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Dans son recueil intitulé Peintures poétiques,
Valérie Michel avait écrit des poèmes sur des tableaux connus, liant la peinture et la poésie. Elle a souhaité, cette fois, lier la photographie à la poésie. Elle a donc choisi des œuvres qui inspiraient sa création littéraire et sur chacune d’elles, elle a écrit deux poèmes pour adultes et un poème pour enfants. Vous verrez ainsi qu’une même production artistique peut susciter des idées, des émotions et des imaginaires différents. Grâce à ce livre intergénérationnel que vous pourrez découvrir en famille, vous constaterez qu’un même regard sur une photographie peut faire naître des impressions singulières, des récits variés et des poèmes pour tous les âges. Vive la rencontre des arts et des générations !
À PROPOS DE L'AUTRICE
Ex-professeur des écoles,
Valérie Michel se lance dans l’écriture grâce à des poèmes auxquels elle donne un rôle clef dans son premier roman, Comme une évidence, dans lequel les sentiments, l’amour en particulier, jouent un rôle majeur. Elle change ensuite d’époque, de ton, d’atmosphère, de thème, avec ses onze romans suivants, tous très différents : des policiers, des romances, des feel good, des destins de femmes, toujours sur fond de poésie. Elle publie ensuite divers recueils de poèmes sur des sujets variés : les caractères humains, les déclinaisons de l’amour, les grands thèmes sociétaux du XXI siècle, les émotions enfantines, la peinture, les énigmes, les corporations, les beaux paysages et sites culturels français, le règne animal, la phonétique, la ville de Saint-Raphaël. Elle propose aujourd’hui un regard poétique sur la photographie.
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Seitenzahl: 52
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Valérie Michel
Photographies poétiques intergénérationnelles
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Valérie Michel
ISBN : 979-10-422-2628-2
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
À celles et ceux qui aiment lier les arts,
ces cousins voués à nous transporter,
nous faire vibrer ou rêver, nous émouvoir,
nous rendre sensibles à la beauté,
nous amener à la contemplation et à la réflexion…
Le Lys Bleu Éditions
Romans
Comme une évidence, septembre 2019
La lettre à Élise, décembre 2019
Les héros de la différence, mai 2020
Le rêve d’Émilie, mai 2020
L’imposture, juin 2020
Passage aux aveux, juin 2020
L’héritière, juin 2020
Il n’y a pas d’âge pour être heureux, septembre 2020
Toujours un mal pour un bien, septembre 2020
Sonate au clairde lune, mars 2021
Une campagne inédite, juin 2021
Noisette et Mia, avril2022
Recueils
Dictionnaire des caractères, octobre 2021
Les déclinaisons de l’amour, janvier 2022
Le XXIe siècle en poésie, mai2022
Poésies enfantines, novembre2022
Peintures poétiques, novembre2022
Énigmes poétiques, décembre2022
Hommages poétiques aux corporations, avril2023
Tour de France poétique, avril2023
Abécédaire animalier poétique, juin2023
Comptines et poésies phonétiques, août2023
Saint-Raphaël, tourisme poétique, septembre2023
Dans le flot de mes noires pensées,
Houleux, fantasque et mouvementé,
Empreint d’un vague à l’âme épris de liberté,
À l’heure où mon esprit vacille,
S’éteint, étourdi, en guenilles,
Surgit un songe qui m’émoustille.
Au cœur de l’océan de mes sentiments,
S’envolent soudain mes tourments,
Projetés en éclats dans le firmament.
Mon esprit, soulagé dans une liberté mentale,
Se tourne, dans un mouvement hélicoïdal,
Vers une lumière irisée, sortie du prisme d’un cristal.
L’univers se transforme,
L’horizon sort de la norme,
Mon esprit s’éclaire, serpentiforme.
De la poudre d’étoile pulvérisée se répand.
Magique est la vision dont alors je dépends,
Illuminée de pépites d’or et d’argent.
Le soleil couchant se mire dans ce miroir,
À l’instar de mes fantasmes, importants accessoires
De la métamorphose de mon spleen en espoir.
Le sablier du temps qui s’écoule,
Au-dessus du tumulte des eaux et des foules,
S’arrête un instant sur la beauté qui saoule.
Au milieu de l’immensité naturelle,
Une œuvre liquide surgit, bien réelle,
Celle d’un cœur qui se soulève vers l’éternel.
Aux confins de la mer et du ciel,
Il dessine, sur un fond tendrement rougeoyant circonstanciel,
Des gouttelettes d’amour confidentielles.
Si les flots m’emprisonnant s’étonnent de cette explosion,
Ils observent en leur sein une nouvelle émotion,
Sortie des eaux troubles par une étrange pulsion.
Cet élan gracieux, qui se meut en torsade,
Laisse s’évaporer mes idées maussades,
Ouvrant dans un rai de lumière une nouvelle décade.
Le soleil, subtil et délicat, cache sa douceur
Dans un écrin rosé transparent de bonheur,
Aux mille diamants d’une identique couleur.
Le destin pleinement vécu semble jaillir
D’une bulle confinée qui s’étire
Vers de hautes sphères aux teintes de porphyre.
En pleine mer,
Surgit des fonds
Un surprenant mystère
Qui nourrit mon attention…
S’élevant au-dessus d’un monde austère,
Les sombres abysses s’élancent,
S’égayant de lumière,
Vers un nouvel univers, aérien, en mouvance.
Les poumons de la terre, jusqu’ici dans la déveine,
Poussent un cri, soudain,
En se gonflant d’oxygène,
Jetant dans les airs des bulles de chagrin.
Ils s’extirpent hors de l’eau,
Ivres de chaleur et de clarté,
Survolant à présent les flots,
Savourant leur infinie beauté.
Ils quittent enfin l’apnée
Qui les voyaient contraints
Dans une retenue d’air forcée,
Pour apprécier des horizons, plus sereins.
Libérés du froid et de l’obscurité,
Ils se hissent vivement
Pour respirer, avec célérité,
En proie à l’émerveillement.
Jamais ils n’avaient entrevu
L’immense étendue des cieux,
Ni ressenti, dans leur triste vécu,
La douceur et les caresses d’un soleil délicieux.
Aveuglés, après la pénombre, par tant de clarté,
Brusquement, ils s’en détournent
Dans un mouvement de torsion, au cours de leur montée
Qu’au final ils ajournent.
Le soleil assurément les éblouit.
Ils s’en préservent soigneusement
Grâce au filtre de la vague inouïe
Qui accompagne leur ascension vers le firmament.
Maintenus dans un carcan d’eau volatile,
Les rayons de l’astre sacré n’offrent que des étincelles,
Luminescentes, ensorcelantes et subtiles,
Dont les retombées brillent à la surface, fort belles.
De l’antre de la terre,
Ainsi jaillit une sculpture de verre,
Créée par un souffleur des mers,
Pour décorer l’atmosphère.
Jolie sculpture marine,
Tu me subjugues et me fascines.
Quel magicien des profondeurs
A-t-il pu faire naître pareille splendeur ?
Un souffleur de verre ?
Un sculpteur des mers ?
Un vent magique ?
Un courant excentrique ?
Tu resplendis sur les flots,
Joli cristallin rideau
Qui me protège à merveille
Des derniers rayons du soleil.
Serait-ce la délicate courbure de ta taille effilée
Qui retient mon regard médusé ?
Ou bien tes yeux pétillants, étoilés, dorés,
Subtilement cachés derrière ton masque rosé ?
J’aime tes cheveux ébouriffés par le vent