Sois belle et nettoie ! - Ouri Wesoly - E-Book

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Ouri Wesoly

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Beschreibung

Petit traité pour ne pas se faire avoir par la société de consommation

Spots télévisés, affiches surdimensionnées placardées à tous les coins de rue, bons de réduction à foison… Nous sommes bombardés d’annonces publicitaires. Non, Madame la ménagère de moins de 20, 30, 40 ou 50 ans, on ne vous prendra plus pour une idiote !

Ce petit guide de survie en territoire publicitaire va vous armer, avec humour et dérision, contre les cruelles manipulations de notre très cher (et cher) système économique.

A PROPOS DE L'AUTEUR :

Ouri Wesoly est écrivain et journaliste. Ses principaux thèmes de prédilection sont la littérature et le Moyen-Orient.

EXTRAIT :

L’ouvrage que vous tenez entre les mains n’est pas du tout ce que vous croyez. Le titre a été conçu pour que vous pensiez qu’il s’agit d’un pamphlet dirigé contre les consommatrices. Et, certes, pour devenir une bonne ménagère de moins de 50 ans, être idiote n’est pas indispensable mais cela aide beaucoup.
Cependant, tel n’est pas le sujet. En fait, la cible
des fielleuses attaques dont ce livre déborde ce sont les Publicitaires qui se permettent un réel mépris envers leurs clientes. Sauf que cela aussi est faux.
Bien sûr, les Pubeux – aussi appelés ici « Pubards », « Fils de pub », « Annonceurs », « Publicistes » et autres synonymes accolés à cette engeance – sont les auteurs des innombrables spots débiles qui interrompent vos programmes préférés.
Mais, s’ils sont responsables, ils ne sont pas forcément coupables. Les vrais décerveleurs, ce sont les Fabricants, ceux qui veulent à toute force vous vendre des produits mal fichus, inutiles, voire dangereux.
Les fils de pub sont souvent (mais pas toujours, hein !) des gens intelligents, talentueux et parfois même dotés d’un coeur. Leur souci, c’est que parmi les multiples projets qu’ils présentent à leur client, celui-ci choisit avec constance le plus médiocre et le plus consternant.

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Sois belle et nettoie

Ouri Wesoly

INTRODUCTION

Attention, livre vicieux !

L’ouvrage que vous tenez entre les mains n’est pas du tout ce que vous croyez. Le titre a été conçu pour que vous pensiez qu’il s’agit d’un pamphlet dirigé contre les consommatrices. Et, certes, pour devenir une bonne ménagère de moins de 50 ans, être idiote n’est pas indispensable mais cela aide beaucoup.

Cependant, tel n’est pas le sujet. En fait, la cible des fielleuses attaques dont ce livre déborde ce sont les Publicitaires qui se permettent un réel mépris envers leurs clientes. Sauf que cela aussi est faux.

Bien sûr, les Pubeux – aussi appelés ici « Pubards », « Fils de pub », « Annonceurs », « Publicistes » et autres synonymes accolés à cette engeance – sont les auteurs des innombrables spots débiles qui interrompent vos programmes préférés.

Mais, s’ils sont responsables, ils ne sont pas forcément coupables. Les vrais décerveleurs, ce sont les Fabricants, ceux qui veulent à toute force vous vendre des produits mal fichus, inutiles, voire dangereux.

Les fils de pub sont souvent (mais pas toujours, hein !) des gens intelligents, talentueux et parfois même dotés d’un cœur. Leur souci, c’est que parmi les multiples projets qu’ils présentent à leur client, celui-ci choisit avec constance le plus médiocre et le plus consternant.

Mais le Fabriquant, même s’il y est pour beaucoup, n’est pas non plus la cible réelle de cet ouvrage. Il est là pour faire tourner son affaire, cet homme, et s’emplir aussi vite que possible les poches au passage. C’est le Système économique dans lequel nous vivons qui fonctionne ainsi. Et, hélas, les tentatives pour en établir d’autres se sont révélées encore plus mauvaises que lui.

Cet ouvrage vise donc une société qui, faute de contrôles, tourne folle. Abrutit les gens. Les exploite. Gaspille les matières premières. Ravage la planète. Plus quelques autres bricoles. Comme on le disait au début : vous vous êtes fait avoir.

Vous pensiez qu’on allait causer de vous ou de vos copines, Madame la ménagère ? Pas de chance : vous voici en possession d’un pamphlet dénonçant le libéralisme sauvage. Rembourser ? Compte là-dessus, tiens. Naaan, on plaisante. Enfin, on essaie.

Pas d’inquiétudes, cependant : ni John Maynard Keynes ni Milton Friedman ne viendront vous exposer leurs théories économiques. On va bien parler de blondes à demi-nues sur un capot de voiture. De spots représentant des débiles profondes auxquelles vous êtes supposée vous identifier.

Et de cheveux, de ventre et de fesses. De la publicité et comment s’en débarrasser. Maintenant, si vous lisez entre les lignes, ce sera un démenti supplémentaire aux imbéciles qui vous prennent pour des idiotes.

Ouri Wesoly

PROLOGUE

Nous serions au théâtre…

Oui, nous serions au théâtre. Vous, vous seriez dans la salle. Vous patienteriez avec une foule d’autres gens, dont une majorité de femmes. Après un moment, moi, j’entrerais en scène. Malgré mes efforts, vous verriez bien que je suis à la fois mort de trac et ravi d’être le centre de l’attention générale.

Je prendrais un temps, histoire de laisser le brouhaha s’apaiser. Puis, je demanderais :

– Y a-t-il une ménagère de moins de 50 ans dans la salle ?

Bien sûr, personne ne répondrait. Moi, pendant qu’un projecteur balaierait les visages de l’assistance, j’insisterais :

– Et bien, montrez-vous ! Vous n’avez pas peur, quand même ? Ah, bravo !

Car, un peu rosissante, vous auriez levé la main. Le projecteur se braquerait sur vous. Je vous regarderais de haut en bas puis de bas en haut. En silence, avec une attention gênante. Puis, avec une pointe de suspicion dans la voix, je reprendrais :

– Merci pour votre participation. Mais… heu… vous n’êtes pas si laide que ça… Ni vraiment grosse. Vous n’avez pas l’air tout à fait idiote, non plus. Est-ce que vous avez bien compris la question ? Êtes-vous vraiment une ménagère ?

Vous, vous hésiteriez entre le rire et la colère. La salle, elle, bourdonnerait d’exclamations et de remarques peu amènes. Au deuxième rang, j’entendrais distinctement une très jolie brune s’exclamer :

– Il s’est regardé, lui, avec sa panse de goret ?

Et sa voisine renchérirait :

– Et sa tête d’andouille ?

Je me hâterais d’enchaîner :

– C’est comme les sectes, vous savez… La scientologie, par exemple… Un adepte vous propose un test de personnalité gratuit. Et, au vu des résultats, il vous explique que vous avez de gros, de grands, d’immenses problèmes. Dont seule sa secte peut vous sauver. Moyennant bien sûr un gros, grand, immense tas d’euros.

Vous écouteriez, hésitante, (vous vous seriez rassise entre-temps), parce que vous ne verriez pas très bien le rapport. Je continuerais en trébuchant un peu sur les mots pour aller plus vite :

– Et bien, c’est comme cela qu’ils fonctionnent, eux aussi. Ceux qui vous guettent, vous collent au train, vous harcèlent et qui ne désirent qu’une chose… Non, non, pas les dragueurs. Eux, vous savez faire, depuis le temps.

Je vous parle de ces gens qui vous font 10 % de réduction sur un produit dont vous n’avez aucun besoin. Ceux dont vous êtes, Madame la ménagère de moins de 50 ans, le « cœur de cible », comme ils disent dans leur jargon. Les Publicitaires.

Tout comme les sectes, ces gens ne visent que votre argent, en traquant vos points faibles. Quittes, s’ils n’en trouvent pas, à vous en inventer. Et qui, en plus, vous considèrent comme de parfaites idiotes.

Par exemple, en prétendant que s’ils ont une solution, c’est que vous avez un problème. Et donc, que pour régler ce problème, vous devez acheter leur solution. Cela se mord un peu la queue comme raisonnement ? Vraiment, vous trouvez ? Bienvenue dans le monde merveilleux de la publicité.

Vous vous seriez quelque peu apaisée et le reste du public aussi. C’est donc avec un trémolo dans la voix que je poursuivrais :

– Ah, ces pubeux, s’ils vous aimaient, comme ils vous aimeraient ! Aucune partie de vous, depuis la pointe de vos cheveux jusqu’à la lunule des ongles de vos pieds, ne leur est indifférente.

Tout ce qui est vous les passionne, l’extérieur comme l’intérieur, le physique et le moral, et vos grandes forces et vos petites faiblesses, votre réalité et vos rêves. Quel Don Juan, quel Casanova s’intéressa jamais autant à votre personne ?

Hélas, ce n’est pas vous qu’ils aiment, c’est votre argent. La preuve ? Ils tiennent absolument à vous convaincre que vous êtes aussi moche que possible, Madame la ménagère de moins de 50 ans.

Et obèse. Ah, et que vous sentez mauvais aussi. Et que lorsque vous n’êtes pas bouchée dans tous les coins, vous fuyez de partout. Ce qu’ils désirent, c’est que rien en vous ne vous plaise.

Pourquoi ? Pour vous inciter à dépenser toujours davantage afin de tenter de vous améliorer.

Alors que moi, je suis de votre côté, chère amie. Si je dis des horreurs, c’est en répétant les mensonges des pubards. Un miroir à peine grossissant, voilà qui je suis. Vous pensez que j’exagère ? Que les fils de pub ne sont pas si méchants que cela ?

Eh bien, examinons cela d’un peu plus près. Je veux dire : voyons comment ces gens vous voient. On essaie ?

Vous haussez vaguement les épaules et un silence méfiant s’instaure.

CATASTROPHE N° 1

Votre maudite chevelure

« La femme est un animal à cheveux longs et à idées courtes. »

(Schopenhauer)

Commençons donc par vos cheveux. (Soupir) Franchement, d’après les publicitaires – poussés par les fabricants – vous êtes une catastrophe ambulante. Que de soucis, Seigneur, que de soucis. Déjà, votre couleur : ce n’est pas la bonne. Jamais.

Les châtaines sont quelconques. Les brunes sont banales. Les blondes sont bêtes. Les rousses, toutes des garces. Le noir, ça fait sorcière. Oh, vous pouvez toujours compter sur les fabricants pubeux pour qu’aucun stéréotype ne manque à l’appel.

Et ne craignez pas qu’ils évitent d’en rajouter une couche : en plus, ajouteront-ils, elle n’est même pas franche, votre couleur. Elle est terne, fade, disons le mot : hypocrite. Heureusement dans l’univers merveilleux de la publicité, au triste constat succède toujours la joyeuse solution.

En l’occurrence, vous la connaissez mieux que moi. Allez, ensemble : co – lo – ra-tion ! Encore une fois, plus haut. CO-LO-RA-TION ! Sauf que, et cela aussi vous le savez, ce n’est jamais la bonne non plus.

À moins que vous ne vous soyez trompée de flacon, vous n’obtiendrez jamais la ravissante couleur promise par l’emballage. Mais vous devez savoir que ce n’est pas à cause du produit et moins encore de la faute des fabricants : ils ne font pas de miracles, voilà tout.

Si la coloration ne donne pas les résultats escomptés, c’est uniquement à cause de vous. A-t-on idée d’avoir une base à ce point imprécise ? Qu’est-ce donc que ce châtain jaune ? Ce blond à racines rouges ? Ce brun rose ?

Vous avez mélangé les restes de vos flacons précédents ? Ah, c’est votre couleur naturelle ? C’est bien ce qu’on disait : mauvaise base. Consolez-vous : il y a des cas bien plus douloureux que le vôtre.

Par exemple, celles qui ont des cheveux gris, cette horreur. Notez qu’un fils de pub ne dit jamais « gris ». Il dit : « argenté ». Question de décence. Le pubeux respecte les agonisantes.

Car, si vous en êtes là, il n’y a plus rien à tenter, sinon un soin palliatif. Un shampoing neutre, tenez : il ne tente pas une impossible amélioration mais il n’aggrave pas non plus la situation.

Et s’il n’y avait que la couleur… Mais, vous fera amicalement remarquer le pubard, vos cheveux sont gras aussi. Entre autres, parce que, même ratées, les colorations ont tendance à dessécher vos crins. Ce qui vous incite à les nourrir. Ce qui les a rendus gras.

Là, vous levez la main, Madame la ménagère :

– Et bien, moi, mes cheveux ne sont pas gras. Jamais !

Moi, sans me démonter :

– C’est donc qu’ils sont secs, hum ? Genre paille dont ne voudrait pas une chèvre du Sahel, hein ? Ne pleurez pas : là encore, le pubeux a un shampoing spécial pour vous. Que dis-je, un ? Cinq, dix !

Car il y a « sec » et « sec ». Les vôtres sont-ils « secs, très secs » ? « Secs et ternes » ? « Secs et rebelles » ? « Secs et frisés », peut être ? Vous ne savez plus trop ? Prenez donc toute la gamme.

Avec un pré-shampoing, un shampoing, un après-shampoing plus une crème, un masque et un soin sans rinçage, vous en viendrez bien à bout, de votre désert. Si seulement vos soucis capillaires s’arrêtaient là….

Hélas, sans vouloir les couper en quatre, vos cheveux sont aussi cassants. Emmêlés. Fourchus. Trop fins. Trop de sébum. Pas assez de sébum. Et le Volume ! Et la Brillance ! Plus le terrifiant « Pytirosporum ovale », qu’on allait oublier…

– Vous : Celui-là, je ne l’ai pas, je le saurais.

– Moi : Vraiment ? Le micro-organisme qui desquame votre cuir chevelu ? Le machin truc qui donne des pellicules, quoi ? Ah, je me le disais bien, aussi. Mais, admirez comme le hasard fait bien les choses, votre fils de pub préféré a aussi en sa possession le shampooing précis qui correspond à celui-là.

Là, je ferais une pause, je boirais un peu d’eau avant d’entamer la conclusion :

– Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce colossal marché que les annonceurs se sont créés dans votre chevelure. Mais je crains de lasser. D’autant que j’ai là une conclusion à la fois culturelle et religieuse dont je suis assez content :

Si donc, à force, vous en avez assez de jongler avec ces flacons d’eau colorée, sachez, chère amie, qu’il existe au moins deux autres solutions qui ont tour à tour été utilisées avec succès par vos sœurs égyptiennes.

La première date du temps des Pharaons – ce qui ne nous rajeunit pas. À l’époque les femmes nobles arboraient un crâne lisse et poli dont la nudité affolait, paraît-il, jusqu’aux eunuques.

La seconde solution est plus moderne : vous dissimulez jusqu’à la plus petite de vos mèches sous un foulard. Tous les soucis capillaires, réels ou imaginaires que vous pouvez avoir disparaissent aussitôt.

En plus, cela vous vaudra la considération des hommes pieux et accroîtra vos chances d’entrer au Paradis. Car, il est bon que vous en soyez consciente, Madame la ménagère, toutes les religions monothéistes sont d’accord : « Les cheveux sont la nudité de la femme. »

C’est donc faire œuvre pie que de les dissimuler. Car, en vérité, je vous le dis : les voies du Seigneur sont impénétrables et on ne saurait exclure qu’Il ait utilisé d’aussi misérables outils que les fabricants de shampoing pour vous ramener sur les chemins de la pudeur et de l’économie…

Le pour cent qui change tout

Mais comment ces fabricants parviennent-ils à produire des shampoings à usages aussi pointus ? Ce n’est pas aussi compliqué que cela en a l’air. Déjà, ils contiennent tous 70 % d’eau. Et tous comprennent aussi 14 ou 15 % de produits « tensioactifs » : des détergents, plus ou moins agressifs, qui sont là pour décoller les saletés afin de mieux les évacuer.

Plus 14 autres pour cent de substances « lavantes », vaseline ou paraffine (à base de pétrole distillé). Et quelques bricoles : alcool, sel de cuisine, solvants chimiques. Et, attendez, vous allez rire : la plupart de vos shampoings contiennent aussi du parabène qui est épatant pour lutter contre les bactéries et les champignons. Il est un peu cancérigène également.

Mais ne regardez pas votre shampoing de travers pour si peu : du parabène, il y en a dans 80 % des cosmétiques que vous utilisez… Reste enfin le dernier pour cent. Celui qui fait toute la différence. Celui de la molécule miracle.

Celle qui cible avec une précision miraculeuse votre souci à vous chère amie. Celle qui va soigner exclusivement vos cheveux « secs et fourchus » à vous mais non ceux de votre voisine qui sont « emmêlés et trop fins ». Et parole, si vous croyez celle-là, les pubards vous en raconteront une autre.

Une grand-mère sinon rien

Vous m’avez écouté avec attention, Madame la ménagère, mais je vous sens hésitante, peu convaincue. Cette charge contre les publicitaires… Caricaturale … Injuste… Excessive. Bien sûr, ces gens exagèrent parfois. D’accord, il y en a un peu trop, de leurs publicités.

D’autre part, le soir, elles marquent des pauses bienvenues. Vous donnent le temps de passer aux toilettes. Et même – si vous regardez une chaîne privée – de terminer la vaisselle, vous mettre en pyjama, vous démaquiller et jeter un œil sur bébé…

Qui plus est, avec leurs recettes miracles, les publicités vous font souvent penser à votre grand-mère chérie. Elle aussi aimait partager avec vous ses trucs de l’ancien temps : la manière d’éplucher des oignons sans pleurer, d’éviter les ongles cassants ou de soigner la constipation du chat.

Ils ne fonctionnaient pas tous mais vous l’aimiez quand même très fort, paix à son âme. Et bien, à présent qu’elle n’est plus là, les publicitaires l’ont remplacée. En tous cas, c’est ce qu’ils veulent vous faire croire.

Sauf que votre grand-mère ne vous faisait pas payer ses conseils ou me trompé-je ? C’est qu’ils ne sont pas à la retraite comme votre Mémé, eux. Ils doivent gagner leur vie. Le fabricant doit donc les rémunérer.

Mais s’il sort les sous de sa propre poche, où sera son bénéfice ? Il les répercute donc sur le prix du produit que vous achetez. C’est donc vous qui payez pour tout le monde à la fin. Raison pour laquelle ils vous nomment « la cliente finale ».

CATASTROPHE N° 2

Votre tête à claques

« Le nez est l’idiot du visage. »

(Marcel Mariën)

Faisons court : dans votre figure, il n’y a guère à sauver sinon vos yeux. Notez que, de toute éternité, « elle a de beaux yeux