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Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes souffrant de la maladie de Crohn, et il offre aux détenteurs de l'ouvrage du même auteur : " Quelle alimentation pour la maladie de Crohn ? " un ouvrage totalement complémentaire. De nombreuses recettes vont sont proposées, toutes très simples à mettre en pratique, vous permettant ainsi de mieux gérer votre alimentation spécifique associée à vos poussées inflammatoires dues à votre pathologie. Le but de cet ouvrage étant d'apprendre très rapidement à ajuster parfaitement toutes vos recettes traditionnelles, et lutter ainsi efficacement contre vos épisodes diarrhéiques pendant vos poussées inflammatoires en toute quiétude. L'auteur vous propose également trois semaines de menus totalement inédits, idéalement adaptés à vos épisodes diarrhéiques mais également à la corticothérapie (si celle-ci est mise en oeuvre par votre médecin), complétant ainsi votre apprentissage nutritionnel.
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Seitenzahl: 120
Veröffentlichungsjahr: 2018
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Vous avez acheté cet ouvrage afin de résoudre vos problèmes de diarrhée dus à votre maladie de Crohn, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction. Je vous conseille de vous procurer également mon ouvrage « Quelle alimentation pour la maladie de Crohn ? » afin d’optimiser fortement vos chances de réussite. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, pendant vos périodes de poussées inflammatoires dues à votre maladie de Crohn. Cet ouvrage est parfaitement adapté à l’ouvrage de référence du même auteur : « Quelle alimentation pour la maladie de Crohn ? » Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose ou au gluten.
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.comMon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
La maladie de Crohn
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Quelques vinaigrettes
Les viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Bœuf ficelle
Blanquette diététique
Bœuf mode
Blanc de dinde meunière
Filet de poisson poché
Darne de cabillaud en papillote
Bar au four
Filet de poisson au fromage blanc
Filet de poisson aux carottes
Salade maritime
Quiche légère
Cuisse de canard en sauce
Œuf cocotte aux palourdes
Les féculents
Conseils culinaires indispensables
Gâteau de pâtes
Lasagne de poisson
Gnocchi à la romaine
Semoule au poulet
Riz pilaf
Semoule aux fruits meringués
Riz impératrice aux fruits
Riz au lait de riz
Crêpes légères sauce Mornay
Quiche au tapioca
Flan de tapioca
Gratin de semoule au fromage
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Endives braisées
Roulades d’endives
Carottes Vichy
Purée Crécy
Potage velouté de carotte
Gratin de courgettes
Soufflé de carottes
Flan de légumes verts
Bouillon de légumes verts au tapioca
Carottes sauce béchamel
Poivrons farcis au riz
Cake à la carotte
Flan de carottes
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Entremet à la compote de coing
Gâteau de semoule à la banane
Parfait à la pomme et au fromage blanc
Mousse glacée à la pastèque
Crème légère aux œufs sans sucre
Bavarois aux pommes
Œufs au lait
Flan au fromage blanc délactosé
Flan au chocolat sans sucre
Crème au lait de châtaigne sans sucre
Petits suisses délactosés aux coings caramélisés
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Pomme râpée en gelée
Compote de coing/banane légère
Crème légère à la pomme
Litchi au fromage blanc
Tarte aux coings diététique
Pommes à la crème pâtissière allégée
Fruits au fromage blanc délactosé
Velouté de fruits frais
Gâteau aux noix
Compote de coing laitière
Trois semaines de menus proposés
La maladie de Crohn est une maladie intestinale inflammatoire chronique, idiopathique, évoluant par poussées entrecoupées de rémissions. La maladie de Crohn peut toucher n’importe quelle partie du tube digestif, de la bouche à l’anus.
La diététique intervient pendant les périodes de poussés inflammatoires afin de :
- Freiner le transit intestinal, car les malades souffrent de diarrhées.
- Si corticothérapie (traitement à base de cortisone), limiter fortement les apports alimentaires en sodium (sel) et en sucre, tout en augmentant les apports alimentaires en calcium.
- Lutter contre une anémie ferriprive (carence en fer) dont les malades atteints de la maladie de Crohn sont très fréquemment les victimes collatérales.
En dehors des périodes de poussées inflammatoires, il existe deux possibilités. Soit votre gastro-entérologue considère qu’une alimentation normale et équilibrée est à mettre en pratique, soit il considère que le régime alimentaire strict associé aux poussées inflammatoires doit être maintenu à vie.
La diététique intervient d’une façon fondamentale dans le traitement de la diarrhée, en limitant voire en supprimant les apports alimentaires en fibres végétales notamment, qui favorisent le transit intestinal.
Les règles hygiéno-diététiques de base pour le traitement de la diarrhée sont très simples à mettre en pratique :
- Diminution du volume des selles en supprimant autant que possible les apports en fibres alimentaires végétales (consommation exclusive de céréales raffinées, associée à une consommation minimale voire nulle de légumes verts et de fruits, avec choix judicieux en leur sein).
- Réhydratation en consommant beaucoup d’eau. En effet, ne jamais oublier que la diarrhée entraîne de fortes pertes en eau, favorisant alors la déshydratation.
La diététique intervient d’une façon tout autant fondamentale, si votre médecin use de la corticothérapie dans le traitement de vos poussées inflammatoires, et ce, en limitant fortement vos apports alimentaires en sodium et en sucre, et en augmentant vos apports alimentaires en calcium, en vitamine D et en protéines.
A noter que la corticothérapie n’est pas systématiquement prescrite. Dans ce cas, il vous sera inutile de respecter les conseils diététiques proposés au sein de ce paragraphe. Cependant, les recettes et menus proposés au sein de cet ouvrage seront toutes et tous adaptés à la corticothérapie.
Les règles hygiéno-diététiques de base sont en cas de corticothérapie :
1- Ne pas consommer les aliments suivants, qui font partie des aliments les plus riches en sodium (sel) :
- Le sel de table.
- Toutes les charcuteries.
- Tous les crustacés, coquillages, œufs de poissons dont le caviar.
- La choucroute (chou fermenté).
- Les condiments, moutarde, câpre, cornichon, sel de céleri.
- Olives, biscuits apéritifs, oléagineux apéritifs (cacahuète, pistache...)
- Le beurre salé et la margarine végétale salée.
- Toutes les viandes fumées et tous les poissons fumés.
- Toutes les viandes et les poissons salés.
- Tous les jambons (blanc, fumé, braisé...)
- Les chips.
- Le pain standard et les biscottes standards.
- Les légumes surgelés si consommés avec leur sachet d’épices de fourni avec.
- Tous les jus de légumes.
- Tous les potages en brique, en sachet ou surgelés.
- Tous les plats du traiteur, frais ou surgelés.
- Tous les plats industriels tout prêts, surgelés ou non.
- Toutes les sauces du commerce.
- La levure alsacienne.
- Les bouillons de viandes ou de légumes en cube (genre KUB).
- Les bonbons, les pastilles Vichy.
- Toutes les conserves ne portant pas la mention « sans adjonction de sel ».
- Le jus de tomate industriel.
- Toutes les pâtisseries du commerce.
- Certaines eaux gazeuses (point étudié plus en détails ultérieurement dans l’ouvrage).
- La majorité des fromages affinés.
Pourquoi ? Ce sont les aliments courants les plus riches en sodium. La suppression alimentaire de tous ces aliments correspond au régime pauvre en sodium « large » (le moins sévère et le plus répandu. En règle général, le respect et le suivi de celui-ci est suffisant).
A savoir : il existe du sel « de régime » (appauvri, voire totalement dépourvu en sodium), en vente dans les supermarchés (« Minisel » de « La baleine » par exemple), ou encore en vente en pharmacie (de la marque Bouillet). Si vous avez du mal à manger sans sel, n’hésitez pas à les consommer. ATTENTION : interdiction formelle de consommer ce sel de régime si vous êtes insuffisant(e) rénal(e), car risque mortel. En effet, dans le sel de régime, le sodium (chlorure de sodium) est remplacé par du potassium (chlorure de potassium), et chez les patients insuffisants rénaux, il est absolument impératif de réduire au maximum les apports en potassium, en plus des apports en sodium (entre autres).
2- Limiter au maximum la consommation de tous les aliments riches en sucre : sucre blanc, confiture, miel, chocolat, gâteaux, viennoiseries, confiseries, biscuits sucrés...
A savoir : les édulcorants que sont l’aspartame, le sucralose, les extraits de Stévia... ne sont pas des produits sucrés, mais ils en apportent la sensation lors de leur consommation. Ils sont parfaitement consommables dans le cadre de votre corticothérapie.
3- Avoir une alimentation suffisamment riche en protéines animales : viandes, poissons, œufs, produits laitiers...
4- Veillez à consommer suffisamment de calcium et de vitamine D. Les meilleures sources alimentaires en calcium sont tous les produits laitiers et surtout ceux d’origine animale. On parle d’excellente biodisponibilité du calcium d’origine laitière. C’est dû à la présence conjointe de protéines animales et de vitamine D. Mais on trouve également du calcium dans les viandes, poissons (notamment dans leurs arêtes), les œufs, les légumes verts, les fruits (notamment les oléagineux), chez certaines graines (les graines de sésame sont les plus grosses sources alimentaires connues en calcium), les eaux calcaires (du robinet ou dans certaines eaux minérales : La Talians, Courmayeur, Contrex...) ainsi que dans des laits végétaux tels les laits de soja, d’amande, de noisette...
A savoir : le magnésium et le calcium sont en compétition pour leur absorption intestinale. Si absorbés en même temps, le magnésium est assimilé en priorité par rapport au calcium, ce qui rends donc vos apports alimentaires en calcium nettement moins intéressants, et donc nettement moins efficaces. Donc, si vous devez supplémenter votre alimentation en magnésium, consommez ce dernier en dehors de vos apports alimentaires en calcium. De plus, évitez de boire des eaux riches en magnésium telle l’Hépar par exemple, notamment en mangeant.
Le fer est un constituant indispensable des globules rouges. Le fer est responsable, en leur sein, du transport de l’oxygène des poumons aux organes. Il se charge ensuite de les débarrasser de leur CO2, qu’il transporte aux poumons vers son élimination de l’organisme par l’expiration.
Les besoins quotidiens en fer dans des conditions normales, sont pour les femmes adultes de l’ordre de 20mg/jour. En période de grossesse, ils sont majorés à 28mg/jour. Pour les hommes adultes, ils sont de 10mg/jour. Cela explique que les risques d’anémie ferriprive (carence en fer), sont beaucoup plus élevés chez les femmes que chez les hommes. De plus, plus les règles d’une femme sont abondantes, et plus ses besoins en fer sont majorés.
Le fer est un sel minéral que l’on trouve aussi bien dans nos aliments de sources animales, que dans ceux de sources végétales. En effet, il existe deux formes de fer alimentaire :
- Le fer « héminique » uniquement d’origine animale, qui est apporté par les viandes, les poissons, les œufs, les produits laitiers, ainsi que par les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs tels des quiches, les pains de poisson, les cordons bleus au jambon, le poisson pané, la levure de bière... Ce fer d’origine strictement animale, est très bien absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 80% de ses apports alimentaires.
- Le fer « non héminique » uniquement d’origine végétale, qui est apporté par les légumes verts, les céréales complètes, les fruits, le cacao... Ce fer d’origine strictement végétale est mal absorbé par le métabolisme, en effet, l’intestin l’absorbe pour environ 15% de ses apports alimentaires.
Grâce à ces informations nutritionnelles, il n’est pas difficile de comprendre que les aliments d’origine animale, seront de loin, les plus intéressants apports alimentaires en fer, et donc, ceux qui seront les plus importants à la consommation en cas d’anémie ferriprive (carence en fer). Alors que les végétaux, même si certains d’entre eux apportent du fer, et même pour certains d’entre eux dans de bonnes quantités, ces derniers seront toujours moins intéressants dans le cadre du traitement diététique d’une anémie ferriprive.
Le fer d’origine alimentaire est absorbé au niveau de l’intestin grêle. Lorsque les réserves en fer (au niveau du foie), deviennent trop faibles, l’organisme augmente ses capacités d’absorption intestinale du fer d’origine alimentaire.
La carence en fer s’appelle anémie martiale ou anémie ferriprive.
A savoir : la vitamine C favorise fortement l’absorption intestinale du fer alimentaire (l’alcool également). Le calcium, le son de blé, la rhubarbe, l’oseille, les céleris (branche, rave), le cacao, le thé, le café, le calcium au contraire, limitent son absorption intestinale.
En définitive, la difficulté réside surtout pendant les périodes de poussées inflammatoires, et notamment si celles-ci sont traitées à l’aide de la cortisone. Dans ce cas précis, une gymnastique diététique assez compliquée il est vrai pour les non initiés, est à mettre en pratique. Mais ne vous inquiétez pas, cet ouvrage est conçu pour vous apporter, dans la mesure du possible, toutes les informations diététiques indispensables, afin que vous puissiez acquérir de bon automatismes nutritionnels.
Si votre gastro-entérologue considère que votre alimentation peut être normale en dehors de vos poussées inflammatoires, je vous propose mes autres ouvrages pouvant vous être très utiles et vous étant alors parfaitement adaptés :
Quelle alimentation pour les enfants et les ados ? ISBN : 9782322156733
Quelle alimentation pour les adultes en bonne santé ? ISBN : 9782322156603
Quelle alimentation après 65 ans ? ISBN : 9782322156719
Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée