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Connaissez-vous les sacrements qui font la foi chrétienne ? Savez-vous la façon dont ils sont vécus au quotidien ? Comprenez-vous ce qu'ils dévoilent de Jésus Christ ? Ce recueil de poésie n'ambitionne pas de vous démontrer l'existence de Dieu par A plus B ; il présente Son visage à chacun de ceux qui voudront bien Le trouver. À travers ces historiettes, il vous révèle un peu de la foi chrétienne.
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Seitenzahl: 43
Veröffentlichungsjahr: 2024
En l’honneur du Tout-Puissant,
Dieu qui combla ma vie.
PROLOGUE
De l’Église
HYMNES
À la Sainte Trinité
À celle qui nous conduit sur le chemin
Au chaste époux de la Reine des Cieux
CHANT I BAPTÊME
i
ii
iii
CHANT II EUCHARISTIE
i
ii
iii
CHANT III CONFIRMATION
i
ii
iii
CHANT IV MISÉRICORDE
i
ii
iii
CHANT V ONCTION DES MALADES
ii
CHANT VI MARIAGE
i
ii
iii
CHANT VII ORDRE
i
ii
iii
ADDENDA QUELQUES POÈMES DE JEUNESSE
Prière d’un tiède
Un miracle !
Supplique à la Reine des cieux
DE L’ÉGLISE
Dans une époque où Dieu n’est qu’une panacée,
Un bien mauvais remède à tous les maux humains,
Et que la foi en Christ est souvent remplacée,
Par les vieux substituts de mauvais parchemins
Ou le triomphe athée en sa haute superbe,
Je vois un établi qui reste, vacillant,
Un ouvrage fidèle au langage du Verbe,
Un pauvret atelier d’aspect peu scintillant :
On l’appelle du nom d’Église catholique.
La divine Maison abrite des pécheurs ;
Parfois sa pierre inerte a l’air diabolique,
Comme viennent les loups pour dévorer les coeurs ;
L’Église est bien indigne alors qu’elle est élue.
Et pourtant, elle tient ; pourtant, le Christ y vit.
L’Église est une énigme aux yeux plein de berlue
De ceux qui ne croient point et pourraient à profit
Vivre ses deux mille ans d’une histoire sacrée.
Aux yeux du catholique aimant Jésus sauveur,
L’Église est ce trésor, cette perle nacrée,
Qu’il contemple souvent avec grande ferveur.
Que l’on retranche un i de ses lois, de son code,
Dit-on d’un air pédant, tout serait plus heureux !
Pourtant, du temps jadis de l’hébraïque exode,
Jusqu’aux jours actuels où tant se disent dieux,
Nul n’a su quoi retirer sans déformer les livres.
Le Christ ne vint pas même afin de l’abolir,
Mais plutôt pour briser le vacarme des cuivres,
Faire taire le mal qui veut tout démolir.
Voyez les saints du Ciel pris par cette espérance
Qu’au-delà du péché l’Église est le chemin,
Tenant fragilement de sa foi faible et rance –
De sa foi tout de même en cette croix carmin –,
Face au mal qui pourrit tout ce qu’il vient séduire.
Quelle force retient ce lien sacramentel
Qui nous réunit tous devant le saint autel ;
Le pécheur a beau faire, il ne peut rien détruire :
Le Baptême reçu le marque pour toujours ;
La Sainte Eucharistie épand sa douce grâce ;
L’Esprit contagieux fait peuple d’une masse ;
Le Pardon s’offre à lui de divines amours ;
L’Onction du malade ouvre à plus de tendresse,
Le lien du Mariage habite en son foyer ;
L’Ordre invite un coeur libre à se faire envoyer.
Oui, chaque Sacrement à vivre en Dieu nous presse.
Si l’Église a tenu, ce n’est point par son droit,
Par le pouvoir humain ou par l’art d’être riche ;
Elle reste le bel oeuvre édifié sans triche,
Branlant souvent, brisé jamais, mis à l’endroit,
Élevé par Jésus, fait pour des misérables :
Non, jamais le parfait n’a su devenir saint ;
Dans le coeur du Sauveur celle que d’or il ceint,
C’est plus la pauvre gent et ses airs vulnérables,
Qui pleure son péché, qui pèche sur ses pleurs !
Quel miracle ! Le Christ est venu pour moi-même,
Pauvre chrétien du monde à l’aspect de carême !
Songé-je seulement à la croix des douleurs ?
Je suis fait pour la vie, et pour vivre la joie :
Ce que je fais de bien prend part à Son saint plan,
Tout ce mal que je fais suscite son élan
À corriger ma courbe avec sa sainte voie.
L’Église est la maison de ceux qui savent bien
Qu’ils ne sont que poussière au milieu de la cendre ;
Ils vivent de Jésus plutôt que de l’attendre,
Priant pour mieux agir et garder son doux lien.
À LA SAINTE TRINITE
Beaucoup vous croient trois dieux ; or, vous êtes
[unique,
Père, Fils, Esprit Saint, Trois dans cette unité ;
Qui croirait vous connaître à vous comprendre
[abdique,
Bien loin de la grandeur est notre humanité !
Vous entrez en nos coeurs par les eaux du baptême,
Dieu en trois que j’adore et dont, hier, je fus oint ;
Vous restez en notre âme en lui disant je t’aime,
Unique Dieu d’amour qui ne renoncez point
À la promesse d’hier faite à ces patriarches,
Tenue avec amour sur la Croix des douleurs –
Cette sainte Alliance en cette Arche des arches
Que mil fois l’être humain tut de ses airs parleurs.
Contemplons, et encor contemplons ce mystère !
Dieu Père, Fils, Esprit, qui se donne aux siens,
Dans un acte d’amour puisqu’il est trinitaire,
Espérant de toujours couper nos mauvais liens.
À CELLE QUI NOUS CONDUIT SUR LE CHEMIN
Ô Marie, ô Maman, entendant ma prière,
Vous menâtes vers Dieu son enfant que je suis ;
Avec votre manteau vous couvrez de lumière
La pauvre humanité qui reste sans appuis,
Si vous ne l’appelez à Dieu d’une âme pure.