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Les enfants sont par nature curieux. Ils s’intéressent bien volontiers aux animaux, quel que soit leur âge. Voici, à leur attention, d’amusantes poésies qui les éveilleront au règne animal, aussi surprenant que passionnant. Ils découvriront plaisamment, avec cet abécédaire, la vie de bien des espèces domestiques ou sauvages qu’ils ne connaissent pas forcément : ils ne manqueront pas de s’enrichir en s’intéressant à leurs particularités notamment. Ils en retiendront, par le biais de la poésie, leur fascinante adaptation au milieu environnant ainsi que leur fabuleuse résilience face à l’hostilité ambiante et la dégradation dommageable de leur habitat. Ils comprendront pourquoi l’homme représente souvent une grave menace à leur égard… Peut-être même voudront-ils préserver les écosystèmes et la biodiversité, déjà grandement en danger ? Il sera de leur ressort, à l’avenir, d’éviter leur péril…
À PROPOS DE L'AUTRICE
Ex-professeur des écoles,
Valérie Michel se lance dans l’écriture grâce à des poèmes auxquels elle donne un rôle clef dans son premier roman, Comme une évidence, dans lequel les sentiments, l’amour en particulier, jouent un rôle majeur. Elle change ensuite d’époque, de ton, d’atmosphère, de thème, avec ses onze romans suivants, tous très différents : des policiers, des romances, des feel good, des destins de femmes, toujours sur fond de poésie. Elle y véhicule les mêmes valeurs que celles qu’elle défend dans son mandat de conseillère municipale, à savoir la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité. Elle publie ensuite divers recueils de poèmes sur des sujets variés : les caractères humains, les déclinaisons de l’amour, les grands thèmes sociétaux du XXI siècle, les émotions enfantines, la peinture, les énigmes, les corporations, les beaux paysages et sites culturels français. Elle propose aujourd’hui des poésies pour éveiller les enfants au monde animalier.
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Valérie Michel
Abécédaire animalier poétique
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Valérie Michel
ISBN : 979-10-422-0110-4
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À tous ceux qui s’intéressent à la nature, aiment s’enrichir avec curiosité
et se plaisent à découvrir les richesses du monde animalier
qu’il convient de préserver…
De la même auteure
Le Lys Bleu Éditions
Romans
Comme une évidence, septembre 2019
La lettre à Élise, décembre 2019
Les héros de la différence, mai 2020
Le rêve d’Émilie, mai 2020
L’imposture, juin 2020
Passage aux aveux, juin 2020
L’héritière, juin 2020
Il n’y a pas d’âge pour être heureux, septembre 2020
Toujours un mal pour un bien, septembre 2020
Sonate au clairde lune, mars 2021
Une campagne inédite, juin 2021
Noisette et Mia, avril 2022
Recueils
Dictionnaire des caractères, octobre 2021
Les déclinaisons de l’amour, janvier 2022
Le XXIe siècle en poésie, mai 2022
Poésies enfantines, novembre 2022
Peintures poétiques, novembre 2022
Énigmes poétiques, décembre 2022
Hommages poétiques aux corporations, avril2023
Tour de France poétique, avril 2023
Mignonne petite abeille,
Sincèrement, tu m’émerveilles…
Je te vois butiner les fleurs
En été, avec grand bonheur.
J’aime déguster ton miel,
Délicieux et substantiel.
Quand j’observe la colonie
Dans laquelle tu vis,
Je suis vraiment fascinée
À la vue de cette société si organisée !
Autour de l’unique reine qui pond
Paressent les faux-bourdons,
Tandis que sans cesse tu t’actives,
Petite ouvrière sur le qui-vive.
Je sais qu’au fil de ton existence,
Ton rôle change en permanence :
De nettoyeuse consciencieuse,
Tu deviens nourrice très sérieuse,
Puis, successivement, architecte, ventileuse,
Gardienne et enfin butineuse.
Alors responsable de l’approvisionnement,
Tu récoltes le nectar, l’eau, le pollen facilement,
Apportant ta précieuse contribution
À l’indispensable pollinisation.
Mignonne petite abeille,
Sincèrement, tu m’émerveilles…
Je te vois butiner les fleurs
En été, avec grand bonheur.
J’aime déguster ton miel,
Délicieux et substantiel.
Si tu crains pour ta maison,
Reste sans appréhension :
L’apiculteur n’est pas un pilleur
Qui souhaite ton malheur.
S’il te prend un surplus de miel,
Il éloigne tes ennemis potentiels,
Tels que les frelons asiatiques
Ou encore les guêpes dévastatrices.
Il vise la sauvegarde de ta ruche,
Veillant à lui éviter des embûches.
Il aide ta colonie à se développer
Et surtout à rester en bonne santé.
Mignonne petite abeille,
Tu n’as pas ta pareille,
Tu dois rester éternelle
Car tes prouesses naturelles,
Pour le moins phénoménales,
Nous sont grandement vitales.
Mignonne petite abeille,
Sincèrement, tu m’émerveilles…
Je te vois butiner les fleurs
En été, avec grand bonheur.
J’aime déguster ton miel,
Délicieux et substantiel.
Je suis le petit âne gris.
On me dit toujours têtu.
Pourtant, j’essaie d’être gentil…
Toi, dis donc, qu’en penses-tu ?
D’accord, j’ai besoin d’espace
Pour paître, me dépenser,
Et si quelqu’un me menace,
Je peux me montrer entêté.
Mais je suis du genre facile
À qui sait bien me soigner,
Courageux, fidèle, docile
Avec celui qui sait m’aimer.
Si mon maître gagne ma confiance,
Me consacre un peu de son temps,
Je me révélerai sans défiance,
Affectueux et attachant.
Parfois espiègle et malicieux,
J’use de mon intelligence
Pour faire ce qui me paraît judicieux,
Sans peur et avec aisance.
Je comprends tout facilement,
J’apprends et mémorise avec joie,
J’agis toujours sciemment,
Il faut juste que l’on croie en moi.
Je n’ai pas le caractère
Que l’on me prête, indigne…
Plutôt tenace, au contraire,
Je ne courbe jamais l’échine.
Franchement volontaire
Et très peu craintif,
Je déteste rester solitaire
Et m’ennuyer, oisif.
C’est vrai, dans ce cas,
Je fais des bêtises
Pour attirer l’attention sur moi
Et obtenir un complice de mise.
À défaut d’un autre âne ami
Qui pourrait me servir de compagnon,
Je passerais volontiers ma vie
Avec une poule, une chèvre, un mouton.
Mais par pitié, de grâce,
Ne me laissez pas seul,
Je tomberais en disgrâce
Avec mon pré pour linceul !
Je suis le petit âne gris.
On me dit toujours têtu.
Pourtant, j’essaie d’être gentil…
Toi, dis donc, qu’en penses-tu ?
Ce singe social et grégaire vit en famille,
Au sein d’une structure matriarcale
Fondée sur les relations mère-fille,
Admises comme normales.
Il évolue en bandes organisées,
Lesquelles sont dominées
Par quelques mâles avisés
Qui en assurent la sécurité.
Ces mâles dominateurs,
Plus imposants que les femelles,
Contraignent par le combat ou la peur
Les individus sources de querelles.
Ils se confrontent plus volontiers
Aux intrus déstabilisateurs
Qu’aux membres du groupe créé,
Afin de ne pas affecter la hiérarchie intérieure.
Fier d’être un mâle dominant,
Le babouin sait imposer le respect :
Il peut se montrer courageux et violent
Pour sauver les siens et établir la paix.
Ce primate omnivore,
Habitant des steppes et savanes,
À tendance frugivore,
Consomme aussi des protéines animales qu’il glane.
L’épouillage mutuel quotidien,
Au-delà de l’hygiène qu’il représente,
Permet d’entretenir la cohésion et les liens
Dans la troupe, éloignant les mésententes.
Quand survient une menace,
Leurs cris stridents et leur agitation
Constituent une tactique très efficace
De défense et de dissuasion.
Si les jeunes sont la proie des rapaces
Et des non moins redoutables pythons,
Les adultes doivent s’avérer perspicaces
Pour lutter contre les fauves et les lycaons.
Vénéré par les Égyptiens naguère,
Le babouin est désormais chassé tristement
Pour sa viande, sa graisse et ses callosités fessières
Qui répondent à des croyances médicinales apparemment.
Le braconnage sauvage tenace
Et la dégradation de son habitat
Constituent pour lui de sérieuses menaces
Dont il semble difficile de ne pas faire état…
Moi, un monstre des mers ?
Je suis certes imposante,
Mais de mon rôle je suis fière,
Même si je parais géante !
Tu me connais comme un mammifère marin
Vivipare, qui allaite son baleineau,
Avec des poumons, un évent, des reins
Et des fanons pour filtrer le plancton de l’eau.
Tu sais que je fais des sauts
Sur le ventre, sur le dos,
Que je frappe ma queue sur l’eau
Et que je chante avec des trémolos.
En période de reproduction,
Je joue ainsi la défiance pour mes rivaux,
Je séduis et j’attire l’attention,
Fébrilement, au milieu des flots.
Je communique, j’amplifie les signes, les sons,
Lorsque le vent et les vagues couvrent mes vocalises.
J’annonce le regroupement avant la migration
Vers des eaux plus chaudes pour la mise-bas requise.
Malheureusement, pendant des siècles bien longs,
On m’a chassée, intensivement,
Pour ma chair, ma graisse, mes fanons :
Certaines amies sont en voie d’extinction également…
Bien sûr, la chasse commerciale
Est désormais interdite, de façon stricte.
Mais certains pays, pour des raisons spéciales,
Ne respectent pas les moratoires que la loi dicte.
Que je sois grise, noire, bleue, blanche,
Boréale, commune, à bec, à bosse, pygmée,
Pilote, sarde, du Groenland ou franche,
Protégée ou non, on continue de me tuer…
Trop peu de personnes réalisent
À quel point je suis utile et unique
Pour maintenir une biodiversité que l’on brutalise
Et contrer le triste réchauffement climatique !
En effet, je régule les écosystèmes :
Lorsque je plonge dans les profonds espaces,
Je favorise la circulation des nutriments que j’essaime
Et qui nourrissent les crustacés et poissons en surface.
Je produis moi-même continûment
Quantités de précieux nutriments
Que le phytoplancton utilise pour son développement,
Lequel absorbe le dioxyde de carbone utilement.
Personne ne se soucie des agressions et des menaces
Que je subis péniblement en permanence.
La pollution sonore des océans m’agace
Car elle dépasse mon seuil de tolérance…
Le trafic maritime, les forages en mer,
Les sonars utilisés pour la pêche côtière
Ou à des fins militaires, me perturbent de façon sévère
Pour communiquer ou trouver des partenaires.
Les touristes, les collisions avec les navires,
La pollution par les plastiques ou les produits toxiques,
Les pétroliers qui tristement chavirent,
Représentent des gênes courantes classiques.
Merci de me laisser vivre en paix,
Dans une tranquillité sereine :
Je rends des services à la planète de fait,
Chacun devrait me considérer comme une reine !
Moi, un monstre des mers ?
Je suis certes imposante,
Mais de mon rôle je suis fière,
Même si je parais géante !
Joli mignon petit compagnon
Qui m’attendrit chaque jour…
Comme moi, tu as besoin d’affection,
De tendresse, de caresses et d’amour.
Quelle joie de sentir, contre moi,
La douceur de ton poil soyeux
Qui me frôle, éveillant mon émoi,
Dans un plaisant partage heureux !
Tu ronronnes alors tranquillement,
Ravi par la chaleur de nos corps alanguis,
Réjoui de ce moment agréable et charmant,
Comblé par le lien qui nous unit.
Dans ces instants délicieux, ta satisfaction
Me transporte vers une paix intérieure,
Une subtile et sincère délectation,
Une étonnante relation d’échange enchanteur.
Tu apprécies néanmoins ta précieuse indépendance,
Cette solitude ritualisée qui t’est si chère,
Le temps, en extérieur, de quelques extravagances
Ou d’une chasse palpitante qui sait te plaire.
Tes sorties matinales ou crépusculaires
Te permettent de retrouver tes instincts sauvages,
Lorsque tu entres en quête d’un rongeur salutaire,
D’un oiseau ou d’une souris sur ton passage.
Si, comme les autres chats, tu sécrètes et perçois les phéromones,
Je comprends, pour ma part, très clairement
Tes sentiments, tes besoins, ce que tu redoutes ou affectionnes,
Par tes positions faciales et corporelles, tes feulements, tes miaulements.
Tes chasses et promenades extérieures
Ne te dispensent pas de t’amuser
Lorsque l’envie t’en prend, à tes heures,
Faisant de moi une complice enjouée.
J’aime te regarder te pomponner.
Ton sens de la propreté m’impressionne.
Ta toilette consciencieuse parfaite, presque zélée,
Me fascine tellement lorsque tu t’y adonnes.
Joli mignon petit compagnon
Qui m’attendrit chaque jour…
Comme moi, tu as besoin d’affection,
De tendresse, de caresses et d’amour.
Mon plus fidèle et merveilleux ami,
J’aime ton regard qui me sourit,
Toujours empreint d’affection,
Au besoin, d’une serviable compassion.
Ma vie à tes côtés a pris du sens,
Car j’ai désormais cette immense chance
De pouvoir tout partager, avec sincérité,
En étant compris, sans cesse écouté.
Tu fais partie de ma famille.
Pour toi, à jamais, mon cœur brille.
Tes yeux, tes réactions, tes attitudes,
Je les connais autant que nos habitudes.
Tu me parles et je t’entends.
De ton âme dévouée, tous les jours j’apprends.
Aucun être sur terre ne peut mieux que toi
M’apporter la joie, la spontanéité, avec une belle foi.
Tu partages avec moi mes joies,