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« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante »… mais qu’en est-il des femmes ? "A lady, a day – Un jour, une dame" met en lumière celles que l’Histoire a trop souvent ignorées : pionnières, résistantes, artistes, scientifiques ou oubliées du quotidien. À travers 366 portraits, enrichis d’un bonus, il dévoile une galerie de figures féminines qui ont marqué leur temps, parfois dans l’ombre, mais toujours avec force. Un voyage au cœur de destins inspirants, célèbres ou méconnus, mais tous essentiels.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Femme, mère et enseignante,
Claudia Bleux confronte chaque jour les stéréotypes de genre et les angles morts d’une Histoire trop souvent écrite sans les femmes. Romancière engagée, elle délaisse la fiction pour redonner voix et lumière à celles que l’on a effacées ou ignorées. À travers des portraits puissants, elle invite chacun à (re)découvrir ces dames qui ont façonné et façonnent encore le monde.
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Seitenzahl: 643
Veröffentlichungsjahr: 2025
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Claudia Bleux
A lady, a day
Un jour, une dame
Histoire
© Lys Bleu Éditions – Claudia Bleux
ISBN : 979-10-422-6855-8
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
(Re)découvrons ces femmes qui ont fait, qui font et feront l’Histoire.
Dans un monde et des époques, de l’Antiquité à aujourd’hui, où les femmes sont souvent contraintes à l’effacement, au retrait, à l’humilité, certaines s’élèvent pour faire entendre leur voix et marquer leur présence.
Dans un monde où, comme disait Groucho Marx, un homme sur deux est femme, il est temps de rendre hommage à celles qui, pionnières ou artistes, sages ou révolutionnaires, ont bouleversé le patriarcat imposé et se sont levées pour leurs droits.
Simple hommage, révélation, tentative de réparation… Chacun y trouvera la lecture qui lui convient, même si 367 n’est forcément pas suffisant pour (re)mettre dans la lumière toutes celles qui le méritent.
Le 1er janvier 1840, naissance de Maria Antonietta Torriani, à Novare (royaume de Sardaigne), une écrivaineitalienne, connue pour ses romans populaires écrits sous le pseudonyme de Marquise Colombi (« Marchesa Colombi » en italien). Elle est considérée comme l’une des premières écrivaines féministes italiennes.
Aujourd’hui connue pour ses romans, Torriani est également une journaliste prolifique, qui a collaboré à de nombreux journaux et revues comme L’illustrazione italiana, le Corriere della Sera, ou encore Il Giornale delle Donne. Proche de la féministe italienne Anna Maria Mozzoni, elle a lutté pour la condition féminine et contre les discriminations de genre en s’investissant dans l’éducation des jeunes filles. En 1869, elle commence à collaborer à la revue féministe Il Passatempo, renommée « Il Giornale delle Donne » en 1872, tout en écrivant des nouvelles et romans sous le nom de plume d’Amelia Lorrit. À partir de 1870, elle entre au lycée de jeunes filles Maria Gaetana Agnesi pour y enseigner la littérature, à l’époque une matière jugée difficile et controversée car une idée répandue disait qu’elle pouvait induire les jeunes dans le péché. Torriani accorde une grande importance à l’accès des jeunes filles à l’éducation, seule manière selon elle de lutter contre la domination masculine de la société.
Les tout premiers romans de Torriani sont caractérisés par trois aspects : le premier est la proposition d’évasion offerte à ses lectrices, en décrivant de nombreux épisodes de la vie mondaine. Torriani décrit les réceptions, représentations théâtrales et ballets ; les thèmes centraux y sont la recherche du bon partenaire, les problématiques de l’amour et du mariage, la mauvaise éducation des jeunes femmes. Enfin, le troisième et dernier aspect caractéristique est la thématique sociale : Torriani lie les problèmes de l’amour à la réalité de la condition féminine. Les romans successifs voient apparaître la critique de la figure masculine, comme dans Il Carnovale di un capitano (1873), où le narrateur est un noble paresseux qui décrit ses incertitudes alors qu’il hésite entre deux femmes. En 1875, dans Sic transit. Romanzo senza eroi, Torriani retourne au thème de la femme rebelle. Dans le roman, Fulvia est une chanteuse qui refuse le mariage, préférant rester indépendante. Torriani fait preuve d’autodérision et d’une tonalité ironique et anticonformiste, position très rare pour l’époque.
Elle est morte le 24 mars 1920 à Milan.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : auteur inconnu
2 janvier 1920, naissance de Anna Langfus (née Anna-Regina Szternfinkiel), romancière et dramaturge de langue française d’origine polonaise, auteure de textes sur la Shoah et la tragédie de ceux qui en ont survécu.
L’un des thèmes de son travail a été la récurrente question concernant ce que l’on peut écrire ou exprimer sur la Shoah et comment le faire.
Elle venait de Lublin, une ville moyenne à l’est de l’actuelle Pologne.
En Pologne, durant la Seconde Guerre mondiale, elle connut les ghettos de Lublin et de Varsovie, dont elle parvint à s’évader. Elle connut l’arrestation par la Gestapo, l’exécution de son mari et la torture mais survécut. En outre, la plupart des membres de sa famille furent exterminés.
Réfugiée en France en 1946, après la guerre, elle devient romancière et dramaturge, à partir de 1956, et malgré une courte carrière littéraire, gagne la reconnaissance comme un auteur écrivant en français.
Elle produisit plusieurs romans et pièces de théâtre dont la difficulté de survivre à la Shoah ne fut pas absente. Elle a été l’une des premières à aborder ces questions dans ce qu’il est convenu d’appeler la « littérature de la Shoah ». Elle est ainsi considérée comme une écrivaine majeure, en langue française, sur ce sujet. Elle est morte le 12 mai 1966 à Paris.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : photographie de famille
Janvier 1949, naissance de Sylvia Marie Likens, morte le 26 octobre 1965 à l’âge de 16 ans. Elle fut assassinée dans l’Indiana par la femme chargée de sa garde, Gertrude Baniszewski, et d’autres enfants, sur la base de rumeurs, sur fond de jalousie et de misogynie.
Brûlée à la cigarette, tailladée au couteau avec les plaies recouvertes de sel, forcée à manger ses excréments, victime de violences sexuelles, Sylvia était traitée de « pute » et a subi quotidiennement ces horreurs pendant près de trois mois, de la part de ceux qui étaient auparavant ses camarades de classe, ses voisins. Dans le sous-sol de celle à qui sa sœur et elle avaient été confiées, leurs parents n’arrivant pas à joindre les deux bouts et à leur apporter ce dont elles avaient besoin.
Leur « logeuse », une femme acariâtre avec une haine des femmes viscérale, les a battues dès leur premier jour, puis elle a décidé de faire de la vie de Sylvia, si jolie, si aimable, adorée de tous, un véritable enfer. Elle a colporté des rumeurs sur le fait que Sylvia avait des rapports sexuels dans tous les coins pour lancer et justifier les tortures qu’elle et ses enfants lui faisaient subir.
Elle décède d’une hémorragie cérébrale, consécutive aux coups et aux privations.
Source :
https://mysteriesrunsolved.com/fr/2020/12/sylvia-likens.html
Crédit photo : incertaine, mais probablement Lester ou Betty Likens
4 janvier 1984, naissance de Lauritta Onye, une athlète handisport nigérienne, et actrice.
Lauritta Onye commence l’athlétisme en 2007, mais ne se démarque pas sur le plan international avant le changement de classification qui a eu lieu en 2012 pour l’athlétisme handisport. Avant 2012, les athlètes de petite taille étaient classés dans la catégorie F40, qui comprenait toute compétitrice de moins de 140 cm. Pour tenter de rééquilibrer les choses, le Comité international paralympique décide en 2012 de diviser la catégorie F40 en deux et de créer la F41, réservant la F40 aux athlètes féminines de moins de 125 cm. Lauritta Onye devient alors une des athlètes les plus grandes de sa catégorie.
Pour sa première compétition, elle remporte la médaille d’argent lors desAll Africa Games 2011 qui se déroulent au Mozambique. Les Championnats du monde d’athlétisme handisport 2015 qui se déroulent à Doha sont l’un des premiers grands événements internationaux à organiser une épreuve de lancer pour les athlètes de catégorie F40. Lauritta Onye participe alors à la seule épreuve de lancer pour sa catégorie, le lancer de poids. À Doha, Lauritta Onye améliore son propre record avec un jet à 7,72 m lors de sa première tentative. Sa rivale la plus proche, la Néerlandaise Lara Baars, réussit à améliore le record d’Europe avec un lancer à 6,80 m, près d’un mètre derrière Lauritta Onye. C’est la seule médaille des championnats pour l’équipe nigériane.
À leur retour au Nigéria, les principaux athlètes olympiques et paralympiques du pays sont reçus par le président Buhari, qui leur octroie des fonds pour les aider dans leur entraînement jusqu’aux Jeux de 2016 à Rio de Janeiro. Pourtant ni elle ni son entraîneur ne reçoivent d’argent, ce qui a un impact négatif sur ses préparatifs pour Rio. Elle pense que c’est parce qu’elle est une athlète handicapée que l’argent ne lui a pas été alloué. En réponse, elle menace de se retirer des Jeux.
Malgré les difficultés financières, Lauritta Onye représente le Nigéria aux Jeux paralympiques d’été de 2016, au lancer du poids en catégorie F40. Lauritta Onye domine et remporte la compétition. En devenant la première athlète F40 à lancer à plus de huit mètres, Lauritta Onye réagit avec enthousiasme et fait la roue devant la foule brésilienne.
Aux Mondiaux 2019, elle remporte la médaille de bronze au lancer du poids F40 avec un jet à 8,00 m. Lauritta Onye termine aussi 11e du lancer du disque F41 avec une marque à 20,5 m.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Getty Images
5 janvier 1762, naissance de Maria Constanze Cäcilia Josepha Johanna Aloysia Weber, cousine germaine du compositeur Carl Maria von Weber, elle a été la femme de Wolfgang Amadeus Mozart.
Elle vient d’une famille d’excellents musiciens, toutes les filles Weber ayant des voix travaillées. Sa sœur Josepha Weber crée notamment le rôle de la Reine de la Nuit dans La Flûte Enchantée (Die Zauberflöte).
Elle épouse Wolfgang Amadeus Mozart en 1782, et passe les 8 années suivantes clouée au lit par des grossesses successives (6 en 8 ans) qui l’affaiblissent considérablement.
Avec la mort de son époux et le repos de son utérus, elle devient une femme d’affaires redoutable qui montera et interprètera pièces et opéras en Autriche. Constance, apparemment douée pour les affaires, avait commencé à mettre de l’ordre dans les finances du ménage peu avant le décès de son mari. Elle améliore considérablement sa situation au fil des années. Des amis du couple organisent des concerts et elle monte elle-même sur scène pour chanter les principales œuvres du répertoire mozartien, accompagnée de sa sœur Aloysia devenue dépressive. L’Empereur note dans ses carnets qu’il « applaudit les larmes aux yeux » le grand talent de cette cantatrice que l’on a oubliée. Elle réussit à rembourser à Johann Michael Puchberg les sommes qu’il avait prêtées à Wolfgang.
Constance se remarie en 1809 avec un diplomate danois, et de 1810 à 1820, ils résident à Copenhague puis voyagent à travers l’Europe, notamment en Allemagne et en Italie. De cette période (1801-1823) date le petit Album de Souvenirs de Constance, un manuscrit autographe illustré de cent soixante-six pages recueillant des dédicaces et des réflexions sur le thème de l’amitié. Le couple s’installe à Salzbourg en 1824. Tous les deux travaillent à une biographie de Mozart que Constance publie en 1828, deux ans après la mort de son second mari.
Elle vivra jusqu’au bel âge de 80 ans, après moults voyages et récits écrits de sa longue et trépidante vie, s’éteignant en 1842.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : détail d’une gravure par J. Lange
Marie Dorval, née Marie Amélie Thomase Delaunay le 6 janvier 1798 à Lorient et morte le 20 mai 1849 à Paris 7e, est l’une des plus célèbres actrices françaises du XIXe siècle. Ses succès au théâtre et sa vie sentimentale bien remplie contribueront à en faire un mythe.
Orpheline en bas âge, Marie a tiré de son enfance malheureuse une force vive et une sensibilité envoûtante qui la fit briller sur les planches du théâtre.
À la ville, un temps obéissante aux normes de la conjugalité, elle s’en échappe vite en contractant 3 mariages, menant avec son dernier mari une union libre. Maîtresse d’Alfred de Vigny, elle entame à 35 ans une amitié avec George Sand tellement intense qu’elle laisse peu de doutes sur la réalité des parties de cartes qui se jouaient une fois les portes du boudoir closes…
Marie Dorval exprimera son talent remarquable à la Porte Saint-Martin, dans des œuvres mélodramatiques, le Château de Kenilworth, les Deux Forçats, Trente ans, ou la Vie d’un joueur, etc. ; puis des créations d’un ordre plus élevé, Antony et Marion de Lorme, lui développeront l’ampleur de son talent. Elle a été applaudie, à la Comédie-Française, dans Chatterton, pièce dans laquelle elle a incarné le rôle de Ketty Bell.
Toujours à la Comédie-Française, en 1835, elle joue dans « Angelo, tyran de Padoue » de Victor Hugo en compagnie de sa rivale mademoiselle Mars.
Femme farouchement libre et passionnée, elle s’épuisera et se consumera trop vite. La douleur de la perte d’un petit-fils et de l’amour de son public la fait tomber dans une grave dépression et elle s’éteint à l’âge de 51 ans.
Elle est enterrée au cimetière Montparnasse.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Lithographie de Marie Dorval par Alphonse-Léon Noël.
7 janvier 1895, naissance de Clara Haskil, pianiste virtuose roumaine puis suisse.
Clara Haskil est issue d’une famille roumaine juive et se révèle être une enfant surdouée. À l’âge de trois ans, elle reproduit déjà, avec un doigt, des mélodies qu’elle a entendues. La mère de Clara, Berthe Haskil, pianiste et musicienne amateur, lui donne ses premiers cours de piano et Clara révèle des dons stupéfiants d’oreille et de doigté.
Un ami des Haskil emmène un jour la fillette chez un professeur de chant du Conservatoire qui lui joue une sonatine de Mozart qu’elle ne connaît pas. Clara la joue immédiatement sans faute, d’une traite. Elle a cinq ans.
Clara souffre très jeune d’une scoliose déformante dont le traitement provoque des douleurs insoutenables, entamant son plaisir à jouer du piano. Juive dans l’Europe de la Seconde Guerre mondiale, elle doit fuir, se cacher. Elle est déclarée apatride, et c’est la Suisse qui l’accueillera en 1949. Atteinte d’une tumeur au nerf optique, elle est opérée sous anesthésie locale et, boite crânienne ouverte, jouera « son » concerto de Mozart sur la table d’opération pour veiller à ce que l’intervention n’altère pas son talent.
Elle décède à 65 ans, à Bruxelles, des blessures consécutives à une chute dans un escalier.
Depuis 1963, un concours international de piano se tient dans la ville de Vevey, en l’honneur de celle dont Charlie Chaplin lui-même disait « J’ai connu 3 génies dans ma vie : Einstein, Churchill, et Clara Haskil ».
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : auteur inconnu
8 janvier 1937, naissance de Shirley Bassey.
Elle est notamment connue pour être la seule personne à avoir enregistré trois chansons de générique pour des films de la série James Bond : Goldfinger en 1964, Les diamants sont éternels en 1971 et Moonraker en 1979.
Shirley Bassey est la benjamine d’une famille recomposée de sept enfants. Elle est la fille d’Eliza Jane, une Anglaise originaire de Teeside, et de Henry Bassey, originaire du Nigéria.
En 1953 elle signe son premier contrat professionnel de chanteuse pour la revue itinérante Memories of Al Jolson et Hot from Harlem l’année suivante. Mais à tout juste 16 ans, Shirley Bassey tombe enceinte de sa première fille Sharon et ressort déçue du monde du spectacle. Elle retourne vivre au domicile familial puis est repérée par un agent, Michael Sullivan, qui décide de faire d’elle une star. En 1956, à tout juste dix-neuf ans, elle enregistre son premier disque, Burn My Candle (At Both Ends). Interdit sur les ondes de la BBC pour ses paroles suggestives, le disque ne se vend pas.
Tout au long des années 1980, Shirley Bassey axe sa carrière sur des concerts de charité et des tournées occasionnelles dans toute l’Europe, l’Australie et les États-Unis. Après avoir terminé son contrat avec EMI-United Artists, elle décide de prendre ce qu’elle appelle une « semi-retraite ». Toutefois, au Royaume-Uni, Shirley Bassey reste l’artiste qui vend le plus de singles. Elle sera détrônée par Madonna au début des années 1990.
En reconnaissance de son immense carrière et grâce à l’admiration que lui porte la famille royale, Shirley Bassey est élevée au rang de dame de l’ordre de l’Empire britannique en 1999. La même année, Shirley Bassey reçoit la Légion d’honneur en France.
En 2002, elle est invitée à participer aux célébrations du Jubilé d’or de la reine Élisabeth II, puis en 2012 pour le Jubilé de Diamant.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Rob Mieremet
9 janvier 1909, naissance de Vincentella Perini, dite Danielle Perini puis Danielle Casanova suite à son mariage avec Laurent Casanova.
Fille d’instituteurs, elle s’engage très tôt dans les jeunesses communistes et fait adhérer son mari au parti communiste français. En parallèle de ses études puis de son métier de dentiste, Danielle Casanova est une active militante et correspondante de la presse communiste. Elle passe dans la clandestinité en 1939 après l’interdiction du PC et continue à écrire et diffuser la presse qui informe les travailleurs, distribué l’Humanité, organise des manifestations pacifiques au cours desquelles les participantes vont se servir dans les épiceries réservées aux Allemands pour distribuer les denrées récupérées. Elle est arrêtée en 1942, emprisonnée, elle continue de faire passer des messages à travers les lames du plancher, brise les vitres de sa cellule pour crier indications, informations et encouragements. Transférée au fort de Romainville, elle continue d’éditer des bulletins clandestins et d’organiser des manifestations. Elle est finalement envoyée au camp d’Auschwitz en janvier 1943, avec plus de 200 femmes, dont la majorité de résistantes. À l’arrivée, elle échappe à la Selektion elle se signalant comme dentiste, celui du camp venant juste de mourir du typhus. C’est cette même maladie qui l’emportera quelques mois plus tard, le 9 mai 1943. Longs mois durant lesquels elle ne cessera jamais de voler de la nourriture pour ses camarades, de tenter de leur obtenir des postes moins cruels.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : auteur inconnu/domaine public
10 janvier 1903, naissance de Barbara Hepworth.
Elle est une représentante majeure de la sculpture abstraite de la première partie du XXe siècle. Son art hérite de l’influence de Piet Mondrian.
Elle fait des études en arts plastiques en 1920 à la Leeds College of Art and Design puis au Royal College of Art de 1921 à 1924, où elle rencontre le sculpteur Henry Moore. Dans les années 1920, une bourse lui permet d’étudier et de vivre en Italie. Elle épouse le sculpteur John Skeaping puis le peintre Ben Nicholson en 1938. Le ménage est fort ami de la mécène Margaret Gardiner. À Paris, elle participe au mouvement Abstraction-Création. En 1935, elle fonde avec Naum Gabo le groupe Circle après la fin de Unit One. En 1939, Barbara Hepworth et Ben Nicholson déménagent à St Ives.
En 1965, elle reçoit l’Ordre de l’Empire britannique.
Son art réside tout entier dans le jeu entre formes convexes et concaves, dans une constante opposition entre vide et plein. Ainsi, à la différence de Moore, les trous ont une fonction esthétique et non dynamique, car ils offrent une variété infinie de courbes, donnant à la nature la capacité de reprendre ses droits sur l’œuvre. La sculpture s’intègre dans l’espace, elle « fait corps » avec l’espace.
Elle meurt en 1975 dans l’incendie de sa maison de St Ives dans les Cornouailles.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Erling Mandelmann
11 janvier 1858, naissance de Margaret Wynne Nevinson, née Jones (décédée le 8 juin 1932). Elle fut une militante féministe et pacifiste britannique d’origine galloise, également journaliste, écrivaine, travailleuse sociale, juge de paix et femme politique londonienne.
Fille d’un prêtre anglican, fervente chrétienne, elle s’éloigne de l’éducation conservatrice que ses parents souhaitent pour elle et étudie les langues et les lettres. En 1882 elle est diplômée de littérature de l’université St Andrew et se rêve écrivaine, mais le travail se cumulant avec les études, elle n’a pas le temps d’écrire comme elle le souhaiterait, d’autant qu’elle s’implique alors dans les premières campagnes féministes en faveur de la loi sur la propriété des femmes mariées (Married Women’s Property Act en anglais), qui est votée en 1882 et donne aux femmes mariées le droit de posséder leurs propres biens.
Elle consacre la majeure partie de sa vie à l’aide sociale dans les quartiers pauvres de l’East End, d’abord aux côtés des philanthropes Samuel et Henrietta Barnett, puis en tant que Poor Law Guardian. Son investissement féministe en faveur du droit de vote des femmes l’amène à s’impliquer dans nombre d’organisations suffragistes, principalement la Women’s Freedom League dont elle est l’une des fondatrices en 1907 avec 16 autres dissidentes de la Women’s social and political union, jugée autoritaire et conservatrice.
Le droit de vote des femmes obtenu en 1918, elle devient l’une des premières femmes juge de paix grâce à une loi qu’elle fait établir et qui permet aux femmes d’accéder à toutes les fonctions accessibles aux hommes.
Elle écrit pour la presse suffragiste (The Vote) ou socialiste (The Guardian). Ses nouvelles, parmi les premières œuvres réalistes du Royaume-Uni, exposent la dureté de la condition des classes laborieuses londoniennes, notamment pour les femmes mariées. Elle écrit également des textes autobiographiques, teintés d’amertume envers le déroulement de son existence et son mariage insatisfaisant avec le correspondant de guerre Henry Woodd Nevinson.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Lena Connel
12 janvier 1956, naissance Marie Catherine Colvin, journaliste américaine, spécialiste du monde arabe, tuée lors d’un reportage à Homs, durant la guerre civile syrienne, par un bombardement du régime syrien visant le centre de presse où elle se trouvait.
En 2001, victime d’un éclat de grenade, Marie Colvin perd son œil gauche lors d’un reportage au Sri Lanka. En 2011, elle couvre les révolutions tunisienne, égyptienne et libyenne notamment pour l’émission Anderson Cooper 360° de CNN. Rémi Ochlik et Marie Colvin se trouvent aux côtés du photographe Lucas Dolega lorsque ce dernier est tué par la police en janvier 2011 à Tunis.
Entrée clandestinement en Syrie, Marie Colvin y est la correspondante de la révolution syrienne pour le journal britannique Sunday Times.
Sa mort survient lors du bombardement, par les forces armées syriennes, d’une maison transformée en centre de presse dans le quartier rebelle de Baba Amr où elle se trouve. Le photojournaliste français Rémi Ochlik, 28 ans, de l’agence IP3 Press, est tué lors de la même attaque.
En 2019, un tribunal américain déclare le gouvernement syrien coupable de son assassinat et condamne la Syrie à verser 302 millions de dollars de dommages et intérêts à la famille de la journaliste. Le juge estime le régime de Damas coupable d’une attaque « intolérable » contre les médias.
Après sa mort, l’Université Stony Brook a créé le Marie Colvin Center for International Reporting (Centre Marie Colvin pour les reportages internationaux) en son honneur. Sa famille a également créé le Fonds commémoratif Marie Colvin par l’intermédiaire de la Fondation de la Communauté de Long Island, qui s’efforce de faire des dons au nom de Marie en l’honneur de son action humanitaire.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Fransesco Guidicini
13 janvier 1810, naissance d’Ernestine Louise Rose à Piotrków Trybunalski, en Pologne, sous le nom de Ernestine Louise Polowsky. Son père était un riche rabbin et sa mère, la fille d’un riche homme d’affaires. Son aveu ouvert d’incrédulité vis-à-vis de sa religion, le judaïsme, lorsqu’elle était adolescente, l’a mise en conflit avec son père et a envenimé leur relation fille-père. Afin de la contraindre aux obligations de la foi juive, son père, sans son consentement, lui a trouvé un fiancé lorsqu’elle avait seize ans. Au lieu de discuter de l’affaire devant un tribunal juif (parce que son père était le rabbin local qui a statué sur la question), elle est allée devant un tribunal laïc, a plaidé sa cause, et a gagné.
En 1829, elle part en Angleterre, et en 1835, elle a été l’une des fondatrices de l’Association of All Classes of All Nations, une association athée britannique qui défendait les Droits de l’homme pour tous, sans distinction de sexe, de classe, de couleur ou de nationalité. Elle enseigne en Angleterre et aux États-Unis (déménageant aux États-Unis en mai 1836) et est décrite par Samuel Putnam III comme « l’un des meilleurs professeurs de son temps ».
Ernestine rejoint un groupe de libres penseurs qui s’étaient organisés en une Society for Moral Philanthropists, dans laquelle elle enseignait souvent. En 1837, elle a participé à un débat qui s’est poursuivi pendant treize semaines, où les sujets traités comprenaient la défense de l’abolition de l’esclavage, les droits des femmes, l’égalité des chances en matière d’éducation et les droits civils. En 1845, elle était présente à la première convention nationale des infidèles [athées]. Ernestine Rose a également présenté la controverse au sujet du droit de vote des femmes dans le Michigan, en 1846. Lors d’une conférence à Worcester, dans le Massachusetts, en 1851, elle s’est opposée à appeler la Bible à garantir les droits des femmes, affirmant que la liberté des femmes et les droits de l’homme étaient fondés sur « les lois de l’humanité » et que les femmes, par conséquent, n’avaient pas besoin de la permission écrite de Paul de Tarse ou de Moïse.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : auteur inconnu
14 janvier 1841, naissance à Bourges de Berthe Marie Pauline Morisot, une artiste peintre française, cofondatrice et doyenne du mouvement d’avant-garde que fut l’impressionnisme.
Berthe Morisot était une « rebelle ». Tournant le dos très jeune à l’enseignement académique du peintre lyonnais Chocarne, elle a fondé avec Claude Monet, Auguste Renoir, Alfred Sisley, Camille Pissarro, Edgar Degas, le groupe d’avant-garde les « Artistes Anonymes Associés », qui allait devenir la Société anonyme des artistes peintres, sculpteurs et graveurs. Sa volonté de rupture avec les traditions, la transcendance de ses modèles, et son talent ont fait d’elle « la grande dame de la peinture » selon Anne Higonnet. Elle est dans le groupe impressionniste, respectée par ses camarades et admirée. À sa table se réunissent son beau-frère Édouard Manet qui est le plus mondain, Edgar Degas, le plus ombrageux, Pierre-Auguste Renoir, le plus sociable, et Claude Monet, le plus indépendant du groupe. Stéphane Mallarmé l’introduit auprès de ses amis écrivains.
Les étapes de la carrière de Berthe Morisot ne sont pas très marquées, car elle détruit toutes ses œuvres de jeunesse.
Un temps envahie par un Édouard Manet trop prompt à vouloir retoucher sa peinture et lui imposer ses codes, elle finit par s’en affranchir et gagner son respect – et celui des impressionnistes – à la force d’une maîtrise virtuose de la couleur et d’une sensibilité palpable. Elle épouse Eugène Manet, frère d’Édouard, en 1874.
Toute sa vie, elle se heurtera au mépris des critiques et des galeristes qui refuseront d’exposer ses œuvres, éclipsant son génie derrière celui de ses camarades masculins.
Son époux meurt à 59 ans en 1892, elle s’éteindra à 54 ans 3 ans plus tard, certainement emportée par une congestion pulmonaire.
Malgré sa riche production artistique, le certificat de décès mentionna : « sans profession ». Elle est enterrée dans le caveau des Manet au cimetière de Passy où il est simplement gravé : « Berthe Morisot, veuve d’Eugène Manet ».
Rendons-lui aujourd’hui toute la lumière et la reconnaissance qu’elle n’a pas eues de son vivant.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : auteur inconnu
15 janvier 1975, naissance à Montréal de Mary Pierce, une joueuse de tennis française, professionnelle de 1989 à 2006. Elle grandit au Canada puis aux États-Unis et possède la double nationalité franco-américaine, mais elle défend les couleurs françaises en compétition, notamment en Fed Cup.
Mary Pierce découvre le tennis à l’âge de 10 ans en Floride, en accompagnant une copine à un entraînement. Rapidement passionnée, la jeune fille convainc son père, Jim, de l’inscrire à l’académie de Harry Hopman. En 1987, elle remporte le Championnat des États-Unis des moins de douze ans ; son père abandonne alors son métier pour s’improviser entraîneur de tennis. Vivant son rêve de champion par procuration, il l’extirpe de l’école et inflige à sa fille 8 heures d’entraînement/jour et des claques au visage en cas de défaite ou de faible effort à l’entraînement. Malgré sa réussite sportive, qu’elle reconnaît devoir à son père, Mary avoue : « le tennis m’a volé une partie de mon enfance ». Ses premiers pas sont en effet marqués par l’omniprésence bruyante de son père, qui finit par être exclu des courts de tennis. Mary obtient une ordonnance restrictive contre son père brutal qui lui a promis la mort à elle et à son épouse après qu’elles ont décidé de l’exclure de la carrière sportive de Mary. L’émancipation de Mary Pierce et son travail avec Nick Bollettieri, son nouvel entraîneur, lui permettent de changer totalement son approche du jeu et contribuent à sa progression.
Mary Pierce fait partie du cercle fermé des joueuses comptabilisant plus de 500 victoires en carrière, ainsi que des joueuses ayant gagné au moins un tournoi sur toutes les surfaces.
Elle est insultée chaque année en mai quand, à l’approche des internationaux de France de Roland Garros, on se demande : « Un Français va-t-il enfin remporter Roland Garros, quarante ans après Yannick Noah ? »
Mary est en effet la dernière Française à avoir remporté le tournoi des Internationaux de France en 2000, et fut aussi la dernière Française en finale de ce tournoi, en 2005.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Fédération française de tennis
16 janvier 1932, naissance à San Francisco de Dian Fossey, une primatologue américaine, spécialisée dans l’étude du comportement des gorilles de l’Est.
Ses parents divorcent lorsqu’elle n’a que 6 ans. Sa mère se remarie alors avec Richard Price. Ce dernier interdit à Dian Fossey de revoir son père George Fossey, devenu alcoolique et violent. Les relations entre Dian Fossey et son beau-père sont mauvaises car c’est un homme à poigne, trop sévère. Toute son enfance, elle subit ses excès d’autorité, il va jusqu’à lui interdire de manger à la table familiale. Petite fille solitaire et renfermée, elle se passionne ensuite pour la nature et le monde animal. Elle va déverser tout son amour sur le seul animal autorisé dans la maison : un poisson rouge, déjà convaincue qu’elle vivra entourée d’animaux.
Elle commence à envisager son œuvre future en Afrique des Grands Lacs dès 1957. Il lui faut toutefois attendre 1963 pour son premier séjour au Rwanda. En 1967, elle crée le Karisoke Research Center, dans les montagnes des Virunga, au Rwanda. En 1974, elle obtient un doctorat en zoologie de l’Université de Cambridge et s’investit pleinement dans l’étude du comportement des gorilles du parc national des volcans du Rwanda.
Bien que le braconnage y soit illégal depuis les années 1920, la loi est à l’époque rarement appliquée par les restaurateurs du parc au salaire misérable et qui sont souvent soudoyés par les braconniers. Dian constate souvent que les gorilles relâchés dans sont aussitôt capturés pour être proposés à des zoos. Elle fait plusieurs découvertes sur les gorilles comme les changements de groupes par les femelles, sur la façon dont le mâle à dos argenté d’un groupe tue les petits issus d’un autre père afin que les femelles puissent porter ses propres enfants, et comment les gorilles recyclent des substances nutritives.
Dian Fossey est découverte assassinée, dans la chambre de sa hutte dans les montagnes des Virunga, le 27 décembre 1985. Son ou ses assassins n’ont jamais été identifiés.
Gorilles dans la brume, son best-seller, retrace son implication et son émerveillement face à ses animaux auprès desquels elle repose à tout jamais.
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Crédit photo : Robert I.M. Campbell
17 janvier 1927, naissance de Eartha Mae Kitt, danseuse, chanteuse, actrice et humaniste américaine. Elle est issue du viol de sa mère Riley Kitt qui avait 14 ans, par un homme blanc. Sa mère et son beau-père sont des métayers pauvres qui lui donnent le prénom de Eartha pour remercier la terre (earth) de la bonne récolte précédant sa naissance. Son beau-père quitte sa famille, sa mère est contrainte de la placer chez des parents alors qu’elle a 6 ans. Elle et sa demi-sœur, pour payer leurs frais de garde, participent aux récoltes de coton, font la cuisine et du jardinage.
Elle travaille en 1943 avec une troupe de danse et fait des tournées sur plusieurs continents. Elle quitte la troupe et s’installe à Paris pour être chanteuse de cabaret. La jeune créole, à l’enfance malheureuse, persévère et devient une vedette. En 1950, Orson Welles la choisit pour incarner Hélène de Troie dans Time runs.
En 1957, elle joue avec Sidney Poitier dans The Mark of the hawk. En 1967, elle personnifie le personnage de Catwoman dans la série télé Batman.
En 1968, elle crée un malaise lors d’un déjeuner organisé à la Maison-Blanche en se prononçant contre la guerre du Viêt Nam. Cet incident l’ayant mise à l’index aux USA, elle doit poursuivre sa carrière à l’étranger jusqu’en 1974.
Kitt se montre active pour un grand nombre de causes sociales dans les années 50 et 60, fondant par exemple la Kittscille Youth Foundation, organisation à but non lucratif en faveur d’enfants défavorisés de Los Angeles.
Kitt devint plus tard une ardente défenseure des droits LGBT et soutient publiquement le mariage entre personnes du même sexe, qu’elle considérait comme un droit civil. Kitt était également membre de la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté. Ses critiques de la guerre du Viêt Nam et son implication contre la pauvreté et autour des émeutes raciales peuvent être considérées comme faisant partie d’un large engagement au-delà du militantisme pour la paix.
Un cancer du côlon l’emporte à l’âge de 81 ans en 2008.
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Crédit photo : Michael Ochs Archives/Getty Images
18 janvier 1992, naissance de Reema Juffali, à Djeddah en Arabie saoudite, une pilote automobile professionnelle saoudienne qui participe aux compétitions en catégorie Formule 4 puis en GT3.
Dès qu’elle était enfant, elle s’est intéressée aux voitures et aux sports. Son intérêt a été jugé avec ironie car le pays interdisait strictement aux femmes de conduire à cette époque.
Après avoir obtenu son diplôme, Reema Juffali a obtenu un permis de conduire en octobre 2010 après la réussite à son examen de conduite aux États-Unis. Elle a obtenu sa licence de course en septembre 2017, après que le mouvement Women to drive ait mis fin avec succès à l’interdiction des femmes pilotes en Arabie saoudite le même mois. Sa première course en tant que coureuse professionnelle a eu lieu en octobre 2018 et elle a enregistré la plus grande victoire de sa carrière en décembre 2018. Le 22 novembre 2019, elle est devenue la première femme saoudienne à participer à une compétition internationale de course en Arabie saoudite. Elle a participé à la compétition de voitures tout électriques du Jaguar I-Pace eTrophy 2019-2020 en tant que pilote VIP ; la course a eu lieu à Diriyah, une ville proche de Riyad. Elle devait également participer au championnat de Formule 4 des Émirats arabes unis en 2020.
Reema Juffali rêve de participer aux 24 Heures du Mans.
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Crédit photo : Jakob Ebrey
19 janvier 1943, naissance à Port Arthur (Texas) de Janis Joplin.
Surnommée la « Mama Cosmique » ou « la reine de la soul psychédélique » au sommet de sa carrière, également appelée « Pearl » par ses amis, elle s’est d’abord illustrée, à la fin des années 1960, en tant que chanteuse du groupe d’acid rock psychédélique Big Brother and the Holding Company et, plus tard, comme artiste solo avec ses groupes d’accompagnement, The Kozmic Blues Band et The Full Tilt Boogie Band.
Janis Joplin marque les esprits par ses performances vocales et sa présence scénique, « électrique » pour ses fans. Elle a été également arrangeuse, peintre, danseuse et musicienne.
Plutôt attirée par la peinture initialement, c’est au lycée qu’elle commence à chanter du blues et du folk avec des amis. Joplin entre à l’Université du Texas à Austin en 1960, où elle n’obtiendra jamais de diplôme. Durant ce bref passage, elle fut élue « le garçon le plus laid » du campus. Elle en fut extrêmement humiliée et en garda un vif et douloureux souvenir. Elle n’eut de cesse, depuis cet épisode, de vouloir prouver son talent.
Son groupe et elle apparaissent notamment au Festival de Woodstock dans les heures tardives du samedi 16 août 1969. Le groupe est transporté par hélicoptère avec Joan Baez sur le site de l’événement, mais lorsque Janis aperçoit la foule, elle devient incroyablement nerveuse. Durant l’attente dans les coulisses, elle consomme beaucoup d’héroïne et d’alcool. Conséquence, au moment où elle entre sur scène, elle est complètement ivre et droguée. Durant sa prestation, sa voix devient légèrement rauque et sifflante. Elle aura tout de même droit aux rappels du public, bien que mécontente de sa performance.
Le lendemain même de l’enregistrement de Me and Bobby McGee – qu’elle n’aura jamais entendu – le 4 octobre 1970, elle est découverte morte d’une surdose d’héroïne dans sa chambre d’hôtel, deux semaines seulement après Jimi Hendrix.
Janis a marqué les esprits par sa voix très maîtrisée, puissante et nuancée, avec une tessiture assez étendue et un timbre de voix particulièrement rocailleux.
Source : Wikipedia.fr
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20 janvier 1758, naissance à Montbrison de Marie-Anne Pierrette Paulze, une scientifique, traductrice et illustratricefrançaise. Elle est la fille du fermier généralJacques-Alexis Paulze, et de Claudine Thoynet, son épouse. Elle perd sa mère à l’âge de trois ans. Son père lui fait faire ses études au couvent de la Visitation de Montbrison, afin qu’elle y reçoive l’éducation classique d’une jeune fille de la haute bourgeoisie. Elle y forge son caractère, s’intéressant particulièrement aux sciences et au dessin.
Quasiment mise aux enchères matrimoniales par son grand-oncle pour lui trouver un bon parti à l’âge de 13 ans, elle n’épouse pas le premier choix de son aïeul, mais Antoine de Lavoisier, lui aussi fermier général, alors âgé de 28 ans.
Quand en 1775 son époux prend la direction de la Régie des poudres et du salpêtre, Marie-Anne Paulze l’assiste, note les expériences et les résultats. Avec Samuel Dupont, ami du couple, Lavoisier constate le retard de l’agriculture française. Il lance une expérience pour améliorer le rendement agricole sur un territoire de 1 000 hectares qu’il confie à sa femme. La production de blé augmente mais l’exploitation n’est pas rentable. Durant une dizaine d’années, elle continue à collaborer à l’œuvre scientifique de son mari, en traduisant en français diverses publications, et en dessinant toutes les planches illustrant son Traité élémentaire de chimie. En effet, ayant pris des leçons de latin auprès de son frère Balthazar Paulze ; elle apprend également l’anglais et l’italien, et peut ainsi traduire les œuvres de Priestley, de Cavendish, d’Henry et des autres chimistes européens. Elle traduit aussi, en 1790, De la force des acides et de la proportion des substances qui composent les sels neutres, de Kirwan, et publie sa traduction dans les Annales de chimie.
Jugée habile au dessin, il lui arrive de croquer, dans l’atelier, son mari et ses collaborateurs, voire de s’ajouter aux dessins, et treize de ses gravures ornent le Traité élémentaire de chimie.
En 1788, sa traduction de l’Essai sur le phlogistique du chimiste irlandais Richard Kirwan permet à Lavoisier, aidé par d’autres scientifiques, de réfuter chacun des arguments de l’Essai et de publier en 1789 son Traité élémentaire de chimie, qui nie l’existence du phlogistique. L’ouvrage comprend également trois notes du traducteur, c’est-à-dire de Marie-Anne Paulze.
Malgré les difficultés financières suivant la dépossession de ses biens et l’exécution le même jour de son mari et son père sous la Terreur, Marie-Anne organise la publication des derniers mémoires de Lavoisier, Mémoires de chimie, une compilation de ses papiers et ceux de ses collègues démontrant les principes de la nouvelle chimie. Le premier volume contient les travaux sur la chaleur et la formation de liquides, tandis que le second traite des notions de combustion, de l’air, de la calcination des métaux, de l’action des acides et de la composition de l’eau.
Elle meurt le 10 février 1836 et est inhumée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (13e division), à Paris.
Source : wikipedia.fr
Image : Détail du Portrait d’Antoine-Laurent Lavoisier et de sa femme Marie-Anne Paulze par Jacques-Louis David (1788)
21 janvier 1858, naissance de Mel Bonis (de son vrai nom Mélanie Hélène Bonis), morte le 18 mars 1937, compositrice française.
Elle reçoit une éducation religieuse stricte et ressent, très vite, une grande piété et une grande foi qu’elle conserve toute sa vie. Aussi affronte-t-elle avec courage et détermination les préjugés hostiles pour la vie d’artiste et les mœurs légères que l’on prête aux femmes qui se destinent à une telle carrière.
Dès son plus jeune âge, Mel Bonis joue, seule, sur le vieux piano de ses parents. Promise au métier de couturière, elle échappe à cette destinée grâce à un ami des parents, professeur au Conservatoire de Paris.
Elle est lauréate du Second prix d’accompagnement au piano en 1879.
En 1878, s’ouvrent pour la première fois de l’histoire du Conservatoire de Paris deux classes d’harmonie pour les femmes. Mel Bonis est lauréate de cette classe et obtient en 1879 le Second prix, puis l’année suivante, en 1880, le Premier prix d’harmonie. En novembre, Mel Bonis arrête soudainement ses études « pour des raisons familiales » car sa famille arrange un mariage avec un riche industriel de 22 ans son aîné, veuf et père de 5 enfants, pour l’empêcher d’épouser son grand amour Amédée-Louis Hettich. Ils auront 2 enfants ensemble, mais de sa liaison avec Amédée-Louis Hettich naît secrètement une fille, Madeleine, en 1899. Par les hasards du destin, de retour de la Première Guerre mondiale, son fils Édouard tombe amoureux de sa demi-sœur secrète. Leur mère n’a pas d’autre choix que d’avouer la vérité.
Le premier morceau de Mel Bonis est une pièce pour piano intitulée Impromptu qu’elle signe Mel Bonis : c’est le pseudonyme qu’elle choisit pour ne pas être reconnue comme femme en tant que « compositeur ». Elle écrit deux mélodies en collaboration avec Amédée-Louis Hettich sur deux poèmes de sa main, Villanelle et Sur la plage.
En proie au doute et à la culpabilité jusqu’à sa mort en 1937, Mel Bonis compose plus que jamais dans les années 1900, sublimant ainsi sa douleur, la transformant en création. La compositrice se concentre sur la musique religieuse où elle essaye de rencontrer « l’amour divin ».
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Crédit photo : Charles-Auguste Corbineau (1885)
22 janvier 1982, naissance à Paris de Pénélope Bagieu, dessinatrice de BD française.
Elle passe son enfance en Corse. Sa mère est journaliste, son père effectue différents métiers. Elle passe un baccalauréat économique et social et entre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, dont elle sort avec les moins bonnes notes de sa promotion puis au Central Saint Martins College of Art and Design. Elle pratique notamment le multimédia et l’animation. Après son diplôme, elle revient à une activité d’illustratrice. En septembre 2008 sort le premier volume de Joséphine, une bande dessinée dont elle assure elle-même les textes et les illustrations.
Elle publie en 2010 Cadavre exquis, sa première nouvelle graphique pour laquelle elle se charge du dessin et du scénario. Ce premier album lui vaut le prix SNCF au festival d’Angoulême en janvier 2011, ainsi que le prix BD du meilleur album humour. En février 2013, à l’occasion du 40e festival international de la bande dessinée d’Angoulême, elle est nommée chevalier des Arts et des Lettres par la ministre de la Culture et de la Communication.
Dans son œuvre comme ses prises de position publiques, elle est très engagée dans le combat féministe, affirmant notamment que « Si tu demandes avec une petite voix timide qu’on te fasse de la place, ça ne marchera pas ! ».
En octobre 2021, elle est nommée présidente de la commission d’aide sélective en fiction et animation du Centre national du cinéma (CNC).
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Crédit photo : Simoné Eusebio
23 janvier 1928, naissance à Paris de Jeanne Moreau, actrice et chanteuse française.
Après avoir passé une partie de son enfance à Vichy et à Mazirat, la future comédienne achève ses études secondaires à Paris et commence à suivre, à l’insu de ses parents, les cours de théâtre de Denis d’Inès, alors doyen de la Comédie-Française. En 1946, elle entre dans sa classe comme auditrice, au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Elle obtient ses premiers rôles au cinéma dans Meurtres de Richard Pottier en 1950, puis dans Touchez pas au grisbi de Jacques Becker en 1954. La même année, elle est une très sensuelle et frivole reine Margot pour Jean Dréville.
En 1956, alors qu’elle joue dans la pièce La Chatte sur un toit brûlant, elle rencontre Louis Malle qui prépare le film Ascenseur pour l’échafaud et le scénariste Roger Nimier qui lui présente Paul Morand. Cette œuvre révèle toute la subtilité de son jeu et Les Amants, qui fait scandale lors de sa sortie, lui donne l’image d’une héroïne moderne.
En 1992, elle obtient le César de la meilleure actrice pour La Vieille qui marchait dans la mer, suivi de deux César d’honneur en 1995 et en 2008 ainsi qu’un Oscar d’honneur en 1998.
En 1998, l’Académie américaine des arts et des sciences du cinéma lui rend hommage lors d’une cérémonie. En 2000, elle est la première femme élue à l’Académie des beaux-arts de l’Institut de France, au fauteuil créé en 1998 dans la section Création artistique pour le cinéma et l’audiovisuel.
Jeanne Moreau est retrouvée morte par sa femme de ménage au matin du 31 juillet 2017, dans son appartement parisien. Selon ses volontés testamentaires, l’actrice a légué l’ensemble de ses biens, ainsi que la propriété de ses droits d’auteur et moraux et sur l’œuvre de sa vie au « Fonds Jeanne Moreau », créé en octobre 2017.
La filmographie de Jeanne Moreau a toujours laissé une place importante à la jeune génération de cinéastes européens. De fait, elle participe activement depuis 2003, d’abord, cette année-là, comme présidente du jury, puis comme marraine fidèle, au Festival international des jeunes réalisateurs Premiers Plans d’Angers.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Mario de Biasi
24 janvier 1943, naissance à Dallas de Sharon Tate, une actrice américaine, morte assassinée le 9 août 1969 à Los Angeles.
Découverte à Hollywood au début des années 1960, Sharon Tate décroche son premier vrai rôle avec The Beverly Hillbillies, une sitcom américaine dans laquelle elle joue le temps de 15 épisodes entre 1963 et 1965. Elle décroche ensuite plusieurs rôles consécutifs au cinéma jusqu’en 1967, année où elle joue dans le film Le Bal des vampires et surtout La Vallée des poupées, qui lui apporte la notoriété et une nomination aux Golden Globes.
Ces nombreuses prestations dans les comédies et les films dramatiques sont bien reçues par la critique et Tate est vue comme une des actrices les plus prometteuses d’Hollywood. Playboy déclare que « l’année 67 est celle de l’arrivée de Sharon Tate ».
Alors qu’elle est enceinte de huit mois, elle est assassinée le 9 août 1969 dans sa résidence de Cielo Drive, par des membres de la « Famille » Manson, secte fondée par le tueur et gourou Charles Manson. Quatre autres victimes sont également retrouvées sur les lieux. Ce drame marque pour certains la fin du Flower Power, mouvement social très populaire aux États-Unis durant les années 1960. Après sa mort, Doris Tate (sa mère) et ses sœurs Patti et Debra joueront un rôle crucial dans l’incarcération de ses meurtriers. De nombreux hommages ont été rendus à l’actrice dont le dernier, cinquante ans après sa mort, par Quentin Tarantino qui imagine un scénario uchronique en lien avec son assassinat pour son film Once Upon a Time… in Hollywood.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : domaine public
25 janvier à Londres de Virginia Woolf, née Adeline Virginia Alexandra Stephen, une femme de lettres britannique.
Enfant, Virginia a libre accès à la vaste bibliothèque de son domicile, où elle découvre les classiques et la littérature anglaise. Les souvenirs de vacances en famille, les impressions laissées par le paysage et le phare, sont des sources d’inspiration notables de ses romans, en particulier Voyage au Phare (To the Lighthouse).
La mort de sa mère, décédée alors que Virginia avait 13 ans, et celle de sa demi-sœur Stella deux ans plus tard plonge l’adolescente dans sa première dépression nerveuse. La mort de son père en 1904 provoque un effondrement. Virginia est brièvement internée. Virginia Woolf commence l’écriture comme activité professionnelle en 1905 pour le supplément littéraire du Times. Son premier roman, The Voyage Out (La Traversée des apparences), est publié en 1915. Ses romans et ses essais rencontrent un succès aussi bien auprès de la critique que du grand public.
En 1910, Virginia participe au « canular du Dreadnought », destiné à attirer l’attention sur le Bloomsbury Group. Horace de Vere Cole et ses amis se font passer pour une délégation de la famille royale d’Abyssinie ; ils réussissent à tromper la Royal Navy, qui leur fait visiter le navire amiral, le HMS Dreadnought.
En 1912, elle épouse l’écrivain Leonard Woolf, elle adore son mari qui est son meilleur ami, mais ne ressent aucune attirance sexuelle pour lui. Elle vit en revanche une passion enflammée tolérée par son mari avec Vita Sackville-West, une aristocrate fantasque, à partir de 1922.
En 1941 à l’âge de 59 ans, elle se suicide par noyade dans l’Ouse près de Monk’s House dans le village où elle vivait avec son mari.
Elle est aujourd’hui considérée comme l’une des plus grandes romancières du XXe siècle et des plus grandes innovatrices dans la langue anglaise. Dans ses œuvres, qui délaissent l’intrigue et la progression dramatique, elle expérimente avec acuité les motifs sous-jacents de ses personnages, aussi bien psychologiques qu’émotifs (rêveries, états d’âme, pensées contradictoires ou sans lien logique).
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : George Charles Beresford
26 janvier 1944, naissance de Angela Yvonne Davis, dans le quartier surnommé « Dynamite Hill » de Birmingham dans l’Alabama alors que les lois Jim Crow imposaient toujours la ségrégation raciale dans le Sud des États-Unis.
Ses deux parents possèdent une expérience militante : à l’école secondaire, sa mère a participé à des mouvements antiracistes, et sont membres de la National Association for the Advancement of Colored People (NAACP). Sa grand-mère maternelle, née peu après la Proclamation d’émancipation, lui parle de l’esclavage qu’avaient connu ses propres parents.
Son adhésion au parti communiste américain et au mouvement des Black Panthers lui vaut d’être surveillée par le FBI, dans le cadre du programme COINTELPRO. Elle enseigne en 1969 à l’université de Californie à Los Angeles mais en est renvoyée à cause de son activisme politique. Angela Davis s’investit dans le comité de soutien à 3 prisonniers noirs américains accusés d’avoir assassiné un gardien de la prison de Soledad en représailles de l’assassinat de trois de leurs codétenus. Dans le cadre de cet activisme, elle est accusée d’avoir organisé une prise d’otages dans un tribunal dont l’issue a été meurtrière.
Dès sa sortie de prison, en 1972, Angela Davis se met à publier. Ses essais autant que ses discours véhéments font d’elle l’une des intellectuelles radicales les plus connues de l’époque : la paix au Viêt Nam, l’antiracisme, le féminisme constituent son credo.
Une autre composante de son identité militante est son féminisme. Ce dernier est en partie nourri par son parcours militant au cours duquel elle se heurte au sexisme d’une partie du mouvement nationaliste noir voire d’une partie des organisations auxquelles elle appartient.
Angela Davis a fait son coming out en tant que lesbienne en 1998 dans le magazine Out, et se revendique végan en 2012.
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Crédit photo : Philippe Halsman
27 janvier 1879, naissance de Beatrice Hastings, née Emily Alice Haigh à Londres, une poétesse britannique, journaliste et critique d’art.
Beatrice Hastings, fille de William Haigh, un grand propriétaire terrien, passe sa jeunesse en Afrique du Sud. En 1896, elle fréquente pendant trois ans le Queen’s College à Oxford pour étudier la littérature.
Par la suite, elle se fit connaître par ses nombreuses nouvelles et, avec son amie et amante Katherine Mansfield, caractérisa au début du XXe siècle une nouvelle forme de l’essay writing.
Avant qu’éclate la Première Guerre mondiale, elle s’installe en France, où elle donne, comme chroniqueuse du New Age, des nouvelles de la vie de société à Paris. Grâce à son ami, l’artiste Max Jacob, elle est admise dans la bohème parisienne et vit dans le quartier des artistes à Montparnasse. En juin 1914, elle fait la connaissance du peintre et sculpteur italien Amedeo Modigliani (1884-1920), avec lequel elle vit, pendant plus de deux ans, une relation amoureuse. Elle pose pour lui de nombreuses fois et quatorze portraits, dont deux peints en 1915, le Portrait de Beatrice Hastings devant une porte dans une collection privée à New York, et le Portrait de Beatrice Hastings au musée des beaux-arts de Toronto, ainsi que des nus, sont conservés au début du XXIe siècle. Au cours de leur relation turbulente, la vie de Modigliani tombe de plus en plus dans les excès. Sa consommation d’alcool et d’opium, qu’il partage avec ses amis Maurice Utrillo et Chaïm Soutine, est fréquemment évoquée par la presse. En 1916, Modigliani la quitte pour la jeune étudiante en arts Jeanne Hébuterne (1898-1920). Peu de temps après, Beatrice Hastings entame une relation orageuse avec Raymond Radiguet (1903-1923).
Le 30 octobre 1943, Beatrice Hastings se suicide après que les médecins lui ont diagnostiqué un cancer.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Emily Alice Haigh
28 janvier 1873, naissance de Sidonie Gabrielle Colette, dite Colette, une femme de lettres française, mime, comédienne, actrice et journaliste.
Elle est l’une des plus célèbres romancières, aussi bien en France qu’à l’étranger, de la littérature française. Sa bisexualité, affirmée et revendiquée, occupe une large place dans sa vie et son œuvre. Deuxième femme élue membre de l’académie Goncourt (en 1945, après Judith Gautier en 1910), elle en est la présidente entre 1949 et 1954. Elle est la première femme en France à recevoir des funérailles nationales.
Comme toutes les femmes de son époque que la gent masculine rechigne à publier, Colette doit signer ses premiers romans du nom de son mari d’alors, prenant ainsi le pseudonyme de « Willy ». Mais sous l’influence d’autres artistes d’avant-garde et libertaires, elle se libère de plus en plus de la tutelle de Willy et en 1905, elle publie Dialogues de bêtes sous le nom de Colette Willy. Pour ne plus signer que Colette quelques années après.
Pour gagner sa vie, encouragée par le comédien et mime Georges Wague, elle poursuit de 1906 à 1912 une carrière au music-hall, où elle présente des pantomimes orientales (« la première mime féminine de mon temps », écrit-elle) dans des tenues très légères (la préfecture de police interdit notamment son spectacle de pantomime nu sous une peau de panthère)…
Ce sont des années de scandale et de libération morale : après son divorce d’avec Willy en 1906, elle vit plusieurs relations lesbiennes. Elle publie des ouvrages évoquant ces années, comme La Vagabonde, L’Envers du music-hall ou En tournée.
Mélomane avertie, Colette collabore également avec Maurice Ravel entre 1919 et 1925 pour la fantaisie lyrique L’Enfant et les Sortilèges.
Pendant l’Occupation, elle se réfugie en Corrèze, la quittant toutefois pour faire libérer son troisième mari Maurice Goudeket, juif arrêté et transféré à Compiègne mais libéré grâce à ses démarches auprès de l’ambassadeur d’Allemagne à Paris, Otto Abetz, dont l’épouse est Française et admiratrice de Colette.
Elle meurt le 3 août 1954 à Paris.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : Henri Manuel
29 janvier 1895, naissance de Muna Lee, une écrivaine, poétesse, interprète-traductrice et activiste américaine. Elle est également connue pour ses écrits féministes et en faveur du Panaméricanisme (un mouvement diplomatique, politique, économique et social qui cherche à créer, encourager et organiser les relations, associations et coopérations entre les différents pays du continent américain du Nord comme du sud, en vertu d’intérêts communs).
Elle a passé une grande partie de sa vie en Amérique latine, notamment à Porto Rico, où elle rédige ses plaidoyers en faveur du droit de vote des femmes et l’égalité des sexes. Elle écrit en anglais mais aussi traduit un grand nombre de poèmes espagnols d’auteurs latino-américains vers l’anglais pour publier une anthologie de la poésie sud-américaine et faire reconnaître mondialement le talent de ces auteurs mal connus, car jamais traduits jusqu’alors.
Ses talents de traductrice en font une interprète de premier choix pour les services militaires américains pendant la Première Guerre mondiale.
De retour aux USA pendant la Grande Dépression, elle traverse le pays dans toutes ses longueurs, ses enfants sous les bras après s’être séparée de son mari toxicomane, pour exiger le droit des femmes à travailler, sans restriction, interdictions de certains métiers.
Elle passe les dernières années de sa vie, de 1941 jusqu’à sa retraite en 1965, deux mois avant son décès causé par un cancer des poumons, à travailler auprès du département d’État des USA (ministère des Affaires étrangères) pour y promouvoir et favoriser les échanges interculturels avec les pays d’Amérique latine. Elle ne cessera jamais d’écrire ses propres œuvres et poèmes jusque dans ses derniers jours.
Source : Wikipedia.fr
Crédit photo : publiée dans le Pan-American Magazine en 1929
30 janvier 1929, naissance de Lucille Teasdale-Corti, médecin et chirurgienne-pédiatre canadienne, ayant travaillé en Ouganda de 1961 jusqu’à sa mort en 1996.
Ayant reçu une éducation dans un établissement catholique, c’est d’entendre les récits de bonnes revenues de missions humanitaires en Chine qui lui donnent envie de devenir médecin.
À L’université de médecine de Montréal, elles sont 10 femmes sur les 110 étudiants de première année, 8 les années suivantes. Elle est diplômée en 1955.
Au cours de son internat, elle rencontre un jeune médecin italien, Piero Corti ; les deux chérissent un rêve commun : celui de pratiquer la médecine où le besoin se faisait le plus sentir.