360 jours pour devenir magicien - Mahala Tsali - E-Book

360 jours pour devenir magicien E-Book

Mahala Tsali

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Beschreibung

« Tu as trois-cent-soixante jours pour devenir magicien. Je te guiderai, jour après jour, et te donnerai des recettes magiques pour affiner ta perception du monde. Tu apprendras à méditer dans le champ quantique, à ressentir les éléments et à t’en servir pour ta magie. Tu trouveras ta baguette magique qui te protégera contre tous les sortilèges. C’est une véritable révélation de faire partie du Tout. L’univers est immense et tu te fondras dans sa géométrie sacrée. »


À PROPOS DE L'AUTEURE


Mahala Tsali suit la piste des larmes et écrit afin de guider les âmes vers le Tout. En devenant mage, elle souhaite que le lecteur devienne un apprenti mage et un être éveillé pendant trois-cent-soixante jours.

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Mahala Tsali

360 jours pour devenir magicien

© Lys Bleu Éditions – Mahala Tsali

ISBN : 979-10-377-8756-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Tu viens d’ouvrir un livre magique. Je l’ai écrit avec de l’encre possédant toutes les vertus pour faire de toi un magicien ou un mage comme tu désireras t’appeler lorsque tu auras passé ces 360 jours à apprendre les bases de la magie.

Lis, chaque matin, une page de ce grimoire et suis à la lettre tous les exercices ou médite sur mes écrits jusqu’à ce que tu développes ton intuition et lève le voile sur tes illusions.

Tout ce en quoi tu croyais va à l’encontre de la nature, ta véritable vie débutera au premier jour de ta lecture.

J’avais envie de t’offrir ce cadeau pour que l’univers ne soit plus un secret pour toi ou du moins, avec ta pratique quotidienne, tu entreras dans le champ quantique.

Ton initiation, je l’ai imaginée douce et filiale.

Je te guiderai, jour après jour, comme une mère qui élève son enfant.

Tu deviendras l’être humain parfait que tu es déjà, mais tu auras des pouvoirs magiques.

En possédant ce livre tu ne pourras plus jamais t’en débarrasser, car il deviendra, au fil de tes lectures, ton grimoire personnel, d’ailleurs ne saute aucun jour, ne lit jamais deux jours à la fois.

Tu dois respecter à la lettre mes indications !

Si tu acceptes mon initiation, tu deviendras un apprenti mage. Je serai ta mère-mage et tu entreras, par ta volonté, dans l’école des mages.

Le monde de l’invisible va s’ouvrir pas à pas, tu dois être confiant et rester discret sur ton initiation. La plupart des humains ne perçoivent pas la subtilité de la magie et nous sommes mis à l’écart de la société, d’ailleurs, en d’autres temps, nous étions brûlés.

Si ton choix a été de devenir un magicien et d’élever ton taux vibratoire, bienvenu, mon enfant.

Quand j’étais une petite fille, je disais souvent cela : « Mamie ! Que j’aime courir dans le vent ! »

Je vivais chez mes grands-parents dans un village du Sud-Est de la France.

J’aimais me promener dans la campagne et, lorsqu’il y avait du vent, j’affectionnais particulièrement courir contre cet élément.

J’ai été élevée par mes grands-parents et mes arrières-grands- parents.

Lorsque mon arrière-grand-mère est morte, j’avais 7 ans et nous l’avons veillée 3 jours à la maison de mes grands-parents. C’était la première fois que je voyais une personne sans vie.

Toutes les nuits suivant sa mort, mon arrière-grand-mère venait s’asseoir sur mon lit et me parlait de l’avenir.

J’ai gardé ce secret en moi pendant des années jusqu’à mes 24 ans où j’ai osé en parler à mon père qui m’a fait l’aveu, à son tour, d’avoir vu son grand-père qu’il n’avait jamais connu lui parler sur le mur de sa chambre. Il a demandé à sa mère de lui montrer des photos de famille et il a reconnu le père de sa mère mort depuis plusieurs années avant sa naissance.

Mon père m’a dit, ce jour-là, que nous avions des dons et que nous étions médiums.

Je pensais que le fait de lire spontanément dans les lignes des mains de ma famille et de mes amis était un jeu, mais ce jour-là, j’ai su que c’était une des manifestations de ma médiumnité.

Je dédie ce grimoire à mes grands-parents qui m’ont tant appris sur cette belle nature, à mon père qui m’a ouvert les yeux et aux esprits qui me guident.

J’espère que mes écrits aideront ceux qui les liront.

Mahala Tsali

1 - D’où venons-nous ?

Lorsque nous cherchons à comprendre le secret de notre existence, nous nous demandons – D’où venons-nous ? – Cette interrogation nous plonge dans l’infiniment grand et ce macrocosme nous éloigne, me semble-t-il, de la vérité.

Nous savons déjà que la terre est une poussière d’étoiles puisqu’elle est née de l’explosion d’une supernova. Ensuite, elle a subi plusieurs très longues étapes pour être ce qu’elle est aujourd’hui.

Nous avons une chance infinie d’avoir notre terre ainsi parfaite. Quelle merveille ! Pourquoi chercher d’où nous venons pour en douter toujours ?

Deux théories s’affronteront toujours, celle de Dieu et celle de l’évolution. Alors personne ne sera satisfait.

Par contre, en regardant la terre, notre terre, nous pouvons voir qu’elle est parfaite. Nous sommes parfaits dans un monde parfait. Nous sommes elle et elle est nous, des poussières d’étoiles.

Chaque personne est traversée de muons, chaque seconde, et nous sommes faits des mêmes particules, donc ne cherchons plus d’où nous venons. Nous le savons depuis la nuit des temps. Nous ne faisons qu’un. Macrocosme et microcosme liés, particules ruisselantes, beauté infinie et éternellement renouvelée. Tout est parfait.

Cette certitude ressentie nous permet d’être les êtres de lumière originels. La ronde virevoltante de nos lumières assure la vie éternelle de nos particules. Le terreau fertile de la vie sur Terre est dans l’univers. Merci aux étoiles, merci à notre terre et merci à nous, poussières d’étoiles.

2 - La rencontre avec soi

Rentrer en toi, c’est trouver la clé de ta vie.

Lorsque tu médites tous les jours, tu commences à trouver ton être profond. Celui que tu étais avant toute influence, de tes parents, de la société, de ton éducation, de tes amis et de tes amours ou ton amour.

Parfois, tu ressens un vide dans lequel tu tombes, certaines fois c’est doux et enfantin, mais plusieurs personnes ont du mal à se voir, se sentir, s’imaginer avant tous ces détours qu’ils ont dû prendre pour arriver jusqu’à eux.

Si tu ressens de la peine, c’est normal. Ton être intérieur, celui qui a toujours été là, a parfois eu du mal à exister. Tu l’as négligé et lorsque tu le retrouves, il est tout amour. Comme un animal que tu as laissé toute la journée pour aller au travail et qui te fait la fête en te retrouvant le soir. Il est tout amour.

Ton être intérieur, ton toi profond, c’est pareil. Lorsque tu le retrouves enfin, après des jours, des mois ou même des années, il ne t’en veut pas. Il te fait la fête. Il est heureux. Et ce retour à la maison, dans ta maison, rien qu’à toi, te fait un bien fou.

Tu t’alignes directement à tes pensées, à tes actes, et te recentrer sur toi fait de ta personne la meilleure du monde.

C’est cette personne-là que nous devrions tous être. Nous-mêmes. Rentrons en nous. Trouvons notre soi, chérissons-le, car il est notre meilleure version de nous-mêmes. Soyons ouverts et conscients de celui ou celle que nous sommes. Une très belle personne !

3 - Petite méditation du matin

Afin de débuter la journée sereinement, reste sur le dos dix minutes, ferme les yeux et desserre la mâchoire. Visualise ton corps du crâne aux pieds comme si tu étais dans un scanner. N’oublie aucun membre ni doigt et fais de même pour l’avant de ton corps, l’arrière et les côtés.

Lorsque tu as terminé, fais sortir une petite bulle de la couleur de ton choix de ton cœur, fais-la passer par ton buste, ton bras droit jusqu’à ta main et dépose là au sol devant toi. Elle grossit, grossit, mets-y tout ce que tu aimes à l’intérieur. Entre dans ta bulle, elle n’est qu’à toi. Restes-y tant que tu veux. Puis, lorsque tu es bien – ah oui, un petit conseil, lorsque ta bulle grossit, sourit et plus elle grossit plus ton sourire s’élargit. Tu verras, cela viendra tout seul avec la pratique – sors de ta bulle. Elle deviendra toute petite. Prends-la puis fais-la remonter par ton bras droit (à l’intérieur de tes veines) et elle ira se loger dans ton cœur, bien au chaud, jusqu’au lendemain matin.

Essaie de le faire tous les matins, avant même de poser un pied au sol. Tu commences par scanner ton corps, tes organes puis tu fais sortir ta bulle.

Tu verras, cette méditation du matin t’aidera considérablement dans la journée. Lorsque tu rencontreras un problème, tu feras vite sortir ta bulle de sa cachette et tu iras te réfugier à l’intérieur. Cela mettra à distance tes problèmes qui ne sont pas toi !

Merci à notre bulle. Merci à la méditation du matin.

4 - Penser à remercier la vie

Lorsque vient le soir, il serait bien de penser à remercier la vie. La gratitude d’avoir respiré, vu de belles plantes, marcher avec plaisir, et même si tu t’es blessé ou si tu as eu une idée noire, pense à remercier la vie d’avoir bien voulu t’accompagner ce jour.

Merci la vie, merci à toi d’être bienveillante avec moi puisque je vois le beau, je sens le parfum d’une rose, les nuages ou le soleil, la pluie ou le vent, tout est parfait. Ce soir je souris en te remerciant.

5 - Les animaux et nous

Le rapport que nous avons avec les animaux peut en dire long sur nous. Sommes-nous enracinés avec un chat ou un chien bien à nous, égoïstement dans la maison, ou aimons-nous la moindre petite fourmi et volant quelconque et posons-nous sur le monde du vivant un regard attendri ?

Les animaux de la forêt, sauvages et dignes, n’ont pas besoin de nous, et si nous leur laissons assez de nourriture, des feuilles pour les herbivores et autres animaux pour les carnivores, ils vivront en paix.

Nous avons beaucoup de chance de pouvoir les observer. Merci à tous les animaux du monde, les insectes, les rampants, les animaux domestiques qui n’ont pas eu le choix, mais qui sont heureux avec leurs maîtres. Et quand nous croisons sur notre passage une colonne de fourmis ou un hérisson, observons leurs déplacements et demandons-nous où ils se dirigent.

C’est vraiment très enrichissant de poser un regard bienveillant sur eux, car ils sont nos meilleurs amis.

6 - Le thym

Qu’il soit en pleine nature ou dans un jardin, le thym reflète l’antiseptique par excellence.

Lorsque ton nez est bouché et que tu sens que ta tête est prise dans un étau, va couper une bonne branche de thym et porte-la à ébullition dans une casserole d’eau. Éteins le feu et couvre la casserole avec un couvercle.

Installe-toi sur une chaise et mets une serviette sur ta tête, respire la vapeur pendant dix minutes.

Les bienfaits du thym tu ressentiras !

7 - S’émerveiller

Le matin, je m’émerveille du lever du soleil derrière les arbres sur une colline. Que j’aime regarder notre astre monter fièrement dans le ciel ! De la fenêtre de mon bureau, je l’admire. Je m’émerveille chaque matin où il se lève et les jours de pluie me font espérer son retour le lendemain.

Je n’aime que ça dans mon travail. Je me souviendrai du lever du soleil et l’émerveillement que j’en avais tous les matins.

Lorsque je fermerai pour la dernière fois la porte de mon bureau et que j’irai rejoindre mon « ikigaï », je remercierai le soleil d’avoir émerveillé mes matins.

8 - Le chemin

Si tu cherches le chemin qui te conduira au but que tu t’es fixé, tu t’apercevras qu’il y a des croisements. À ces croisements, tu te demanderas quelle direction prendre.

Parfois, elle sera claire et parfois tu resteras bloqué un moment au croisement.

Certains restent bloqués toute leur vie. Ne cherche jamais le chemin de ta vie, de tes buts et tes souhaits. Il n’en existe pas qu’un ! Et qu’importe l’arrivée, seul le chemin est vrai.

Marche, respire, ne te retourne pas. Les expériences en chemin seront forcément les bonnes puisque tout est parfait. Ne l’oublie jamais. Fais jaillir la lumière qui est en toi sur le chemin de ta vie terrestre et souviens-toi que seule ta lumière ira dans le cosmos rejoindre les lumières qui y brillent déjà.

Sois serein et vis au jour le jour. Sois heureux en te levant et en te couchant. Dis-toi que tu as de la chance de vivre cette journée. Dans la santé ou la maladie, il n’y a qu’une chose qui ne s’éteindra jamais, c’est ta lumière intérieure.

9 - Le miel

Les abeilles sont mes amies. Ces bourdonnantes travaillent pour la planète et ne sont jamais remerciées !

Jolis insectes qui fabriquent le miel, la gelée royale et participent à la survie de plusieurs espèces florales.

Si tu tartines tous les matins du pain ou des biscottes avec du beurre et du miel, tu ne seras presque jamais malade.

Le miel renforce le système immunitaire et adoucit la gorge.

Merci aux abeilles !

10 - Pourquoi avons-nous peur ?

La peur est un sentiment démesuré et nous empêche de vivre dans la joie.

Elle est nourrie de projections infondées ou exagérées, bien souvent et concours à de l’anxiété.

Mais la question primordiale est pourquoi avons-nous peur ?

Depuis la période préhistorique, nous n’avons cessé d’évoluer vers un environnement plus serein. Nous ne risquons donc pas d’être dévorés par une créature paléolithique ou de périr d’un cataclysme, enfin pas toujours !

Le danger grave et imminent peut évidemment nous faire peur et cela est tout à fait normal, mais pourquoi, au 21e siècle, avons-nous peur et créons-nous des pathologies liées à celle-ci ?

Je pense que plusieurs facteurs sont en jeu.

Nous regardons trop de sources anxiogènes d’informations, de plus, les êtres humains ne s’adressent, bien souvent, entre eux qu’avec des paroles négatives et ne manquent pas de détails pour relater des malheurs.

Notre cerveau est donc bombardé en permanence d’images désastreuses qui mettent notre corps en panique. Cela crée des peurs et des maladies. Notre système immunitaire est atteint.

Notre vie, plus sédentaire, affaiblit notre santé.

Ce constat fait, nous savons, mieux que nos ancêtres, ce qui est bon ou pas pour nous et nous continuons dans cette direction.

Alors que les anciennes civilisations créaient un monde de spiritualité tourné vers l’univers, le soleil, les étoiles et même s’ils devaient lutter contre un animal sauvage ou un ennemi quelconque, elles n’anticipaient pas les malheurs à venir.

L’esprit de ces civilisations était, soit dans le temps présent, soit dans la réflexion de notre place dans l’univers. Avait-il des angoisses ? Sans doute. Mais il n’avait pas d’autres sources d’informations que leurs conversations avec leurs congénères.

Prenons donc exemple sur ce qu’ils nous ont laissé. Les pyramides, de fabuleuses constructions avec des matériaux naturels. L’élévation spirituelle de ces sites devrait nous faire penser que nous faisons partie d’un tout. L’univers nous lie.

Les arbres se protègent entre eux et leurs racines nourrissent toute la forêt. Ce réseau immense nous permet de respirer. Cette bienveillance qu’ont les végétaux devrait être une source d’inspiration pour les êtres humains.

Ne sommes-nous pas faits d’un réseau veineux similaire aux branches ou aux racines des arbres ? La réponse est oui et nous sommes constitués de 70 % d’eau. La circulation de l’eau jusqu’à notre cerveau lui permet les connexions électriques qui dirigent nos mouvements.

C’est fabuleux ! La peur ne doit pas être anxiogène, mais vitale. Elle ne doit nous aider que lorsqu’un danger imminent survient. Le reste du temps, nous pouvons être sereins.

Tournons-nous vers les arbres, ils nous montrent le chemin.

Le cycle des saisons est le reflet de ce que doit-être notre vie. Tout est parfait dans la nature. Soyons parfaits comme elle, car nous sommes la nature. L’unité éternelle.

11 - Le citron

Jaune, vert et peut-être d’autres couleurs, le citron est parfait pour ton foie.

Lorsque tu te sens barbouillé, presse un citron dans de l’eau et bois-le. Il soulage très vite cette sensation nauséeuse et rétablit ton équilibre acido-basique.

Contrairement à ce que l’on croit, sa polarité est neutre.

Si tu plantes un citronnier dans ton jardin, il t’accompagnera pour tes plus belles pâtisseries et ses jus raviront ton palais.

Joli citron, tes bienfaits sont parfaits.

12 - Ressentir le froid sur ton visage

Lorsque tu sors les matins d’hiver, tu ressens le froid sur tes joues et cette sensation te fait du bien. Parfois ça pique, mais tu es bien.

Le soir, quand la nuit tombe, cela peut être un peu similaire, mais la douceur de la journée fait que le froid est moins dense.

Marcher le matin avant le lever du soleil te fait un bien fou.

Essaie de le faire régulièrement et tu seras joyeux. Si tu es seul, c’est encore mieux.

13 - Faire le vide

Souvent, quand nous méditons, nous essayons de faire le vide dans notre tête. Que veut dire cette expression ?

Si nous considérons que notre tête est pleine alors nous n’avons rien compris.

Le cerveau est fait d’impulsions électriques qui connectent les neurones et les synapses pour faire jaillir nos idées, nos pensées et nos réflexions. Mais se vide-t-il à chacune de nos nouvelles pensées ?

La méditation permet de remplacer une idée par une autre. Faire le calme permet juste de tenir à distance nos ruminations.

L’être humain est un être intelligent, pensant, et il développe sans cesse des stratégies et des pensées, mais celles-ci passent, coulent, et nous méditons pour ne pas les retenir, surtout lorsqu’elles développent en nous des idées noires.

Les pensées ne sont pas nous. Ce sont des projections de nos actes ou des actes d’autres personnes. Apprendre à mettre de la distance et faire retourner ces projections d’où elles viennent c’est cela méditer. Laisser flotter les pensées jusqu’à ce qu’elles coulent et se fondent en nous et c’est peut-être cela « faire le vide ».

La conscience de notre corps, bien ancré au sol ou allongé dans un lit, yeux fermés, notre respiration lente et profonde sans la forcer et ressentir le calme progressif venir en soi, sans porter de jugement, être tout amour et si nous pratiquons la méditation très souvent, nous devenons sages, confiants, tolérants et nous pouvons affronter toutes les situations.

14 - Aimer sans restriction

La plus belle aventure de la vie c’est l’amour. Le laisser couler en nous pour qu’il jaillisse tout autour de nous. Donner cet amour sans compter, sans restriction et vous recevrez en retour tout l’amour de l’univers.

L’amour est la source. La vie ne doit se définir que par l’amour qui lie chaque particule de l’univers. Tout est un. Uni. Amour.

Si ce flot d’amour coule en toi, ne ferme jamais le robinet.

15 - Ne voir que le beau

Lorsque tu as passé une mauvaise journée ou une mauvaise soirée, essaie de ne voir que le beau le lendemain. Ne ressasse pas. La laideur ne t’appartient pas.

Regarde une fleur, un arbre, admire ses branches, vois comme la nature est bien faite par sa géométrie sacrée et respire profondément.

Tu verras que, finalement, le laid se dissipe dans le beau et tout est toujours parfait dans la nature. Elle était là avant toi et sera là après toi.

Cela est très rassurant.

16 - Prier pour la santé

Tous les soirs, au coucher, joins tes mains et prie le « Notre père », le « Je vous salue Marie » et après, dans le même ordre fais une prière pour la santé de ta famille et des gens que tu aimes. Ensuite, formule un vœu court, toujours pour la santé.

Tu verras que tu ne pourras plus jamais oublier de faire ces prières même lorsque tu seras fatigué ou que le sommeil commencera à te gagner.

17 - Ne t’inquiète pas

Lorsque tu t’inquiètes pour un travail difficile et que tu as peur de ne pas y arriver, souviens-toi que tout se dénoue grâce à l’aide divine. Cela peut te paraître mystique, mais si tu te souviens de l’année dernière où tu y es arrivé, alors ne t’inquiète pas, tu y arriveras encore.

Il faut calmer ton esprit, penser à la nature, prendre le froid sur ton visage et vivre l’instant présent. Le travail s’accomplira comme par magie.

18 - Changer

Souvent, quand on en a marre de quelque chose ou de quelqu’un, on se dit qu’on veut changer. Mais par où commencer ? C’est quoi changer ?

Nous ne sommes que des êtres faibles et la faiblesse entraîne les hommes à se laisser influencer.

Quand nous en avons assez d’une situation, nous voulons que celle-ci disparaisse, mais quand cela implique une autre personne, c’est plus difficile, car l’autre ne change jamais durablement pour nous.

Notre agacement continue et, à chaque fois que la personne recommence les actes qui contribuent à nous énerver, alors nous nous disons : « Mais que puis-je faire pour que ça change ? »

Notre petite voix intérieure, que dit-elle ? Alerte rouge ! Les limites sont atteintes et si nous continuons avec la tolérance des actes des autres, cela ne finira jamais.

Ce constat fait, il faut changer. Soit nous nous soumettons et nous subissons, soit nous nous séparons pour ne plus vivre cela.

Les êtres, chacun de leur côté, doivent se dire que la légèreté des actes doit contribuer au bien-être de l’autre.

Si, pour une raison ou pour une autre, une personne subit la lourdeur d’une autre personne et que l’autre personne recommence, même si elle sait que cela dérange fortement l’autre personne, alors il faut que la personne qui dérange par son manque de tact se retire.

Elle ne doit pas imposer un sentiment de culpabilité et doit prendre une décision claire qui est le résultat de la lourdeur de ses actes.

19 - Les êtres que l’on aime

Tu n’oublieras jamais un être que tu as aimé. Si j’ai écrit les êtres que l’on aime donc au présent c’est que le souvenir d’un être disparu est présent quand tu l’as vraiment aimé. Rien ne disparaît.

Cette douce chaleur d’amour persiste et cet être t’accompagne sur ton chemin.

Certains disent qu’ils sont protégés, mais en réalité c’est l’amour inconditionnel qui ne disparaît jamais.

Notre lumière intérieure est nourrie de cet amour de tous ceux qui nous ont aimés avec un cœur pur.

20 - Vivre sa vie comme un oiseau

La vie passe très vite sur terre. En un clin d’œil nous devons la quitter.

Si tu vis ta vie comme un oiseau, tu te rapprocheras des lumières du ciel. Plane comme lui, élève-toi pour atteindre une hauteur où rien n’est plus beau que la lueur des étoiles.

Même la laideur, la souffrance et la violence ne pourront plus jamais t’atteindre. Voler est la seule solution.

Les biens de ce monde ne sont rien lorsque nous pouvons vivre notre vie comme un oiseau.

21 - Naître

Une naissance est toujours merveilleuse. La nature procure une expression du vivant ininterrompue.

Les reproductions d’espèces assurent la survie du milieu naturel et procurent une grande joie. Lorsque nous voyons un bébé, nous sourions et nous sommes heureux. C’est beau, car la vie procure cette joie. Naître est un symbole d’amour, d’union et nous sommes tous liés à une naissance.

Tout commence par la venue au monde. Bienvenue à toi qui viens de naître, que tu sois humain, poisson ou oiseau.

22 - Si

À force de te dire – si j’avais su, ou si j’avais fait cela ou bien cela –, tu encombres ton espace intérieur de ressentiments inutiles.

Avec des si, tu n’avances pas. Tu regrettes et tu pleures sur ton sort. Ne le fais plus, cela ne sert à rien. Le passé est déjà passé et l’avenir tu ne le connais pas, alors vis, sens, regarde le beau et sers-toi de ton vécu pour avancer dans la joie et la bienveillance.

Sois tendre avec toi-même et tu le seras avec ton prochain.

23 - À la recherche du bonheur

Le bonheur ne se recherche pas. Il se ressent au fond de soi, sans raison apparente.

Tu marches parfois et tu souris, tu te sens bien, léger, sans aucune pensée.

C’est cela le bonheur. Un sentiment qui te fait sourire ou te sentir infiniment bien. C’est lui qui te trouve.

Tant de personnes essaient d’acheter le bonheur avec des biens, mais ils s’en éloignent.

Ne rien posséder, c’est la clé. Il faut juste avoir un toit et de quoi manger, le reste c’est superflu. Le bonheur est en toi.

24 - L’envie

Nous faut-il l’envie pour faire quelque chose ?

Il me semble que oui. Si nous occupons un travail que nous n’apprécions pas, nous avons du mal à nous lever le matin pour y aller.

Il faut le faire comme un robot et cela nous éteint petit à petit. Il est très dur de sourire lorsque nous n’aimons pas ce que nous faisons.

Alors, comment faire ?

Bon, se dire que cela est passager, que bientôt nous ferons ce que nous aimons et que plus jamais nous ne suivrons le chemin que nous dicte l’entourage.

Se sauver des conseils et des paroles – ce serait bien, tu pourrais faire ceci ou cela – est la meilleure façon de faire ce que l’on aime, même si nous ne devons pas gagner beaucoup d’argent.

Lorsque c’est nous même qui choisissons, cela prend une tout autre forme, l’envie d’y aller.

L’envie de faire de son mieux et de donner la meilleure version de soi-même. Être en totale unité avec le Tout, avec Dieu, avec sa lumière intérieure. Quoi de plus enthousiasmant que d’avoir envie d’agir et de se faire plaisir.

Ne jamais l’oublier. Il faut avoir envie de se lever le matin.

25 - La paresse

Ce matin, je me suis rendormie et j’ai senti la paresse m’envahir.

Et puis j’ai pris mon café et j’ai regardé le ciel. Le jour ne s’était pas encore levé, mais je savais que le soleil allait bientôt se lever, là-bas, au-dessus des arbres sur la colline, et l’envie d’aller l’admirer par la fenêtre de mon bureau a dissipé ce péché capital.