Les déclinaisons de l’amour - Valérie Michel - E-Book

Les déclinaisons de l’amour E-Book

Valérie Michel

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Beschreibung

Quelques vers et simples rimes, Des sensations tristes ou sublimes, Un peu de douce musicalité Pour vous transporter Vers les sphères poétiques Et l’emportement lyrique. Voici diverses images Peintes sans ambages, Avec quelques couleurs Leur offrant une saveur, Une tonalité dure ou sage, Juste pour rendre hommage À ces sentiments intenses, Teintés d’éloquence, Qui nous font vibrer, Rêver, rager, sombrer, Et animent nos réactions Chargées de vives émotions. Vive l’Amour, nécessaire, universel, Incontournable, intemporel, Qui inonde nos cœurs De diverses lueurs Et guide nos pas Jusqu’à trépas.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Ex-professeur des écoles, Valérie Michel se lance dans l’écriture grâce à des poèmes auxquels elle donne un rôle clef dans son premier roman, Comme une évidence, dans lequel les sentiments, l’amour en particulier, jouent un rôle majeur. Elle change ensuite d’époque, de ton, d’atmosphère, de thème, avec ses romans suivants, tous très différents : des policiers, des romances, des feel good, toujours sur fond de poésie. Elle y véhicule les mêmes valeurs que celles qu’elle défend dans son mandat de conseillère municipale, à savoir la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité.

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Valérie Michel

Les déclinaisons de l’amour

Recueil

© Lys Bleu Éditions – Valérie Michel

ISBN : 979-10-377-5348-9

Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

De la même auteure, Le Lys Bleu Éditions

Comme une évidence, septembre 2019

La lettre à Élise, décembre 2019

Les héros de la différence, mai 2020

Le rêve d’Émilie, mai 2020

L’imposture, juin 2020

Passage aux aveux, juin 2020

L’héritière, juin 2020

Il n’y a pas d’âge pour être heureux, septembre 2020

Toujours un mal pour un bien, septembre 2020

Sonate au clairde lune, mars 2021

Une campagne inédite, juin 2021

Dictionnaire des caractères, octobre 2021

À tous celles et ceux qui se sont aimés,

s’aiment ou s’aimeront…

L’amour adolescent

J’ai surpris ton regard,

Posé fixement sur moi.

Il ne me suivait pas par hasard,

Je le sentais insistant, en émoi.

Lorsque nos yeux se sont croisés,

Tu m’as fait un beau sourire.

Mon intérêt se trouvait attisé.

Ta joie je pourrais encore décrire.

J’ai senti tes hésitations,

Mais tu t’es approché

Avec une grande précaution.

Je ne souhaitais rien gâcher.

Je te trouvais beau garçon,

J’appréciais tes manières.

Tu buvais du coca sans façon,

Quand d’autres enchaînaient des bières.

Tu m’as offert un verre

Et tu t’es présenté.

Tu semblais vraiment sincère,

Plein d’une belle gaieté.

Tu m’as ensuite invitée à danser.

Timidement j’ai accepté.

Me donner la main tu as osé,

Te suivre j’ai finalement tenté.

Lorsqu’un slow est arrivé,

Je me suis un peu troublée,

Puis mon calme j’ai retrouvé.

Je m’étais sentie bien d’emblée.

Un moment j’ai imaginé

Que ce moment pourrait durer.

Ton étreinte je voulais conserver,

Elle me faisait vibrer.

Sous les lumières tamisées,

Longtemps nous avons parlé,

Sans vraiment analyser

Notre joie d’être accolés.

Lorsque tu m’as raccompagnée,

J’ai rêvé d’un tendre baiser.

Avant de devoir nous éloigner,

Avec mon désir tu as su composer.

L’amour affectueux

Naturellement, parfois avec du temps,

Ils se sont attirés, rapprochés, découverts,

Sans tout vraiment dévoiler pour autant

De leurs pensées, leurs besoins, leurs travers.

Ils se sont acclimatés gentiment chaque jour,

Instaurant de joyeux et plaisants rituels,

S’offrant une belle affection pleine d’amour,

Des moments de câlins ou de jeux habituels.

Étrange et douce relation que celle qui unit

L’homme et l’animal devenus bons amis.

Jamais entre eux de mots durs ou bannis,

Ils se comprennent si l’un d’eux gémit.

Le simple langage du regard leur suffit

Pour échanger de précieux sentiments.

Jamais entre eux de véritable défi,

Que des moments de tendresse charmants.

Comme deux êtres qui s’apprécient,

Ils font naître une subtile complicité.

De leur fidélité, ils se remercient,

Dans une pure et touchante loyauté.

Ils refusent de trop longues séparations,

Expriment clairement ce qui hante leur cœur,

S’octroient l’un à l’autre une belle dévotion,

Se consolant de leurs chagrins, de leurs peurs.

S’ils sont amenés à se quitter un moment,

Ils pensent chacun à leur bien-être respectif,

Se séparent vraiment très chaleureusement,

Avec l’idée de se retrouver sans délai abusif.

Les retrouvailles s’avèrent toujours festives,

Avec de vives et sincères effusions,

Empreintes d’une joie spontanée explosive,

Accompagnées de caresses à profusion.

Si dans ce duo devenu inséparable,

L’homme ou l’animal vient à disparaître,

Celui qui survit ressent une douleur durable,

Un vide insupportable qu’il lui faut admettre.

La communion qui les liait, merveilleuse,

Se transforme en un manque tragique,

Une vie difficile, accablante, houleuse,

Une peine profonde, cruelle, unique.

L’amour ambivalent

Un jour je t’aime,

Un jour, je te déteste.

Un jour, l’amour est le plus beau thème,

Un jour, je l’évite comme la peste.

Je t’aime moi non plus.

Je ne sais comment exprimer mes sentiments.

Tu ne parviens pas à me comprendre aisément.

Notre relation se voudrait fusionnelle

Mais représente une torture éternelle.

Je t’aime moi non plus.

Quand j’ai besoin de toi, tu me fuis.

Quand je m’éloigne un peu, tu me poursuis.

On se donne tout l’or du monde,

Puis d’étranges injures on s’inonde.

Je t’aime moi non plus.

On s’embrasse, on s’attire, on soupire,

On se dispute, on se repousse, on se déchire.

On se cherche désespérément, on se trouve,

D’innombrables difficultés alors on éprouve.

Je t’aime moi non plus.

Notre liaison se veut passionnelle et cohérente,

Elle se révèle parfois distante, voire indifférente.

On tente de la rendre indissoluble et assurée,

Elle se défait pourtant quand même, mal gérée.

Je t’aime moi non plus.

Une belle symbiose nous réunira-t-elle un jour ?

Parviendrons-nous à trouver les clefs de l’amour,

Avec une synergie appréciable et durable ?

En serons-nous seulement, l’un et l’autre, capables ?

L’amour amitié

Nous nous connaissons depuis si longtemps !

Nous nous appréciions déjà enfants.

Tu étais vraiment un ami épatant,

Bien que parfois un peu étouffant.

Notre complicité ne date pas d’hier.

Nous nous sommes toujours bien entendus.

Tu me servais de garde du corps, j’étais fière.

Personne ne devait m’approcher, c’était défendu.

Nous jouions au prince et à la princesse,

Nous imaginions un château doré,

Des chevaux pour galoper sans cesse,

Des histoires, des contes de fées sucrés.

Nous avons grandi, nous nous sommes perdus de vue.

Le hasard chanceux nous a permis de nous retrouver.

De fil en aiguille, nous nous sommes revus.

À la joie des souvenirs nous sommes arrivés.

Nous n’avons, l’un et l’autre, que peu changés.

Nous avons nos mêmes caractères et visages,

Des sourires similaires à ceux d’antan pour échanger.

Seuls se sont transformés nos statures et nos âges.

Passer du temps ensemble nous est resté précieux.

L’un vers l’autre nous nous sentons attirés.

Nous sommes juste de quelques années plus vieux.

Quelle conclusion devons-nous tenter d’en tirer ?

Nos sentiments ont-ils un tant soit peu évolué ?

Éprouvons-nous une éperdue éternelle amitié ?

Ou bien notre liaison nécessite-t-elle d’être réévaluée ?

Je ressens de ta part un appel qui fait vraiment pitié.

Certes, notre bienveillance mutuelle est sincère,

Évidemment, nous resterons à jamais solidaires,

Nous nous tendrons toujours la main comme des frères.

Pourquoi donc, alors, ensemble, nos deux cœurs s’accélèrent ?

Serions-nous, à l’amour, réfractaires,

Par peur de nous perdre dans des dédales douteux,

Par crainte de réactions douloureuses et amères,

Effrayés de nous rendre, l’un et l’autre, malheureux ?

Sans doute ne voulons-nous pas nous mettre mal à l’aise,

Risquer un éloignement qui nous pèserait ?

Nous ne souhaitons plus de parenthèses,

Ni de séparations qui nous abattraient.

L’amour angoissé

Nous sommes jeunes et amoureux,

Emballés, passionnés, fougueux.

L’avenir aujourd’hui nous sourit,

À tout moment l’on danse ou rit.

Mais qu’en sera-t-il demain,

Lorsque le temps aura passé ?

Vivrons-nous main dans la main,

Encore un peu, beaucoup, assez ?

Nous regarderons-nous alors

Avec le même grand amour,

Celui qui nous a unis au premier abord,

Celui que l’on souhaitait pour toujours ?

L’âge nous aura-t-il transformés ?

Ne nous aura-t-il pas éloignés ?

Serons-nous toujours enflammés ?

Auras-tu su, d’un même pas, m’accompagner ?

Certains jours, j’appréhende,

J’émets vraiment quelques doutes.

J’ai peur que tu n’entendes

Plus les plaintes que la vie ajoute.

Sauras-tu me supporter,

Me voir, peu à peu, vieillir,

Mes diverses rides accepter,

Sans aller chercher ailleurs et me trahir ?

M’aimeras-tu toujours autant

Quand nos enfants auront grandi,

Avec du surpoids, des cheveux blancs,

Lorsque je me serai bien enlaidie ?

Notre couple résistera-t-il aux intempéries,

Aux vicissitudes de la vie,

Aux potentielles chamailleries,

Aux tentations, aux envies ?

Parfois, je m’interroge vivement,

Je me fais énormément de souci.

Je crains les affres du temps forcément,

Les turbulences, les orages aussi.

Pour personne sur cette terre,

La vie n’est un long fleuve tranquille.

Je m’angoisse de toutes les misères

Que pourra subir notre idylle…

L’amour aveugle

Je te trouve particulièrement jolie,

On me dit que tu as simplement du charme.

J’aime en toi la fantastique épouse accomplie,

Il paraît que ton caractère fort désarme.

J’admire tes tenues divines et élégantes,

J’entends dire que tu t’habilles honnêtement.

Je ne supporte jamais lorsque tu t’absentes,

On me fait remarquer que tu pars fréquemment.

Tes yeux m’apparaissent d’une infinie douceur

Quand certains y voient un dur regard méprisant.

Je n’aperçois en toi qu’une charmante candeur

Perçue par d’autres comme une naïveté d’enfant.

Tes réactions m’inspirent de la reconnaissance :

Tes proches les estiment parfaitement normales.

J’apprécie partout ton admirable aisance :

Tes amis la considèrent comme tout à fait banale.

Je me régale de tes petits plats savoureux

Que tes parents trouvent plutôt insipides.

Je m’étonne de tes raisonnements ingénieux,

Considérés, par ton chef, parfois stupides.

Tu te montres merveilleusement consciencieuse :

Un perfectionnisme que déplorent beaucoup.

Il me plaît de te voir peaufiner, minutieuse :

Tant d’autres te trouvent pointilleuse sur le coup…

Je te regarde avec des yeux très amoureux,

Incapables de déceler le moindre défaut.

Qualités ou travers, tous me rendent heureux !

À tes côtés, je plane comme un gerfaut !

L’amour bafoué

J’ai vu en toi un compagnon aimant, parfait,

Toujours charmant, dévoué et attentionné.

Tu m’impressionnais et je t’admirais, de fait.

Ton infidélité je n’aurais soupçonnée.

Je te croyais sincèrement très amoureux.

Tu m’entourais avec beaucoup de gentillesse,