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Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes souffrant de coliques néphrétiques dues au calcium, et il offre aux détenteurs de l'ouvrage du même auteur : " Quelle alimentation pour les coliques néphrétiques calciques ? " un ouvrage totalement complémentaire. De nombreuses recettes vont sont proposées, toutes très simples à mettre en pratique, vous permettant ainsi de mieux gérer votre alimentation spécifique associée à votre pathologie. Le but de cet ouvrage étant d'apprendre très rapidement à ajuster parfaitement toutes vos recettes traditionnelles, et lutter ainsi efficacement contre vos coliques néphrétiques en toute quiétude. L'auteur vous propose également un mois de menus totalement inédits, idéalement adaptés à vos coliques néphrétiques d'origine calcique, complétant ainsi votre apprentissage nutritionnel.
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Seitenzahl: 120
Veröffentlichungsjahr: 2018
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Vous avez acheté cet ouvrage afin de vous accompagner sur un plan diététique face à vos coliques néphrétiques calciques, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction. Je vous conseille de vous procurer également mon ouvrage « Quelle alimentation pour les coliques néphrétiques calciques ? » afin d’optimiser fortement vos chances de réussite. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micronutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, en cas de coliques néphrétiques calciques. Cet ouvrage est parfaitement adapté à l’ouvrage de référence du même auteur : « Quelle alimentation pour les coliques néphrétiques calciques ? » Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques intolérances ou allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée, notamment, par exemple, en cas d’intolérance au lactose.
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com
La colique néphrétique
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Quelques vinaigrettes allégées
Les viandes, poissons, œufs
Les substituts de viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Bœuf ficelle
Blanquette diététique
Bœuf mode
Blanc de dinde meunière
Filet de poisson poché
Darne de saumon en papillote
Maquereau au four
Filet de poisson au fromage blanc
Filet de poisson au poireau
Salade maritime
Quiche légère
Œuf cocotte au jambon
Œuf cocotte au fromage blanc
Les féculents
Conseils culinaires indispensables
Gâteau de pâtes complètes
Lasagne de poisson
Lentilles au naturel
Gnocchi à la romaine
Semoule au jambon
Riz pilaf
Semoule aux fruits meringués
Riz impératrice aux fruits
Riz complet au lait
Crêpes complètes sauce Mornay
Galette des rois légère
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Choux de Bruxelles braisés
Roulades d’endives
Potage velouté
Gratin de courgettes
Soufflé de chou brocoli
Flan de légumes verts
Potage crème de poireau
Champignons à la grecque
Petits pois à la paysanne
Tarte maritime aux poivrons
Quiche végétarienne
Poivrons farcis au riz complet
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Entremet aux fruits
Gâteau de semoule aux fruits
Parfait au fromage blanc
Mousse glacée aux fruits
Crème légère aux œufs
Clafoutis aux pruneaux
Bavarois aux framboises
Œufs au lait
Flan au fromage blanc maigre
Flan au chocolat
Petits suisses maigres aux kakis caramélisés
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Poire râpée en gelée
Compote légère
Crème légère à la pomme
Poire au fromage blanc
Tarte aux pommes diététique
Abricots à la crème pâtissière
Fruits secs au fromage blanc allégé
Velouté de fruits frais
Gâteau aux noix
Compote de fruits rouges laitière
Un mois de menus proposés
La colique néphrétique est une douleur vive, violente, très douloureuse (considérée comme étant l’une des plus violentes douleurs décrites en médecine), due à l’obstruction du haut de l’appareil urinaire, le plus souvent par un calcul rénal localisé entre le rein et la vessie. Il existe plusieurs types de calculs, celui qui est concerné par cet ouvrage sera exclusivement d’origine calcique (dû à un excès de calcium sanguin), on parle alors également de lithiase calcique (lithiase provient du terme « lithos » en grec qui signifie « pierre »).
La colique néphrétique affecte environ 15% de la population des pays industrialisés et récidive dans plus de 50% des cas. La lithiase calcique se manifeste en moyenne autour de l'âge de 30 à 40 ans. À noter qu'environ 80% des calculs s'expulsent spontanément avec ou sans traitement. Une prédisposition génétique semble être présente.
La diététique intervient dans des choix alimentaires judicieux : il faut éviter de consommer les aliments riches en acide oxalique (ce point sera étudié ultérieurement), et non pas systématiquement les aliments les plus riches en calcium ! En effet, on imagine souvent (à tort) que la consommation excessive de calcium aggrave le risque de développer des calculs composés d'oxalate de calcium. Les données épidémiologiques montrent au contraire qu'un régime pauvre en calcium augmente le risque de calculs calciques et de récidive !
A noter que les mesures diététiques de proposées (recettes et menus) dans cet ouvrage sont adaptées au soin diététique d’une colique néphrétique calcique hors période de crise de colique néphrétique.
Ne pas restreindre inutilement son alimentation en calcium. Une alimentation
normocalcique
doit être conservée, au risque de subir à plus ou moins long terme une ostéoporose avec aucune amélioration au niveau de la formation de vos calculs !
Une
élimination
des aliments riches en acide oxalique est important telle la rhubarbe, le cacao, l’oseille...
Il est important de
ne pas surconsommer
du sel de table ou d’aliments
trop salés
. Vous pouvez très favorablement utiliser du sel «
de régime
» à la place du sel de table standard. Il s’agit de chlorure de potassium que l’on trouve en supermarché ou en pharmacie.
Ne pas consommer ce sel « de régime » si vous souffrez d’insuffisance rénale
.
Ne pas surconsommer
de vitamine C ou d’aliments riches en vitamine C.
Il est important de
ne pas surconsommer
de viande, poisson, œuf ou assimilé (charcuterie, crustacé...)
Se contenter
d’environ 100g à 120g par jour d’aliment carné est très positif.
Si vous souffrez d’excès de poids
, il est important de perdre du poids efficacement et intelligemment en suivant un programme d’amaigrissement de qualité.
Il faut boire beaucoup d’eau très pauvre en minéraux (et notamment en calcium). La
Volvic
est l’eau minérale la plus conseillée.
Il faut boire au moins deux litres et demi d’eau pauvre en calcium par jour
.
Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D3, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K, D2 et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée. Parmi les matières grasses animales, nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie, mais également la fameuse huile de foie de morue... et parmi les matières grasses végétales, nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales. La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers. Les matières grasses végétales notamment, sont très importantes pour l’équilibre nutritionnel (sauf les huiles de palme et de coprah). Cependant, elles doivent être consommées en quantités modérées. Environ 12g de beurre sont conseillés quotidiennement (un micropain), mais vous pouvez également consommer de la margarine végétale de qualité (St Hubert oméga 3 sans huile de palme par exemple), dans les mêmes quantités si vous le désirez.
Concernant votre régime alimentaire associé à votre lithiase calcique, les matières grasses, qu’elles soient d’origine animale ou végétale ne jouent pas de rôle particulier, tout juste sera-t-il intéressant de ne pas les consommer salées. A noter cependant que les matières grasses d’origine animale, sont généralement plus ou moins sources de calcium, alors que la majorité des matières grasses végétales en sont très pauvres voire totalement dépourvus. Quoi qu’il en soit, leurs apports alimentaires en calcium sont plutôt négligeables. Enfin, si vous souffrez également de surpoids, limitez votre consommation de matières grasses qui sont très riches en calories. Leurs apports alimentaires en calcium, en vitamine C, en en sel (hors matières grasses salées) sont négligeables à nuls.
A savoir : l’huile de foie de morue est la source alimentaire la plus riche connue à l’heure actuelle en vitamine D.
Le métabolisme a besoin des apports vitaminiques d’un
minimum
de 10g à 20g d’huile végétale par jour (une à deux cuillères à soupe). Cet apport est indispensable pour votre métabolisme.
Le métabolisme a également besoin des apports vitaminiques d’un
minimum
de 10g environ de beurre doux par jour (une cuillère à soupe rase ou la valeur d’un micropain de beurre vendu dans le commerce, de la taille d’un domino, il est également distribué dans les restaurants et les hôtels). Il ne faut pas en priver, si possible, votre organisme car cet apport est également important.
Vous
éviterez
de consommer du beurre
demi-sel
ou de la margarine végétale
salée
. En effet, souvenez-vous qu’il est très important de réduire vos apports alimentaires en sel dans le cadre de votre lithiase calcique... Vous consommerez donc du beurre doux ou de la margarine végétale non salée.
Je vous conseille l’huile d’olive extra vierge (notamment pour la cuisson) et l’huile de noix pour l’assaisonnement.
Le beurre d’été ainsi que la crème fraîche d’été (qui sera étudiée au sein des produits laitiers), sont
plus riches
en vitamine D, que le beurre et la crème fraîche d’hiver.
Les matières grasses
ne font pas grossir
si celles-ci sont consommées dans des quantités raisonnables, et si celles-ci sont bien réparties au cours des trois repas principaux de la journée.
Privilégiez autant que possible la consommation de beurre plutôt que celle de margarine végétale. Si excès de cholestérol sanguin, privilégiez « St Hubert oméga 3 sans huile de palme ».
Je vous déconseille de consommer plus de deux cuillères à soupe de matières grasses au total au cours de vos déjeuners, idem au cours de vos dîners. Evitez de les consommer cuites (sauf avec les légumes verts si vous désirez cuisiner ces derniers).
Consommer des beurres allégés ou des margarines végétales allégées en matières grasses ne posera pas de problème particulier. Cependant, sachez que les matières grasses allégées seront, dans ce cas, également allégées en vitamines.
En règle générale, les produits
gras allégés en matières grasses
, ont
une teneur en calcium légèrement plus importante
, que le même produit
non allégé
, mais c’est inutile d’en tenir compte...
Les beurres allégés en matières grasses (à 60-62% de matières grasses sur le produit fini),
sont deux fois plus riches en calcium
que le beurre à 82% de matières grasses (non allégé), cependant sa teneur en vitamine D
est réduite
mais c’est également inutile d’en tenir compte...
Les matières grasses composées sont des composés gras qui ne peuvent être ni dénommés comme beurre, ni comme margarine végétale. Elles peuvent être issues d’un mélange de matières grasses laitières avec des matières grasses végétales.
N’oubliez pas : certains corps gras sont fondamentaux pour votre équilibre nutritionnel. Il s’agira simplement d’être vigilant(e) dans leur consommation, en respectant les conseils diététiques qui les gouvernent. Je vous déconseille le beurre demi-sel, la margarine salée et les matières grasses composées salées.
Vinaigrette allégée : une part d’huile végétale, un quart de part de vinaigre de cidre, arôme saveur (du genre Viandox), et la moitié du volume total en eau, sel « de régime » et poivre.
Vinaigrette sauce yaourt : un yaourt nature, fines herbes au choix, une cuillère à café de vinaigre, sel et poivre.
Vinaigrette sauce fromage blanc : fromage blanc nature, fines herbes au choix, vinaigre, sel et poivre.
Vinaigrette sauce fromage blanc à la moutarde : fromage blanc nature, fines herbes au choix, vinaigre, une cuillère à café de moutarde, sel « de régime » et poivre.
Vinaigrette sauce citron : une part d’huile végétale, un quart de part de vinaigre, un quart de jus de citron, une petite cuillère à café de moutarde, ciboulette, et la moitié du volume total en eau, sel, poivre.
Vinaigrette Milanaise : une part d’huile d’olive extra vierge, une part d’eau, un quart de part de vinaigre balsamique, une demi-part de moutarde, sel et poivre.
Mayonnaise légère : battre un jaune d’œuf avec un petit-suisse, ajoutez une cuillère à café de moutarde, jus de citron, sel « de régime » et poivre.
Vous pouvez alléger les recettes en utilisant des produits laitiers maigres : fromage blanc, petits suisses ou yaourt maigres.
Les viandes, poissons, œufs et leurs assimilés (charcuteries, mollusques, coquillages, plats confectionnés à base de viande(s), et/ou de poisson(s), et/ou d’œufs tels les quiches, les pains de poisson...) appartiennent au groupe des apports majoritaires en protéines animales. Ces protéines animales rentrent dans la synthèse des os (avec le calcium), et elles favorisent également l’absorption intestinale du calcium alimentaire. Ce groupe alimentaire apporte également du fer, du zinc et de la vitamine B12... ainsi que des acides gras saturés et du cholestérol. Une bonne part (environ 100g à 120g) par déjeuner et par jour suffit pour couvrir les besoins du métabolisme, notamment dans le cadre de votre lithiase calcique.
Concernant votre régime alimentaire associé à votre lithiase calcique, une consommation excessive de viande, poisson, d’œufs ou de leurs assimilés, favorise la formation de vos concrétions calciques et donc les coliques néphrétiques qui en résultent. Un juste compromis se trouve dans une consommation quotidienne d’environ