Renaissence - Kevin Emmenecker - E-Book

Renaissence E-Book

Kevin Emmenecker

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Beschreibung

"Renaissence" partage un voyage intérieur intense marqué par des souffrances et des transformations profondes. À travers 35 textes captivants, Kevin Emmenecker explore le bonheur, la résilience, l’amour, la peur de l’inconnu ou la puissance de l’intuition. Écrit dans la pénombre de nuits d’insomnie, cet ouvrage est une renaissance spirituelle, un appel à surmonter les épreuves et à embrasser la vie pleinement.

 À PROPOS DE L'AUTEUR

Après une vie marquée par des hauts vertigineux et des bas abyssaux, Kevin Emmenecker a trouvé en l’écriture un exutoire et un chemin de résilience. Ses nuits d’insomnie, conséquence d’un sevrage douloureux, sont devenues des moments propices et inspirés pour graver sur le papier ses expériences et ses réflexions profondes durement acquises. "Renaissence" est son premier ouvrage publié.

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Seitenzahl: 102

Veröffentlichungsjahr: 2025

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Kevin Emmenecker

Renaissnce

Faire Renaître l’essence,

les sens et le sens de sa vie

© Lys Bleu Éditions – Kevin Emmenecker

ISBN : 979-10-422-5559-6

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

27 février 2024 à 13 h 38

Un visage marqué par la souffrance, un regard qui a traversé les flammes de l’enfer. Ce jour-là, j’ai décidé de tout arrêter : cachets, drogues, anesthésie de l’âme.

Cette photo est plus qu’une image, c’est le miroir de mes luttes les plus sombres. Elle matérialisait la personne du passé que je voulais détruire pour envisager un avenir radieux. C’est à partir de cet instant précis que mon combat a réellement commencé, un combat pour renaître, pour retrouver l’essence et le sens de ma vie.

Préface

Écrire cet ouvrage, c’était plus qu’un simple projet ; c’était une nécessité, une urgence. Comme un cri que l’on étouffe depuis trop longtemps, et qui finit par éclater. Ces pages, je les ai noircies la nuit, souvent dans le silence, alors que tout dormait autour de moi, sauf cette douleur que je portais. Une douleur qui, peu à peu, s’est transformée en une force, en une rage de vivre que je n’aurais jamais imaginée.

Ma vie a été marquée par des extrêmes. Des sommets glorieux aux chutes les plus profondes, de la lumière aux ténèbres, du succès éclatant aux déchirures intimes. J’ai traversé des épreuves qui auraient pu m’achever, des moments où j’ai touché le fond, des instants où chaque pas, chaque respiration était un combat. Mais à chaque fois, j’ai trouvé la force de me relever, de renaître de mes cendres. Ce travail est le témoignage de cette résurrection.

Ces textes sont le reflet de mes réflexions, de mes batailles intérieures, de mes découvertes et de mes blessures. Ils explorent l’amour, la peur, le courage, la trahison, la résilience – tout ce qui façonne un être humain. Ils sont comme des éclats de vie, parfois sombres, parfois lumineux, mais toujours vrais et authentiques. Si vous avez un jour ressenti le besoin de tout recommencer, de vous libérer de ce qui vous entrave, alors peut-être trouverez-vous dans ces lignes une inspiration, un écho, une étincelle.

À travers mes mots, j’espère que chacun de vous pourra trouver sa propre lumière, même dans les moments les plus sombres. Que vous puissiez, vous aussi, voir le paradis sans avoir besoin de traverser l’enfer. Ce livre est pour ceux qui cherchent, pour ceux qui tombent, pour ceux qui se relèvent. À vous qui lisez ces lignes, que cette aventure vous guide et vous inspire.

Avant-propos

Ce livre, je l’ai écrit pendant mes nuits. Je dors peu, très peu, conséquence brutale d’un sevrage après dix années de somnifères. Mon esprit et mon âme voulaient graver sur le papier ce que j’ai vécu, ce que j’ai traversé. Beaucoup ont pensé que c’était enfin le moment de ma biographie. Non, pas encore. Je ne suis qu’au milieu de mon chemin, et il y a encore tant à vivre. Ce qui vient sera encore plus intense.

C’est vrai, ma vie a été incroyable. Des hauts vertigineux et des bas abyssaux. Mais à chaque chute, je me suis relevé. Toujours plus fort, toujours avec la même rage de créer, d’avancer. J’ai tatoué cette phrase sur mon cou comme une lame qui semble vouloir m’égorger : « Beaucoup ont essayé de m’enterrer, mais ils ne savaient pas que j’étais une graine. » C’est ça, ma réalité.

Il est difficile d’expliquer tout ce qui m’est arrivé en restant terre à terre. J’étais cartésien. Maintenant, ma vision du monde est devenue spirituelle, connectée à l’invisible. Dans ma première vie, j’ai tout vécu. Trop vécu peut-être. J’ai expérimenté plusieurs vies dans une seule. J’étais un athlète de haut niveau, destiné à entrer dans une fédération pour devenir pro. Cela a forgé mon mental. Ensuite, la finance. J’ai vu de mes yeux la froideur, l’inhumanité de ce monde malade.

Puis il y a eu la prison. Oui, la case prison. Mais je vous rassure, j’ai été victime d’une erreur judiciaire. Quatre mois en préventive, très durs. Pas tant pour moi, mais pour ma famille qui ne comprenait pas. Moi, je l’ai pris comme un test, une épreuve de plus à surmonter, qui allait encore me renforcer.

La suite de ma vie a été une succession de métamorphoses. Gestionnaire de patrimoine, décorateur d’intérieur, marchand de biens, et puis cette aventure télévisuelle singulière. Chaque fois, je repartais de zéro, me lançant dans l’inconnu, avec cette soif de créer et de transformer ce qui existe en quelque chose de nouveau, de meilleur. Comme si je voulais, à chaque étape, refaçonner le monde autour de moi.

Mais la réalité, c’est que malgré ces réussites, malgré ce tourbillon, je ne me rendais pas compte que je fonçais droit dans le mur. La mort soudaine de ma mère a tout fait basculer. Je pensais pouvoir continuer, comme si de rien n’était, mais mon corps et ma tête ont dit « stop ». Quatre accidents cardiaques en un an, à 38 ans. C’est là que j’ai tout arrêté. Pour la première fois, j’ai pris le temps de vivre, de profiter. Je découvrais enfin les bonheurs simples comme celui de voir mes enfants rire, de sauter dans une piscine, loin de tout.

Puis est venu le lendemain du confinement, et avec lui une idée, une invention. Trois ans plus tard, cette idée est devenue un brevet, en France, en Europe, dans le monde. Mon troisième enfant. Mais alors que tout allait bien, le destin a frappé à nouveau. Mon père est parti, puis une rupture amoureuse douloureuse, et enfin, la tentative de vol de mon brevet. Trois coups en quelques mois.

Et là, j’ai sombré. Vraiment sombré. Une dizaine de cachets par jour, de la drogue pour essayer de noyer la douleur, mais en vérité, je m’enfonçais encore plus profond dans l’enfer. Je ne voulais plus voir personne, je ne supportais plus la lumière, je ne pouvais plus m’alimenter, plus parler, et chaque jour je pensais à la mort comme semblant être la seule issue. J’étais convaincu que cette fois, je ne me relèverais pas.

Et puis un soir, après deux ans sans nouvelles, un ami m’appelle. Il ne savait rien de ma situation, de l’état lamentable dans lequel je me trouvais. À ce moment-là, je ne répondais plus à personne. Mais ce soir-là, je ne sais pas pourquoi, j’ai décroché. Il m’a parlé avec une joie sincère, comme s’il ne s’était rien passé : « Salut Kev, je suis dans le coin, ça me ferait super plaisir de te voir, de boire un verre et de discuter ! » J’ai répondu, presque mécaniquement : « Écoute, je vais pas très bien, mais OK, rejoins-moi. »

Quand il m’a vu, le choc était visible sur son visage. Il ne m’a pas reconnu. Après un long silence, il m’a dit ces mots : « Kevin, je venais te proposer un super projet, mais là… là, tu as le plus gros combat de ta vie à mener, celui contre toi-même. Et ce combat, soit tu le gagnes, soit tu meurs. C’est un combat que tu devras mener seul, mais tu n’as pas le choix. Tu dois le gagner, pour toi, pour tes enfants, ta famille, pour tous ceux qui t’aiment. »

Il est reparti, me laissant seul avec ces mots. Ces mots qui, étrangement, ont réussi à percer le brouillard épais, cette déconnexion de la réalité que m’avaient imposée les substances chimiques.

C’est là que je me suis pris en photo, cette fameuse photo en page 7. J’ai immortalisé ce que j’étais devenu : un déchet, un fantôme de moi-même. Je voulais me souvenir de cet enfer, de ce que j’étais devenu, pour ne plus jamais y retourner. Cette photo, c’était ma motivation, ma rage de survivre. Le lendemain, j’ai tout arrêté. Je dis bien tout. J’ai accepté de souffrir mentalement, physiquement, de traverser cet enfer pour m’en sortir. Ça a été la pire période de ma vie. J’ai même choisi un immeuble d’où j’allais sauter, un soir, pour en finir.

Le lendemain de ce choix funèbre, une autre amie m’a appelée, comme si le destin envoyait des messagers au moment où je touchais le fond. Elle m’a demandé simplement : « Comment ça va ? » Et là, je n’ai pas pu me retenir, je me suis effondré. Je lui ai avoué que je n’en pouvais plus, que je voulais tout arrêter. Elle m’a répondu, avec une assurance presque désarmante : « Kevin, je suis passée par là. C’est l’arrêt des cachets qui te fait ça, qui te fait penser à tout arrêter. Donne-toi encore deux semaines, et tu reprendras le contrôle. Je te promets, je te jure que tu iras beaucoup, beaucoup mieux. Je te jure que tu reprendras goût à la vie comme jamais. »

Ses mots ont résonné en moi. Je me suis regardé dans le miroir, j’ai comparé ce que je voyais maintenant avec cette photo, ce déchet, et avec la photo de mes enfants, de ma famille. Je me suis dit : « Ne lâche rien. Tu souffres encore des flammes de l’enfer que tu as traversé, mais tu ne brûles plus. Peut-être qu’elle a raison. »

Et puis, doucement, j’ai commencé à aller mieux. J’ai rouvert les rideaux de ma chambre, j’ai recommencé à respirer, à marcher, à voir la lumière. La lumière. Petit à petit, j’ai retrouvé mes amis qui étaient si heureux de me revoir, m’ont entouré, m’ont donné la force de me relever.

C’est à ce moment-là, cinq, six, sept mois après cette photo, que j’ai commencé à écrire ces textes. La nuit, comme un exutoire, un défouloir. J’avais besoin de partager ce qui me tenait en vie, ce qui me donnait cette rage de ne rien lâcher, ce qui me faisait voir le monde comme un paradis après l’enfer.

Spirituellement, j’ai traversé ce qu’on appelle une « nuit noire de l’âme », un moment où une partie de toi meurt, pour laisser place à une nouvelle vie. Moi, je suis une graine. La vie, le système, même lui, ont essayé de m’enterrer, mais ils ne savaient pas que je renaîtrais.

Ces textes sont mes bébés, écrits avec mon cerveau, mon cœur, mon âme, et surtout mes tripes. Ils sont remplis de tout mon amour, de toute ma rage, et reflètent ma vision nouvelle du monde et mes analyses. Et d’autres sont encore à venir.

Je vous conseille de les lire une première fois avec votre esprit, au calme, puis une seconde fois avec votre cœur, paisiblement.

Alors, bonne lecture.

Tout est énergie

C’est une réalité que beaucoup de personnes maintenant commencent à réaliser malgré un quotidien dans ce monde malade. Prenez le temps, un instant, stoppez tout et inspirez/expirez lentement, profondément, et observez, ressentez et vous comprendrez que tout, absolument tout, autour de vous et en vous, est énergie !

L’énergie c’est la vie ! Sans énergie vous ne seriez qu’un amas de cellules mortes, inertes… vos pensées, vos émotions, votre comportement, vos actions sculptent et façonnent votre réalité, votre vie et émettent une énergie en rapport à ce que vous faites. 

Il est donc essentiel de comprendre que la qualité de votre énergie détermine la qualité de votre vie.

Imaginez un instant que vous êtes une antenne émettrice. Chaque pensée, chaque émotion, chaque action est comme une onde que vous envoyez dans le monde, dans votre monde… votre quotidien… 

Si vous êtes constamment dans des états de stress, de peur ou de frustration, vous émettez des vibrations basses.