de lithiases rénales, responsables de coliques néphrétiques.
La diététique intervient également dans des choix alimentaires judicieux : il faut éviter absolument de consommer les aliments riches en acide urique, ainsi que ceux qui stimulent la production de l'acide urique par l'organisme, d’où les mesures diététiques qui sont proposées ultérieurement dans cet ouvrage.
Les aliments purinophores sont riches en acide urique. Vous l’avez compris, votre sang étant surchargé en acide urique, il est évident que ces aliments seront à supprimer complètement de votre alimentation.
Voici les principaux aliments purinophores :
Tous les abats (ris de veau, cœur, foie, rognon, langue, cervelle, boudins (hors boudin blanc), tête de veau, pied de porc...)
Toutes les charcuteries sauf le jambon blanc sans la couenne.
Tous les gibiers (c’est encore pire si ils sont faisandés).
Tous les extraits de viandes, les gelées de viandes, les bouillons de viandes, ainsi que les cubes de bouillon de viandes (genre KUB), les sauces déshydratées à base de viandes et les viandes séchées.
Toutes les viandes jeunes (veau, agneau, coquelet, dindonneau, porcelet) seront consommées avec grande modération.
Certains poissons et notamment le hareng, la sardine, les anchois et le maquereau. Les fumets de poissons et le nuoc-mam (jus de poissons putréfiés vietnamien).
Tous les crustacés et tous les coquillages (crevette, huître, moule, crabe, coque, bigorneau...)
Les fromages affinés trop fermentés.
Les aliments (dont une action) purinogènes, favorisent la production d’acide urique par notre organisme. Ils seront donc, eux également, à éviter autant que possible dans votre alimentation.
Voici les principaux aliments (et l’action) purinogènes :
Toutes les viandes et tous les poissons. Il n’est cependant absolument pas souhaitable de ne pas consommer de viande ni de poisson (notamment si vous désirez perdre du poids). On se limitera simplement à la consommation journalière maximale de deux parts d’environ 100 à 120g (en ne consommant pas ceux qui sont en plus purinophores : voir la page précédente).
Tous les extraits de viandes, les gelées de viandes, les bouillons de viandes, ainsi que les cubes de bouillon de viandes, les sauces déshydratées à base de viandes et les viandes séchées.
Tous les abats (ris de veau, cœur, foie, rognon, langue, cervelle, boudins (hors boudin blanc), tête de veau, pied de porc...)
Les fromages affinés trop fermentés.
Le fructose (consommé surtout comme édulcorant).
Le jeûne. Jeûner aggrave fortement l’hyperuricémie par libération massive dans le sang d’acide urique.
Ne pas consommer :
Les boissons alcoolisées sont, dans le meilleur des cas, à bannir de votre alimentation, surtout la bière et le vin blanc. Non seulement certains alcools sont purinogènes (la bière par exemple), mais l’alcool interfère également au niveau de l’élimination rénale de l’acide urique. (On pourra cependant se limiter à un verre de vin rouge par déjeuner au maximum).
La bière sans alcool ne sera pas consommée non plus.
Ne pas consommer plus d’une fois par semaine de la viande rouge.
On limitera au maximum toutes les matières grasses.
Attention à tous les sodas sucrés et autres produits alimentaires sucrés.
A consommer absolument :
Des eaux riches en hydrogénocarbonates telles : Vichy, Pougues, Vals St Jean, St Yorre, Badoit, au moins 2,5 litres par jour (cure de diurèse). En effet, la consommation de ces eaux alcalines, favorise l’élimination rénale de l’acide urique.
Les aliments les plus riches en vitamine C (agrumes, chou, cassis...) En effet, la vitamine C favorise l’élimination rénale de l’acide urique.
A savoir : la rhubarbe, l’oseille, le cacao, les céleris (rave, branche), l’asperge, l’épinard, le thé, le café lyophilisé et le persil, furent pendant longtemps bannis de l’alimentation des malades souffrant d’hyperuricémie, mais ce fut à tort. En effet, contrairement aux anciennes croyances, leur consommation modérée n’augmente pas la teneur sanguine en acide urique.
Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K, D et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée. Parmi les matières grasses animales, nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie... et parmi les matières grasses végétales nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales. La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers. Les matières grasses végétales notamment, sont très importantes pour l’équilibre nutritionnel (sauf les huiles de palme et de coprah). Cependant, elles doivent être consommées en quantités modérées. Environ 12g de beurre doux sont conseillés quotidiennement (un micropain), mais vous pouvez également consommer de la margarine végétale de qualité (st Hubert oméga 3 sans huile de palme par exemple), dans les mêmes quantités si vous le désirez.
Concernant votre régime alimentaire associé à votre hyperuricémie, toutes les matières grasses, qu’elles soient d’origine végétale ou animale, ne seront pas problématiques, à la condition qu’elles soient consommées avec grande modération. Elles seront également très avantageusement consommées allégées en matières grasses (pour le beurre et les margarines végétales entre autres).
A savoir : les graisses animales (gras des viandes, beurre, crème fraîches, saindoux...) sont riches en acides gras saturés. Ces acides gras saturés freinent l’élimination rénale de l’acide urique. Voilà pourquoi les graisses animales seront limitées dans leur consommation, au profit des graisses végétales (qui sont moins riches en acides gras saturés).
1. Le métabolisme a besoin des apports vitaminiques d’un minimum de 10g d’huile végétale par jour (une cuillère à soupe). Il ne faut pas en priver votre organisme, cet apport est indispensable.
2. Le métabolisme a également besoin des apports vitaminiques d’un minimum de 10g de beurre doux par jour (une cuillère à soupe rase ou la valeur d’un micropain de beurre vendu dans le commerce, de la taille d’un domino, il est également distribué dans les restaurants et les hôtels). Il ne faut pas en priver votre organisme, cet apport est également important.
3. Le beurre demi-sel ainsi que la margarine salée ne poseront pas de problème. Cependant, réduire vos apports alimentaires en sel (surtout en sodium) peut tout de même être très avantageux...
4. Le beurre d’été ainsi que la crème fraîche d’été sont plus riches en vitamines, que le beurre et la crème fraîche d’hiver.
5. Les matières grasses ne font pas grossir, si celles-ci sont consommées dans des quantités raisonnables, et si celles-ci sont bien réparties au cours des trois repas principaux de la journée.
6. Je vous conseille l’huile d’olive extra vierge (notamment pour la cuisson), et l’huile de noix pour l’assaisonnement.
7. Je vous déconseille de consommer plus de deux cuillères à soupe de matières grasses au total au cours vos déjeuners, idem au cours de vos dîners. Evitez de les consommer cuites (sauf avec les légumes verts si vous désirez cuisiner ces derniers).
8. Favorisez le jus de citron frais dans vos vinaigrettes : apports élevés en vitamine C !
9. Il sera très intéressant de faire un mélange pour moitié avec de l’huile de noix, et pour l’autre moitié avec de l’huile de germe de blé pour vos vinaigrettes.
10. Il est très vivement conseillé de consommer des beurres allégés ou des margarines végétales allégées en matières grasses, mais toujours dans des quantités modérées bien entendu. Cependant, sachez que la matière grasse allégée sera, dans ce cas, également allégée en vitamines.
11. Vous pouvez couper vos vinaigrettes avec de l’eau (pour moitié), elles seront alors beaucoup plus digestes, et le goût sera quasiment le même (méthode très vivement conseillée).
12. Attention à la crème fraîche, notamment entière (qui sera étudiée au sein des produits laitiers), qui est une source alimentaire très importante en matières grasses.
13. Ne cuisinez surtout pas dans le beurre (ni doux, ni demi-sel) ou dans la margarine végétale. Privilégiez plutôt la cuisson dans l’huile d’olive extra vierge (mais pas pour les produits carnés : viandes, poissons...)