Recettes et menus pour la gastrite - Cédric Menard - E-Book

Recettes et menus pour la gastrite E-Book

Cedric Menard

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Beschreibung

Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes souffrant de gastrite chronique, et il offre aux détenteurs de l'ouvrage du même auteur : " Quelle alimentation pour la gastrite ? " un ouvrage totalement complémentaire. De nombreuses recettes vont sont proposées, toutes très simples à mettre en pratique, vous permettant ainsi de mieux gérer votre alimentation spécifique associée à votre gastrite. Le but de cet ouvrage étant d'apprendre très rapidement à ajuster parfaitement toutes vos recettes traditionnelles, et lutter ainsi efficacement contre cette pathologie en toute quiétude. L'auteur vous propose également un mois de menus totalement inédits, idéalement adaptés à votre gastrite, complétant ainsi votre apprentissage nutritionnel.

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Seitenzahl: 129

Veröffentlichungsjahr: 2018

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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.

Vous avez acheté cet ouvrage afin de résoudre vos problèmes de gastrite, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction. Je vous conseille de vous procurer également mon ouvrage « Quelle alimentation pour la gastrite ? » afin d’optimiser fortement vos chances de réussite. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.

Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.

Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, en cas de gastrite chronique. Cet ouvrage est parfaitement adapté à l’ouvrage de référence du même auteur : « Quelle alimentation pour la gastrite ? » Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.

Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.

Sommaire

La gastrite chronique

Présentation des familles alimentaires

Les matières grasses

Quelques vinaigrettes allégées sans acide

Les viandes, poissons, œufs

Conseils culinaires indispensables

Bœuf ficelle

Blanquette diététique

Bœuf mode

Blanc de dinde meunière

Filet de poisson poché

Darne de cabillaud en papillote

Bar au four

Filet de poisson au fromage blanc maigre

Filet de poisson au poireau

Quiche légère

Œuf cocotte au jambon

Œuf cocotte au fromage blanc

Les féculents

Conseils culinaires indispensables

Gâteau de pâtes complètes

Lasagne de poisson

Lentilles au naturel

Purée de pois cassés (ou st. Germain)

Soissons à la crème fraîche allégée

Gnocchi à la romaine

Semoule au jambon

Semoule aux fruits meringués

Riz impératrice aux fruits

Riz complet au lait sans sucre

Les légumes verts

Conseils culinaires indispensables

Choux de Bruxelles braisés

Roulades d’endives

Carottes Vichy

Purée Crécy

Potage velouté

Gratin de courgettes

Soufflé de carottes

Flan de légumes verts

Potage crème de poireau

Champignons à la grecque

Petits pois à la paysanne

Tarte à la rhubarbe sans sucre

Les produits laitiers

Conseils culinaires indispensables

Entremet aux fruits sans sucre

Gâteau de semoule aux fruits sans sucre

Parfait au fromage blanc sans sucre

Mousse glacée aux fruits sans sucre

Crème légère aux œufs sans sucre

Clafoutis aux pruneaux sans sucre

Bavarois aux framboises sans sucre

Œufs au lait sans sucre

Flan au fromage blanc maigre sans sucre

Flan au chocolat sans sucre

Crème au lait de châtaigne sans sucre

Petits suisses maigres aux kakis caramélisés

Les fruits

Conseils culinaires indispensables

Poire râpée en gelée sans sucre

Compote légère

Crème légère aux pruneaux sans sucre

Poire au fromage blanc sans sucre

Tarte aux pommes diététique

Fraises à la crème pâtissière allégée

Brochette de fruits frais

Fruits secs au fromage blanc allégé

Velouté de fruits frais

Gâteau aux noix

Compote de fruits rouges laitière

Un mois de menus proposés

La gastrite chronique

La gastrite correspond à une altération inflammatoire de la muqueuse gastrique. Il existe des gastrites aiguës et des gastrites chroniques. Cet ouvrage traitera exclusivement de techniques culinaires et de menus concernant la gastrite chronique.

Une gastrite chronique peut être asymptomatique sur le plan clinique, ou bien se manifester par des douleurs gastriques plus ou moins importantes. Elle peut être associée à une anémie ferriprive (carence en fer) voire à une anémie mégaloblastique (carence en vitamine B12), et des hémorragies locales peuvent apparaître dues à l’apparition d’ulcères.

La cause d’une gastrite chronique est inconnue. Cependant de nombreux facteurs peuvent favoriser son apparition telle l’abus de l’alcool et/ou du tabac par exemple.

La diététique intervient difficilement dans le traitement de la gastrite chronique, en effet, certains aliments ou groupes d’aliments, non mentionnés dans cet ouvrage, vous poseront peut-être des problèmes, alors que d’autres aliments, qui y sont mentionnés comme vous étant déconseillés, ne vous en poseront peut-être pas... Tout est beaucoup question, dans le cadre d’une gastrite chronique, de tolérances personnelles !

Cependant la diététique joue un rôle non négligeable pour assurer aux patients atteints de cette pathologie un meilleur confort de vie, en supprimant les aliments entraînant des intolérances digestives, ceux qui sont agressifs pour la muqueuse gastrique ainsi que la suppression des excitants.

Il est également très important de supprimer totalement le tabac, en effet, le tabac altère la muqueuse gastrique et favorise son inflammation.

Les anémies

L’anémie est une complication fréquente de la gastrite chronique.

Il faut distinguer l’anémie ferriprive (ou anémie martiale) qui est due à une carence en fer, de l’anémie mégaloblastique qui est due à une carence en vitamine B12. Les conséquences métaboliques et physiologiques, sont différentes en fonction de l’anémie concernée.

Les anémies sont très fréquentes chez les femmes enceintes d’où des apports en vitamine B9 et en fer, qui sont proposés par le médecin traitant à partir du 6ème mois de grossesse. Elles sont fréquentes également chez l’alcoolique, chez les végétariens, et chez les végétaliens. Une alimentation insuffisamment riche en fer, des règles abondantes, les ulcères, les hémorroïdes, les hémorragies « cachées » ou non cachées, le sport de haut niveau (notamment chez les marathonien(ne)s), une parasitose, la suppression d’une partie de l’estomac ou de sa totalité, la drépanocytose (maladie génétique), l’apparition d’ulcère(s) due à la gastrite chronique... sont également responsables d’anémie ferriprive et/ou mégaloblastique.

En règle générale, les anémies (surtout ferriprives) sont très fréquentes au sein de la population mondiale. Selon l’OMS plus de 30% de la population mondiale est anémiée.

Toutes les anémies occasionnent des fatigues importantes notamment à l’effort musculaire, une pâleur, des essoufflements, des troubles cardiaques possibles, des ongles cassants, des maux de tête, de l’irritabilité...

Le fer et la vitamine B12

Le fer

est un constituant indispensable des globules rouges. Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte aux poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.

Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. En période de grossesse, ils sont majorés à 28mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour.

Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans nos aliments de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :

- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale, est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.

- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.

Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin, les plus intéressants apports alimentaires en fer. Alors que les végétaux, même si certains d’entre eux apportent du fer, et même pour certains d’entre eux dans de bonnes quantités, ces derniers seront toujours moins intéressants dans le cadre du traitement diététique d’une anémie ferriprive.

Le fer d’origine alimentaire est absorbé au niveau de l’intestin grêle. Lorsque les réserves en fer (au niveau du foie), deviennent trop faibles, l’organisme augmente ses capacités d’absorption intestinale du fer d’origine alimentaire.

A savoir : la vitamine C favorise fortement l’absorption intestinale du fer alimentaire (l’alcool également). Le calcium, le son de blé, la rhubarbe, l’oseille, les céleris (branche, rave), le cacao, le thé, le café, le calcium au contraire, limitent son absorption intestinale.

La vitamine B12

est une vitamine qui est indispensable dans la maturation des globules rouges. Elle intervient également dans la synthèse de certains acides gras et acides aminés.

La vitamine B12 est une vitamine apportée essentiellement par des aliments d’origine animale : viandes, poissons, œufs, les charcuteries, les crustacés, les mollusques, par la levure de bière, les produits laitiers...

La gastrite atrophique biermérienne est une forme de gastrite chronique qui est associée à une carence en vitamine B12.

Que vous souffriez (ou non) de carence(s) en fer et/ou en vitamine B12 due à votre gastrite chronique, cet ouvrage sera à utiliser de la même manière.

TRES IMPORTANT : toujours consommer vos plats ni trop chauds ni trop froids. Les boissons seront toujours consommées à la température ambiante.

PRESENTATION DES FAMILLES ALIMENTAIRES

Les matières grasses

Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée. Parmi les matières grasses animales nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie, mais également la fameuse huile de foie de morue... et parmi les matières grasses végétales, nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales. La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers. Les matières grasses végétales notamment, sont très importantes pour l’équilibre nutritionnel (sauf les huiles de palme et de coprah). Cependant, elles doivent être consommées en quantités modérées. Environ 12g de beurre sont conseillés quotidiennement (un micropain), mais vous pouvez également consommer de la margarine végétale de qualité (st. Hubert oméga 3 sans huile de palme par exemple), dans les mêmes quantités si vous le désirez.

Concernant votre régime alimentaire associé à votre gastrite chronique, les graisses animales cuites seront à bannir de votre alimentation (beurre ou margarine cuits, saindoux, viandes cuites dans leurs matières grasses...), car les graisses animales cuites ralentissent la vidange gastrique, et elles irritent fortement la muqueuse gastrique. Les fritures seront interdites. La consommation de matières grasses crues ne posera pas de problème, si et seulement si les quantités consommées ne dépassent pas quotidiennement 10g à 20g maximum environ pour le beurre (soit deux micropains maximum), et autant en huile végétale (la valeur approximative de deux cuillères à soupe maximum par repas). Un peu d’huile végétale utilisée pour la cuisine ne posera pas de problème non plus, pour faire revenir des légumes verts dans un peu d’huile végétale par exemple. Cependant, les sautés de viande, les ragoûts, les viandes (ou poissons) en sauce, même cuisinés avec un peu d’huile végétale, rentreront dans le cadre des graisses cuites, et seront donc des modes de cuisson à bannir.

Dans le cas d’une éventuelle anémie, celles-ci n’apportent quasiment pas de vitamine B12, même remarque pour leurs apports en fer, et elles sont quasiment toutes totalement dépourvues de vitamine C. Elles ne contribuent donc, dans le traitement diététique d’une éventuelle anémie associée à votre gastrite, qu’à un degré extrêmement minime, pour ne pas dire inexistant. Cependant, il ne faut pas non plus négliger leur grande importance nutritionnelle.

A savoir : le beurre doux est le corps gras le plus riche en fer (*en toute relativité cependant, car les apports sont très minimes). L’huile d’olive est également la plus intéressante parmi toutes les huiles végétales, pour ses apports en fer également*.

Le métabolisme a besoin des apports vitaminiques d’un

minimum

de 10g à 20g d’huile végétale par jour (une à deux cuillères à soupe). Cet apport est indispensable pour votre métabolisme.

Le métabolisme a également besoin des apports vitaminiques d’un

minimum

de 10g

environ

de beurre par jour (une cuillère à soupe rase ou la valeur d’un micropain de beurre vendu dans le commerce, de la taille d’un domino, il est également distribué dans les restaurants et les hôtels). Il ne faut pas en priver, si possible, votre organisme car cet apport est également important.

Le beurre d’été ainsi que la crème fraîche d’été (qui sera étudiée au sein des produits laitiers), sont

plus riches

en vitamines, que le beurre et la crème fraîche d’hiver. Il n’y a cependant aucune différence pour leurs teneurs en fer (qui sont cependant très modestes).

Les matières grasses

ne font pas grossir

si celles-ci sont consommées dans des quantités raisonnables, et si celles-ci sont bien réparties au cours des trois repas principaux de la journée.

Le beurre doux est plus riche en fer que le beurre demi-sel.

Privilégiez autant que possible la consommation de beurre plutôt que celle de margarine végétale. Si excès de cholestérol sanguin, privilégiez « st. Hubert oméga 3 sans huile de palme ».

Consommer des beurres allégés ou des margarines végétales allégées en matières grasses ne posera pas de problème particulier,

cela n’en sera même que mieux

.

Si anémie

, ne comptez pas sur les corps gras pour leurs apports alimentaires en fer, en effet ceux-ci sont

très faibles

.

Si anémie

, ne comptez pas non plus sur les corps gras pour leurs apports alimentaires en vitamine B12 : le beurre en apporte

très peu

, les huiles végétales

n’en apportent pas du tout

.

Je vous conseille l’huile d’olive extra vierge (notamment pour la cuisson) et l’huile de noix pour l’assaisonnement.

Il est cependant conseillé

d’alterner

la consommation des huiles végétales.

Je vous

déconseille

de consommer plus de deux cuillères à soupe de matières grasses au total au cours de vos déjeuners, idem au cours de vos dîners. Evitez de les consommer cuites (sauf avec les légumes verts si vous désirez cuisiner ces derniers).

Les matières grasses composées sont des composés gras qui ne peuvent être ni dénommés comme beurre, ni comme margarine végétale. Elles peuvent être issues d’un mélange de matières grasses laitières avec des matières grasses végétales.