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Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes traitées par corticothérapie par voie orale (par le biais de la cortisone), et il offre aux détenteurs de l'ouvrage du même auteur : " Quelle alimentation avec la cortisone ? " un ouvrage totalement complémentaire. De nombreuses recettes vont sont proposées, toutes très simples à mettre en pratique, vous permettant ainsi de mieux gérer votre alimentation spécifique associée à votre corticothérapie en cours. Le but de cet ouvrage étant d'apprendre très rapidement à ajuster parfaitement toutes vos recettes traditionnelles, et lutter ainsi efficacement contre la prise de poids inhérente à la corticothérapie en toute quiétude. L'auteur vous propose également un mois de menus totalement inédits, idéalement adaptés à votre corticothérapie en cours, complétant ainsi votre apprentissage nutritionnel. Cet ouvrage n'est cependant pas adapté aux colites inflammatoires ni à certains cancers traités sous cortisone.
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Seitenzahl: 123
Veröffentlichungsjahr: 2018
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Vous avez acheté cet ouvrage afin de vous accompagner dans votre régime alimentaire du à votre corticothérapie par voie orale, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction. Je vous conseille de vous procurer également mon ouvrage « Quelle alimentation avec la cortisone ? » afin d’optimiser fortement vos chances de réussite. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus et recettes de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose. Cet ouvrage n’est pas adapté non plus à la maladie de Crohn ni à la rectocolite hémorragique ou autres colites inflammatoires, il n’est pas non plus parfaitement adapté à la plupart des cancers traités sous corticothérapie.
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.comMon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
La corticothérapie
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Quelques vinaigrettes hyposodées
Présentation de quelques épices
Les viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Bœuf ficelle
Blanquette diététique
Bœuf mode
Blanc de dinde meunière
Filet de poisson poché
Darne de saumon en papillote
Bar au four
Filet de poisson au fromage blanc
Filet de poisson au poireau
Salade maritime
Quiche légère
Œuf cocotte à la viande de porc
Œuf cocotte au fromage blanc
Tarte maritime aux épinards
Les féculents
Conseils culinaires indispensables
Gâteau de pâtes complètes
Lasagne de poisson
Lentilles au naturel
Purée de pois cassés (ou st. Germain)
Soissons à la crème fraîche allégée
Gnocchi à la romaine
Semoule complète au poulet
Riz complet pilaf au curry
Semoule aux fruits meringués
Riz complet impératrice aux fruits
Riz complet au lait de soja
Crêpes complètes légères sauce Mornay
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Choux de Bruxelles braisés
Roulades d’endives
Potage velouté
Gratin de courgettes
Soufflé de carottes
Flan de légumes verts
Champignons à la grecque
Petits pois à la paysanne
Tarte à la rhubarbe
Quinoa au curry
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Entremet aux fruits
Gâteau de semoule aux fruits
Parfait au fromage blanc de soja
Mousse glacée aux fruits
Crème légère aux œufs
Clafoutis aux pruneaux
Bavarois aux framboises
Œufs au lait
Flan au chocolat
Flan au fromage blanc
Crème au lait d’amande
Fruits frais au fromage blanc de soja
Velouté de fruits frais
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Poire râpée en gelée
Compote légère
Crème légère à la pomme
Poire au fromage blanc
Tarte aux pommes diététique
Fraises à la crème pâtissière
Compote de fruits rouges laitière
Papillote de banane
Brochette de fruits frais
Aspic de framboises
Mousse de fromage blanc à la pêche
Un mois de menus proposés
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique parfaitement adaptée à la corticothérapie par voie orale exclusivement en cas de maladies rhumatismales, respiratoires ou immunitaires, ainsi qu’en cas de maladies oculaires et lors de sclérose en plaque (en dehors de certaines mesures diététiques supplémentaires conseillées lors de cette pathologie). Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose. Cet ouvrage n’est pas adapté non plus à la maladie de Crohn ni à la rectocolite hémorragique ou autres colites inflammatoires, il n’est pas non plus parfaitement adapté à la plupart des cancers traités sous corticothérapie.
L’usage de la corticothérapie par voie orale nécessite certaines règles nutritionnelles indispensables que sont :
- La réduction drastique de vos apports alimentaires en sodium (sel de table et sels cachés dans vos aliments).
- La réduction de vos apports alimentaires en sucres rapides (saccharose et glucose notamment).
- L’augmentation de vos apports alimentaires en calcium et en vitamine D.
- Des apports alimentaires suffisants en protéines animales.
Les règles hygiéno-diététiques de base sont donc en cas de corticothérapie par voie orale :
1- Ne pas consommer les aliments suivants, qui font partie des aliments les plus riches en sodium (sel) :
- Le sel de table.
- Toutes les charcuteries.
- Tous les crustacés, coquillages, œufs de poissons dont le caviar.
- La choucroute (chou fermenté).
- Les condiments, moutarde, câpre, cornichon, sel de céleri.
- Olives, biscuits apéritifs, oléagineux apéritifs (cacahuète, pistache...)
- Le beurre salé et la margarine végétale salée.
- Toutes les viandes fumées et tous les poissons fumés.
- Toutes les viandes et les poissons salés.
- Tous les jambons (blanc, fumé, braisé...)
- Les chips.
- Le pain standard et les biscottes standards.
- Les légumes surgelés si consommés avec leur sachet d’épices de fourni avec.
- Tous les jus de légumes.
- Tous les potages en brique, en sachet ou surgelés.
- Tous les plats du traiteur, frais ou surgelés.
- Tous les plats industriels tout prêts, surgelés ou non.
- Toutes les sauces du commerce.
- La levure alsacienne.
- Les bouillons de viandes ou de légumes en cube (genre KUB).
- Les bonbons, les pastilles Vichy.
- Toutes les conserves ne portant pas la mention « sans adjonction de sel ».
- Le jus de tomate industriel.
- Toutes les pâtisseries du commerce.
- Certaines eaux gazeuses (point étudié plus en détails ultérieurement dans l’ouvrage).
- La majorité des fromages affinés.
Pourquoi ? Ce sont les aliments courants les plus riches en sodium. La suppression alimentaire de tous ces aliments correspond au régime pauvre en sodium « large » (le moins sévère et le plus répandu. En règle général, le respect et le suivi de celui-ci est suffisant).
A savoir : il existe du sel « de régime » (appauvri, voire totalement dépourvu en sodium), en vente dans les supermarchés (« Minisel » de « La baleine » par exemple), ou encore en vente en pharmacie (de la marque Bouillet). Si vous avez du mal à manger sans sel, n’hésitez pas à les consommer. ATTENTION : interdiction formelle de consommer ce sel de régime si vous êtes insuffisant(e) rénal(e), car risque mortel. En effet, dans le sel de régime, le sodium (chlorure de sodium) est remplacé par du potassium (chlorure de potassium), et chez les patients insuffisants rénaux, il est absolument impératif de réduire au maximum les apports en potassium, en plus des apports en sodium (entre autres).
2- Limiter au maximum la consommation de tous les aliments riches en sucres rapides : sucre blanc, confiture, miel, chocolat, gâteaux, viennoiseries, confiseries, biscuits sucrés...
A savoir : les édulcorants que sont l’aspartame, le sucralose, les extraits de Stévia... ne sont pas des produits sucrés, mais ils en apportent la sensation lors de leur consommation. Ils sont parfaitement consommables dans le cadre de votre corticothérapie par voie orale.
3- Avoir une alimentation suffisamment riche en protéines animales : viandes, poissons, œufs, produits laitiers...
4- Veillez à consommer suffisamment de calcium et de vitamine D. Les meilleures sources alimentaires en calcium sont tous les produits laitiers et surtout ceux d’origine animale. On parle d’excellente biodisponibilité du calcium d’origine laitière. C’est dû à la présence conjointe de protéines animales et de la vitamine D. Mais on trouve également du calcium dans les viandes, poissons (notamment dans leurs arêtes), les œufs, les légumes verts, les fruits (notamment les fruits oléagineux), chez certaines graines (les graines de sésame sont les plus grosses sources alimentaires connues à ce jour en calcium), les eaux calcaires (du robinet ou dans certaines eaux minérales : La Talians, Courmayeur, Contrex...) ainsi que dans des laits végétaux tels les laits de soja, d’amande, de noisette...
A savoir : le magnésium et le calcium sont en compétition pour leur absorption intestinale. Si absorbés en même temps, le magnésium est assimilé en priorité par rapport au calcium, ce qui rends donc vos apports alimentaires en calcium nettement moins intéressants, et donc nettement moins efficaces. Donc, si vous devez supplémenter votre alimentation en magnésium, consommez ce dernier en dehors de vos apports alimentaires en calcium. De plus, évitez de boire des eaux riches en magnésium telle l’Hépar par exemple, notamment en mangeant.
Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée. Parmi les matières grasses animales, nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie, mais également la fameuse huile de foie de morue... et parmi les matières grasses végétales, nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales. La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers. Les matières grasses végétales notamment, sont très importantes pour l’équilibre nutritionnel (sauf les huiles de palme et de coprah). Cependant, elles doivent être consommées en quantités modérées. Environ 12g de beurre sont conseillés quotidiennement (un micropain), mais vous pouvez également consommer de la margarine végétale de qualité (St Hubert oméga 3 sans huile de palme par exemple), dans les mêmes quantités si vous le désirez.
Concernant votre régime alimentaire du à votre corticothérapie, la plupart des huiles végétales sont totalement dépourvues de sodium, certaines en apportent (telle l’huile de colza, ou des huiles combinées), mais dans des quantités parfaitement négligeables et elles sont totalement dépourvues de sucre. Le beurre et la margarine végétale demi-sel seront à proscrire. Le beurre doux et la margarine végétale non salée ne poseront aucun problème. Attention à certaines margarines végétales et à certaines matières grasses composées qui sont parfois plus ou moins salées !
Le métabolisme a besoin des apports vitaminiques d’un
minimum
de 10g à 20g d’huile végétale par jour (une à deux cuillères à soupe). Cet apport est indispensable pour votre métabolisme.
Le métabolisme a également besoin des apports vitaminiques d’un
minimum
de 10g
environ
de beurre doux par jour (une cuillère à soupe rase ou la valeur d’un micropain de beurre vendu dans le commerce, de la taille d’un domino, il est également distribué dans les restaurants et les hôtels). Il ne faut pas en priver, si possible, votre organisme car cet apport est également important.
Le beurre d’été ainsi que la crème fraîche d’été (qui sera étudiée au sein des produits laitiers), sont
plus riches
en vitamines, que le beurre et la crème fraîche d’hiver.
Les matières grasses
ne font pas grossir
si celles-ci sont consommées dans des quantités raisonnables, et si celles-ci sont bien réparties au cours des trois repas principaux de la journée.
Privilégiez autant que possible la consommation de beurre doux plutôt que celle de margarine végétale. Si excès de cholestérol sanguin, privilégiez « St Hubert oméga 3 sans huile de palme ».
Consommer des beurres allégés ou des margarines végétales allégées en matières grasses ne posera pas de problème particulier,
cela n’en sera même que mieux
.
Je vous conseille l’huile d’olive extra vierge (notamment pour la cuisson) et l’huile de noix pour l’assaisonnement. Il est cependant conseillé
d’alterner
la consommation des huiles végétales.
Ne faites jamais cuire votre beurre
. Consommez-le
toujours cru
.
Mettre du beurre cru à fondre sur des pâtes (par exemple) ne posera pas de problème (le beurre ne cuit pas), à la condition que la quantité de matières grasses soit
très modérée
.
Je vous
déconseille
de consommer plus de deux cuillères à soupe de matières grasses au total au cours de vos déjeuners, idem au cours de vos dîners. Evitez de les consommer cuites (sauf avec les légumes verts si vous désirez cuisiner ces derniers).
Les matières grasses composées sont des composés gras qui ne peuvent être ni dénommés comme beurre, ni comme margarine végétale. Elles peuvent être issues d’un mélange de matières grasses laitières avec des matières grasses végétales.
Pour celles et ceux qui souffrent également d’excès de cholestérol, ou qui souhaitent faire attention à leurs apports alimentaires en cholestérol, il vous faut savoir que le cholestérol alimentaire
est uniquement
apporté par les matières grasses animales (beurre, crème fraîche, saindoux, gras des viandes...), et non pas par les matières grasses végétales (huiles végétales, margarines végétales...), qui en sont
totalement dépourvues
.
Effectuez des vinaigrettes allégées « maison » en coupant vos vinaigrettes pour moitié avec de l’eau. Attention, ne pas en consommer plus, sous le prétexte qu’elle est allégée !
Restez toujours vigilant(e) au regard de l’huile de palme et de tous les produits alimentaires qui en contiennent.
Privilégiez toujours les aliments qui indiquent sur leur emballage « sans huile de palme »
.
N’oubliez pas : certains corps gras sont fondamentaux pour votre équilibre nutritionnel. Il s’agira simplement d’être vigilant(e) dans leur consommation, en respectant rigoureusement les conseils diététiques qui les gouvernent. Vous ne consommerez pas de beurre demi-sel, ni de margarine ou de matières grasses composées salées.
Vinaigrette allégée : une part d’huile de noix, un quart de part de vinaigre et de jus de citron et la moitié du volume total en eau, sel « de régime », poivre.
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