Une Maison Oubliée - Sandrine Barbier Lombardy - E-Book

Une Maison Oubliée E-Book

Sandrine Barbier Lombardy

0,0

Beschreibung

Malauzat est un petit hameau auvergnat chargé d’histoire. De retour pour l’été dans son village natal, Lucie, jeune journaliste, va apporter son aide à Olivier, Lieutenant de police, sur la mystérieuse disparition de Chloé âgée de 4 ans. Assaillie d’étranges visions, des fantômes du passé aideront Lucie à se rapprocher de la vérité. Prémonition ou esprit vengeur ? Lucie saura-t-elle différencier l’occulte de la réalité et sauver la petite Chloé ?


À PROPOS DE L'AUTEURE


Originaire d'un petit village auvergnat, Sandrine Barbier Lombardy se passionne pour l'écriture dès le collège, période pendant laquelle elle rédige ses premiers récits réservés à ses proches. Grande passionnée d'histoire, c'est bien plus tard qu'elle décide de se lancer dans l'écriture d'une magnifique saga romantique historique, « L'Ange des sept mers ». Grâce à sa richesse d'écriture et sa plume luxuriante, Sandrine nous offre les aventures de personnages aux caractères authentiques, une histoire originale au rythme haletant dont on ne peut se décrocher.

Sie lesen das E-Book in den Legimi-Apps auf:

Android
iOS
von Legimi
zertifizierten E-Readern
Kindle™-E-Readern
(für ausgewählte Pakete)

Seitenzahl: 141

Das E-Book (TTS) können Sie hören im Abo „Legimi Premium” in Legimi-Apps auf:

Android
iOS
Bewertungen
0,0
0
0
0
0
0
Mehr Informationen
Mehr Informationen
Legimi prüft nicht, ob Rezensionen von Nutzern stammen, die den betreffenden Titel tatsächlich gekauft oder gelesen/gehört haben. Wir entfernen aber gefälschte Rezensionen.


Ähnliche


Sandrine

BARBIER LOMBARDY

Une maison

oubliée

nouvelle

Du la même auteure

L’ange des sept mers

Éditions La Grande Vague

Site : www.editions-lagrandevague.fr

3 Allée des Coteaux, 64340 Boucau

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-38460-015-1

Dépôt légal : Mai 2022

Les Éditions La Grande Vague, 2022

Préface

Malauzat est une commune auvergnate située au cœur de la chaine des puys : patrimoine mondial de l’Unesco.

Elle regroupe deux villages : Malauzat et Saint-Genès-l’enfant. Perché sur un flanc du puy de Marcoin à 450 mètres d’altitude, le bourg est idéalement érigé entre le château médiéval de Châteaugay et celui de Tournoël de Volvic, village dont la source d’eau minérale bien connue fait la fierté des puydômois. L’histoire que l’on connaît de Malauzat remonte au moins au Moyen Âge.

Lorsque l’on emprunte ses chemins on remarque immédiatement une végétation luxuriante née de la terre noire des volcans. Elle se compose de nombreux arbres fruitiers mais également de noyers et noisetiers ainsi que de forêts de châtaigniers, de cultures céréalières et de vignobles. Au printemps les fleurs des champs envahissent les fossés et embaument l’air et à l’automne les vignes offrent le raisin sacré tant apprécié depuis les Gaulois. Le vin de Châteaugay, côteaux d’Auvergne AOC/AOP dont une partie des vignes est cultivée sur le puy de Marcoin, est d’ailleurs très réputé et s’exporte au-delà des frontières européennes. En se baladant au milieu de ce paysage riche en odeurs, en bruits de la nature, en saveurs et en couleurs, on a la sensation de sentir les veines d’eau sous nos pieds. Peut-être est-ce cette eau si présente dans les sous-sols qui garde en mémoire les vies de nos ancêtres car il se dégage une atmosphère particulière au milieu de la chaine des puys. J’ai toujours eu l’étrange sensation d’être observée dans ces chemins. Mais cela vient aussi du fait que j’ai eu l’opportunité d’écouter les vieilles histoires et les légendes racontées par les anciens du village dans les années 1980 et 1990.

C’est dans cet environnement riche que j’ai eu la chance de grandir et de m’épanouir chez Monsieur et Madame Barbier, dans une maison ancienne située en plein bourg de Malauzat. Née à Clermont-Ferrand, je suis arrivée à six mois dans cette famille d’accueil et n’en suis jamais partie. Souvent désignée comme enfant de l’assistance par les adultes du village, il m’a fallu me faire une place dans ce nid qui n’était pas destiné à m’accueillir bien que ma bonne étoile en ait décidé autrement. Cette enfance particulière m’a permis de me rapprocher des anciens de la famille du côté maternel et ainsi de gagner une part d’héritage de cette branche : l’héritage de la mémoire. Mémé Marie née à la fin du 19ème siècle, tata Julienne et maman, toutes deux nées dans les années 1920 ont contenté ma curiosité dès ma petite enfance. Je me souviens encore de mémé installée devant son miroir dans la salle de bain, une cascade de cheveux argentés coulant sur son dos. De ses mains fripées par presqu’un siècle de travail dans les champs elle remontait son épaisse tignasse qu’elle roulait en chignon, puis elle attrapait chaque épingle une à une qu’elle venait accrocher dans sa parfaite boule au-dessus du crâne.

Je me souviens encore des après-midis où installée dans son fauteuil en osier, et moi en tailleur à ses pieds à me gratouiller le nez, elle me racontait son enfance à Malauzat. Quant à tata et maman, elles ont largement contribué à alimenter mon imagination débordante. Des histoires de chasses aux sorcières au Moyen Âge en passant par les cachettes des nobles à la révolution, la légende du Saut du loup et les essais d’artillerie des Allemands pendant la seconde guerre mondiale sur le puy de Marcoin, il n’en fallait pas plus pour qu’à neuf ans, nous enfourchions nos vélos avec les amis à la recherche de la cascade du Saut du loup, des planques des nobles fuyant la révolution, du trou d’obus dans le pont.

L’atmosphère de ce village ainsi que toutes les anecdotes des anciens hantent mes nuits depuis mon plus jeune âge. Ce sont ces sensations et ces rêves étranges que j’ai voulu décrire dans Une maison oubliée à travers le personnage de Lucie. Écrire ce livre en période de confinement fut une véritable libération, comme l’exorcisme d’une possession que je traînais depuis bébé. À quarante ans, il était temps de me libérer des fantômes de Malauzat. J’ai tourné une page pour avancer sans toutefois oublier d’où je viens. Malauzat fut mon nid, il m’a vu grandir, il m’a façonnée à son image. Malauzat est un peu comme ma famille, il est l’arbre généalogique que je me suis créé à défaut d’en avoir un vrai. Malauzat est mon héritage, le plus beau cadeau d’un aïeul à sa descendance.

Je vous laisse maintenant partir à la découverte de ce mystérieux village en compagnie de Lucie et Olivier, à la recherche d’une maison oubliée.

MARDI

1ER JUIN 2004

CHAPITRE 1

Printemps 2004

— 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10. Ne pas paniquer, compter jusqu’à dix encore, tenter de reprendre mon souffle calmement : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10. Ils vont partir, je dors, ce n’est qu’un rêve. 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10. Ne pas chercher à hurler, ça ne sert à rien, fouuuu, à rien, fouuuu, maman, je n’arrive plus à respirer, viens m’aider ! Maman, la lumière, s’il te plait, réveille-moi, maman, MAMAN, je crie, mais tu ne m’entends pas, Maman ! MAMAN Ahhhh !

Je me réveille en nage, comme à chaque fois. Ils étaient là, encore. Ils m’empêchaient de sortir du monde des songes. Ils étaient ici comme autrefois, tentant de me parler, essayant de me prévenir.

CHAPITRE 2

Retour aux sources

Je viens d’arriver à Malauzat chez mes parents. Je m’appelle Lucie, j’ai vingt-cinq ans. Six ans que j’ai quitté le foyer pour faire mes études de journalisme dans la capitale. Je n’étais pas pressée de retrouver cette maison dont les pierres, vieilles de deux cent cinquante ans, gardent la mémoire des âmes qui sont passées ici. Depuis toute petite, elles semblent m’en vouloir, provoquant chez moi ce que l’on appelle : une tétanie du sommeil. Des années que cela ne m’était pas arrivé. La dernière fois, ben justement, c’est dans cette même chambre. Depuis que j’ai quitté le cocon familial, j’ai aussi dit adieu à tous les esprits de la maison ! Et ces problèmes de sommeil ont disparu dès le jour où j’ai commencé à dormir ailleurs.

Malgré tout, je n’ai pas d’autres choix que de revenir. Si je suis ici, c’est pour le job. Il y a eu une disparition ces derniers jours dans le secteur. La disparition d’un enfant : le visage angélique de la petite Chloé fait toutes les unes des journaux jusqu’à la presse nationale. La gamine n’a que quatre ans. Bon sang, j’espère qu’ils vont la retrouver. Mais je ne me fais pas d’illusion.

Journaliste depuis un an pour le compte du Parisienen province, mon responsable m’a imposé de venir enquêter ici étant donné que j’étais la seule à disposition pour couvrir l’événement et, qui plus est, une enfant du pays. Car qui voudrait se perdre au milieu des volcans d’Auvergne hormis une Auvergnate ? Enfin, finalement un bon sujet où je vais pouvoir faire mes preuves ! Car pour le moment, à part la rubrique « festivals », mon potentiel n’est pas vraiment exploité comme j’aimerais qu’il le soit.

Aujourd’hui j’ai réussi à avoir un rendez-vous avec l’inspecteur qui suit le dossier. Il est capitaine à la brigade de Riom. C’est un ami d’un ami à moi, avec qui j’ai eu autrefois disons, beaucoup d’affinités. Enfin sans rentrer dans les détails, Yannick, qui termine sa quatrième année de droit, a fait un stage dans son service l’an dernier. Il me l’a présenté rapidement hier sans toutefois qu’on ait le temps de discuter. Olivier est un homme au physique plutôt agréable : les cheveux bruns mi-longs coiffés en arrière et tenus par une jolie paire de Ray-Ban, des yeux gris dont les pattes d’oie trahissent une petite trentaine d’années, rasé de près, bien habillé, en fait il ressemble plus à un technocrate que véritablement à un flic. J’espère lui soutirer quelques infos intéressantes. Oh bien sûr il ne va pas me révéler tous les détails de l’enquête, mais j’attends de lui au moins toute la chronologie jusqu’à aujourd’hui avec les précisions que je n’ai pas.

Premiers éléments en ma possession, ce n’est pas la gendarmerie qui est en charge de cette enquête car les parents, originaires de Malauzat, mais habitants de Riom, ont tout de suite signalé la disparition de la petite au commissariat de leur ville. D’après les premiers éléments que j’ai pu lire dans le quotidien La Montagne, c’est lors d’une fête familiale le dimanche 30 mai 2004, au château de Malauzat, où plus de cinquante personnes étaient réunies chez la vieille Margueritte Simonet, châtelaine qui fêtait son 90ème anniversaire, que la gamine aurait disparu entre seize heures trente et dix-sept heures. La mère a commencé à se poser des questions quand le grand frère de Chloé, âgé de neuf ans et son cousin, treize ans, sont revenus du parc en pleurant. La môme s’était volatilisée. Selon les garçons, elle jouait avec des branches au bord du grand bassin à sec, dont la fontaine était inactive depuis des années. Eux, étaient occupés à construire une cabane sous les marronniers, puis en appelant sa sœur, le petit Romain avait constaté son absence.

Bon allez, je suis en retard, le rendez-vous est à neuf heures ce matin à la Brasserie du commerce à Riom avec Olivier, l’inspecteur en charge du dossier.

J’enfile ma petite robe noire à volants, saisis mon chapeau afin de cacher mon épaisse tignasse. En ce mois de juin, le temps est plutôt très clément, il fait chaud, pas besoin de gilet. Mon sac à main, ma pochette, mon bloc-notes, ah oui et un stylo qui fonctionne. En fouillant au fond de mon sac je trouve un vieux Bic bleu que j’ai tellement bien mâchouillé qu’il ne ressemble à rien. Je griffonne sur un bout d’enveloppe, ça fera l’affaire.

CHAPITRE 3

Les origines de la disparition

Olivier est déjà installé en terrasse, deux tasses de café vides et les miettes de ce qui semble être une viennoiserie fraîchement engloutie jonchent la table. Il se lève en me voyant, me salue et tire la chaise pour que je m’installe. « Séduisant et galant en plus ! ». Il tend le bras au serveur tout en me demandant :

—  Vous souhaitez un café, un thé ?

J’installe mon sac entre mes pieds et lève la tête dans sa direction :

— Oh, un expresso, s’il vous plait !

Puis je fouille dans mon sac afin de retrouver le précieux Bic et sortir mon bloc-notes.

Olivier passe la commande auprès du serveur :

— Deux expressos et vous ramènerez deux croissants aussi.

Puis il s’installe au fond de son fauteuil, croise ses bras musclés et bronzés ; sa chemise à manches courtes me permet de découvrir ce détail que je n’avais pas remarqué hier ; et commence à m’observer en souriant ce qui n’est pas sans me gêner terriblement. Il paraît attendre patiemment que je m’organise avant de commencer l’entretien. Mais mon stress n’arrange pas les choses. Je fais tomber mon bloc-notes, et lui, semble trouver la situation amusante. Il me déstabilise déjà. « Bon sang Lucie, reprends-toi, ce n’est pas le président de la République non plus ! ».

Je passe rapidement un coup sur la table avec une des serviettes inutilisées afin de retirer les miettes, les pigeons et les moineaux qui n’attendent que ça s’en donnent à cœur joie, puis j’installe mon bloc-notes. J’ouvre mon Bic et commence à mâchouiller machinalement le bouchon.

Je veux commencer l’interrogatoire mais le serveur apporte la commande. Décidemment, rien n’est fait pour me mettre à l’aise. J’ai la poisse aujourd’hui.

Je sirote une gorgée de café. Je laisse le sucre sur le côté, je le bois toujours noir. Puis j’engage enfin la conversation :

— Merci Olivier d’accepter cet entretien. J’ai en ma possession quelques premiers éléments, mais j’espère que vous pourrez éclaircir certains points sur cette disparition. Donc voilà déjà deux jours que la petite Chloé Gautier, quatre ans, a disparu dans des conditions très étranges. D’abord, j’aimerais savoir où vous en êtes de l’enquête ? Ce que l’on sait pour le moment, c’est que la petite Chloé jouait dans le parc du château et qu’en l’espace de quelques minutes elle a disparu. Les invités de cet anniversaire ont tous été interrogés et pourtant je n’ai rien vu paraître dans la presse au sujet des retours d’interrogatoires ! Est-ce voulu ?

Olivier me regarde parler avec insistance. J’ai presque l’impression d’être en plein entretien d’embauche, devant un futur employeur, tellement sa mine me déstabilise. Il verse le sachet de sucre dans son café puis mord dans son croissant, mâche un moment et avale presque cul sec son café avant de me répondre :

— Mademoiselle Gioux, c’est ça ?

Je hoche la tête en signe d’acquiescement :

— Lucie, appelez-moi Lucie.

Puis il reprend :

— Lucie, vous connaissez effectivement les seuls éléments que nous avons en notre possession à ce jour. Notre entretien sera bref. Tout ce que je peux vous dire c’est que tous les adultes présents à cet anniversaire ont été interrogés, et tous ont des alibis solides. Les deux garçons ont été interrogés en présence d’un psychologue de l’Aide sociale à l’Enfance. On pensait au début à un accident que les garçons voulaient dissimuler par crainte de condamnation et de punition, mais les deux gosses semblent sincères. Ils ont été questionnés séparément et rien ne laisse penser qu’ils auraient dissimulé un homicide involontaire.

Olivier semble plus détendu et sérieux quand il me parle. Je me sens enfin tranquille et confiante. Je lui demande alors :

— Et sur les lieux de la disparition, vous n’avez trouvé aucune preuve matérielle ? Des traces de pas, d’altercation, des objets suspects ? Je veux dire, je connais un peu le parc du château. La châtelaine, que connaît bien ma mère, nous laissait volontiers entrer et s’amuser dans le parc avec deux autres amis quand nous étions enfants. Nous passions des heures à jouer justement à cet endroit, près du bassin. Le parc est totalement fermé par un mur de presque deux mètres et la végétation présente sur le mur en cette saison rend difficile son accès ! Avez-vous fait le tour de la propriété pour trouver des traces d’éventuelles intrusions ?

Olivier m’envoie un sourire des plus agréables. Il a une bouche parfaitement dessinée. Ses petites taches de rousseur qui parsèment son visage, prenant source à l’interstice de ses lèvres, ajoutent encore plus de charme à ce beau lieutenant.

J’ose à peine le regarder en face alors qu’il me propose :

— Lucie, vous semblez bien connaître les lieux ! Il est justement prévu cet après-midi que j’aille faire le tour du domaine, une nouvelle fois. Je pense comme vous que certains éléments nous ont échappé. Votre aide serait des plus précieuses si vous le voulez bien ?

Mon étonnement marque mon visage par une bouche bée et des sourcils tirés en accent circonflexe. Puis je radoucis mes traits en forçant un sourire et en acceptant sa proposition. Cependant, une question me taraude. Il me semble que lors d’une enquête les lieutenants de Police travaillent toujours en binôme. Je lui demande alors :

— Et votre co-équipier, il sera là ?

Il me répond :

— Oh, Margoton ! Ce bon vieux Yves a été hospitalisé il y a quinze jours suite à une opération de la hanche, une vieille prothèse qu’il devait faire changer. Là, il est en rééducation au centre hospitalier Clémentel à Enval. Il en a bien pour quinze jours encore au moins. Il suit l’enquête aussi, disons, qu’il est en « télétravail », vive les portables ! Et comme nous sommes en sous-effectif pour le moment, je suis seul sur le terrain. Mais rassurez-vous j’ai toute une brigade sous mes ordres pour couvrir le secteur.

***

À quatorze heures nous nous retrouvons devant le portail du château. La vieille, Margueritte Simonet vient nous ouvrir et nous accueille avec beaucoup de générosité.

Malgré mes dix ans de plus, elle me reconnaît immédiatement :

Ma petite Lucie, comme tu as grandi ! Oh, tu sais, je prends toujours des nouvelles auprès de ta maman. Elle est très fière de toi ! Journaliste pour le Parisien en province, rien que ça ! Venez donc les enfants.

Elle salue Olivier et lui saisit le coude afin que celui-ci l’aide à marcher. Olivier semble accepter vaillamment et avec honneur cette invitation un peu imposée.