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Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes souffrant d'intolérance au lactose, et il offre aux détenteurs de l'ouvrage du même auteur : " Le régime sans lactose" un ouvrage totalement complémentaire. De nombreuses recettes vont sont proposées, toutes très simples à mettre en pratique, vous permettant ainsi de mieux gérer votre alimentation sans lactose. Le but de cet ouvrage étant d'apprendre très rapidement à ajuster parfaitement toutes vos recettes traditionnelles, et éliminer ainsi efficacement le lactose de votre alimentation en toute quiétude. L'auteur vous propose également trois semaines de menus totalement inédits, idéalement adaptés à votre régime sans lactose, complétant ainsi votre apprentissage nutritionnel.
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Seitenzahl: 110
Veröffentlichungsjahr: 2018
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Bonjour et merci infiniment de votre confiance.
Vous avez acheté cet ouvrage afin de résoudre vos problèmes d’intolérance au lactose, et sachez que j’ai tout fait, dans l’écriture de celui-ci, pour vous apporter un maximum de confort et de réconfort sur le plan diététique, mais également de satisfaction. Lisez et suivez attentivement les conseils de cet ouvrage et vous obtiendrez satisfaction. Je vous conseille de vous procurer également mon ouvrage « Le régime sans lactose » afin d’optimiser fortement vos chances de réussite. Vous êtes important(e) à mes yeux. J’ai écrit ces ouvrages pour vous aider du mieux de mes capacités. Merci.
Je m’appelle MENARD Cédric, et je suis diététicien-nutritionniste diplômé d’Etat. J’ai effectué une partie de mes études de diététique au sein de l’hôpital psychiatrique de Picauville, ainsi qu’aux services de néphrologie et de gastro-entérologie au C.H.U de Rennes. Une fois diplômé, je me suis installé comme diététicien-nutritionniste en profession libérale en 2008. J’ai profité de mes premiers mois d’installation pour me spécialiser en micro-nutrition, et fus diplômé du Collège Européen Nutrition Traitement Obésité (CENTO) en 2009.
Attention : cet ouvrage n’est pas adapté à la perte de poids. Il fut élaboré pour vous apporter une réponse diététique adaptée à chacune et à chacun d’entre vous, en cas d’intolérance au lactose. Cet ouvrage est parfaitement adapté à l’ouvrage de référence du même auteur : « Le régime sans lactose ». Cet ouvrage n’est cependant pas adapté à de quelconques autres intolérances ou autres allergies alimentaires : il vous appartiendra donc d’être vigilant(e) dans l’application des menus de proposés, et d’y faire, le cas échéant, une sélection alimentaire appropriée.
Mon site Internet : www.cedricmenarddieteticien.com Mon numéro de certification professionnelle ADELI, enregistré auprès de la DDASS : 509500435.
L’intolérance au lactose
Présentation des familles alimentaires
Les matières grasses
Quelques vinaigrettes
Les viandes, poissons, œufs
Quelques idées de recettes
Conseils culinaires indispensables
Bœuf ficelle
Blanquette diététique
Bœuf mode
Blanc de dinde meunière
Filet de poisson poché
Darne de cabillaud en papillote
Saumon au four
Filet de poisson au fromage blanc délactosé
Filet de poisson aux carottes
Salade maritime
Quiche légère
Œuf cocotte au jambon
Les féculents
Conseils culinaires indispensables
Gâteau de pâtes complètes
Lasagne de poisson
Gnocchi à la romaine
Semoule au jambon
Riz pilaf
Semoule aux fruits meringués sans lactose
Riz impératrice aux fruits sans lactose
Riz au lait de riz
Crêpes légères sauce Mornay sans lactose
Quiche au tapioca
Gratin de semoule au fromage
Gâteau de semoule de riz sans lactose
Les légumes verts
Conseils culinaires indispensables
Choux de Bruxelles braisés
Roulades d’endives
Carottes Vichy
Potage velouté
Gratin de courgettes
Soufflé de carottes sans lactose
Flan de légumes verts sans lactose
Champignons à la grecque
Petits pois à la paysanne
Quiche végétarienne
Tarte à la rhubarbe sans lactose
Tarte maritime aux épinards
Salade de crudités enrichie
Les produits laitiers
Conseils culinaires indispensables
Entremet à la compote de fruit sans lactose
Gâteau de semoule à la banane sans lactose
Parfait à la mangue et au fromage blanc de soja
Mousse glacée à la pastèque sans lactose
Crème légère aux œufs sans lactose
Bavarois aux pommes sans lactose
Œufs au lait sans lactose
Flan au fromage blanc délactosé
Flan au chocolat sans lactose
Crème au lait de châtaigne
Petits suisses délactosés aux kakis caramélisés
Les fruits
Conseils culinaires indispensables
Pomme râpée en gelée sans sucre
Compote de pomme/banane légère
Crème à l’abricot sans lactose
Litchis au fromage blanc de soja
Tarte aux pommes diététique
Kakis à la crème pâtissière sans lactose
Fruits secs au fromage blanc délactosé
Velouté de fruits frais sans lactose
Gâteau aux noix
Compote de pêche laitière sans lactose
Brochettes de fruits frais
Trois semaines de menus proposés
Un sujet désirant supprimer le lactose de son alimentation ne le fait généralement pas par plaisir mais par nécessité, il s’agit dans ce cas d’une intolérance au lactose.
Définition: l’intolérance au lactose correspond à l’incapacité de l’organisme à digérer le lactose (sucre du lait) due à l’absence, ou à la quantité insuffisante d’une enzyme digestive : la lactase. On considère qu’environ 2% de la population mondiale est intolérante au lactose. Le régime sans lactose peut être adapté aux adultes et non pas aux enfants qui sont atteints de galactosémie sauf avis médical contraire.
Physiopathologie: il existe divers degrés d’intolérance au lactose, selon la quantité de lactase produite par les individus intolérants. Les personnes qui souffrent de cette intolérance, doivent éviter de consommer du lactose en plus ou moins grande quantité. En général, la majorité tolère environ 6g de lactose au maximum par jour. Les symptômes sont : des ballonnements, des flatulences nauséabondes, des diarrhées, des douleurs abdominales, des crampes abdominales, des maux de tête, des vomissements (surtout chez l'enfant).
1- Suppression de tous les laits de mammifères et des produits laitiers qui en contiennent : tous les laits de mammifères (entier, demi-écrémé, écrémé) : de femme, de vache, de chèvre, de brebis, d’ânesse... Les yaourts, kéfirs, le babeurre, le fromage blanc, les petits suisses, la plupart des fromages affinés, la crème fraîche, faisselle, beurre, margarine végétale, matière grasse composée... tous les produits industriels ou non, à base de lait (riz au lait, crème dessert, pain au lait...) En général, ce genre d’exclusion est suffisant pour éliminer les conséquences cliniques de l’intolérance au lactose.
Pourquoi ? Les aliments cités sont les principales sources de lactose de l’alimentation courante. Le lactose est un glucide d’origine essentiellement laitière, c’est le sucre du lait d’origine animale.
2- Les laits végétaux tels le lait de soja et ses dérivés (yaourt de soja, fromage blanc de soja...), les laits d’amande, de coco, d’avoine, de riz, de quinoa, de châtaigne, de noisette, d’épeautre... sont consommables sans problème.
Pourquoi ? Le lactose est essentiellement d’origine animale. Les laits végétaux en sont donc dépourvus.
3- La consommation des fromages affinés à pâte molle et à pâte dure sera tolérée au sein de la majorité d’entre vous. Cependant, en fonction de vos tolérances personnelles, ces fromages affinés devront être également supprimés de votre alimentation.
Pourquoi ? Dans ces fromages affinés, le lactose est partiellement détruit par les bactéries lactiques, donc, ces fromages (à pâte molle et à pâte dure notamment) n’apportent que très peu à pas de lactose.
- Les fromages affinés à pâte molle sont par exemple (classés par ordre décroissant d’importance pour leurs apports en calcium) : rouy, vacherin mont d’or, livarot, reblochon, camembert, pont l’évêque, coulommiers, carré de l’est, fromage de chèvre type camembert, brie, munster, maroilles, crottin de Chavignol, saint-maure, pélardon, crottin de chèvre, neufchâtel, saint-marcellin...
- Les fromages à pâte dure sont par exemple (classés par ordre décroissant d’importance pour leurs apports en calcium) : parmesan, emmental, gruyère, comté, beaufort...
4- Il existe des produits médicaux : Enfamil O-lac, Al 110, Galactomin qui sont totalement dépourvus de lactose (et de galactose) et qui remplacent le lait. Ils sont disponibles en pharmacie.
5- Consommez des produits laitiers délactosés du commerce (on les trouve dans les supermarchés ou dans les magasins diététiques) : yaourt délactosé, lait délactosé, fromage frais délactosé, beurre délactosé, crème délactosée...
Pourquoi ? Le lactose est détruit par méthode industrielle, ainsi, le lactose n’a plus son effet ni sa présence indésirable.
6- Consommer des yaourts au soja ou autres aliments à base de soja, qui sont certes sans lactose, peut poser quelques problèmes chez certain(e)s d’entre vous. Dans ce cas, vous ne consommerez pas ces aliments à base de soja non plus.
Pourquoi ? Le soja est parfois allergène, donc, guérir une intolérance alimentaire par une réaction allergique alimentaire, c’est un peu moyen...
7- Si possible, buvez prioritairement des eaux riches en calcium : Talians, Hépar et Contrex.
Pourquoi ? Ces eaux apportent du calcium qui est indispensable au bon fonctionnement du métabolisme, que les produits laitiers d’origine animale, interdits à la consommation, apportent majoritairement au sein d’une alimentation équilibrée.
8- Les aliments et familles d’aliments interdits sont :
- Tous les produits laitiers d’origine animale : toutes les crèmes (desserts ou fraîches), yaourts (nature, aux fruits, sucrés, allégés en matières grasses, sans sucre...), tous les laits de mammifères (entier, écrémé, demi-écrémé), les fromages affinés (à part certains fromages à pâte molle et à pâte dure), les petits suisses, la faisselle, le kéfir, le babeurre, le beurre...
- Toutes les viandes, poissons, œufs ou leurs assimilés tels les charcuteries, les crustacés, les mollusques, les plats alimentaires à base de viande(s) et/ou de poisson(s) et/ou d’œufs, tels des quiches, les pains de poissons, les cordons bleus au jambon, le poisson pané...) qui sont cuisinés de façon industrielle ou artisanale.
- Tous les plats du traiteur ou du restaurateur.
- La plupart des aliments sucrés : les viennoiseries à base de crème pâtissière, le chocolat au lait, les flans, certains bonbons, de nombreuses pâtisseries, des brioches industrielles pour petit-déjeuner, les pains au lait, certains pains de mie industriels...
Pourquoi ? Ce sont des aliments riches en lactose, ou pouvant potentiellement contenir du lactose, parfois seulement à l’état de traces (c’est indiqué sur l’emballage des produits alimentaires).
9- Lisez impérativement les étiquettes nutritionnelles des produits alimentaires que vous consommez. En effet, la présence de lactose est certaine si l’on peut lire, sur l’étiquette nutritionnelle d’un aliment, l’une des mentions suivantes (liste non exhaustive) : lait, lactose, lactosérum, lactoprotéine, caséines, matières grasses animales, matières grasses non précisées, caséinates, lactalbumine, babeurre, poudre de lait, solides du lait, caillé, lait malté, saveurs de fromage, crème douce, crème sure, yogourt.
Pourquoi ? Le lactose est très souvent présent à l’état plus ou moins de traces dans de nombreux produits alimentaires d’origine industrielle telles des charcuteries, des produits transformés tels les hachis industriels, certains surimis... Pour certain(e)s d’entre vous cette présence à l’état de traces du lactose ne posera aucun problème, pour d’autres si !
Les matières grasses regroupent les matières grasses d’origine animale, qui sont sources d’acides gras saturés, de cholestérol et pour certaines de vitamine D, et les matières grasses d’origine végétale, qui sont sources d’acides gras insaturés (oméga 3, 6 et 9), de vitamines A, K et E. Cependant, les huiles de palme et de coprah, (que l’on retrouve désormais pratiquement partout), apportent des acides gras « saturés » qui sont réputés pour être très athérogènes (qui bouchent les artères), d’où leur très mauvaise réputation nutritionnelle bien méritée. Parmi les matières grasses animales, nous pouvons citer : le beurre (doux et demi-sel) à 82% de matières grasses ou allégé, le saindoux, la graisse de canard, la graisse d’oie, mais également la fameuse huile de foie de morue... et parmi les matières grasses végétales, nous citerons : les huiles végétales, les pains de végétaline et les margarines végétales (certaines sont salées, d’autres non). Il existe des « matières grasses composées » qui sont constituées par un mélange de graisses animales et de graisses végétales mais sources de lactose. La crème fraîche sera étudiée au sein des produits laitiers. Les matières grasses végétales notamment, sont très importantes pour l’équilibre nutritionnel (sauf les huiles de palme et de coprah). Cependant, elles doivent être consommées en quantités modérées. Environ 12g de beurre délactosé sont conseillés quotidiennement (un micropain), mais vous pouvez également consommer de la margarine végétale de qualité (Saint Hubert oméga 3 sans lactose par exemple), dans les mêmes quantités si vous le désirez.
Concernant votre régime alimentaire sans lactose, les beurres, les margarines végétales, les matières grasses composées apportent naturellement du lactose. Les huiles végétales, le saindoux, la graisse d’oie, la graisse de canard n’en apportent pas du tout. Il existe de nombreux beurres ou margarines végétales qui sont dépourvues de lactose, dénommés en général comme ceci : « sans lait » ou « sans lactose » ou « 0% lactose » ou « lactose free » sur leur emballage. Elles sont disponibles dans tous les supermarchés et notamment dans les magasins diététiques.
Le métabolisme a besoin des apports vitaminiques d’un
minimum
de 20g d’huile végétale par jour (deux cuillères à soupe). Cet apport est indispensable pour votre métabolisme.
Le métabolisme a également besoin des apports vitaminiques d’un
minimum
de 10g
environ
de beurre garanti «
sans lactose
» par jour (une cuillère à soupe rase ou la valeur d’un micropain de beurre vendu dans le commerce, de la taille d’un domino, il est également distribué dans les restaurants et les hôtels). Il ne faut pas en priver, si possible, votre organisme car cet apport est également important.
Le beurre d’été ainsi que la crème fraîche d’été (qui sera étudiée au sein des produits laitiers), sont
plus riches
en vitamines, que le beurre et la crème fraîche d’hiver.
Les matières grasses
ne font pas grossir
si celles-ci sont consommées dans des quantités raisonnables, et si celles-ci sont bien réparties au cours des trois repas principaux de la journée.