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Cet ouvrage parle des techniques à mettre en place pour pouvoir se connecter à soi, et aussi du "pourquoi" il est essentiel de se connecter à soi en utilisant des techniques qui allient le corps et le mental. Cette approche "psychocorporelle"permet d'optimiser la relation entre le corps et le mental, ces derniers fonctionnent de concert, c'est un binôme. Pour être performant un binôme doit faire en sorte que la communication entre les 2 parties soit maximale.
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Seitenzahl: 104
Veröffentlichungsjahr: 2022
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Je connais Laurence, ma fille, depuis sa naissance. Elle a toujours côtoyé l’excellence dans ce qu’elle entreprend.
Elle est dotée :
d’un intellect rapide et précis
d’une sensibilité et d’une maîtrise
physico-mentale admirables
d’une discipline et d’une autorité douces
d’un amour de la famille et de l’humain insatiable.
C’est une travailleuse acharnée.
Le plus étonnant par-dessus tout c’est sa PASSION
POUR LA SANTE sous toutes ses formes
(conventionnelles, traditionnelles, énergétiques, spirituelle…)
Ayant emboîté mon pas, elle est allée beaucoup
plus loin que moi.
C’est une grande satisfaction pour sa mère et moi.
Ses yeux sont de véritables scanners capables
de voir à l’intérieur du corps.
Ses mains font des merveilles.
Sa résilience l’amène à faire des propositions ou solutions
justes, précises, adaptées au cas par cas.
Sa voix tempérée et douce complète la panoplie.
Laurence !
C’est une fée du XXIIe siècle
descendue au XXIe siècle.
Ton père G. Awong.
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : COMMENT J’EN SUIS ARRIVÉE LÀ
CHAPITRE 2 : TRAVAIL DE LA POSTURE ET DE LA DÉMARCHE, ET CE QUE CELA RÉVÈLE DE NOUS
CHAPITRE 3 : FAIRE LE LIEN ENTRE LES MAUX DU CORPS ET LES MAUX DE LA TÊTE
CHAPITRE 4 : COMMENT ALIGNER CES DIFFÉRENTS PARA-MÈTRES POUR ÊTRE EN PHASE
CHAPITRE 5 : L’INTÉRÊT D’ÊTRE CONNECTÉ ET EN PHASE AVEC SOI
CHAPITRE 6 : CE QUE VOUS DEVEZ CONNAÎTRE ET SAVOIR SUR LE FONCTIONNEMENT DU CORPS, DE LA TÊTE ET DE L’ÂME
CHAPITRE 7 : COMMENT SE CONNECTER AUX AUTRES ET POURQUOI LE FAIRE
CHAPITRE 8 : COMMENT ÉLABORER SA ROUTINE ALIMENTAIRE ET SPORTIVE POUR RESTER DYNAMIQUE ET EN BONNE SANTÉ
CHAPITRE 9 : COMMENT APPRENDRE À S’AIMER ET À PRENDRE SOIN DE SOI POUR MIEUX PERFORMER
RÉCAPITULATIF :
CONCLUSION :
REMERCIEMENTS :
GLOSSAIRE :
Si un jour, quelqu’un m'avait dit que j’écrirais un livre, j'aurais dit comme Arnold dans la série télévisée Arnold et Willy, « Mais qu'est-ce que tu me racontes là ? ».
Je me serais marrée et pourtant c’est le cas. C'est incroyable et je suis enthousiaste à l’idée de vous raconter mon histoire, et comment je suis devenue une experte dans mon domaine professionnel.
Je m’étonne, ai-je vraiment l’intention de faire cela ? Et bien, oui je vais carrément le faire !
À la base je suis masseur-kinésithérapeute, j’ai exercé ce métier durant un certain nombre d’années.
Dans la prise en charge de mes patients afin de travailler sur la globalité de la personne, bref, pour m’éclater dans mon boulot et trouver un sens à ma vie, je suis entrée dans le large spectre de l’apprentissage des médecines parallèles, de la thérapie manuelle et de l’ostéopathie.
J'ai atterri dans le monde des possibles pour pouvoir soigner les autres, me soigner moi, me sentir mieux dans ma peau, m’aimer. et aimer. J’ai réussi à être en harmonie avec mes besoins, mes envies, mes souhaits et mes compétences.
J’ai tout simplement appris à devenir mon « Extra-moi ».
Vous qui me lisez, vous avez peut-être la sensation d’être un numéro parmi tant d’autres, vous avez sûrement des projets qui vous tiennent à cœur mais que vous avez laissés en suspens sous le tapis en attendant le bon moment pour vous pencher sur leurs réalisations.
Vous avez sans doute l’impression de tourner en rond et de faire du surplace, vous désirez sortir de cet état inconfortable, mais comment faire ?
Vous souhaitez enfin donner un sens à votre vie en vous connectant à votre « Extra-vous » alors ce livre est vraiment pour vous.
“ Le but de notre voyage, de notre quête, est de parvenir à percer le mystère des choses de la vie.
Enfant, je suis sage et travailleuse car je n’aime pas me faire réprimander par mes parents. Je fais très peu de vagues selon moi. Je comprends très vite que pour avoir la paix il vaut mieux respecter les règles établies chez nous. Je vais à l’école, je ne sèche pas les cours, je fais mes devoirs, je suis assidue, je participe à des activités extra-scolaires, bref je suis obéissante.
Du coup, ma famille me laisse tranquille, je peux voyager en toute sérénité dans ma tête et rester dans ma bulle.
Je suis une manuelle, j’invente et créé toute seule beaucoup de choses plus ou moins étranges avec les objets du quotidien. Je fais fonctionner à fond mon imagination car je suis une créative doublée d’une hypersensible. Je ressens le besoin de me mettre très souvent dans ma bulle.
Mes parents exercent chacun une profession libérale, ils travaillent énormément et sont peu présents mais cependant très soucieux de notre bien-être. Mon frère, mes sœurs et moi apprenons à être autonomes assez tôt dans notre vie. Nos parents nous éduquent afin que nous soyons persévérants, sérieux et courageux.
Ils nous apprennent à toujours viser plus haut au niveau de nos résultats scolaires afin de nous challenger. Ils nous font faire du sport plusieurs fois par semaine pour nous occuper durant leur absence mais surtout pour nous détendre physiquement et psychologiquement.
Nous étions chaque jour « surbookés », entre nos cours à l’école, nos cours particuliers dans les matières scientifiques car cette filière ouvre plus de portes à l’époque, nos activités sportives extra-scolaires, nos tâches ménagères, nos cours de musique au conservatoire, en plus de nos devoirs scolaires.
Le fait d’avoir un planning bien rempli, nous permet de mieux gérer le temps, de mieux nous organiser et d’être ainsi plus efficaces tout en étant multitâches. Ces qualités me serviront énormément dans la suite de mon parcours.
Par ailleurs, dès notre plus jeune âge, nos parents nous encouragent très vivement à regarder les informations, les actualités. Ils nous emmènent aussi à des conférences sur le développement personnel et sur les médecines parallèles.
C’est pour l’époque une approche très novatrice, très avant-gardiste, c’est cela qui m’incite à être très ouverte, très intéressée par tout type de thérapies. Je deviens encore plus curieuse, et ce défaut finit par devenir une grande qualité dans mon domaine d’activité.
À l’âge de 15 ans, mon père nous inscrit lui et moi à un séminaire sur l’astrologie qui me marque beaucoup dans la mesure où j’apprends grâce à cela à créer mes « propres phrases mantras » pour augmenter mon niveau de confiance et d’estime de moi.
Il suffit pour cela de trouver des phrases inspirantes et impac-tantes nous concernant, du type : « toi, Laurence, tu es très intelligente, futée, et débrouillarde, quoiqu’il arrive chaque jour tu gravis des montagnes et tu avances dans ta vie », et de se les répéter chaque jour afin de diminuer l’auto-sabotage, et l’auto-flagellation que nous avons tendance à utiliser bien trop souvent malheureusement.
Cette technique m’aide beaucoup, je pense qu’elle m’a sauvée parce que je n’étais pas une élève brillante. Mon niveau scolaire est relativement bon jusqu’à ce que j’arrive en première S ou je commence à galérer, les choses commencent à se gâter et c’est bien plus difficile pour moi. Comme je l’ai déjà dit je suis heureusement très persévérante et travailleuse mais je réussis seulement à rester dans la moyenne.
L’adolescence n’est pas une période simple, par conséquent je me reconnais peu de qualités comme beaucoup de jeunes à cet âge. Il faut que je me trouve et surtout que j’apprenne à me connaître. Je ne comprends pas ce concept à l’époque : la quête de soi. Qu’est-ce que ça veut bien vouloir dire ?
À 18 ans, après l’obtention d’un BAC scientifique, je décide de suivre la voie professionnelle de ma mère et me voilà qui entame des études de pharmacie, ignorant vers quelle profession me tourner. Je n’ai ni de réelle passion, ni de matière dans laquelle j’excelle.
Au même moment, mon père m’inscrit une nouvelle fois dans une de ces formations qu’il affectionne. Cette fois-ci les thèmes abordés sont la médecine chinoise* et la médecine
*, ** Voir glossaire p. 119 ayurvédique**, il trouve que c’est un bon complément aux études de pharmacie. Voulant lui faire plaisir j’accepte d’y participer.
Je vis ma première année comme une grande épreuve difficile et elle se solde par un échec. L’année suivante, je redouble et passe un temps fou à travailler, à retenir par cœur des cours incompréhensibles. Mon niveau de confiance dans mes aptitudes scolaires n’est à la base pas très haut mais à ce moment-là il dégringole de quelques étages.
Pour couronner le tout, le week-end je me retrouve avec des trentenaires ainsi que des quadras qui se cherchent encore, et qui viennent trouver ou retrouver un but en faisant ce type de formation holistique. En les observant si paumées (c’était essentiellement des femmes) malgré leur âge, mon futur ne me semble ni réjouissant ni stimulant si je n’avance pas suffisamment dans la connaissance de mon « moi ».
Je redouble, comme précisé plus haut, puisque je rate de loin le concours de pharmacie étant mal classée. Je ne me laisse pas abattre, je remonte en selle, je m’accroche et je bosse à nouveau comme une acharnée, mais je ne comprends toujours pas grand-chose au programme. Je me dis : « Pas de problème, je suis persévérante ».
Résultat, j’échoue à nouveau, toujours pas de passage en deuxième année de pharmacie et de plus les cours de médecine ayurvédique et chinoise me paraissent être une énorme perte de temps. J’ai vraiment survolé cet enseignement, je ne suis pas du tout rentrée dans la philosophie asiatique, avec du recul je me suis rendu compte que cette approche très large, très globale était très intéressante mais que je n’étais pas encore prête à l’aborder.
Il y a juste des graines qui sont plantées pour plus tard.
Bilan : j’ai vingt ans, je n’ai plus le droit de repasser ce concours, car c’est deux fois au maximum, je suis « au bout de ma life » et surtout il n’y a plus de place nulle part dans les facultés car les résultats arrivaient trop tard pour pouvoir s’inscrire ailleurs. Chapeau bas concernant le timing dans ce cursus scolaire, bref j’adore, je suis bloquée. Que faire ?
Heureusement pour me remonter le moral il y a ma famille, mes amies et mes « phrases mantras ».
Ma mère s’inquiète pour mon avenir et elle a énormément de peine pour moi. Elle me cherche d’arrache-pied un plan B comme seule une maman est capable de le faire. Finalement elle me propose de faire une prépa kiné afin de devenir masseur kinésithérapeute. C’est un concours niveau bac scientifique, il n’y a que trois matières à préparer qui sont la physique, la chimie et la biologie. Le niveau me paraît bien plus accessible.
J’ignore si ce métier me plaira ou pas mais au moins j’ai une issue de secours et je vais pouvoir faire quelque chose de ma vie. Le concours n’est certes pas difficile mais le taux de réussite est très faible, à peine trois pour cent. Je le passe une première fois, encore un nouvel échec car je vise uniquement les écoles publiques et elles sont forcément très prisées. Mince y’en a marre de la « loose », n’existe-t-il pas un domaine sur cette Terre dans lequel je peux briller ?
Je réussis l’année suivante à me remobiliser mais en cherchant éventuellement un plan Z en cas d’un quatrième échec. Je refuse d’assister aux séminaires et autres formations que me propose mon père, je veux rester focalisée sur la prépa et moi.
Je travaille, je révise, je me chronomètre pour être dans les temps, je me trouve de nouveaux mantras dignes d’une guerrière amazone… Bref, je mets toutes les chances de mon côté et hip hip hip hourra j’obtiens le précieux sésame, j’intègre une école... Enfin une réussite après quatre années infructueuses, je ne vous explique même pas le soulagement que j’ai, ouf ! Finie la « loose » après tant de galères, enfin presque.
J’ai la chance de tomber dans une école parisienne avec une équipe pédagogique très ouverte, très portée sur les thérapies manuelles, le développement du toucher et l’initiation aux médecines parallèles.
C’est un établissement formidable à mon sens, je trouve ma place et j’ai enfin de très bonnes notes.
Finalement je suis intelligente et je vais pouvoir m’en sortir ! Ma mère m’a toujours répété que j’étais une personne ayant de grandes aptitudes manuelles, je sens que ce futur métier m’ira comme un gant.