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Voici un petit guide original dédié à Saint-Raphaël, une ville exceptionnelle de la Côte d’Azur. Que vous soyez habitant, touriste en vacances ou visiteur étranger, vous découvrirez la beauté de cette station balnéaire entre Cannes et Saint-Tropez. Profitez de son climat ensoleillé, de son patrimoine naturel, de sa culture, et bénéficiez d’une multitude d’activités toute l’année. Que vous aimiez l’histoire, l’art, le golf, les sports nautiques ou la randonnée, Saint-Raphaël saura satisfaire vos passions. Les quartiers de la ville dévoileront leurs charmes au fil du temps, offrant des aventures pour tous les âges. Explorez la ville par la terre ou la mer et laissez-vous émerveiller par les paysages marins, les roches rouges de l’Estérel, les panoramas à couper le souffle. Découvrez cette ville extraordinaire à travers les poèmes de
Valérie Michel, qui lui consacre un nouveau chapitre de sa vie.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Ex-professeur des écoles,
Valérie Michel se lance dans l’écriture grâce à des poèmes auxquels elle donne un rôle clef dans son premier roman, "Comme une évidence", dans lequel les sentiments, l’amour en particulier, jouent un rôle majeur. Elle change ensuite d’époque, de ton, d’atmosphère, de thème, avec ses onze romans suivants, tous très différents : des policiers, des romances, des feel good, des destins de femmes, toujours sur fond de poésie. Elle publie ensuite divers recueils de poèmes sur des sujets variés : les caractères humains, les déclinaisons de l’amour, les grands thèmes sociétaux du XXI siècle, les émotions enfantines, la peinture, les énigmes, les corporations, les beaux paysages et sites culturels français, le règne animal ou encore la phonétique. Elle propose aujourd’hui un regard sur une ville qui lui est chère : Saint-Raphaël.
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Valérie Michel
Saint-Raphaël
Tourisme poétique
Recueil
© Lys Bleu Éditions – Valérie Michel
ISBN : 979-10-422-1036-6
Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
De la même auteure
Le Lys Bleu Éditions
Romans
Comme une évidence, septembre 2019
La lettre à Élise, décembre 2019
Les héros de la différence, mai 2020
Le rêve d’Émilie, mai 2020
L’imposture, juin 2020
Passage aux aveux, juin 2020
L’héritière, juin 2020
Il n’y a pas d’âge pour être heureux, septembre 2020
Toujours un mal pour un bien, septembre 2020
Sonate au clairde lune, mars 2021
Une campagne inédite, juin 2021
Noisette et Mia, avril 2022
Recueils
Dictionnaire des caractères, octobre 2021
Les déclinaisons de l’amour, janvier 2022
Le XXIe siècle en poésie, mai 2022
Poésies enfantines, novembre 2022
Peintures poétiques, novembre 2022
Énigmes poétiques, décembre 2022
Hommages poétiques aux corporations, avril2023
Tour de France poétique, avril 2023
Abécédaire animalier poétique, juin 2023
Comptines et poésies phonétiques, août 2023
Du temps où Jules César, le célèbre général avisé,
Tenait la Méditerranée sous son joug de grande puissance,
La ville, nommée Epulias, était une station balnéaire prisée
Qui accueillait les résidences d’été des Romains vivant dans l’opulence.
Pendant une très éphémère période de la révolution,
On nomme la ville Barraston, du nom de Barras, vicomte notoire,
D’abord élu député du Var à la Convention
Puis membre influent du Directoire.
Mais au dix-septième siècle déjà, la ville avait acquis ses armoiries :
Celles-ci représentent l’archange Raphaël, accompagné d’un garçon,
Le jeune israélite Tobie, de la tribu des Neptali,
Dont il tient la main, en guide plein d’attention.
Raphaël est considéré comme l’ange gardien de l’humanité,
Le médecin divin, l’archange de la guérison et de la santé.
L’étymologie de son nom vient de l’hébreu, en vérité,
Et signifie « Dieu guérit », en toute simplicité.
La statue qui lui rend hommage dans le jardin Bonaparte, magnifique,
Est la représentation d’une histoire biblique bien connue :
Le père de Tobie est un fervent croyant maltraité par des hérétiques
Qui veulent le voir changer de religion et lui font perdre la vue.
Gêné pour travailler et en difficulté pour survivre, il envoie Tobie
Chercher une somme d’argent due par son oncle : celui-ci s’exécute sans rechigner.
Le père, craignant pour la vie de son fils, le laisse partir en duo, sans phobie,
Avec un mystérieux guide qui s’est présenté pour l’accompagner.
Ce dernier n’est autre que l’archange Raphaël,
Venu récompenser la famille pour sa dévotion.
Au cours du voyage initiatique de Tobie, un poisson géant et cruel
L’attaque, l’obligeant à le tuer sans hésitation.
Tobie récupère les entrailles du méchant poisson entêté
Et en enduit les yeux de son père à son retour :
Ce dernier recouvre immédiatement la vue, oubliant sa cécité,
Reconnaissant pour sa témérité et sa bravoure.
Dans la bible, le poisson est souvent le symbole de la source d’un miracle :
Tobie s’avère donc fréquemment représenté un poisson à la main,
Y compris dans la sculpture de Nadège Fortune sur son réceptacle,
Impressionnante par ses dimensions lorsqu’on l’admire en chemin.
Si l’Église Orthodoxe voit en Raphaël un ange très proche de l’humanité existentielle,
Dispensateur des dons du Saint-Esprit et de la Providence,
L’Église Catholique le reconnaît comme le troisième archange, avec Michel et Gabriel,
Le patron des voyageurs, l’ange de l’abondance et de la créativité, gardien par excellence.
Avec les siècles, tous les centres-villes ont évolué.
Celui de Saint-Raphaël n’échappe pas à la règle.
Le temps passe, tel un enfant qui grandit, espiègle.
L’ancien quartier du village où vivaient les paysans s’est transformé.
S’il subsiste encore de vieilles ruelles étroites ombragées,
L’ensemble s’est tout bonnement métamorphosé,
À l’exception de l’église romane moyenâgeuse bâtie, puis rénovée,
Dont le presbytère abrite aujourd’hui le musée d’archéologie très avantagé.
La tour de guet de cet édifice offre une vue divine
Dont il est judicieux de ne pas manquer le panorama peu banal.
Le musée recèle, pour sa part, des collections issues du patrimoine local,
De la préhistoire et de l’antiquité romaine, provenant de fouilles sous-marines.
Le quartier de la Marine, autrefois fréquenté par les pêcheurs,
S’est progressivement mué, pour sa part, en station balnéaire.
De nombreuses villas et un casino y ont été construits, lui donnant des airs
De centre-ville attractif, susceptible d'accrocher les cœurs.
Si le vieux port attire, de nos jours, d’innombrables plaisanciers,
Il permet encore la livraison, au quotidien, de poissons frais,
Vendus le matin à la criée aux restaurateurs pleins d’intérêt,
Ainsi qu’aux particuliers, autochtones comme vacanciers.
Ainsi, à la fin du dix-neuvième siècle, se dessine le nouveau visage
D’une ville qui se réveille, s’agrandit, se modernise.
Avec la croissance des activités commerciales, elle se dynamise,
Et, sous l’impulsion d’un maire, Félix Martin, prend un nouveau virage.
Des villas palladiennes et des hôtels luxueux s’y construisent, nombreux.
L’église Notre-Dame de la Victoire de Lépante est bâtie dans ce même élan,
Avec son style byzantin si particulier, tout à fait charmant,
Que l’on doit à l’architecte Pierre Aublé, consciencieux et ambitieux.
Sur le modèle de cet artiste qui réalise une soixantaine de villas,
Les architectes affluent et s’illustrent en bâtissant
De somptueuses demeures au style néo-classique grandiloquent,
Avec des inspirations mauresques, anglo-normandes ou victoriennes, leur donnant de l’éclat.
Pour ne citer que les principaux, nous noterons la présence
De Sylvain-Joseph Ravel, Henri Lacreusette, Laurent Vianay,
Léon Sergent ou encore Jacob Houtelet,
Qui, tous, ont apporté au centre-ville une empreinte d’excellence.
L’arrivée du chemin de fer avec le Paris – Lyon – Méditerranée
Et de l’écrivain Alphonse Karr contribue à l’essor
Du centre-ville, faisant de Saint-Raphaël une station de villégiature en or,
Dotée d’infrastructures diverses qui la font rayonner.
Elle attire alors d’innombrables personnalités et artistes :
Des médecins, des hommes politiques, des entrepreneurs,
Des écrivains, des peintres, des sculpteurs,
Sans oublier la venue de nouveaux précieux touristes.
Les artistes, sur l’exemple d’Alphonse Karr, romancier et journaliste,
Qui, en 1864, s’est installé fièrement dans la ville,
Se succèdent ponctuellement pour leur renommée, fort habiles.
Le compositeur Charles Gounod et le librettiste Jules barbier sont les premiers de cette liste.
S’immiscent également dans le décor la cantatrice Caroline Miolan Carvalho,
Le sculpteur Oscar Roty, le poète Jean Aicard, sans nul hasard,
Ainsi que le peintre Louis Valtat, l’actrice Sarah Bernhard,