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"Son appel me tourmente !" explore en profondeur la vie spirituelle, offrant un guide clair pour ceux qui cherchent à suivre le chemin du Christ. L’auteur met en lumière les armes spirituelles indispensables : jeûne, prière, sacrifice, dîme, méditation de la parole de Dieu, obéissance et discipline. À travers des stratégies et tactiques puissantes, il dévoile les clés pour triompher des épreuves du diable. Cet essai enrichit la compréhension de l’appel divin, de l’identité spirituelle, du baptême en Christ, et même de l’interprétation des rêves. Un outil essentiel pour renforcer sa foi et sa vie spirituelle.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Mugisho Nfizi Koya est un chrétien profondément engagé, animé par un amour sincère pour son prochain. Le partage de la parole de Dieu est pour lui une véritable passion. À travers l’écriture, il cherche à transmettre les réponses à ses nombreuses interrogations sur la croissance spirituelle du croyant. Cette œuvre représente le cinquième tome de sa série consacrée à la vie spirituelle.
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Seitenzahl: 739
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Mugisho Nfizi Koya
Son appel me tourmente !
Essai
© Lys Bleu Éditions – Mugisho Nfizi Koya
ISBN : 979-10-422-6785-8
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Akiniita nitaitika, akiniita nitaitika. Akiniita nitaitika nita fanya kazi ya Bwana ! Nita fanya, fanya kazi fanya, fanya kazi fanya, kazi ya Bwana aah ! (x2) [Traduction : Je lui répondrai OUI s’il m’appelle. Je ferai son œuvre ! Je ferai l’œuvre du Seigneur (x2) !].
Ce texte est enrichissant sur la vie spirituelle et le cheminement chrétien. Cet ouvrage vise à éclairer les lecteurs sur leur identité en Christ et les étapes nécessaires pour grandir dans la foi. Voici quelques points clés à retenir :
Appel de Dieu
: l’ouvrage souligne que Dieu appelle plusieurs personnes, mais que peu d’entre elles répondent effectivement à cet appel. L’exemple d’Abraham et d’autres personnages bibliques (Moïse, Élisée, etc.) sont utilisés pour illustrer l’importance de répondre à l’appel divin.
Identité spirituelle
: il est mentionné que la foi en Christ confère l’identité d’enfant de Dieu. Cependant, pour maintenir cette identité, il est crucial de se séparer du péché.
Maturité spirituelle
: la distinction entre enfants de Dieu, fils et filles, est faite pour montrer que la croissance spirituelle implique un passage de l’alimentation spirituelle de base à une nourriture plus solide. Cela permet de recevoir l’autorité et la puissance que Dieu accorde à des personnes mûres.
Être baptisé en Christ
: est une exigence nécessaire à remplir pour obtenir l’Esprit du Christ. L’ouvrage aborde les différentes formes de baptêmes qui se font dans diverses congrégations religieuses et leurs différences.
Importance des parents spirituels
: nous insistons sur la nécessité d’avoir un mentor ou un guide spirituel pour naviguer dans les défis de la vie chrétienne. Ce parent spirituel constitue un parapluie nous protégeant contre certaines attaques spirituelles provenant du diable.
Pratiques de croissance spirituelle
: les principes, tels que le jeûne, la prière, l’obéissance, la lecture et la méditation de la Bible, et d’autres pratiques (offrandes sacrificielles, offrandes de la dîme, etc.) sont présentés comme essentiels pour croitre spirituellement.
Interprétation des rêves
: la compréhension des rêves – basée sur la Bible – est abordée comme un moyen de recevoir des messages du monde spirituel.
Cet ouvrage semble être une ressource précieuse pour ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension de la foi chrétienne et à renforcer leur vie spirituelle. Que sa lecture soit bénéfique et enrichissante pour tous ceux qui s’y plongeront.
L’entièreté de ce travail est dédiée à Notre Père Céleste pour sa providence et ses bienfaits à notre égard. Nous sommes émerveillés de contempler sa bonté et sa magnificence continuellement. Par son Saint-Esprit, Dieu nous apprend d’excellents enseignements que nous jugeons intéressants de partager avec tout le monde !
Ce livre, comme tous nos précédents tomes de la vie spirituelle, est une œuvre du Saint-Esprit ! Nous sommes reconnaissants de ses grâces. Nous lui retournons nos sentiments de gratitude. Bénie soit la Sainte Trinité qui nous guide selon sa volonté à réaliser cet ouvrage !
Que la grâce, la louange et l’adoration soient rendues à celui qui est le concepteur et créateur de tout !
Dans la continuité de notre vision, exprimée à travers nos ouvrages, nous espérons que nos lecteurs-trices reconnaîtront l’importance que nous accordons au partage de la parole de Dieu. Notre ministère vise à informer notre entourage des œuvres que Dieu accomplit chaque jour pour ses enfants. Cette vocation est d’autant plus précieuse qu’elle est guidée par son auteur, le Saint-Esprit. En citant la réponse du prophète Samuel au roi Saül, nous affirmons que l’obéissance est préférable aux offrandes (1 Samuel 15:22). Tout ce que nous faisons repose sur notre désir d’obéir à sa voix, afin que sa gloire brille toujours ! Par conséquent, nous n’avons aucun intérêt financier à rédiger ces ouvrages ; notre motivation est simplement de partager cette parole de vie. N’est-il pas écrit que la vérité nous affranchira (Jean 8:32) ? Gloire soit rendue à Dieu !
Vous avez entre les mains un outil différent, mais complémentaire à nos cinq précédents tomes sur la vie spirituelle. Notre expertise s’enracine dans la parole de Dieu : la Bible. Nous savons également que Jésus-Christ est notre vérité parfaite, la source de notre connaissance et le fondement de notre force. Nos faiblesses sont portées par sa croix, et son sang nous justifie. Tous sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a désigné, par son sacrifice, comme victime propitiatoire pour démontrer sa justice, ayant laissé impunis les péchés commis auparavant, dans le temps de sa patience (Romains 3:24–25). Ainsi, sachez que nous n’avons aucune prétention ni raison d’être arrogants. Que Dieu nous accorde la grâce d’être et de demeurer humbles et justes devant lui. De cette manière, nous pouvons explorer et développer nos connaissances spirituelles sans crainte ni honte (1 Corinthiens 4:20).
Chers lecteurs-trices, nous vous invitons à vous nourrir de la parole de Dieu en lisant cet ouvrage. Tout au long de votre lecture, nous fournirons des références bibliques. Il est donc conseillé d’avoir la Bible à portée de main pour enrichir vos connaissances et accompagner votre lecture. Pour certains versets, nous les citerons de la manière suivante :
– (Luc 2:4) : cela signifie qu’il faut lire le deuxième Chapitre du livre de Luc, en commençant au quatrième verset. Selon les besoins de chacun, il est possible de poursuivre la lecture du chapitre.
– (Ésaïe 12:1–3) : cela signifie qu’il convient de lire le livre d’Isaïe, Chapitre douze, versets un à trois.
– Lorsque nous citons un passage avec des crochets et des points de suspension, comme ceci : … Celui qui prophétise, au contraire, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console […] Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et exhortés. Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes ; car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix (1 Corinthiens 14:1–3). Cela signifie que nous avons omis une partie du texte pour mettre en lumière les éléments qui nous intéressent.
Avant de poursuivre ce travail, nous tenons à préciser que nous adopterons un style masculin pour faciliter la rédaction. L’essentiel est que le message de Dieu atteigne un large public pour la gloire du Très-Haut.
De plus, pour simplifier les références bibliques et autres citations, toutes les citations seront en italique et les références en gras. Comme dans nos précédents ouvrages, nous utiliserons le terme « esprit » pour évoquer l’esprit humain. L’esprit diabolique ou mauvais esprit désigne l’esprit impur, faisant référence aux forces maléfiques associées à Satan, y compris sorciers, féticheurs, adorateurs du diable, spiritistes, vaudous, etc. En revanche, l’« Esprit de Dieu » sera noté comme suit : « Saint-Esprit ».
La spécificité de notre travail réside dans le désir de répandre la bonne nouvelle et d’atteindre tous les hommes. Dieu est le Créateur de tous, peu importe nos croyances. Que nous soyons chrétiens ou non, pratiquants d’une autre religion ou non, Dieu est le Père de tous. Ce travail nous concerne tous. La vie spirituelle est une affaire universelle : croyants ou non, fidèles ou incrédules, baptisés ou non, pasteurs, prêtres, archevêques, évêques, diacres, imams ou guides spirituels. Comme le dit le livre de l’Apocalypse : lorsque l’Agneau a pris le livre, les quatre êtres vivants et les vingt-quatre vieillards se sont prosternés devant lui, tenant chacun une harpe et des coupes d’or remplies de parfums, qui sont les prières des saints. Ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre (Apocalypse 5:8–11). Que chacun se sente invité à réfléchir à sa relation avec Dieu à travers ce travail. Croire en Christ est une chose, le servir en est une autre.
Pour conclure, nous allons revisiter certaines thématiques abordées dans nos précédents tomes et les approfondir. Notre objectif est d’aider chacun à saisir la pertinence et la richesse des enseignements bibliques. Nous découvrirons cela tout au long de cet ouvrage, avec l’aide du Saint-Esprit. Que Dieu nous bénisse et nous enrichisse tous.
Avant d’aller plus loin dans ce travail, nous nous rappelons la prière du roi David avant sa mort. Éternel, notre Dieu, c’est de ta main que vient toute cette fortune que nous venons de réunir pour te bâtir un temple qui portera ton nom, toi qui es saint. Tout cela t’appartient(1 Chroniques 29:16). Tout le monde veut œuvrer pour Dieu, mais nous ne savons pas les dépenses qu’il faut payer pour le servir correctement. Pour atteindre cet objectif, nous devons le faire en vérité et en esprit (Jean 4:23–24).
Nous insistons, dans cet ouvrage, que croire en Christ, le suivre et le servir sont trois choses différentes. Chaque niveau a ses exigences, ses avantages et ses épreuves ou ses difficultés à vaincre avant de passer à l’étape suivante. Il ne suffit pas de dire que je crois en Christ, il faut pratiquer et vivre sa foi. Quand nous croyons en Jésus–Christ comme Seigneur et Sauveur, nous nous plaçons sur l’autoroute qui mène vers le ciel. Mais cette foi ne permet pas à quelqu’un de lutter contre les multiples attaques diaboliques. En plus, cette foi ne nous octroie pas le droit de recevoir des couronnes au ciel. Nous avons montré dans le premier tome de la vie spirituelle que Dieu réserve à ses vaillants serviteurs des couronnes au ciel. Nous les recevrons le dernier jour (Nfizi Koya, 2023). En prenant l’exemple de deux personnes : l’une suit le Christ et l’autre sert le Christ. Ces deux individus ne seront pas logés dans la même maison, car le suivre a des exigences de niveau moins élevé que de le servir. De toute façon, le fait d’abandonner les habitudes ou les comportements mondains et de croire en Jésus–Christ nous transforme en ennemi numéro UN du diable.
Dans notre deuxième tome de la vie spirituelle et dans celui-ci, nous avons pris soin de mentionner les différences qui existent entre un croyant et un non-croyant. Le diable ne fait pas la guerre à ceux-là qui lui servent ou à ceux qui lui appartiennent sans le savoir. C’est-à-dire les hommes qui vivent dans le péché et qui ont totalement délaissé la voie de Dieu. Que nous soyons pécheurs ou serviteurs du diable, que nous soyons esclaves et enchaînés par l’amour du monde, Dieu ne nous fait pas de guerre ; au contraire, il patiente que nous retrouvions le chemin de la croix. Même si le diable cherche à détourner certaines personnes de l’objectif premier, c’est-à-dire servir notre Dieu, nous devons garder notre identité divine (Genèse 1:1).
Dans cet ouvrage, nous allons prendre le temps de développer la question du sacerdoce ou l’étoile de sacerdoce. Nous évoquerons au passage les différents ministères existants dans l’Église. Nous savons pertinemment que les hommes éprouvent d’énormes difficultés spirituelles et se demandent comment faire pour avancer dans leurs ministères. Ce livre apporte des réponses, des stratégies pour aider les croyants à avancer dans leurs services ou leurs ministères. Nous décrivons différentes méthodes pour combattre le diable. Nous apportons de l’espoir à nos compatriotes du royaume des cieux afin qu’ils résistent au diable, comme nous conseille notre Dieu (Jacques 4:7–8).
Nous avons respectivement et largement, dans nos précédents tomes, abordé et développé les différentes conditions requises afin que nos ministères avancent et fleurissent selon la volonté de Dieu. Dans cet ouvrage, nous allons élargir cette question de ministère sous d’autres différents angles. Pour y arriver, nous allons reprendre, développer et rajouter quelques chapitres et sous-chapitres de nos précédents travaux. Notre objectif est d’aider le chrétien à supporter les multiples épreuves qu’il rencontre dans son parcours vers le ciel. Il n’est pas facile de croire en Dieu en ces derniers temps où le diable colonise plus d’une personne dans nos entourages familiaux, professionnels et sociaux. Tout le monde trouve que c’est la mode de clamer qu’il croit en l’homme ou en la science. Les gens pensent que croire en Jésus–Christ et en Dieu comme le créateur du ciel et de la terre est un tabou. Nous estimons qu’il est temps de dire haut et fort notre croyance en Dieu, l’unique créateur !
Les difficultés des humains, c’est de confondre la chose spirituelle et la chose charnelle. En prenant la décision de nous mettre à écrire, encouragés bien sûr par le Saint-Esprit, nous nous sommes décidés à mettre au clair différentes notions bibliques qu’une grande partie de chrétiens ignorent totalement. Nous voulons combattre cette ignorance spirituelle. Par l’entremise de cette étoile de sacerdoce, nous espérons réveiller les frères et sœurs en Christ qui ont perdu l’espoir. Ils sont nombreux : pasteurs, révérends, bishops, évangélistes, prophètes, serviteurs de Dieu, apôtres, prêtres, archevêques et cardinaux qui se disent ou se demandent quoi faire pour réveiller l’Église du Christ ? Comment retrouver la flamme spirituelle ? Comment être rempli de nouveau par le Saint-Esprit ? Que faire pour retrouver l’ancienne force de prier, de jeûner, de travailler pour la croix de Golgotha ? Où trouver la nouvelle énergie spirituelle ? Certains individus se demandent si même Dieu les a oubliés ou les a abandonnés, vu qu’ils ne voient aucun signe de sa part. Rappelons-nous, lorsque la parole de Dieu était rare en Israël, son Esprit restait présent dans le temple, symbolisé par la flamme allumée sur l’autel de Dieu. C’est à ce moment-là que Dieu a appelé Samuel, le jeune servant (1 Samuel 3:1–21).
Nous espérons dorénavant que le Saint-Esprit va orienter nos lectures. Pour ceux qui le peuvent, nous conseillons d’avoir les précédents tomes, car ils se complètent mutuellement avec celui-ci.
Avant d’avancer dans ce travail, invitons-nous à dire cette prière de la foi. Dieu, notre père céleste, nous venons vers toi. Pardonne-nous nos péchés et nos manquements. Efface nos noms du livre de jugement. Inscris-les dans le livre de la vie. Dès maintenant, nous sommes sauvés ! Que tout esprit en nous et qui ne t’appartient pas et qui ne vient pas de toi soit déraciné : les autels et esprits de divorce, esprit de rejet, de pauvreté, d’ivrognerie, d’adultère, de mensonge, de vol, de viol, d’escroquerie, etc. Par le Sang de ton fils, Jésus–Christ, coulé sur la croix, fend tous les autels impurs ancestraux et non ancestraux. Les autels familiaux et extrafamiliaux. Que toutes les maladies (les cancers, la pneumonie, la rougeole, la malaria, l’hypertension artérielle, le diabète, les accidents de la voie publique, les paralysies, l’épilepsie, la stérilité, l’impuissance sexuelle, etc.), citez à votre tour vos maladies, souffrances, difficultés, etc., soient détruites par le sang et dans le nom puissant de Jésus–Christ, Amen (Nfizi Koya, 2023) !
Après ces quelques lignes, découvrons la richesse de cet ouvrage. Nous sommes heureux de savoir que Dieu nous bénira le long de notre lecture. Loin de chercher à magnifier ce travail, nous espérons qu’à la fin de votre lecture, vous chercherez à servir Dieu en œuvrant dans la foi, l’esprit et la vérité.
Pour répondre aux questions soulevées ci-haut, ce travail est subdivisé en quatorze Chapitres. Le premier Chapitre développe les généralités sur le ministère de sacerdoce. Il nous aide à aborder les différents procédés pour grandir dans le ministère de Dieu. Nous parlons également de l’identité d’un chrétien et d’un serviteur de Dieu. Le deuxième Chapitre est consacré aux différences entre le ministère et les dons spirituels. Le troisième, le quatrième et le cinquième Chapitres développent les questions de l’onction divine, les fonctions et les épreuves du serviteur de Dieu. Le sixième Chapitre développe les secrets de la réussite d’un ministère chrétien. Le septième Chapitre développe l’importance de la prière normale, la prière de jeûne, comment obtenir la puissance spirituelle et comment est-ce que les autels chrétiens trouvent la puissance spirituelle. Le huitième Chapitre nous permettra d’encourager le serviteur de Dieu et tout chrétien à s’isoler pour rechercher la face de Dieu. Au neuvième Chapitre, nous décrivons les différents ennemis de notre ministère. La puissance de l’autel. Nous avons fait un détour pour parler du baptême au dixième Chapitre. Les autres chapitres développent la maturité spirituelle, l’Éternel comme source de la puissance de notre autel et la destruction du matériel de test. Avant de conclure ce travail, nous avons pris le temps d’apporter – dans quatorzième Chapitre – quelques éléments de connaissance sur le langage spirituel, comme tous nos tomes. Nous parlerons essentiellement des rêves, des songes ou de visions qui sont un des moyens utilisés par Dieu ou le monde spirituel pour nous communiquer les secrets passés, présents ou à venir.
Dieu est merveilleux et glorieux. Lorsque nous voulons lui rendre un service, rassurons-nous d’avoir de l’abnégation et de la persévérance. Certaines personnes sont contentes de rêver qu’elles sont en train de prêcher à l’église, dans les rues, dans les prisons, dans les assemblées des enfants de Dieu ou d’œuvrer pour le compte de Dieu. Nous allons le dire plusieurs fois que le rêve ne suffit pas. Il faut que la personne qui fait une fois ou plusieurs fois le rêve qui lui parle de son appel se mette au travail. Il devra rechercher à avoir plus de confirmation de la part de Dieu. Nous devons travailler pour le compte du ciel. Satan ne va pas rester les mains croisées. Il vient et tourne autour de nous afin de nous entraîner vers la chute. Il empêche que le projet divin se réalise à travers nous. Il a fait de même en accusant Job (Job 2:1–6). C’est pourquoi, nous qui sommes du jour, soyons sobres, ayant revêtu la cuirasse de la foi et de la charité, et ayant pour casque l’espérance du salut(1 Thessaloniciens 5:8). Servir correctement notre Dieu n’est pas facile. Cependant, les avantages d’être persévérant dans notre ministère sont merveilleux. Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises : à celui qui vaincra, je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu. […] À celui qui vaincra, je donnerai de la manne cachée et je lui donnerai un caillou blanc ; et sur ce caillou est écrit un nom nouveau, que personne ne connaît, si ce n’est celui qui le reçoit. […] À celui qui vaincra et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations(Apocalypse 2:1–29). La liste de récompenses est longue !
Le diable organise des épreuves graduellement et de plus en plus dures. Son objectif est de nous détourner de notre voie. Pour nous tendre ses pièges, le diable passera par tous ceux qui nous entourent : famille, frères et sœurs, parents, enfants biologiques et spirituels, conjoints, amis, collègues de services, collègues serviteurs du Christ. Sa volonté est que nous abandonnions de servir ou de suivre Dieu. La réussite aux épreuves renforce notre foi et notre croissance. Après la réussite de chaque épreuve, nous passons à l’étape supérieure spirituelle. Que l’échec ne nous empêche pas de nous relever. Peu importe les sévices que nous subissions, regardons la croix de Jésus-Christ ! Il a posé cette question : si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arrivera-t-il au bois sec (Luc 23:31) ? Notre Seigneur autorise le tentateur à nous mettre à l’épreuve afin que nous accédions à un autre niveau. Alors, ne détestons pas les épreuves, cherchons à les vaincre et avançons vers la gloire de Dieu.
Lors de ses divers sermons, Jésus-Christ parle de graines. Nous voulons parler de graines qui vont grandir. Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer. Une grande foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta et s’assit dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre sur le rivage. Il leur enseigna beaucoup de choses en paraboles, et il leur dit dans son enseignement : « Écoutez. » Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : les oiseaux vinrent et la mangèrent. Une autre partie tomba dans un endroit pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre ; elle leva aussitôt, parce qu’elle ne trouva pas un sol profond ; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Une autre partie tomba parmi les épines : les épines montèrent et l’étouffèrent, et elle ne donna point de fruit. Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle donna du fruit qui montait et croissait et elle rapporta trente, soixante, et cent pour un. Puis il dit : Que celui qui a des oreilles pour entendre entende (Marc 4:1–9). Il est important que nous sachions d’où nous venons et où nous allons. Nous sommes les graines de l’évangélisation. Sachons donc la nature de notre mission spirituelle. Nous sommes les graines conçues au ciel par notre père avant de venir sur terre. Nous ne savons pas encore ce que nous serons après que le semeur nous dépose dans le sol. Nous pouvons partir de la métaphore de la grossesse pour essayer d’expliciter la parabole des graines que nous enseigne Jésus-Christ.
Lorsque le bébé est encore dans le sein ou l’utérus de sa mère (ceci correspond au sol ou à la terre qui reçoit la semence), il ne sait pas qui sera-t-il. Une fois né, ce bébé recevra les instructions, l’éducation, les orientations, le guidage de ses parents et de son environnement socio-familial. Progressivement, le bébé va grandir avec l’effort croisé de tous les acteurs qu’il croisera dans sa vie. Une fois que l’individu devient adulte, il pourra atteindre ou non les objectifs fixés dès la préhistoire de sa vie. Il en est de même pour les croyants, qu’en grandissant, nous sommes invités à nous diriger vers notre destin après avoir compris le message de notre Sauveur Jésus-Christ. Il est clair que le semeur connaît par avance le devenir des graines semées. Il patiente le jour « J » pour venir vérifier le fruit de son travail. Rappelons-nous de la parabole de la bonne semence et de la mauvaise herbe (Matthieu 13:24–48).
Pour être une bonne graine, nous devons être préparés ou être protégés par des procédés chimiques ou physiques. L’agriculteur a le privilège d’opter pour l’une ou l’autre méthode de protection de ses semences. Par exemple, il y a des graines qui sont conservées par la gélation. Par ce procédé, le cultivateur prive ses graines d’oxygène. Ce procès permet de protéger les graines de toute destruction possible. De la même façon, le ciel utilise des procès extraordinaires pour nous protéger des attaques diaboliques. Ces procédés ne sont pas nos amis. Nous serons transformés en d’autres individus dans le but de nous adapter et de résister à la destruction que nous rencontrons dans ce nouvel environnement. L’objectif est d’être prêts à l’utilisation future. Nous passons de notre premier environnement charnel ou habitudes mondaines vers le second habitat qui est constitué par la vie spirituelle à cent pour cent. C’est cette transformation qui permet à l’apôtre Paul de dire que nous devenons de nouvelles créatures en acceptant le Christ comme Messie et Sauveur (2 Corinthiens 5:17).
Lorsque les mages apprennent à Hérode la naissance d’un autre roi, il planifie de tuer le bébé Jésus-Christ. Pour éviter le pire, l’ange du Seigneur ordonne à Joseph de prendre l’enfant et de l’amener loin en Égypte jusqu’à ce qu’il revienne lui donner l’ordre de retourner (Matthieu 2:13–15). Nous sommes les graines du ciel. Le diable savait que Jésus-Christ n’était pas un enfant ordinaire. Il a sorti la menace. À travers Hérode, le diable voulait saboter le projet céleste. Jésus-Christ est l’unique grain de Dieu. Par notre acte de foi, le ciel ne nous considère plus comme des êtres mortels et humains, plutôt comme de véritables graines du ciel. Nous savons que le diable veut nous détruire par la stérilité, l’ivrognerie, l’incompréhension dans nos couples et par le divorce, la pauvreté, le péché… Le diable cherche à nous détruire continuellement. Il sait que se débarrasser des graines, c’est détruire toute une forêt, c’est-à-dire le plan de Dieu. Nous ne pouvons pas prétendre avoir des plantons la saison à venir si nos graines ne sont pas protégées pendant la période de disette. Que le sang de Jésus-Christ nous couvre et nous préserve de toutes les attaques démoniaques.
Rappelons-nous que les procédés de conservation de graines ne sont pas amis avec les graines. Ces dernières ne sont pas habituées à ces procédés. Les graines qui résisteront à ces procédés seront à l’origine de la future semence. Dans le parcours spirituel, nous devons résister aux épreuves afin que nous devenions meilleurs pour le service du Ciel. Nous appartenons au ciel et non à cette vie charnelle, qui du reste, est éphémère. Paul confirme que nous sommes le temple du Saint-Esprit (1 Corinthiens 6:19).
En reprenant la métaphore de la grossesse, disons que tout accouchement prématuré ou à terme donne du fil à retordre à la mère et à l’enfant (douleurs atroces, malaise, stress sans fin, écoulement du sang, etc.). Nous savons combien les pères sont également concernés par les incertitudes et l’attente infinie d’accouchement. Tout le monde patiente pour voir le fruit de neuf mois de grossesse. Pourquoi les humains arrivent à patienter les neuf mois, mais ont du mal à résister dans les épreuves qui les mènent vers la gloire de Dieu ? Demandons la grâce à notre père d’y arriver ! Si les parents du futur bébé ne restent pas patients et attentifs à ce qui se déroule dans l’utérus, les complications seront néfastes à l’accouchement. Raisons pour lesquelles Dieu reste très prudent et attentif tout le long du procédé qui nous rapproche de lui. Il surveille avec attention le tentateur afin que le test soit équitable et corresponde à notre niveau de foi (1 Corinthiens 10:13).
Quand le bébé naît avant son terme physiologique, c’est-à-dire que la mère donne naissance à un bébé prématuré. Généralement, cette naissance a lieu entre le sixième et le huitième mois de grossesse. L’enfant prématuré reste un temps variable dans la couveuse. Selon son état de santé, l’équipe de puériculture et de néonatologie prendra des mesures pour le surveiller et le soigner. Quand un serviteur de Dieu se lance très précocement dans le service de l’Éternel, il risque de passer par des procédés de couveuse, comme le bébé, car il n’a pas atteint la maturité spirituelle pour mener à terme les activités vouées à son ministère. Élisée a dû attendre une longue période d’enseignement et de maturation auprès de son père Élie. Le petit Samuel est resté près de son père Eli et Josué était constamment au service de Moïse. Les disciples de Jésus-Christ ont passé plus de trois ans avec lui. Ce temps n’était pas suffisant, il leur fallait attendre encore un peu jusqu’à ce que le Saint-Esprit descende sur eux le jour de la Pentecôte. Paul a passé à peu près trois ans avant que le Saint-Esprit demande à l’Église d’Antioche de prier pour Barnabas et lui (Actes 13:1–3), gloire à Dieu !
Au neuvième mois, tous les organes du bébé sont prêts pour que cet enfant vive en milieu aérien. Le bébé à naître, tout comme les graines, doit être sauvegardé et protégé dans le ventre maternel pour être en sécurité avant d’y sortir. Sachons que les graines qui donneront plus tard des forêts savent attendre et supporter la procédure de conservation. Si nous comparons les graines aux œufs humains (ovules et spermatozoïdes) qui sont jalousement conservés, nous dirons que les uns donneront une grande forêt, des belles plantes, etc. Les autres seront peut-être des médecins, des pasteurs, des révérends, des politiciens, des présidents, des menuisiers, des conducteurs de train, des enseignants, des évangélistes, etc. Il faut que Dieu nous protège des différentes attaques démoniaques afin d’être à la hauteur de remplir notre mission sur terre avant de retourner au ciel.
La période de fin de conservation des graines est spéciale. C’est un moment important pour la graine. Lorsque les couches protectrices de la graine sont enlevées, les menaces et le danger sont graduellement accentués. Le risque de se désagréger est imminent. Il s’agit d’un moment où la graine est susceptible d’être attaquée par toutes les espèces d’insectes. Il faut être prudent, car le processus d’enlever la couche protectrice des graines peut les abîmer si les ouvriers ne sont pas sages et habiles. L’accouchement met le bébé en contact avec la vie aérienne. Les organes internes (reins, poumons, estomac, vessie…) du bébé doivent fonctionner afin qu’il soit capable de respirer, de manger, de crier, de marcher et de se coiffer un jour. Cette condition est incontournable. Il faut impérativement que cet enfant sorte du ventre de sa mère.
Malgré les douleurs inhérentes à ce processus d’accouchement, la fin de conservation ou la naissance apporte de nouvelles opportunités au nouveau-né. Lorsque cette étape est réussie, l’enfant reçoit une place pour faire d’autres expériences dans sa vie. Il reçoit un nom spécial et une place de choix au sein de sa famille. Tu l’appelleras Samson. Tu l’appelleras Jean. Tu l’appelleras Jésus, etc. Même Dieu pense à accorder des noms spéciaux et personnalisés aux nouveau-nés.
Ne restons pas dans les ventres de nos parents. C’est encore plus grave de sortir du ventre de nos mères pour aller nous coincer dans les ventres de nos sœurs, frères, etc. Nous devons naître pour commencer à vivre. Ceux qui sont coincés dans les ventres de leurs frères et de leurs sœurs sont ceux-là qui vivent à leurs dépens financièrement ou socialement. Ces individus ne peuvent rien faire sans demander de l’aide ou d’assistance à leurs frères, à leurs sœurs, à leurs amis ou à leurs collègues de service pour qu’ils s’en sortent de leurs pétrins.
Spirituellement, les personnes qui sont coincées dans les entrailles de leur fratrie ou de leurs parents ont de la peine à se lever pour effectuer le travail de Dieu. Par exemple, certaines personnes fuient ou déménagent de ville en ville ou dans un autre pays pour éviter de faire la mission qu’elles ont reçue en recevant l’étoile de sacerdoce ou l’appel de Dieu. Nous devons rester dans nos villes et villages pour effectuer le travail pour lequel Dieu nous appelle. Ne faisons pas le Jonas qui a fui à Tarsis au lieu d’aller à Ninive. Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, loin de la présence de l’Éternel. Il descendit à Jaffa et il trouva un bateau qui allait à Tarsis. Il paya le prix du transport et s’embarqua pour aller avec les passagers à Tarsis, loin de la présence de l’Éternel (Jonas 1:3). Il est inutile de fuir, car, même sur le chemin de Tarsis, Dieu nous cherchera pour nous ramener dans ses projets. Jonas a été forcé de prier afin que Dieu le pardonne. Une fois qu’il a fait ses aveux et une promesse à l’Éternel, le poisson l’a vomi sur la plage de Ninive. Quand Dieu nous laisse fuir ou vaguer à nos activités médiocres et improductives spirituellement, il sait pertinemment ce qu’il nous réserve. Soit il reviendra nous chercher, ou alors il nous a déjà remplacés par d’autres serviteurs plus honnêtes et justes.
Quand les contractions utérines commencent, les mères qui ont l’habitude ou qui ont déjà accouché vont prendre une attitude particulière différente des autres femmes qui sont enceintes pour la première fois. Usuellement, les douleurs commencent dans le bas du dos et du bas-ventre. Lorsque les contractions progressent en intensité, en fréquence et en douleur, la future mère se lève doucement pour analyser correctement ce qui se passe dans son corps. Plusieurs cas de figure peuvent se présenter à elle :
1°) Si les contractions ne sont pas régulières et fréquentes : une femme expérimentée va se dire que le temps de se rendre à la maternité n’est pas encore arrivé. Elle va retourner à ses activités tout en restant attentive à ce qui se passe dans son corps. Elle sera alertée par un moindre signal.
2°) Si les contractions s’accélèrent : elle se dit que d’ici deux ou trois heures j’irai à l’hôpital. Cette dame va revérifier si sa valise de maternité est bien prête et que tout est en place. Elle va commencer à se projeter dans le futur proche. Celles qui ont des enfants ou qui travaillent, elles vont se mettre à vérifier pour la énième fois sa maison, si tout est en ordre. Elle sait que l’heure du dernier combat n’est pas si éloignée.
3°) Si la future mère note une absence totale des contractions, elle va s’inquiéter. Le manque de contraction est un signe très évocateur de l’attitude à prendre. Elle va se rappeler des conseils reçus de la part des médecins et des sages-femmes lors de ses diverses visites de consultations à la maternité. Madame et son mari vont s’activer pour se rendre à la maternité. L’hôpital devient un lieu sécure pour la future mère et le bébé.
4°) Si les contractions ont une bonne fréquence et un rythme régulièrement croissant, elle ira prendre son bain pour être prête à aller accueillir son bébé. Dans cette certitude, madame appellera son mari et lui demandera de partir. Le plus souvent, les hommes n’arrivent pas à comprendre ce qui se passe chez leurs femmes. Les hommes posent des questions « bêtes » : où veux-tu que nous partions ? Que cherches-tu, chérie ? Je travaille encore sur un dossier à rendre demain matin aux clients. Je dois aller voir M. X et je reviens tout à l’heure… Le plus souvent, les maris prennent du temps avant de se rendre compte exactement de ce qui se passe chez leurs femmes. Certains hommes peuvent paniquer. D’autres, en revanche, garderont le calme et vont s’activer pour accompagner leurs femmes.
Lorsque débute un vrai travail d’accouchement, l’environnement maternel change. La mère ne sait pas ce qui lui arrive. Le fonctionnement de son corps se modifie. L’augmentation des contractions utérines lui donnera l’impression d’être dépossédée du contrôle de son corps. Rien n’est plus soumis à sa volonté. Le plus souvent, nous constaterons que la future maman a envie de vomir, de boire, de manger, d’aller à selles, de pleurer, de crier, de rire… Ses émotions sont mélangées. L’heure de sortir du cocon maternel a sonné et le bébé n’a qu’un devoir, celui de quitter ce ventre pour naître.
Ce processus de changement d’environnement se déroule également dans le monde spirituel. Pour croître spirituellement, notre environnement doit changer également. Ne nous opposons pas au processus d’accouchement spirituel. Ne refusons pas la mission que Dieu nous confie. Sachons que lorsque le temps d’accouchement pointe son nez, personne ne peut le défier. La terre doit se déchirer pour que la graine germe. Ainsi, nous devons laisser partir certaines gens autour de nous. Permettons aux uns de se joindre à nous et aux autres de se transformer en ennemis. En nous préparant pour sa mission, le Saint-Esprit nettoie le terrain et nous met en relation avec de nouvelles personnes. En revanche, si bébé refuse de sortir du ventre de sa mère, il risque la mort. Nous également, si nous refusons que le Saint-Esprit se charge de notre accouchement, soyons sûrs que nous ne serons jamais oints par lui. C’est la mort. Il va se trouver un autre serviteur qui attendait de recevoir cet appel. Lorsque nous nous retrouvons seuls et solitaires, sachons que l’appel de Dieu est mis en marche. Nous ne serons jamais seuls, car l’Éternel est toujours avec nous. Endurons dans nos épreuves. Nous pouvons crier, pleurer pour calmer nos souffrances. Même si nos anciens amis deviennent des ennemis, ne reculons pas. L’humilité, l’obéissance, la prière, le jeûne, le sacrifice et la méditation de la parole de Dieu vont nous être énormément utiles durant tout le processus de fabrication spirituelle.
Le changement de cet environnement maternel devient une métaphore de la mise en route ou en circulation de l’étoile de sacerdoce. Avant son rayonnement, le Saint-Esprit doit faire tout un travail d’accouchement. Au dernier trimestre, les mères enceintes sentent que leurs poitrines augmentent de taille car elles se remplissent de lait. L’enfant doit naître pour aller téter les seins de sa mère. Après notre naissance spirituelle, nous ne devons pas rester dans les mêmes situations de souffrances toute la vie. Naissons et avançons vers la croix de Jésus-Christ. Cette marche est construite sous forme d’escalier. Nous devons monter d’un niveau à un autre qui nous procurera un certain réconfort. Mais peu de temps après, le Saint-Esprit va activer le processus pour que nous passions au niveau supérieur. Ceci va se répéter aussi longtemps que possible. À chaque réussite, nous recevons un don (une arme spirituelle) de plus pour son service. Cet ouvrage nous permet d’insister sur les divers procédés que Dieu utilise pour nous préparer pour son œuvre. Il a demandé aux disciples de mettre à part Saul et Barnabas pour son œuvre (Actes 13:1–3). Après un temps de prière, ayons l’habitude de changer nos sujets de prière, nos projets de vie, permettons au Saint-Esprit d’élargir notre vision. Ne restons pas bloqués dans les ventres de nos mères. Il y a de quoi faire dans le royaume de Dieu.
Une fois arrivées à la maternité, les sages-femmes examinent les parturientes. Les contractions utérines sont un des éléments cliniques que l’équipe de la maternité vérifie et surveille constamment. Est-ce que les contractions ne sont pas de bonne qualité (régulières, amples, rapprochées, celles qui durent dans le temps et qui font progresser le travail) pour confirmer l’avancement du travail d’accouchement ? À l’absence de bonnes contractions utérines, les sages-femmes injectent des produits médicaux dans les perfusions pour que les contractions recommencent.
Elles motivent sans arrêt la future mère à prendre du courage et à rester focus sur le bonheur prochain. Tout ce que l’équipe médicale met en place vise à accélérer le changement de l’environnement maternel et fœtal afin que les futurs parents et la famille rencontrent ce nouvel être. Il faut que l’environnement change afin que l’enfant naisse. Que Dieu transforme notre environnement spirituel afin que nous naissions. La naissance spirituelle n’est pas une mince aventure. Dieu prend soin de ses futurs enfants. Il fait ses calculs et détermine où l’accouchement aura lieu. C’est avec beaucoup de précaution qu’il a choisi Abraham au lieu de prendre son père. Il voyait Lot, mais il se consacra plus à son ami Abraham (Genèse, chapitres 11 et 12). En plus des contractions utérines, l’équipe obstétrique surveille la respiration du bébé et de sa mère et leur adaptation au travail. Tous les acteurs restent attentifs à ce qui se passe dans cette salle de maternité.
Avant la naissance du bébé, la famille et l’équipe médicale ne pouvaient pas deviner de quelle couleur de peau cet enfant sera, ni son visage, son comportement et ses caractères. Le ventre de la mère est un vrai cocon qui protège le bébé de tout. C’est après la naissance du bébé que la famille apprend à le rencontrer, à l’apprivoiser et à lui présenter leur réalité, leurs règles socioculturelles et familiales. Si nous revenons sur la vie de Jésus-Christ, ses parents, ses voisins et les différents membres de sa famille ne savaient pas ce que portait Marie dans son ventre. Elisabeth, la tante de Marie, pouvait s’imaginer ce que sera le petit enfant dans le ventre par le truchement de la prophétie reçue le jour de la rencontre. Malgré tout, Elisabeth ne pouvait pas dire comment est-ce que Jésus-Christ allait se comporter. Elle ne pouvait pas savoir si Jésus allait ressusciter Lazare. Ce qui est étonnant et émerveillant, c’est de voir que les mages ont vu son étoile. Celle-ci leur a permis de comprendre qu’il s’agit d’un roi. De quel roi s’agissait-il ? Ils n’ont pas su qu’il était un roi céleste et non terrestre. Est-ce pour cette raison qu’ils se sont orientés vers Hérode (le roi terrestre) pour retrouver l’étoile perdue ?
Même si les parents de Jésus-Christ savaient l’origine spirituelle de leur enfant, ils ne savaient pas quelle serait la taille, la couleur de cheveux et la texture de la peau de leur enfant. Ils étaient mis au courant de sa mission par l’ange, mais avant l’accouchement, rien n’était percevable par les familiers ou les voisins observateurs. Marie a juste répondu à l’ange Gabriel : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole (Luc 1:38) ! Elle a accepté que l’environnement soit modifié par Dieu. C’est après notre naissance que Dieu nous révèle notre mission.
Quand notre environnement ne change pas physiologiquement comme prévu, nous risquons de mettre un enfant au monde qui n’a plus de vie, c’est-à-dire un mort-né. Il faut que les biotopes maternel et fœtal changent pour que nous naissions en bon état. Quand nous ne comprenons pas la procédure d’accouchement, nous risquons de dorloter la parturiente ou la femme qui est en plein travail d’accouchement. Sachons que nous hasardons, à cause de notre ignorance, de perdre la mère et l’enfant. L’accouchement est un moment extrasensible et important pour permettre à un bébé de naître. Le processus de naissance a ses exigences techniques et théoriques. Ainsi, ceux qui veulent travailler dans le service de maternité doivent être au point de connaissances. Dieu n’utilise pas n’importe quels procédés pour nous choisir et nous admettre dans son service. Il va nous confier des parents spirituels qui vont nous conseiller pas à pas afin que nous naissions et grandissions comme eux.
Contrairement à ce qui précède, lorsque les contractions sont de bonne qualité et que le chemin est bloqué pour l’enfant, il faut que l’équipe intervienne urgemment pour ne pas perdre les deux : la mère et le bébé. Le procédé de donner naissance aux enfants ou aux serviteurs de Dieu ne préconise pas d’avortement ni de fausse couche, ni de mort après naissance ni de naissance prématurée. Le ciel ne prévoit jamais de nous perdre. Nos parents spirituels doivent nous accoucher en bonne santé. Sachons que nous devons supporter les douleurs d’accouchement, pousser le bébé afin qu’il naisse. Nous pouvons pleurer, crier, faire tout ce que nous voulons, mais nous devons accoucher. Il a dit à Jérémie : « Je te connais avant même ta conception. » Avant de te former dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et, avant que tu naisses, je t’avais consacré, je t’avais désigné prophète pour les nations(Jérémie 1:5). Le ciel a un projet merveilleux pour chacun parmi nous. Il est essentiel que nous restions confiants en lui. Restons et suivons son programme de transformation spirituelle. Nous finirons par naître et entrer dans ses desseins éternels (Jérémie 29:11–14). Un élément qui peut nous encourager et renforcer notre patience est de savoir qu’il prend soin de nous plus que toute créature au monde. Jésus-Christ nous confirme ceci : ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre père. Et même vos cheveux sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux (Matthieu 10:29–31). Posons-nous cette question : s’il connaît nos cheveux et qu’il nous connaît dès avant notre conception, qu’est-ce qui lui sera difficile à faire, notre Dieu ? Il est là pour superviser tout le processus de maturation spirituelle de ses enfants. Rien ne lui est impossible, il a confirmé à Abraham (Genèse 18:14).
Nous savons que le chemin ou le tractus génital ou les bassins de la future mère sont mesurés par les sages-femmes avant que le bébé commence son voyage. Les contractions utérines et les modifications du troisième trimestre permettent que le bébé voyage sans déception.
Nous avons déjà souligné que, lorsque les contractions s’arrêtent ou deviennent de mauvaise qualité, l’équipe diagnostique le danger qui s’approche. L’équipe médicale prépare le futur père et la future mère, ou soit les personnes qui ont accompagné la parturiente, à toute éventualité. Ils permettent aux futurs parents de se rendre compte de difficultés empêchant la mère d’accoucher physiologiquement ou normalement. La surveillance s’accroît toutes les minutes. Ils évaluent la progression du bébé dans le tractus génital, son état physiologique et celui de sa mère.
Certaines équipes font un état de situation du bébé et de la mère au père et/ou à la famille (par exemple, les futurs grands-parents, les accompagnants ou amies de la future mère, etc.). Les professionnels savent qui devrait être informé de ce qui se passe dans la maternité. De cette même façon, Dieu nous envoie ses messagers ou nous informe directement de ce qui se passe autour de nous. Il nous informe de l’avancement du procédé de notre maturation spirituelle par sa parole, ses envoyés ou les rêves, les visions et les songes. Ces divers moyens de communication entre le monde spirituel et nous constituent ce que nous appelons le langage spirituel. Le dernier Chapitre de cet ouvrage développe le langage spirituel.
Après avoir reçu l’appel de l’Éternel, nous devons mûrir avant que le ciel nous accouche. Pendant ce temps, sachons que le ciel nous admettra dans la salle de monitoring pour naître. Il surveille comment, où et quand nous naîtrons. Dieu a attendu le jour « j » pour appeler le petit Samuel. Samuel grandissait. L’Éternel était avec lui et ne laissa aucune de ses paroles rester sans effet. Tout Israël, depuis Dan jusqu’à Beer-Sheba, reconnut que Samuel était établi prophète de l’Éternel. L’Éternel continuait à apparaître à Silo ; en effet, l’Éternel se révélait à Samuel à Silo en lui adressant la parole(1 Samuel 3:1–21). L’Éternel surveille notre maturité spirituelle pour qu’il donne un coup d’envoi à notre naissance. Nous sommes la prunelle de ses yeux. Il compte sur notre maturité spirituelle et notre réussite (Zacharie 2:8) et (Deutéronome 32:10). Même si nous avons l’impression que notre Dieu est devenu silencieux depuis que nous nous sommes engagés à le suivre, ne soyons pas découragés. Il écoute chaque parole et chaque mot que nous prononçons. Son silence fait partie des éléments de la procédure de maturation et de croissance.
Quand tout est normal et que les minutes d’accouchement approchent, l’équipe se prépare et rend attentifs les futurs parents à être prêts pour accueillir leur bébé. Ils donnent une énième consigne à la mère : tu ne dois pas te fatiguer. Nous t’invitons à respirer profondément et amplement. Ils répètent les consignes clés en disant lorsque nous te demanderons de pousser, fais-le de toutes tes forces. Ton bébé doit naître vivant ! L’équipe encourage et encadre la mère pour le bien des deux : mère et bébé. Le temps où le moment de naissance est plus que merveilleux pour l’ensemble de l’équipe et des futurs parents.
Dans cette maternité, quand la mère entend le mot : Pousse, madame ! La mère va pousser un cri que toute personne ne saura d’où il vient et d’où elle puise ses énergies. Personne ne dira à la dame d’arrêter de crier. Ce cri porte un message particulier. Il s’agit normalement d’une douleur de joie ou d’une « douleur créatrice ». Nous savons que les bâtiments de la maternité sont construits pour absorber les différents cris de mères qui sont en train d’accoucher. Nos différentes épreuves, que nous abordons plus bas dans ce travail, peuvent être à l’origine de tel genre de cri. Nos appels à l’aide ou, lorsque nous crions, ne signifient pas que nous abandonnons ce que nous poursuivons. Demandons la grâce à Dieu pour résister et continuer notre mission. Nos souffrances et nos peines deviennent un moteur pour notre endurance et notre persévérance. Nous savons par les Écritures saintes que nous tirons fierté même de nos détresses, car nous savons que la détresse produit la persévérance,la persévérance conduit à une fidélité éprouvée, et la fidélité éprouvée nourrit l’espérance. Or, notre espérance ne risque pas de tourner à notre confusion, car Dieu a versé son amour dans notre cœur par Le Saint-Esprit qu’il nous a donné (Romains 5:3–5). Le passage qui vient d’être cité est un secret que nous dévoile la Bible. Nous devons endurer et surmonter nos épreuves afin de grandir spirituellement. La faim, la fatigue, le sommeil, la perte de nos amis ou les conflits au travail ou en famille ne sont qu’une voie de passage pour grandir.
Durant le processus de naissance, deux choses extrêmes doivent avoir lieu : le rejet et les changements pénibles. Endurons et n’arrêtons rien. Le fait de revenir en arrière fera que notre naissance n’aboutira jamais. Attendons-nous au rejet de la part de tout le monde (proches parents, familles, conjoints, collègues de service, amis…) et à la souffrance. La souffrance est grandement proportionnelle à la tâche que Dieu nous confiera. Plus le projet divin est supérieur, plus nous avons une grande foi, plus nous ressentirons une grande souffrance. Nous devons nous laisser porter par Dieu dans ce courant de vent soufflé par le Saint-Esprit. Les changements seront observés à tous les niveaux. Quand nous observons ces changements, nous devons nous dire que notre jour de naissance approche. Ceux qui étaient proches vont nous abandonner et nous calomnier. Notre isolation et notre solitude vont produire un silence tout autour de nous. Souvenons-nous que certains arbres perdent tout leur feuillage en hiver. Que nous le voulions ou non cette saison doit passer afin que le printemps nous apporte une lueur d’espoir.
Notre ministère, nos business, nos missions, notre vocation, nos familles doivent être portés au bon port. Pleurons, crions, mais résistons afin que Dieu déclenche notre ministère. Doublons nos efforts et mettons notre confiance en Dieu devant la dureté de nos peines. N’abandonnons rien, persévérons et avançons dans la recherche de la face et de la volonté de Dieu. Sachons-le une fois pour toutes : chaque étape de croissance spirituelle est consolidée ou finalisée par nos épreuves. Plus nous grandissons, plus nos épreuves seront élevées. La mère ne pourra avoir un cri de joie qu’après avoir porté son bébé. Cette disposition affective lui permet de porter un autre regard sur son bébé. Rappelons-nous que, quoique les nuages soient abondants dans le ciel, l’avion décolle et atteind son altitude élevée avant de garder sa ligne horizontale. L’équipage nous conseille de serrer nos ceintures tant que l’avion est en mode décollage. Une fois tous là-haut et en stabilité, nous entendrons un son et verrons le voyant allumé pour nous dire que tout est sous contrôle. Les hôtesses de l’air diront à ce moment-là : « vous pouvez détacher vos ceintures, aller aux toilettes, allumer vos appareils électroniques, consulter nos magazines à bord… nous vous apporterons du café, de la nourriture… » Restons sereins, ce temps arrivera dans notre parcours spirituel. Jésus-Christ est au contrôle de l’équipage.
Pas d’enfant mort-né de grâce, pas de croyant craintif pour le ministère du Christ !
Personne ne souhaite avoir des enfants mort-nés. Pour éviter le pire, l’équipe sollicite ou encourage ou impose – lorsqu’il le faut – à la mère de pousser son bébé. Nos mères doivent nous pousser afin que nous naissions. Il est temps que le peuple de Dieu se réveille et qu’il naisse afin qu’il sorte de la pauvreté, de complications économiques et financières, des difficultés familiales, de la stagnation dans le ministère chrétien, du divorce, de diverses maladies… L’environnement doit changer pour que nous naissions en bonne santé selon la volonté de Dieu. Ne nous fatiguons pas avant de naître. Restons attentifs à notre environnement, le temps viendra où nous verrons l’extérieur. Nous apprendrons de merveilleuses choses avec nos parents.
Notre naissance nous fait monter dans un autre niveau de vie spirituelle. Nous savons par ailleurs, s’il arrive qu’une dame refuse de pousser son enfant ou qu’elle soit fatiguée, que la sage-femme lui demande avec rigueur : Pousse ton enfant, madame. Lorsque la mère n’arrive pas toujours à pousser son bébé, l’équipe de maternité lui donne du thé, une perfusion de glucosé, lui dit des belles paroles d’encouragement pour l’aider à retrouver ses forces, ses énergies physiques et psychologiques afin qu’elle pousse son bébé.
Quand la pression ou la respiration fœtale baisse, l’équipe médicale fait tout pour que la femme accouche en urgence. Plusieurs scénarii peuvent être évoqués, mais l’essentiel est de se dire que l’équipe aménage la future mère pour que la fin soit heureuse. La naissance d’un bébé apporte de la joie à tout le monde : les sages-femmes, les médecins, les parents, les grands-parents, les voisins… Tout le monde sera heureux de voir l’enfant né. Cette délivrance fait que tout le monde est content. As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre : c’est un homme intègre et droit, un homme qui craint Dieu et qui évite de mal faire(Job 1:8). Réfléchissons une minute : comment notre père éprouve-t-il de la joie lorsque nous réussissons une épreuve ? Il est tellement fier de nous. L’Éternel bénit le reste de la vie de Job plus que la première partie (Job 42:12). Que Dieu nous aide à endurer dans nos épreuves et à remporter la victoire avec brio.
Après sa naissance et avant d’être remis aux parents définitivement, le bébé passera à toutes les mesures (fréquence cardiaque, tension artérielle, couleur, poids, taille, respiration…). L’équipe médicale doit confirmer que tout est en ordre. Aussitôt né, la mère oublie les souffrances qui l’ont conduit à cette étape. De cette même façon, lorsque nous naissons dans le monde spirituel, une fois que nous aurons vaincu nos épreuves, nous les oublierons et les souffrances qui vont avec.
Nous pouvons citer sans tout énumérer différentes difficultés que nous rencontrons dans la vie. Par exemple, être chassés de nos familles parce qu’ils ne nous comprennent plus. Certains se disent que nous risquons de leur apporter de nouvelles croyances. Lors de nos épreuves, nous rencontrons divers conflits avec nos voisins ou nos frères au sujet de nos prières régulières. Les autres nous empêcheront de trouver un lieu de prière ou où construire nos églises, etc. Un collègue pasteur peut nous chasser de son église parce que nous ne suivons pas son rythme de jeûne et de prière. Le diable peut nous apporter diverses maladies. Nos enfants peuvent avoir du mal à nous écouter. Nos partenaires conjugaux peuvent se moquer de notre appel et amour pour Christ. Toutes ces difficultés rencontrées sont les différents objectifs qui nous pousseront à naître, c’est-à-dire à aller ailleurs, à chercher davantage la face de Dieu, à devenir plus fervent, etc. Nous devons être mesurés par le ciel comme un orfèvre fait avec son or brut. L’Éternel nous soumet à l’épreuve pour voir si nous méritons sa confiance.
La réception d’un don supplémentaire dépend de la réussite aux épreuves. Ne demandons pas à Dieu de nous épargner de nos épreuves. Supplions-le de nous donner sa grâce afin de réussir et d’avancer avec lui. Une fois né, le bébé doit pleurer, car les pleurs ou les cris du bébé naissant sont un signe de bonne vie. Les pleurs du bébé facilitent la mise en place de communication entre la mère et le bébé. Lorsque le bébé crie ou pleure à la naissance, l’équipe médicale est heureuse.
La dernière étape du processus d’accouchement est la coupure du cordon ombilical. Nous savons que le cordon ombilical est coupé à la naissance, car le bébé ne doit pas être nourri par cette voie. Le bébé doit apprendre à vivre tout seul sans avoir plus cette dépendance totale et continuelle à sa mère. Une fois nés et matures spirituellement, Dieu nous enverra accomplir son travail. Isaac a envoyé Jacob chez Laban après l’avoir béni. Jésus-Christ a envoyé ses disciples prêcher. Le Saint-Esprit a demandé de mettre de côté Paul et Barnabas pour la mission de leur appel, etc. La réussite de notre naissance donne la joie à celui qui était mort sur la croix pour nos âmes. Ne craignons rien, il est constamment avec nous. Il ne nous abandonne jamais. Il tient à notre réussite. Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28:20).
Quand le bébé est né, tout le monde se réjouit pendant que le bébé ne fait que pleurer. Tout lui fait mal, car il n’est pas habitué à ce nouvel environnement aérien. Quoi que nous fassions, le jour de notre naissance est arrêté par Dieu. Même si nous prions, chassons les démons, maudissons ce jour, rappelons-nous, Dieu a dit et le jour arrivera. Peu importe la nature de prière ou la formule utilisée pour supporter cette naissance, l’heure fixée par le ciel pointera son nez. Certains ont maudit leur jour de naissance, comme Jérémie (Jérémie 20:14–16) et Job. Que périsse le jour où je fus enfanté et la nuit qui a dit : Un garçon est conçu (Job 3:3) ! Malgré les peines et souffrances, le bébé va s’adapter à sa nouvelle vie. Nous nous habituerons aussi à la vie de serviteur de Dieu. L’heure de prière et de jeûne ne doit pas être modifiée. Rappelons que le sommeil, la fatigue, la faim, les oublis durant le jeûne de prière et la prière nocturne ne sont que des armes de démolition du diable. Les difficultés ressenties durant notre jeûne de prière sont le signe d’une endurance et du progrès spirituel.
La mère et l’équipe de maternité doivent attendre la sortie du placenta avant de clamer haut et fort l’heureux évènement. Cette sortie du placenta constitue les autres difficultés que nous aurons plus tard quand notre ministère a débuté. Il peut nous arriver d’avoir différentes épreuves quelques mois, quelques semaines ou quelques années après le début fructueux de notre ministère. Nous devons faire sortir le placenta et couper le cordon ombilical pour nous dire que nous sommes à même de voler de nos propres ailes. Le bébé ne peut jamais vivre hors utérus tout en restant connecté physiquement ou biologiquement à sa mère. Les épreuves de la dernière délivrance ne viendront que pour confirmer ou endurcir notre volonté d’œuvrer pour l’épanouissement de l’Église du Christ.
Quand la naissance se termine, l’équipe médicale prépare le bébé pour qu’il sorte de la salle d’accouchement. L’équipe s’assure que tout est en ordre avant l’admission dans les salles ou les chambres de maternité. Dieu se rassure également de notre santé spirituelle avant de nous laisser passer à un autre niveau ou avant d’étendre notre ministère. Il faut voir comment est-ce que l’équipe prépare le bébé et l’habille. Ils prennent soin du bébé afin qu’il soit présentable pour les visiteurs potentiels. Jésus-Christ nous prépare également et prend soin de nous afin que nous soyons présentables devant le père céleste.
Un contrôle par l’équipe de pédiatrie suivra dans la salle de repos ou dans la salle de naissance. Après le contrôle médical complet (du bébé et de la mère), l’équipe annonce le sexe du bébé à ceux qui attendent dehors. L’équipe informe en premier les parents du bébé. Ils disent : « Madame et/ou monsieur, vous avez un garçon ou une fille ? » C’est de la même façon qu’en naissant, le ciel est content. Jésus-Christ confirme qu’il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance(Luc 15:7). Demandons-nous si nous sommes toujours dans ce processus de fabrication spirituelle ou s’il s’est arrêté en chemin ? Avons-nous peur du froid, de la faim, de la soif, des maladies ? Éprouvons-nous des difficultés pour faire un jeûne de prière, pour lire et méditer la Bible ? Nous devons accepter de naître pour entrer dans la mission de Dieu.
Quel est notre don ? Quel ministère Dieu va-t-il nous confier ? Si nous ne savons pas ce dont Dieu attend de nous, ayons le courage de lui poser la question de savoir la nature de notre ministère ou mission. Si le ciel reste silencieux à nos questions, sachons qu’il nous éprouve pour savoir et mesurer notre niveau de soumission, d’obéissance et de persévérance. Quand nous sommes sûrs de la nature et de l’ampleur de notre ministère, nous pouvons – comme la mère et le bébé – nous préparer à retourner à la maison. Là, les réjouissances vont commencer. Pour un serviteur de Dieu, l’entrée dans la mission engendrera d’autres formes de tests qu’il faudrait réussir pour que Dieu nous donne plus de responsabilités dans son royaume. Il nous conseille ceci :